Essais / Réflexions / Ecrits sur la gastronomie
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Nombreux sont les chefs de cuisine, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les maraichers à défendre une agriculture du vivant, celle qui privilégie les cycles naturels, respecte la biodiversité et préserve les ressources naturelles. Soucieux de proposer ou de cuisiner des produits sains et goûteux, ces hommes et ces femmes militent pour développer l'agroécologie, les sols vivants ou l'agroforesterie. Pour comprendre ces termes nouveaux et les engagements qui en découlent, nous avons donné la parole à 4 d'entre eux, Marc André Sélosse, biologiste et professeur au Museum national d'Histoire naturelle infatigable défenseur de la biodiversité dans les sols qui aime souligner à quel point cette fine couche de terre, méconnue, joue un rôle primordial pour l'équilibre de la nature, Edouard Stalin de la Ferme de la Mare des Rufaux en Normandie, maraîcher qui a débuté sur des sols morts et qui par ses méthodes, a totalement retrouvé de la biodiversité dans ses sols et dans sa végétation, Bruno Verjus, chef étoilé Michelin à Paris qui rappelle que cuisiner, c'est ne jamais quitter des yeux le vivant et enfin, Luis Barraud, consultant en transition écologique qui accompagne les agriculteurs désireux de changer de paradigme. À ces rencontres essentielles pour comprendre l'agriculture et la nourriture du vivant, nos journalistes ont enquêté sur les vins vivants, le scandale des semences ou l'intérêt de la fermentation dans le vivant.
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Revue Le Festin : Cafés, cercles & bistrots
Collectif
- Le Festin
- Revue Le Festin
- 10 Septembre 2024
- 9782385190781
Pour la rentrée, le festin vous propose de prolonger l'heure de l'apéritif et les discussions, mais dans la chaleur d'un café, au comptoir d'un bar, sous les lambris d'un club-house. Cercles landais, repaires de peintres bordelais, cafés de bord de plage, restaurants élégants, chacun raconte à sa manière une histoire de la convivialité, de la gastronomie, du sport, la vie ouvrière ou mondaine, la sociabilité de nos villes, de nos campagnes ou de nos côtes.
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Dans ce tout nouveau numéro, le sucre passe au crible de notre dossier spécial !
La bière, le pain blanc, la charcuterie, le sel, les fromages fondus... Parmi les aliments qui provoquent l'ire des nutritionnistes et autres professionnels de la santé, il en est un qui concentre tout particulièrement leurs foudres : le sucre. Modes de production, transformation et utilisation dans l'agro-alimentaire, à la lueur de notre dossier spécial vous découvrirez que le problème n'est peut-être pas tant le sucre que l'usage qu'on en fait... Au menu également, partez à la découverte d'un élevage très confidentiel, celui des pigeonneaux de la haute cour du Tarn. Dans le Cantal, rencontre avec le double-étoilé Michelin Serge Vieira, qui défend sa vision d'une gastronomie responsable en s'appuyant sur un maillage de producteurs locaux. Puis on vous emmène à la mer, en Normandie, suivre la trace d'un pêcheur à pied «professionnel»... Si si, c'est un vrai métier ! La Saint-Jacques sera de la fête, d'autant qu'elle est de saison, du coup, la rédaction vous propose de la décliner en recettes, à la sauce 180°C. Notre rubrique home-made, tout comme celle du Marché 180°C, chanteront elles aussi en recette les couleurs de l'hiver. Enfin, un détour par Sancerre pour se familiariser avec les figures et domaines incontournables de ce grand classique ligérien.
Tout cela n'étant bien évidemment qu'un simple avant-gôut de ce qui vous attend au menu de ces 192 pages !
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180°C n.23 : chaud comme la fraise ; le coût du goût
Revue 180°C
- Thermostat 6
- 180°c
- 15 Avril 2021
- 9791092254655
Le printemps est de retour, 180°C aussi !
