La figure de Marie en Chartreuse ; une dormition de la vierge (INEDIT)

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À propos

Dans les Coutumes de Chartreuse, compilées par Guigues Ier entre 1121 et 1128, on peut lire, au chapitre de la profession du novice, une formule de serment qui porte la mention de la construction des ermitages en l'honneur de « Dieu et de la Bienheureuse Marie toujours vierge et de saint Jean-Baptiste ». Ces deux références sont explicites sur la double invocation protectrice par les chartreux à la Mère de Dieu et au Précurseur. Tôt dans l'histoire de l'ordre, Marie est donc présentée comme le modèle de la vie contemplative auquel doivent se conformer les solitaires. De là vient l'usage, à partir du XIIe siècle, de donner le nom de Marie aux fondations et de doubler l'office canonial de celui de la vierge, l'office de Beata, récité en cellule.
Au XVIe siècle, c'est au tour de Jean-Juste Lansperge de marquer du sceau de Marie l'architecture cartusienne en donnant le nom d'Ave Maria à la première pièce de l'ermitage à cause de l'usage d'y réciter cette prière avant de pénétrer dans le cubiculum. Ainsi, Marie, à travers les multiples visages que l'histoire de l'Église lui affecte, devient-elle en chartreuse le paradigme d'une réflexion et d'une dévotion intense, héritière, certes, d'une tradition née avec la prédication de saint Bernard, mais sans cesse relue et renouvelée par les écrits cartusiens et la pratique de la prière et de la liturgie.

Sommaire

I- MARIE, INSPIRATRICE DE LA VIE CONTEMPLATIVE
Sylvie BARNAY, Les multiples visages de Marie dans la tradition monastique
Nathalie NABERT, Marie protectrice des chartreux et miroir de vie
Robert BINDEL, Et son nom était Marie, la référence à Marie dans la fondation des chartreuses
Éloi DELBECQUE, Quelques exemples de l'héraldique mariale dans les chartreuses françaises

II- MARIE, INSPIRATRICE DES ARTS ET DE LA PRIÈRE
Audrey SULPICE, Quelques aspects de la prière mariale des chartreux
Alain GIRARD, La robe de la vierge, images de Marie en chartreuse
Pascal PRADIÉ, L'hymnographie mariale, quelques exemples chez Denys le chartreux
Olivier DIARD, Les Traditions musicales dans l'office cartusien. L'exemple de la liturgie mariale.
Simon MIMOUNI, Les plus anciennes dormitions de Marie en latin
Marie-Geneviève GROSSEL, Une dormition de la vierge, le manuscrit D 975 de la bibliothèque de la Grande Chartreuse, hasard des dons et énigme des livres protecteurs

Rayons : Religion & Esotérisme > Christianisme > Christianisme généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur le christianisme

  • Auteur(s)

    Nathalie Nabert, Marie-Geneviève Grossel

  • Éditeur

    Beauchesne

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    07/04/2009

  • Collection

    Spiritualite Cartusienne

  • EAN

    9782701015279

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Longueur

    21.5 cm

  • Largeur

    13.5 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    307 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Nathalie Nabert

Nathalie Nabert est poète, écrivain (édité par Albin Michel et Ad Solem), professeur de littérature médiévale à l'Institut catholique de Paris, spécialiste des Chartreux, fondatrice du Centre de recherches et d'études de spiritualités cartusienne, Doyen honoraire de la Faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris. Elle a reçu en 2005, le Prix des écrivains croyants pour Liturgie intérieure (Ad Solem).

Marie-Geneviève Grossel

Marie-Geneviève Grossel, Maître de conférences émérite à l'UPHF, docteur ès lettres (Le milieu littéraire en Champagne sous les Thibaudiens), a édité avec S.N. Rosenberg et H. Tischler les Chansons de trouvères (1995), avec E. Doss-Quinby et S. N. Rosenberg les Sottes Chansons contre Amour (2010), avec C. Callahan et D. O'Sullivan les Chansons de Thibaut de Champagne (2018).

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