Un couple d'intellectuels, victimes d'intimidations et de menaces perpétrés par le nouveau pouvoir, fuit la France et tente de "trouver refuge" sur le mont Athos.
Commence alors un grand roman, à la fois d'aventures et d'espionnage, une découverte et un hymne à la culture byzantine.
Palpitant de bout en bout.
Dans ce roman documenté et sensible, le sport devient un combat. Pour survivre, il faut nager. François, un jeune homme victime d’un gravissime accident, incarne un personnage d’exception. Valentine Goby nous dépeint sa mutation lente et lumineuse, ou plutôt sa revanche sur la vie. Ce texte fort, aussi émouvant que passionnant, nous fait découvrir l’émergence du handisport. Coup de cœur !
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Suite à un burn out, Jean, bibliothécaire, se retrouve par la force des choses en arrêt maladie. Jean profite de ce moment pour faire un peu de ménage, aussi bien dans sa vie que dans son appartement. Lors de son rangement il retrouve une cassette audio de Remy-Bé, chanteur dont les textes ont bercé sa jeunesse et l’ont accompagné dans sa vie. Et voilà qu’une idée germe en lui : retrouver ce chanteur disparu de la circulation. La première étape sera pour lui de retrouver son camarade qui lui avait fait la copie de la cassette et avec un peu de chance récupérer quelques informations. Les seuls indices dont il dispose sont dans les textes des chansons, et ils lui indiqueront des lieux et des personnages afin de commencer ses investigations.
A travers cette histoire nous aurons aussi l’occasion de retrouver des grands noms de la chanson française et de voyager sur de très belles couleurs. Mais quel est réellement le but de sa quête ? que va-t-il trouver ? Le résultat sera-t-il à la hauteur de ses espérances ?
Nous sommes très vite happés par le récit et comme Jean, nous irons de surprises en surprises. Une très belle histoire où se mêlent l’humour, la mélancolie, l’amitié et bien des choses de la vie qui nous mèneront sur le chemin du bonheur.
Didier Tronchet, est un scénariste, dessinateur que j’apprécie beaucoup. Il est célèbre aussi pour ses séries : “ Jean-Claude Tergal “ et “Raymond Calbuth “. Didier sait aussi nous émouvoir avec des histoires, tellement proches de la réalité et toujours avec un humour bien à lui.
Je vous recommande aussi des titres comme, Sortie de route, le fils du yeti…
Betty est une petite indienne qui, pour grandir et supporter la marginalité et la violence, écrit des pages et des pages, qu’elle enterre six pieds sous terre parce qu’elle ne peut exprimer sa souffrance à voix haute, parce qu’il y a des secrets que l’on ne peut dévoiler, parce que l’on ne veut pas faire de peine.
Et il y a son père, guérisseur et formidable conteur, qui a toujours une légende pour illuminer le quotidien de la famille.
Nous sommes aux États-Unis, dans les Appalaches en Ohio, dans les années 50. L’auteur puise son inspiration dans son histoire familiale, en particulier celle de sa mère, femme et mère courage qui a dû lutter pour préserver son intégrité et affirmer son pouvoir, ce pouvoir que la tribu Cherokee accordait aux femmes au temps d’avant, avant l’arrivée des blancs. Et celle de son grand-père indien, le père de Betty qui a tout fait pour préserver la mémoire et les coutumes de son peuple en parlant sans cesse à ses enfants de leurs ancêtres.
A cette époque, un mariage mixte était peu convenable et admis. Les enfants à l’école ne se privaient pas de se moquer de Betty, enfant métis qui avait la couleur de peau de son père. Mais Betty savait que ce père si grand et si fort la consolerait et au besoin, elle savait elle-même se défendre.
C’est un roman magistral, qui vous captive dès les premières pages, c’est aussi un roman noir envoûtant, traversé par des éclairs de lumière.
Tout simplement magnifique, mon premier et très grand coup de cœur de cette rentrée littéraire.
Timmy Poil-Fauve est le lapin le plus maigrichon de toute la garenne et doit souffir les sarcasmes quotidiens de ses frères et sœurs. Un seul croit en lui, c’est Horatio, un vieux lapin gris, venu d’on ne sait où et rejeté de tous. En secret, le jeune lapin lui rend visite dans son terrier isolé de l’autre côté du bois pour écouter ses histoires contenues dans un grand et gros livre : Grandeur et décadence de l’Empire lapin.