Dans ce tout nouveau numéro qui revêt ses couleurs de printemps, la rédaction vous a notamment concocté un dossier spécial de 35 pages sur "Le coût du goût" : illusion de la bonne affaire sur les prix bas, coûts cachés de la mal bouffe, inégale répartition de la valeur de notre alimentation, état des lieux du monde agricole, perspectives... Entre interview, reportages et coups de gueule, on vous explique comment et pourquoi, producteurs et consommateurs sont toujours les grands perdants face aux industriels et autres distributeurs. Au menu également, le portrait de Nolwenn Corre, première femme chef étoilée dans le Finistère. Puis on vous emmène ""Chez Céline », à Dieppe, un atelier de fumage traditionnel qui s'est fait une spécialité des produits de la mer délicatement fumés. À suivre, dans la Nièvre, nous nous sommes immiscés dans le quotidien très sport d'une vétérinaire de campagne. Un détour par Bourgueil, à la rencontre de son cépage emblématique : le cabernet franc. Mais aussi notre sélection de produits du Marché avec un florilège de recettes printanières, un peu de bistronomie avec les recettes d'Ouréa, à Marseille, sans oublier les incontournables Home-made et Divin quotidien qui chanteront eux-aussi en recettes le retour des beaux-jours.
Fondée en 2013 la revue 180°C est un projet collectif formé autour d'une vision différente de l'édition culinaire : indépendante, engagée, sincère et sans autre contrainte que celle de se faire plaisir. Et de vous faire partager ce plaisir...Elle vous propose depuis sa création un contenu qui panache savamment reportages, recettes et sujets culture.
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Un numéro d'été qui croustille !
Pour ce tout nouveau numéro de la revue culture-food, la rédaction vous propose entre autres un dossier spécial intégralement consacré au pain, pour tout savoir et tout comprendre de ce produit emblématique de l'alimentation à la française, avec : un peu d'histoire, un grand entretien avec Roland Feuillas, un focus sur la qualité des blés, le portrait d'un artisan passé maîtres zen dans la fabrication du «vrai» pain de campagne, un précis sur les enjeux politiques liés au pain... Au menu également, mais dans un tout autre registre, rencontre dans Le Perche avec le chef Guillaume Foucault, un héritage culinaire consacré à l'inclassable Jean Bardet et bien sûr, toutes nos inimitables recettes de saison proposées dans nos rubriques Home-made, Divin quotidien et autres...
Juste un avant-goût de ce qui vous attend à la lecture de ces 192 pages !
Fondée en 2013 la revue 180°C est un projet collectif formé autour d'une vision différente de l'édition culinaire : indépendante, engagée, sincère et sans autre contrainte que celle de se faire plaisir. Et de vous faire partager ce plaisir...Elle vous propose depuis sa création un contenu qui panache savamment reportages, recettes et sujets culture.
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Nous sommes tout à fait conscients que les adeptes du véganisme n'achèteront pas notre 15ème numéro. Et pour cause, il y est question de chasse, de vache, de cochon, de coq, de langue de veau, de blanquette de lotte... Tout commence dans l'Orne auprès du chef de cuisine David Bizet, passionné de chasse, qui voue une passion au gibier et à la cuisine qui en découle. Direction ensuite le Finistère à la rencontre d'un couple qui a décidé d'élever ses cochons comme autrefois c'est-à-dire en leur offrant le petit lait qu'il reste de la fabrication du beurre. Plus au Sud, aux portes de l'Espagne, découverte au grand air de la Rosée des Pyrénées, un veau qui n'est pas peu fier d'être labellisé IGP, Indication Géographique Protégée. De cochon, il en est aussi question dans Technique... mais pas trop, qui nous donne les bons conseils pour cuire les morceaux connus ou secrets.
Avec le sandre et la cardine cuisinés dans Le Marché, nous aurions pu ajouter pêche dans le titre mais étrangement, cela nous faisait penser à un parti. Or, nous ne sommes pas ici pour parler politique.
Tout au plus, pouvons-nous regretter le départ de Nicolas Hulot du ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Heureusement, il reste des hommes capables de relayer ses idées. Parmi eux, le chef de cuisine Olivier Roellinger dont le discours ne laisse personne de marbre.
