Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Support
Éditeurs
Heimdal
202 produits trouvés
-
Si l'histoire s'écrit sur le temps long, celle du Général à Bayeux s'inscrit depuis juin 1944. Le portrait des personnes autour de Charles de Gaulle, les événements et les négociations avec les Alliés avant le retour en France, le mythe ou la réalité de l'A.M.G.O.T., le débarquement et le réembarquement du Général de Gaulle, le sous-préfet Pierre Rochat, les diverses rencontres de Français de la journée, le circuit en Jeep sur la tête de pont, sont développés. Est également exploré la libération de Bayeux le 7 juin 1944 et les raisons pour lesquelles la ville n'était pas destinée à être écrasée par l'invasion alliée. Le livre propose un nouveau regard sur les quatre autres visites gaulliennes à Bayeux. Comme aurait dit Charles de Gaulle lui-même : « vaste programme. » Évitant l'anachronisme, précisons que toute similitude avec des personnages contemporains ou des sujets d'actualité est purement fortuite. Ces cinq visites ont eu une portée et une influence nationales bien plus profondes et significatives que ce que l'on pourrait imaginer. Le retour de l'État légitime, l'unité nationale, l'appel à un État fort, le respect dans la grandeur, l'indépendance tutélaire, la confiance et la prospérité dans une France moderne, tout cela prend racine à Bayeux. L'auteur, lui, rétablit des faits en remettant en question certains aspects de la vérité. L'auteur souhaite que ce livre enrichira l'historiographie actuelle, emportera l'intérêt des lecteurs et offrira une quelconque utilité aux futurs chercheurs. Dans un souci de fidélité à l'étymologie même du terme « Histoire », plongeons-nous dans cette enquête !
-
La Waffen-SS est l'un des sujets de l'histoire militaire parmi ceux qui attirent le plus de curiosité. D'une petite garde prétorienne très élitiste, représentant les concepts de « pureté raciale » germanique, elle a fini par drainer environ un million de combattants de plus en plus éclectiques dont la qualité militaire allait de l'élite à la médiocrité et qui, à côté de troupes remarquables, alignait des unités de tueurs. Cet ouvrage présentant une iconographie très largement inédite correspondra aux attentes des amateurs d'histoire les plus exigeants, par la qualité exceptionnelle de cette iconographie mais aussi par les commentaires sans concessions qui expriment très largement la diversité de ces aspects. Les chapitres déroulent cette histoire, de l'avant-guerre aux camps de prisonniers, en passant par la campagne de Pologne, la guerre à l'Ouest en 1940, les Balkans, la Grèce, Barbarossa puis divers chapitres sur la guerre à l'Est mais aussi en Finlande, dans les Balkans, en Normandie. Pour chaque période, les photos ont été choisies, et commentées, pour en présenter les particularités, les officiers, les unités liées à chacune d'elles. Parmi les très nombreux ouvrages consacrés à cette thématique, celui-ci répond à de nombreuses questions concernant la diversité de cette troupe, c'est un document incontournable pour la connaissance de cette histoire.
The Waffen-SS is one of the most curious subjects in military history. From a small, highly elitist Praetorian Guard, representing Germanic concepts of "racial purity," it ended up draining about a million increasingly eclectic fighters whose military quality ranged from elite to the largest to mediocrity, and who, alongside remarkable troops, lined up units of killers. This book, presenting a largely new iconography, will meet the expectations of the most demanding history lovers, by the exceptional quality of this iconography, but also by the uncompromising comments that largely express the diversity of these aspects. The chapters unfold this history, from the pre-war period to the prison camps, through the Polish campaign, the war in the West in 1940, the Balkans, Greece, Barbarossa and then various chapters on the war in the East but also in Finland, the Balkans and Normandy. For each period, the photos were chosen and commented on to present their peculiarities, the officers, the units linked to each of them.
