Le Stuka est sans doute l'avion le plus connu de la Seconde Guerre mondiale, avec le Spitfire, notamment en raison de son rôle pendant la campagne de France, en mai-juin 1940, lorsque ses attaques en piqué, assorties du hurlement des sirènes, ont terrorisé les soldats et les civils. Il a servi pendant toute la durée de la guerre, au moins sur le front russe, car à l'Ouest, il ne pouvait tenir tête aux chasseurs alliés. Ses déboires ont commencé durant l'été 1940, lors de la bataille d'Angleterre, comme ce livre le raconte.
Un ouvrage très illustré de photographies d'époque, sur la tête de pont de l'Orne pendant la bataille de Normandie, qui a connu deux batailles majeures de juin à août 1944 : la prise de Pegasus Bridge et la destruction des canons de la batterie de Merville par les troupes aéroportées britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, puis le lancement de l'opération Goodwood, le 18 juillet 1944, qui devait percer le front allemand mais qui a échoué avec de lourdes pertes en chars.
Ce livre est essentiellement constitué d'un historique divisionnaire de la 2e division cuirassée de réserve, rédigé peu après la campagne de France et tiré, à la ronéoteuse, pour les services de l'armée d'armistice.
Il s'agit donc d'un document de première main, particulièrement rare. Le récit, très détaillé, est rendu vivant par de nombreux témoignages. La 2e DCR est engagée en urgence, au nord de Rethel, le 15 mai 1940, mais elle est coupée en deux par l'avance de la 6. Panzerdivision. Elle mène une contre-attaque dans le secteur de Marle - Montcornet. L'attaque est néanmoins un échec. Le 18 mai, la 2e DCR a perdu 123 de ses 160 chars et doit être reformée en urgence. Elle revient au front le 24 mai, vers Péronne, de façon fractionnée. Le 4 juin, elle lance une ultime contre-attaque à Abbeville, mais perd 33 chars sur 82 engagés. À partir du 5 juin, elle se replie vers le sud et finit la campagne au sud du Cher, avec encore quelques chars disponibles.
Le texte est accompagné d'un appareil critique réalisé par Yves Buffetaut
De la fin de l'année 1914 à l'automne 1915, les batailles à l'est du front française se cristallisent sur un sommet des Vosges, au nom difficilement prononçable pour les Français : le Hartmannswillerkopf, aussi appelé HWK par les Allemands et Vieil-Armand par les Français. Les combats y sont d'une rare violence pour un sommet complètement anonyme avant la guerre.
L'engagement des parachutistes allemands dans la bataille de Normandie, du débarquement du 6 juin 1944 à la retraite allemande sur la Seine, fin août 1944. Avec de très nombreuses photographies, des profils en couleur de matériel, etc.
L'auteur a regroupé des informations exhaustives sur les pays belligérants de 1914?: Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, France, Grande-Bretagne, Japon, Monténégro, Russie, Serbie, mais aussi sur la chronologie des événements, les plans de guerre, les forces en présence, les effectifs et la composition des armées, leur déploiement en août et septembre ?1914, le matériel utilisé et ses caractéristiques, l'infanterie, l'artillerie, le génie, la cavalerie, la marine, etc.
Tout amateur de l'histoire de la Grande Guerre se doit de posséder cet ouvrage, qui est une véritable mine d'informations.
La bataille de Normandie évoque pour beaucoup des affrontements de chars dans le bocage ou dans la plaine de Caen, ou encore la percée blindée de Patton, mais la majorité des divisions était composée d'infanterie. C'est l'infanterie qui combat au 6 juin, aussi bien du côté allié que du côté allemand. C'est l'infanterie américaine qui progresse dans le bocage du Cotentin pour préparer une ligne de départ pour la 3rd Army de Patton. C'est aussi l'infanterie allemande qui essaie de faire face aux Alliés quand les Panzer de moins en moins nombreux, ne peuvent plus tenir le front.
Déroulant à l'infini des listes de noms gravés dans la pierre, ceux des 1,38 ?million de Français morts ou disparus sur les champs de bataille, dans les airs et en mer, les monuments aux morts sont des éléments incontournables dans notre paysage urbain quotidien et chaque commune, à de rares exceptions près, en possède un. En tout, seulement 1?% des communes n'ont pas de monument aux morts, certaines parce qu'elles n'ont pas perdu un seul homme à la guerre, comme Beuzeville-au-Plain, dans la Manche.