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Pour ce nouveau numéro, la viande passe au grill de notre dossier spécial ! Évolution de la consommation, des mentalités et des métiers liés à la viande, impact écologique, solutions alternatives plus ou moins bonnes, un point sur le galvaudage en règle de l'appellation «steak» et même un peu d'histoire avec les archives de bruno Fuligni... Dans un tout autre registre, rencontre avec un chef contemplatif, Loïc Villemin, passé maître dans l'art de traquer les déchets pour les mettre au service d'une gastronomie étoilée abordable. Un reportage sur le retour en grâce d'une volaille qui a bien failli disparaître de notre bestiaire : la dinde rouge des Ardennes. Un autre rescapé, celui-ci au rayon des très en vogue légumineuses, avec le haricot de Soissons. Une halte en Aveyron, à la découverte de cette poignée de vignerons qui sont en train d'inscrire le vignoble comme l'une des révélations de ces derniers millésimes. Et puis, comme toujours, un peu de mise en pratique avec les recettes du Marché 180°C qui se pare de ses plus belles couleurs d'automne, mais aussi celles du Home-made ou encore de la rubrique Bistronomie qui met à l'honneur Gaëtan Coculo, chef du restaurant engagé L'Avant-Poste...
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180°C n.20 : mieux manger : 7 ans de réflexion... et toujours les crocs !
Revue 180°C
- Thermostat 6
- 180°c
- 4 Juin 2020
- 9791092254587
Qui aurait parié en 2013 à la sortie du premier numéro de 180°C dans sa version semestrielle que 7 ans plus tard, la revue serait encore là, toujours indépendante, riche, variée et dotée d'un lectorat aussi curieux que fidèle ? À sa sortie pourtant, une partie du monde de l'édition avait gloussé arguant du fait que ce mook d'un nouveau genre, malgré sa beauté et sa générosité, ne trouverait pas son lectorat et ne tiendrait pas financièrement.
20 numéros plus tard et en toute modestie, 180°C est considérée par le monde de la cuisine (chefs, artisans des métiers de bouche, producteurs...) comme la revue de référence. Ce n'est pas nous qui le disons, ce sont les propos de ceux que nous croisons que nous rapportons.
Cette pérennité, nous la devons à une équipe de journalistes, de photographes, de stylistes culinaires et d'illustrateurs, soudée et désireuse de toujours valoriser ceux qui travaillent la terre et les produits et ceux qui les cuisinent. Nous la devons à des libraires qui ont su, dès le premier jour, mettre en valeur un travail qualifié d'artisanal et de qualité. Nous la devons aux lecteurs de tous âges qui nous suivent numéro après numéro dans une ère alimentaire en pleine (r)évolution. Nous avons su être à l'écoute de ce monde culinaire en mouvement pour toujours proposer une revue, elle aussi en mouvement. En psychologie, on dit de 7 ans que c'est l'âge de raison et qu'il correspond à l'entrée dans la cour des grands. Jamais nous n'oserions penser que nous entrons dans la cour des grands car nous n'avons pas cette prétention. Nous savons en revanche que nous avons faim de poursuivre cette aventure née d'une réflexion en 2012 qui prend vie en 2013. Nous n'avons pas fini notre travail. Il existe encore des dizaines de chefs à valoriser, des dizaines de producteurs à soutenir, des coups de gueule à écrire, des recettes à déguster, des produits à découvrir, des filières à défendre car ne pas le faire ou ne plus le faire, c'est laisser la porte ouverte à celles et ceux qui aspirent à nous proposer un monde alimentaire sans relief et sans saveurs. Et ce monde, nous n'en voulons pas !
Philippe Toinard, rédacteur chef de 180°C
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Le tout nouveau numéro de 180°C aux couleurs d'automne.
Une famille cernée par les noix, un collectionneur de tomates anciennes, un chef au look de surfer dont la cuisine s'inspire des préceptes du régime rastafari, un peu d'histoire, un peu de technique, mais pas trop, un coup de gueule... Et nos inimitables recettes de saison, 100% originales, celles du marché, du divin quotidien etc. Voilà entre autres de quoi est fait ce tout dernier numéro d'une année qui aura été mouvementée pour tous.
En somme, que du bon avant d'attaquer 2021 à pleines dents avec nos prochaines parutions !