Aussi, quand Timmy Poil-Fauve surprend, dans la forêt, une inquiétante conversation entre Ratzis révélant leur sombre projet ( photographier la reine en nuisette pour livrer ces photos au monde entier ), il ne peut s’en remettre qu’ à son vieil ami. Horatio est formel : il faut d’urgence avertir les Lapins de la couronne d’Angleterre, les seuls capables de déjouer un complot qui menace la reine. Des lapins d’exception, distingués et savants, qui ont prêté serment, il y a de cela des siècles, de protéger la famille royale.
Pour accomplir sa mission, Timmy doit quitter sa famille sans un au-revoir, se rendre à Londres en se cachant dans la camionnette d’un fermier, trouver l’entrée de cette mystérieuse société secrète dont le quartier général se situe sous Buckingham Palace et réussir à s’entretenir avec le Lapin au Double Insigne. C’est une grande et périlleuse aventure qui s’offre à lui. Mais « Rien n’est impossible, du moment qu’on a un peu de chance et de volonté, une carotte fraîche, la truffe humide et une dose de courage ! ».
Réseau de terriers souterrains, passages secrets, plans d’espionnage… L’univers à hauteur de lapin dépeint par Santa et Simon S.Montefiore est un régal ! On suit avec un grand plaisir de lecture l’aventure de cet attachant Timmy Poil-Fauve en passe de devenir un véritable héros, pour peu qu’il gagne un peu confiance en lui.
Le premier tome d’une série à l’anglaise pleine de promesses pour les lecteurs dès 9/10 ans. De surcroît un bel objet avec des illustrations intérieures de toute beauté.
Vacances écourtée ? Finances au plus bas ? Dans ces temps compliqués nous avons tous besoin d’un bon bol d’air, ne serait-ce que quelques jours. Alors, hop…on remplit son sac à dos et on part, histoire de respirer, de changer du quotidien, de découvrir d’autres paysages, d’autres horizons…Bref…de s’évader ! Avec « 2 JOURS POUR VIVRE », Amélie DELOFFRE signe un livre qui n’est pas un guide touristique ordinaire, c’est un appel à l’audace, une injonction à vivre et à sortir des sentiers battus grâce à des micro-aventures…Car il n’y a pas forcément besoin de partir à des milliers de kilomètres pour être dépaysé, l’aventure se trouve parfois juste à côté de chez nous…
Partir à la découverte du Cotentin magique à vélo, descendre en canoë une rivière à la pleine lune, faire une virée à mobylette dans le parc du Pilat, mettre ses chaussures de marche pour aller randonner dans les Bauges, s’octroyer un van trip en Belgique pour aller acheter des gaufres, jouer les ermites au fond du Vercors et bien d’autres idées originales voire saugrenues…
Au fil des pages de ce joli petit livre à mi-chemin entre ouvrage pratique et récit de voyages, l’auteure nous propose une trentaine de mini-séjours accompagnés de renseignements pratiques et de bons conseils pour déconnecter le temps d’un week-end. Elle dresse également le portrait de néo-aventuriers et nous raconte ses propres pérégrinations, des histoires touchantes, drôles, rocambolesques et vivifiantes.
Comme je vous le disais, ce livre est bien plus qu’un guide touristique, c’est un véritable appel à la liberté… Alors n’hésitez plus et partez à l’aventure !
Fatigue, alcool, Dominique Tassi, gendarme, s’endort au volant de sa voiture après une semaine bien chargée et un week-end de garde. Sa fille, qui était avec lui, va y trouver la mort. Rongé par la culpabilité, il va se réfugier dans l’alcool puis déprimer et se séparer de sa femme. Tant bien que mal, il va continuer d’assurer son travail, sa hiérarchie est bienveillante. Puis dans son village, une jeune fille est portée disparue, une battue est organisée, Tassi y participe et c’est Lepage, un marginal, qui retrouve le corps. Il constitue le coupable idéal, est arrêté, cuisiné, il crie son innocence mais après un interrogatoire interminable fini par craquer et avoue. Tassi a de plus en plus de problèmes de santé, on lui diagnostique une cirrhose. Il arrête de boire mais au bout du rouleau ne reprend pas le travail. Il ne vit plus que pour son fils et son petit-fils. Seulement, un jour, aux infos, le meurtre d’une jeune fille attire son attention, même mode opératoire, mêmes blessures, mêmes tortures que sur la première victime, or Lepage est en prison ! Il veut en parler aux gendarmes mais ceux-ci font la sourde oreille. De plus dans le rapport d’autopsie de la première victime, plusieurs pièces à conviction ont disparu. Entre alors en scène, Nathan, un écrivain qui s’intéresse aux tueurs en série. Il a lui aussi subi un terrible traumatisme. Puis Emma, avocate, qui va entendre Tassi, rouvrir le dossier Lepage et obtenir la révision du procès. A partir de ce moment, l’enquête, plus complexe qu’il n’y paraît, va reprendre à un rythme de plus en plus soutenu et mettre à jour des choses pas très reluisantes.