Among the many books devoted to this theme, this one answers many questions concerning the diversity of this troupe, it is an essential document for the knowledge of this history. -
L'AVIATION ALLIEE EN EUROPE DE L'OUEST _1944-1945 : 9th US AIR FORCE - 2nd TACTICAL AIR FORCE
Gérard Paloque
- Heimdal
- 30 Juin 2023
- 9782840486039
Après avoir participé aux opérations en Afrique du Nord, Sicile et Italie, la 9th US Air Force fut envoyée en Grande-Bretagne à la fin de 1943 afin de devenir la principale force aérienne tactique des États-Unis, en prévision du débarquement sur le continent. Après avoir préparé l'assaut par une intense campagne de bombardements visant les infrastructures et les réseaux de communication allemands en France, la 9th AF soutint activement l'opération « Overlord » dès le 6 juin 1944 au matin, puis accompagna les troupes américaines dans leur progression sur le territoire européen, jusqu'à la victoire. La Second Tactical Air Force (2 TAF) assura le même rôle, mais au profit des troupes britanniques. Formée au sein de la RAF avec des unités du Bomber Command et du Fighter Command en juin, elle assura l'appui des forces britanniques et canadiennes sur le continent, depuis le débarquement en Normandie jusqu'à la fin du conflit.
Cet ouvrage d'environ 200 pages retrace, au moyen de plus de 350 profils couleurs et de plusieurs dizaines de photos d'époque, l'histoire de l'aviation tactique alliée en Europe en 1944-1945, les différentes unités de bombardement, de chasse, de transport, mais aussi de reconnaissance ou de surveillance côtière (coastal command) étant décrites en détail, avec leurs avions, insignes et codes spécifiques. -
LES WAFFEN-SS LES GRENADIERS TOME 3 : 1939 - 1945
Jean-François Pelletier
- Heimdal
- 28 Février 2024
- 9782840486015
Ce troisième et dernier volume clôt l'étude des uniformes portés par le grenadier de la Waffen-SS. Il comprend les chapitres traitant du voile de camouflage et du masque facial, des toiles de tente, de la casquette camouflée modèle 1942, des tenues camouflées modèle 1944 et 1945, des ceinturons, des chaussures, de l'emblème de souveraineté, des pattes de col, d'épaule, des grades et insignes de fonction ainsi que des bandes de manche. Le collectionneur dispose désormais et pour la première fois en Français d'une véritable encyclopédie visant à l'exhaustivité qui va devenir la référence, travail considérable qu'il pourra consulter au gré de ses découvertes afin de lui permettre d'identifier et d'authentifier celles-ci.
-
Jour-J : ce qu'on ne vous a pas dit... : les secrets du débarquement
Philippe Bauduin, Jean-Charles Stasi
- Heimdal
- 25 Mai 2016
- 9782840484448
Évènement majeur de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement du 6 juin 1944 a fait l'objet, depuis plus de soixante-dix ans, d'innombrables livres, films, enquêtes, reportages et séries télévisées. Plus personne n'ignore aujourd'hui les exploits technologiques sans précédent qu'ont représentés la construction et l'acheminement des deux ports artificiels, de même que le sacrifice héroïque des Rangers du lieutenant-colonel James Rudder qui ont pris d'assaut la Pointe du Hoc ou encore le martyre des GI's des 29e et 1ère Divisions d'infanterie US sur le sable d'Omaha Beach, entrée dans l'histoire sous le triste nom de « Bloody Ohama » (Ohama la sanglante).
Mais sait-on que le D Day a été précédé, à la fin avril 1944 au large de Slapton Sands, dans le Devon, d'une tragique répétition qui a fait plus de sept cent morts et est restée secrète pendant plusieurs décennies ? Sait-on que la belle Lily Sergueiev, artiste et grande voyageuse, était considérée par les Alliés comme leur meilleur agent d'intoxication... et par les Allemands comme leur plus efficace espion en Grande-Bretagne ? Sait-on sait que Lionel Crabb, plongeur vedette de la Royal Navy sur les côtes normandes, a inspiré Ian Flemming pour la création du personnage de James Bond ? Sait-on que les troupes américaines totalement encerclées dans le secteur de Mortain ont été approvisionnées en pénicilline, en morphine et en plasma par des tirs d'obus vidés de leur charge explosive et entourés de tablettes de chocolat pour amortir les chocs ? Sait-on, encore, que Lili Marlene, la chanson préférée des Allemands, était aussi très populaire parmi les soldats alliés ? Voici quelques-unes des révélations contenues dans ce livre aussi original qu'instructif, qui s'appuie sur les recherches effectuées depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, passionné par le Débarquement et la Bataille de Normandie depuis son enfance caennaise, auteur d'une dizaine d'ouvrages et de nombreux articles. -
Cet ouvrage est le fruit de quarante anne´es de contacts avec les te´moins, militaires et civils - quasiment tous disparus - de recherches, d'analyses et de descriptions de plusieurs milliers de photographies, concernant le De´barquement et la Bataille de Normandie. Cette publication est la meilleure synthe`se, jour par jour, du 6 juin au 30 aou^t 1944, avec un re´cit pre´cis, un reportage exceptionnel illustre´ des meilleures photos (470), de 22 profils de blinde´s et d'avions et, surtout, de 79 cartes permettant de suivre avec clarte´ cette bataille tre`s complexe.