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« J'aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s'éclaircit (...) j'entends rugir les plaisirs de la vie », telles sont les paroles de « Voilà l'été » chantée par le groupe Les Négresses Vertes. Manger, boire, découvrir le reste du monde, écouter les sages... tels sont les plaisirs de la vie et ceux de l'équipe de 180°C qui a décidé pour ce numéro estival de sillonner l'Hexagone en reliant la Loire aux Bouches-du-Rhône en s'autorisant quelques détours par le Béarn, le Pays Basque et la Grèce sans oublier le fond du jardin où nous attend le barbecue ou la plancha. Les étals des marchés gavés de couleurs nous incitent et nous invitent à cuisiner, de tout et par tous les temps. Il y en a pour tout le monde dans ce 17e numéro, des légumes, des fruits, des fromages, de la viande, des poissons, des crustacés, des coquillages et chacun va pouvoir les déguster crus, cuits, à l'étouffée, en salade, en soupe, en cocktail en suivant les conseils des chefs, des artisans, des auteurs de recettes ou de notre styliste culinaire attitrée. Voilà l'été, j'aperçois le soleil... certes, mais j'aperçois aussi et surtout des produits et des recettes de qualité à feuilleter et à dévorer.
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Revue 303 n.151 : arts culinaires, patrimoine gourmand
Revue 303
- Revue 303
- Revue 303
- 20 Avril 2018
- 9791093572314
303 a pour vocation à s'intéresser aux patrimoines sous toutes leurs formes et ce hors-série aborde un thème que beaucoup seraient réticents à associer à la culture avec un grand « c » :
Celui de la cuisine et de l'alimentation. Et, comme un clin d'oeil aux champs de la création dont les lettres de noblesse ne souffrent d'aucune contestation, nous avons fait du mot « art » le fil d'Ariane de ce numéro - les arts culinaires bien sûr mais aussi l'art de vivre, les arts de la table ou l'art de la découpe...
Nous auscultons de multiples facettes de la bonne chère, nous tentons d'embrasser tout ce qui fonde les plaisirs de table - sans nous restreindre à la haute gastronomie.
Ce volume est, comme à l'accoutumée, riche d'approches diverses. Des historiens se penchent sur la genèse de notre cuisine, des chefs nous entretiennent de la façon dont ils conçoivent leur métier et leur pratique, des auteurs nous font partager leurs émotions gourmandes... Le regard du sociologue, du journaliste, du critique d'art, de l'architecte... autant d'éclairages particuliers et complémentaires.
Au gré des contributions, nous explorons de nombreux recoins des Pays de la Loire - leur passé et leur actualité - ou nous sortons des frontières régionales afin de proposer des mises en perspective plus générales.
Un célèbre chef, Thierry Marx, a l'habitude de dire que le travail du cuisinier consiste à donner de la mémoire à l'éphémère, telle est également l'ambition de ce volume. -
Et si pour fêter le printemps, nous préparions un festin ? Pour l'occasion, nous pourrions confier la préparation du menu aux deux chefs mis en avant dans ce numéro 16. Virginie Giboire de Racines à Rennes prendrait en charge l'entrée et le plat, Marc Favier de Paris s'occuperait du dessert.
Et tous deux auraient pour obligation de valoriser le travail des producteurs et agriculteurs et prouver la richesse et la diversité de nos terroirs. Pour l'entrée, les asperges provençales de Sylvain Erhard que tous les chefs affectionnent revenues dans du beurre breton de Thierry Lemarchand. Pour le plat, une volaille cuite en cocotte selon les bons conseils de notre as des cuissons, Arthur Le Caisne. Un picodon extrait de la rubrique du marché ne sera pas de trop avant d'attaquer une pavlova rehaussée d'un vinaigre balsamique français produit, une fois n'est pas coutume, en Charente.
Un café bio pour conclure accompagné d'un Petit Jésus, un bonbon qui se fait rare mais qui appartient à notre patrimoine. Il ne restera alors qu'à écouter le point de vue du Professeur Serge Hercberg qui classera notre festin selon le code couleur du logo NutriScore. Avec de bons produits, essentiellement bios et de saison, sans conservateurs et sans colorants, nous pouvons penser qu'il nous décernera un A.