Ce livre se présente sous la forme d'un abécédaire, illustré de photographies. De nombreux sujets sont traités, dont certains inattendus. En voici quelques-uns?: animaux, chien, pigeon, canon de 75, fusillés pour l'exemple, gueules cassées, héros de l'histoire de France, lanterne des morts, marins et morts en mer, rosalie, soldat inconnu, etc.
Un ouvrage surprenant et très agréable à lire, ouvrant sur des horizons inattendus.
La bataille de Verdun débute le 21 février 1916, elle durera 300 jours et 300 nuits. Pas un jour, pas une nuit sans combats ou sans bombardements, chaque journée est un supplice pour les combattants figés sur un front statique.Ces combattants, soldats français et allemands, vivent les mêmes privations, les mêmes souffrances, les mêmes horreurs, les mêmes peurs et les mêmes haines.Sur la colline sans nom, identifiée par son altitude, la journée du 18 mai 1916 ne compte ni parmi les plus calmes ni parmi les plus agitées. Elle est marquée par des bombardements incessants et des assauts d'infanterie dans le cadre « d'opérations de détail ».Par cet écrit, l'auteur souhaite présenter un récit croisé des belligérants qui permet d'appréhender ces supplices communs et l'inanité des combats sur cette cote 304, 24 heures durant. Le sacrifice de ces hommes ne peut rester vain et tous les soldats tués, allemands et français, méritent indistinctement un travail de mémoire.
La Bataille de la Scarpe de 1918, qui était la première phase de la 2e bataille d'Arras de la même année est méconnue, pourtant l'armée canadienne y a livré parmi les combats les plus durs de toute la guerre, brisant la ligne Hindenburg et repoussant les Allemands jusqu'à Cambrai, qui est libérée le 2 octobre 1918.
Ce premier volume a pour sujet la 2e bataille de la Scarpe et plus précisément la libération des communes de Vis-en-Artois, Rémy et Haucourt.
Tout sur l'uniforme et l'armement des soldats français, britannique et allemand engagés dans la bataille de la Somme en 1916
L'offensive allemande des Ardennes, lancée le 16 décembre 1944, est bien connue, de même que l'héroïque défense de Bastogne encerclée. En revanche, en dehors du dégagement de Bastogne par le 3rd US Army de Patton, les événements qui mènent à la reconquête complète du terrain perdu en décembre 1944 ne sont jamais évoqués par les historiens.
Ce livre comble cette lacune et décrit avec précision la reconquête des Ardennes grâce aux efforts conjugués des Américains et des Britanniques, soutenus par une forte aviation.
Sur le site du centenaire de la Grande Guerre, à la page consacrée à l´imagedes prisonniers en France, l´auteur anonyme a écrit : « Si de très nombreuxromans paraissent très tôt pour évoquer la guerre, à notre connaissance unseul roman décrit la captivité.
L'écrasement brutal de la Pologne en 1939 ouvre un nouveau chapitre de son histoire : celui du combat depuis l'étranger pour le recouvrement de l'indépendance. En ces jours sombres, malgré sa passivité pendant le drame de septembre, la France focalise tous les espoirs : cet allié historique ne dispose-t-il pas de la meilleure armée du monde ?
Si les années 1930 ont vu les liens historiques franco-polonais s'étioler devant les incompréhensions mutuelles, l'émergence d'un gouvernement en exil à Paris permet un renouvellement de l'alliance. Il initie la reconstitution d'une armée qui, dans les dix mois qui séparent octobre 1939 de juin 1940, se dote d'une composante terrestre, mais aussi aérienne et navale. Ses effectifs atteignent au bas mot 80 000 hommes, formés dans la précipitation et employés au gré des urgences.
Une brigade de montagne est engagée en Norvège pour couper la route du fer à Narvik. Deux divisions combattent en Lorraine sur la ligne Maginot et en Franche-Comté dans
Ce livre très illustré dépeint l'engagement de l'armée américaine en Afrique du Nord, de l'opération Torch en novembre 1942 à la reddition des forces de l'Axe, en mai 1943. De très nombreuses photographies, souvent rares ou inédites, viennent en soutien du texte racontant en détails les premiers combats livrés par l'US Army à l'armée allemande, en l'occurrence, l'Afrikakorps de Rommel.
En avril 1940, l'Allemagne envahit le Danemark et la Norvège. Les Alliés réagissent vite en Norvège et occasionnent de lourdes pertes à la marine allemande, mais ils sont vite chassés de la Norvège méridionale, puis centrale. En revanche, dans le nord du pays, en mai et juin 1940, le corps expéditionnaire de Scandinavie, du général Béthouart, remporte un succès éclatant contre les chasseurs alpins allemands, mais la situation catastrophique en France le force à rembarquer.