Une éclairante et intéressante description de la gendarmerie, de l’appareil judiciaire et des médias. Une lecture très prenante avec un final étonnant et détonnant.
A lire absolument.
« Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Des royaumes d'intrigues et de guerres intestines, gouvernés par leurs propres lois, leurs propres normes, leurs limites et leurs frontières, à l'extérieur desquelles toutes ces règles paraissent souvent insensées. » Douglas Kennedy met en scène Alice Burns, une éditrice New Yorkaise. Comme chaque semaine, elle vient rendre visite à son frère Adam qui est en prison. Mais cette visite va prendre une toute autre tournure puisqu’Adam va révéler un secret qui lui pèse et qui pourrait bien détruire les liens qui unissent leur famille. Ces confidences nous entrainent dans un flashback des années 1970 où l’on retrouve Alice alors âgée de 17 ans. Elle entre enfin à l’université et y découvre le féminisme, le rock’n’roll, ce qui lui permet dans le même temps de s’émanciper de sa famille quelque peu toxique. On traite à la fois de la dynamique des familles, leurs secrets et leurs tourments. Il est aussi question de la méfiance entre les générations, de la guerre et des complots.
Les mots cinglent, bousculent, interpellent. Magnifique performance pour notre auteur qui a su se mettre dans la peau d’une jeune fille de 17 ans ! Il nous donne de précieux détails à travers la voix de ce personnage. Ses questionnements que j’ai trouvé très intelligents m’ont vraiment saisi et c’est ce qui a rendu ma lecture passionnante. Mais ce qu’on nous expose surtout, ce sont les non-choix. Alice n’a pas choisi son père, souvent absent mais omniprésent malgré tout dans sa vie. Elle n’a pas choisi non plus son frère Adam qui pour une raison encore inconnue, est en prison. Son autre frère Peter, lui non plus elle ne l’a pas choisi, il semble atteint d’instabilité, tout comme son père. Et ses amis, les a-t-elle vraiment choisis ? C’est la symphonie du hasard.
Douglas Kennedy confirme son talent en nous dressant une fresque familiale ambitieuse qui compte 3 volumes. On plonge dans les années Nixon dans une Amérique obsédée par l’image de la perfection, un vernis qui masque de grandes pathologies. Douglas Kennedy en est convaincu, et il m’a convaincu aussi, « la vie parfaite est un mensonge ».
« Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Des royaumes d'intrigues et de guerres intestines, gouvernés par leurs propres lois, leurs propres normes, leurs limites et leurs frontières, à l'extérieur desquelles toutes ces règles paraissent souvent insensées. » Douglas Kennedy met en scène Alice Burns, une éditrice New Yorkaise. Comme chaque semaine, elle vient rendre visite à son frère Adam qui est en prison. Mais cette visite va prendre une toute autre tournure puisqu’Adam va révéler un secret qui lui pèse et qui pourrait bien détruire les liens qui unissent leur famille. Ces confidences nous entrainent dans un flashback des années 1970 où l’on retrouve Alice alors âgée de 17 ans. Elle entre enfin à l’université et y découvre le féminisme, le rock’n’roll, ce qui lui permet dans le même temps de s’émanciper de sa famille quelque peu toxique. On traite à la fois de la dynamique des familles, leurs secrets et leurs tourments. Il est aussi question de la méfiance entre les générations, de la guerre et des complots.
Les mots cinglent, bousculent, interpellent. Magnifique performance pour notre auteur qui a su se mettre dans la peau d’une jeune fille de 17 ans ! Il nous donne de précieux détails à travers la voix de ce personnage. Ses questionnements que j’ai trouvé très intelligents m’ont vraiment saisi et c’est ce qui a rendu ma lecture passionnante. Mais ce qu’on nous expose surtout, ce sont les non-choix. Alice n’a pas choisi son père, souvent absent mais omniprésent malgré tout dans sa vie. Elle n’a pas choisi non plus son frère Adam qui pour une raison encore inconnue, est en prison. Son autre frère Peter, lui non plus elle ne l’a pas choisi, il semble atteint d’instabilité, tout comme son père. Et ses amis, les a-t-elle vraiment choisis ? C’est la symphonie du hasard.
Douglas Kennedy confirme son talent en nous dressant une fresque familiale ambitieuse qui compte 3 volumes. On plonge dans les années Nixon dans une Amérique obsédée par l’image de la perfection, un vernis qui masque de grandes pathologies. Douglas Kennedy en est convaincu, et il m’a convaincu aussi, « la vie parfaite est un mensonge ».