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180°C n.10 : le bon, le brut, & le brûlant
Revue 180°C
- Thermostat 6
- 180°c
- 12 Octobre 2017
- 9791092254150
Lorsqu'au printemps 2013, le premier numéro de 180°C a vu le jour, les équipes de direction et de rédaction étaient quelque peu fébriles. Comment le grand public allait-il accueillir ce premier mook culinaire ? Comment nos confrères allaient-ils s'en faire l'écho ? Les libraires lui feraient-ils une place au soleil ? En toute modestie, le succès a été immédiat et peut-être au-delà de nos espérances. À chaque numéro, nous avons été confortés dans nos choix par les lecteurs, les journalistes et les diffuseurs.
Nous avons initié un style personnel (rédactionnel, photographique, typographique), voulu un engagement (défendre le fait-maison et le bio, soutenir les artisans, valoriser ceux qui respectent l'environnement), souhaité conserver notre indépendance (pas de publicité, pas de renvoi d'ascenseur, pas de compromission) et au fil des numéros, 180°C s'est imposé dans le paysage de l'édition culinaire auprès des amateurs de cuisine comme des professionnels, qu'ils soient chefs, sommeliers, vignerons ou producteurs.
À compter du numéro 10, nous passons à la vitesse supérieure. De semestriel, 180°C devient trimestriel pour répondre aux attentes de nos lecteurs, pour coller davantage aux saisons, pour offrir plus de contenu à l'année, pour être dans l'actualité ou tout simplement parce qu'il y a en France et à l'étranger des centaines de personnes qui comme nous, partagent le « bien manger » et que nous avons envie de les faire connaître et de les soutenir.
Pour autant, ce changement n'a aucune conséquence sur nos méthodes de travail. Nous sommes et restons des artisans de l'édition culinaire. Nous continuerons à produire tous nos sujets, les recettes comme les reportages et gardons à nos côtés ceux qui sont l'ADN de 180°C, les photographes, les stylistes, les journalistes et les illustrateurs.
Pour ce 10e numéro et ce passage en trimestriel, nous n'avons pas cherché à tout changer, à tout bouleverser, à tout remettre à plat. Notre direction artistique a seulement souhaité faire évoluer ce numéro et les suivants en changeant ici une typographie, en aérant telle rubrique là, en offrant plus de place aux illustrations ici et là, en modifiant légèrement la couverture, en améliorant la lecture de la 4e de couverture et en intégrant de nouvelles rubriques.
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À peine avions-nous eu le temps de digérer la viande de cheval dans les lasagnes qu'une autre crise est venue nous rappeler que dans le monde de l'industrie agroalimentaire, nombreux sont ceux qui pensent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, pas pour notre bien-être évidemment, mais pour leur(s) compte(s) en banque. Cette fois, il s'agit des oeufs au fipronil et le hasard veut que les médias qui ont couvert cette énième crise sanitaire soient allés à la rencontre de l'ONG Foodwatch pour recueillir son ressenti sur cette crise et ses conséquences. Cela tombe bien ! Nous aussi, nous sommes allés, en amont à la rencontre de sa directrice générale, Karine Jacquemart qui traque notamment les arnaques sur les étiquettes des produits alimentaires. Soutenez-la, ses combats sont légitimes et en attendant, changez votre façon d'acheter et faites confiance aux hommes et aux femmes que nous rencontrons sur le terrain. Qu'ils soient bouchers, vignerons, boulangers, producteurs, pêcheurs ou éleveurs, ils ne sont pas là pour duper les consommateurs. L'éleveur de Fin Gras du Mezenc, le vigneron de Corse et le pisciculteur de Villefort mis en avant dans ce numéro sont trois exemples rassurants.
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GLYPHOSATE CONTRE CHOCOLATINE En mai dernier, ils partirent à 577 et en l'absence de prompt renfort, ne se retrouvèrent qu'à 85 au Palais Bourbon pour le vote de l'amendement n°1570 du député Mathieu Orphelin concernant le projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable. Cet amendement visait à interdire, dans les trois ans, l'utilisation du glyphosate. Sur les 85 présents sur 577 (soit un taux d'absentéisme de 85 %), 63 ont voté contre, 20 pour et 2 se sont abstenus. Où étaient les 492 autres députés ? À la buvette de l'Assemblée, au restaurant, dans leur bureau, au lit ? A priori sous la couette quand on sait que cet amendement a été voté très tard dans la nuit. Nous aurions aimé qu'ils prennent conscience de l'enjeu, qu'ils soient dans l'hémicycle car rappelons-le, c'est nous qui les avons élu. Ils ont préféré déserter plutôt que de prendre une décision importante pour demain et se sont réfugiés derrière des explications d'une bassesse inimaginable.