Il s'agit de l'histoire de la 3e armée américaine du général Patton, du 1er août 1944 au 7 mai 1945 et de son avance à travers l'Europe occupée par les Allemands : combats de Normandie, poche de Falaise, bataille de Metz, bataille des Ardennes, libération du Luxembourg, franchissement du Rhin et bataille d'Allemagne. La 3rd US Army a fini la guerre en Tchécoslovaquie et en Autriche.
Elle a perdu 160 000 hommes pendant les opérations en Europe, tuant 144 000 soldats allemands, en blessant le double et faisant plus d'un million de prisonniers. Elle a libéré plus de 12 000 villes et villages.
La 101e division aéroportée est relevée du front de Normandie le 10 juillet 1944. elle s'y est couverte de gloire, mais y a perdu près de 5000 hommes. Deux mois plus tard, la division est lancée dans une nouvelle mission aéroportée, cette fois aux Pays-bas, dans le cadre de l'opération Market Garden.
Il s'agit d'une tentative osée d'attaque profonde au coeur du territoire ennemi, à un moment où la victoire alliée semble à portée de mains. cependant, les Allemands se révèlent capables de mettre en place une défense ef cace aux Pays-Bas.
La 101e division aéroportée est parachutée en plein milieu du territoire ennemi. Elle capture la majeure partie de ses objectifs, mais les Allemands réussissent à en détruire un, le pont de Son. Les tentatives pour s'emparer d'un autre pont, à Best, n'aboutissent pas, car l'adversaire le rend inutilisable, néanmoins, la 101e tient le secteur du pont pendant trois jours, permettant au génie d'établir un passage et d'ouvrir la route de Nimègue. La semaine suivante, la 101e se bat pour maintenir la route ouverte, résistant à de nombreuses attaques tout au long de la « route de l'enfer », notamment de la part de la 107e brigade de Panzer. Lorsque la 101e est relevée, à la fin du mois de novembre, elle a passé 72 jours en première ligne.
Ce livre raconte le rôle de la 101e division aéroportée dans l'opération Market Garden, avec des photographies d'hier et d'aujourd'hui, dont des vues aériennes réalisées pour cet ouvrage, le tout avec un luxe de détails.
La Première Guerre mondiale est le premier conflit durant lequel l'aviation joue un rôle prépondérant. Les progrès techniques et tactiques de l'aviation transforment radicalement la guerre : déjà efficace en 1914 pour la reconnaissance aérienne, par exemple pendant la bataille de la Marne, l'aviation prend peu à peu de l'ampleur, d'abord dans la chasse, puis dans le bombardement et l'attaque au sol. La maîtrise de l'air des Alliés en 1918 explique en partie la victoire finale.
Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land.
Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.
La Première Guerre mondiale est la période de l'apogée des cuirassés, ces géants des mers, lourdement blindés et armés, qui évoluent dans des escadres d'une puissance encore jamais vue. Ils ne s'affronteront que rarement, mais le feront dans des batailles d'une rare intensité, comme le Dogger Bank en 1915 ou le Jutland en 1916. Des navires plus petits, comme les croiseurs, vont aussi livrer des combats sur toutes les mers du globe : Coronel, Falklands, etc. Enfin, les sous-marins vont faire leur apparition en causant des pertes terribles à la navigation de commerce.
Après La Grande Guerre aérienne et La Grande Guerre des chars, ce livre est le troisième de la collection «?Regards sur la Grande Guerre?» écrit par Yves Buffetaut, rédacteur en chef de la revue Tranchées.
Ce livre de 80 pages présente 180 profils de chars, de blindés et de camions de la bataille de Normandie, avec des notices historiques et techniques, ainsi que des résumés sur l´organisation des différentes unités et leur emploi au combat. On y retrouve des profils en couleur des chars et véhicules des armées britannique, française, américaine et allemande.
Ce livre présente une collection de dessins top secret d'avions de la Seconde Guerre mondiale, en particulier des « éclatés », ainsi que des manuels d'entraînement et des affiches très colorées.
Ils ont été réalisés à partir d'avions abattus, ou, le plus souvent, d'après les témoignages des pilotes. La plupart de ces dessins étaient classifiés « top secret » et n'avaient encore jamais été publiés. Les éclatés sont nombreux et permettaient aux pilotes de savoir facilement où se trouvaient les organes vitaux des avions ennemis, tels que moteurs, poste de pilotage, réservoirs d'essence, soute à munitions et à bombes, poste de mitrailleur, etc.
Les artistes qui ont réalisé ses superbes dessins sont restés anonymes, mais ce livre permet de connaître leur travail remarquable et leur rend hommage.