Cette documentation, unique au monde, vous permettra de vous replonger dans l'une des plus grandes pages d'Histoire, et de traverser la Normandie en retrouvant ces instants ou`, gra^ce aux re´cits et aux photographies, vous remontez le temps. -
Sturmartillerie de la Waffen-SS Tome 4 : Hohenstaufen - Frunsberg
Tiquet, Cherrier
- Heimdal
- 17 Juin 2024
- 9782840486145
Dans ce 4e et avant-dernier tome de la série sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, Pierre Tiquet se penche sur deux divisions blindées célèbres, de mise sur pied tardive, un temps regroupées au sein du II. SS-Panzer-Korps : les 9. et 10. SS-Panzer-Divisionen, respectivement baptisées « Hohenstaufen » et « Frundsberg ». Malgré une dissolution assez rapide de leurs Abteilungen de canons d'assaut, ces blindés sont loin de disparaître de la composition des deux divisions : ils doteront alors les 7e et 8e compagnies des SS-Panzer-Regimenter 9 et 10 - et ce, quasiment jusqu'à l'issue du conflit -. Ces StuG. 40 L'illustrent contre les blindés soviétiques en Galicie en avril 1944, et avec autant de brio l'été suivant sur l'Invasionsfront, où ils sont d'abord engagés contre le saillant britannique lancé au sud-ouest de Caen à la fin juin 1944. Au côté des Panzer IV, plus tard des Panther du SS-Pz.Rgt.9 et aussi des Tiger de la s.SS-Pz.Abt. 102, les canons d'assaut ne démériteront pas pour les cotes 112 et 113, remportant des scores parfois plus élevés que ceux des chars de combat.
À compter de l'automne 1944, les 9. et 10. SS-Pz.Div. combattront séparément jusqu'à la fin du conflit, les canons d'assaut continuant de lutter âprement dans les Ardennes et en Hongrie pour la «Hohenstaufen», et en Alsace ou encore en Poméranie pour la «Frundsberg». -
La percée de la Kampfgruppe Peiper dans les Ardennes
Hugues Wenkin, Christian Dujardin
- Heimdal
- 15 Juillet 2024
- 9782840486176
La Kampfgruppe Peiper était le fer de lance de la 6. Panzer-Armee dans les Ardennes, chargée de dégager la voie pour la poussée blindée allemande vers la Meuse et Anvers. Dotée d'une puissance de feu considérable, elle rassemble les vétérans les plus motivés du Troisième Reich. L'unité de Peiper doit foncer sans se soucier de ses flancs, s'emparant des ponts qui enjambent la Meuse avant que l'armée américaine n'ait le temps de réagir.
Après un départ difficile, la colonne blindée allemande franchit le rideau défensif de GI's et s'élance vers son objectif. Elle doit traverser les Ardennes, une zone facile à défendre que le commandement américain utilise pour gagner du temps. Les ponts sautent les uns après les autres devant les hommes de Peiper. A court de carburant, il se retrouve à l'arrêt, isolé sur un promontoire à La Gleize.