En revanche, quand il s'agit de relancer le duel entre l'appellation « pain au chocolat » et « chocolatine », débat souhaité par un député certainement en mal de notoriété, il y avait du monde sur les plateaux TV pour défendre l'idée. Heureusement, cet amendement a été rejeté et ça, personne n'en veut aux députés. A contrario, pour le glyphosate, on aimerait bien avoir des explications claires car ces députés ne pourront pas dire demain « qu'ils ne savaient pas ».
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"Voilà l'été, j'aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s'éclaircit (...), j'entends rugir les plaisirs de la vie ». Et bien puisque le soleil est là, on va se mettre sous le bras ce numéro estival de 180°C et le lire les doigts de pied en éventail à la plage, au bord d'une rivière, sur une botte de paille ou sur un transat. Au fil de sa lecture, on ne pourra qu'être conforté par « j'entends rugir les plaisirs de la vie » extrait de la chanson « Voilà l'été ». Les plaisirs, ils sont disséminés dans 192 pages... plaisir d'aller à la rencontre d'un chef français installé en Suisse et qui porte très bien le bonnet, plaisir de prendre de la hauteur en allant à Tignes voir la dernière productrice de Persillé de Tignes, plaisir de filer en cuisine préparer la salade de pastèque, feta, menthe et basilic imaginée par Delphine dans son Divin Quotidien, plaisir de retrouver un chef trop tôt disparu, le mythique Alain Chapel, plaisir de comprendre que la table peut être influente, plaisir de rencontrer un couple de distillateurs qui produisent par passion en dehors de leurs heures de travail et plaisir avant ou après la sieste de se mettre à préparer des bocaux de confitures avec les fruits d'été... qui à eux seuls, sont déjà de véritables petits plaisirs.
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Numéro d'automne. Marabout Food, c'est 160 pages, plus de 80 recettes et des astuces rien que pour vous, à emmener partout. Un concept inédit de magazine avec le contenu d'un livre de cuisine, à trouver en librairie et grandes surfaces. Les rubriques permanentes : le lundi veggie : spaghetti au bleu et à la poire, curry de chou-fleur... Les produits de saison : poires et citron / potiron, oignon les recettes rapides : Plateaux tv le dessert de saison : gâteau de crêpes citron-pavot Des sujets exclusifs : recettes cocooning : plats à mijoter et partager (spaghetti boulettes, pulled pork...) recettes de la rentrée : burgers et pizzas revisités/modernisés plats pour booster le cerveau : riches en omega 3, antioxydants, bons glucides... cuisine indienne le chocolat Les meilleures recettes d'Halloween.
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Marabout food n.3 : desserts de Noël ; une fin d'année magique
Marabout Food
- Marabout
- Marabout Food
- 15 Novembre 2017
- 9782501125444
Le meilleur de la cuisine moderne, tendance et rapide dans ce numéro d'hiver. Marabout Food, c'est 160 pages, plus de 80 recettes et des astuces rien que pour vous, à emmener partout. Un concept inédit de magazine avec le contenu d'un livre de cuisine, à trouver en librairie et grandes surfaces. Les rubriques permanentes : le lundi veggie : des plats complets. Les produits de saison : le poireau, la clémentine et le chou rouge pour faire le plein de vitamines.
Les recettes rapides : 4 idées de pasta, salade thaïe, Les recettes de saison : sujet spécial tourtes Des sujets exclusifs : un spécial plateau télé, des biscuits de Noël, des recettes de cakes et un spécial jambon rôti. Dingue de chocolat : 1 sujet spécial chocolat pour les fêtes. Comment décorer ses gâteaux au chocolat comme les pros. Les cocktails à partager. Les idées cadeaux gourmandes sucrées ou salées à offrir.
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REVUE ETAPES Hors-Série : food & design
Revue Etapes
- Etapes Pyramid
- Revue Etapes
- 5 Octobre 2017
- 9791092227314
En 14 mots-clés, ce premier hors-série étapes: regarde 14 grandes tendances dans le domaine de la gastronomie et de l'alimentation. De l'agriculture à la manière de consommer, il interroge l'évolution des pratiques alimentaires et des usages dans un secteur qui vit une mutation majeure. Du « bien cultiver » au « bien manger », en passant par le « bien vivre » ou le « bien-être », ces expressions sont les nouvelles préoccupations des sociétés occidentales qui optent pour une philosophie de vie axée sur un usage raisonné de la nourriture, le réveil des consciences et un ralentissement de nos activités.
Grâce à à l'expertise de professionnels issus des mondes gastronomiques et du design, ce premier numéro abordera donc de nombreux sujets et projets hybrides, au croisement des secteurs d'activités, qui apportent solutions mais aussi questionnements sur notre monde actuel.
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Feu Vif est le mook de café dédié à la gastronomie, il fait peau neuve au numéro 4 en changeant d'éditeur, de maquette et d'équipe de rédacteurs. Mi-magazine, mi-book, Feu Vif se veut inspirateur, pour les épicuriens et les professionnels de la restauration.
Nouvelles tendances culinaires, produits d'exception, recettes, portraits de chefs, reportages : Feu Vif , aborde la gastronomie sous tous les angles.
Après Richard Toix, Denny Imbroisi et Simone Zanoni, Vivien Durand (Le Prince Noir, à Lormont, en Aquitaine) est à l'honneur dans ce nouveau numéro.
Au menu du n°4 :
La crêpe en apesanteur, description de ce succès dans nos assiettes.
Une idée de la galaxie Alexandre Gauthier (ses plats signatures, ses repaires, ceux qui gravitent autour de lui).
Marin Simon, jeune directeur du Kitchen Ter(re), le dernier restaurant de William Ledeuil.
Sous le radar fait le portrait de six chefs qui font l'actualité.
Matthieu Viannay (La Mère Brazier, 2 étoiles, 69001) revisite sa traditionnelle poulette de Bresse dans la rubrique Tradi/Trendy.
Sugio Yamaguchi (Botanique, 75011) nous fait découvrir les 6 choux qu'il affectionne.
Le jambon de qualité Bellota, un produit dont les grands chefs et les becs fins raffolent.
Nous dresserons aussi le portrait de Maxime Potfer, bartender super doué de l'Experimental Cocktail Club, qui nous offrira 3 recettes de cocktails.
Un jour avec Vivien Durand dans les cuisines du Prince Noir.
La rubrique pâtissière, Bec Sucré, fait la part belle à Sébastien Dégardin (Pâtisserie du Panthéon). Une interview et une recette.
C'est tendance s'arrête sur la success story d'Apicbase, start-up belge créée par Julien Burlat. L'entreprise a développé un logiciel qui gére et optimise les activités des cuisines en liant les données des mets et des photos, afin de générer une sorte de notice visuelle pour chaque mets.
Dans Long court, nous partons à la découverte de Turin, ses acteurs gastronomiques et ses lieux à découvrir.
Caroline Loiseleux, grande croqueuse de raisins, sommelière globe-trotter, sélectionne six boissons, les déguste et les commente.
Et Un café avec... Augustin Trapenard (France Inter, Canal+) pour clore le numéro. -
La nourriture est bien plus que le carburant dont le corps a besoin : c'est la cuisine qui fait l'homme, en révélant son rapport avec la création. La domine-t-il au point d'être en droit de tuer des animaux pour les manger ? Le christianisme n'a pas attendu le végétarisme actuel pour se poser la question.
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Sociétés & Représentations n.34 : l'artification du culinaire
Evelyne Cohen, Julia Csergo
- Editions De La Sorbonne
- Societes & Representations
- 24 Janvier 2013
- 9782859447304
Comme forme de production culturelle et symbolique, la cuisine a pu être revendiquée, au cours de son histoire, comme une " science " et comme un " art ", au même titre que les arts consacrés que sont la peinture ou la musique, développant une esthétique visuelle et une harmonie des saveurs. Elle est devenue objet de pensée savante, de discours théoriques, de jugements critiques. Passant du statut de " domestique " au statut d'" artiste ", qui signe des recettes et des livres, le cuisinier a progressivement accédé au statut de créateur d'un acte artistique éphémère qui fait exception, jusqu'à devenir une " star ".