S'appuyant sur les rapports de combat des deux camps, ce livre analyse les événements au fur et à mesure, minute par minute, et explique les raisons de l'échec de Peiper, qui avait pourtant, sur le papier, toutes les cartes en main pour gagner. -
Les marins français du jour-J : FNFL : Normandie 44
Jean-Charles Stasi
- Heimdal
- 16 Septembre 2019
- 9782840484219
Ils sont en quelque sorte les oubliés du Jour J. Parmi les quelques quatre mille navires alliés de toute sorte engagés dans la plus grande opération amphibie de tous les temps, on trouve près d'une trentaine de bâtiments français qui ont participé au déminage des chenaux de navigation, à l'escorte de chalands de débarquement ou à l'appui feu contre les positions côtières allemandes.
Si certains de ces navires combattent depuis 1940 dans l'Atlantique et dans les autres mers sous le pavillon à croix de Lorraine des Forces navales françaises libres, d'autres ont rejoint le camp allié à la suite du débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942 et après des combats fratricides ayant opposés les marins gaullistes à leurs compatriotes restés fidèles au maréchal Pétain, laissant des blessures bien difficiles à cicatriser. Mais tous ces bâtiments vont remplir avec succès leur mission en Normandie, comme ils le feront, deux mois plus tard, lors du débarquement en Provence.
C'est leur histoire injustement méconnue, ainsi que celle du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos de la France libre ayant débarqué à Ouistreham, qui est raconté dans ce livre très documenté et richement illustré, au plus près de l'action des navires et des équipages. -
U-Boote en Méditerranée Tome 2 : juin 1943-septembre 1944, face aux débarquements alliés en Italie et en Provence
Luc Braeuer
- Heimdal
- 25 Mars 2021
- 9782840485612
Les Alliés s'étant rendus maîtres de toute l'Afrique du Nord en mai 1943, la mission des U-Boote en Méditerranée change. Désormais, ils doivent protéger la « forteresse Europe » face aux futurs débarquements alliés. Cinq sous-marins partent contre le débarquement allié en Sicile en juillet 1943, qui n'est cependant pas stoppé. Dans les arsenaux de Toulon et de Pola, les sous-marins reçoivent une nouvelle double-plateforme à l'arrière du kiosque afin d'augmenter leur armement antiaérien contre les avions, avec 8 canons de 20 mm. En septembre 1943, six commandants chevronnés appareillent pour tenter de stopper le débarquement allié à Salerne, des succès sont enregistrés. L'utilisation de torpilles acoustiques à partir de novembre leur permet également de couler davantage de navires de guerre ennemis. En décembre, les travaux de construction d'une base sous-marine à Marseille sont stoppés par un bombardement massif... Début 1944, les sous-marins de la Grande Bleue luttent contre les navires ravitaillant la tête de pont alliée d'Anzio, une 17e Croix de Chevalier « méditerranéenne » est décernée. Le 16 mai 1944, un 62e U-Boot passe encore le détroit de Gibraltar, ce sera le dernier renfort... Les submersibles, à découvert dans le port de Toulon en attente d'un schnorchel, sont progressivement mis hors service par des bombardements américains... Un seul appareille de Toulon face à l'armada alliée réunie pour le débarquement de Provence le 15 août. Trois U-Boote, équipés du schnorchel et réfugiés en Méditerranée orientale, survivent encore jusqu'en septembre 1944...
-
6 juin 1944. Dans l'aube grise, les barges de débarquement, qui transportent les éléments d'assaut de deux divisions U.S., ainsi que des sapeurs du Génie et des Rangers, avancent vers la plage qui leur a été assignée comme objectif. Son nom de code :
Omaha Beach. Épuisés par la traversée et en proie au mal de mer, les troupes d'assaut sont cependant convaincues que les défenses allemandes ont été écrasées par le bombardement naval et aérien. En face, retranchés dans les fortifications côtières qu'ils étaient la veille encore en train d'aménager, des fantassins allemands attendent pourtant que les soldats américains atteignent le rivage pour ouvrir le feu.
6 h 30. Les chalands de la première vague raclent le sable et les rampes s'abaissent. Pour les Allemands, c'est le signal. Sur la plage bientôt appelée Bloody Omaha « Omaha la Sanglante », ce sera l'enfer...
Cet album vous propose de découvrir cette page d'Histoire. La première partie campe les unités des deux adversaires, présente le plan américain et passe en revue de manière détaillée les positions défensives allemandes. Dans la seconde partie, l'ouvrage évoque les débarquements successifs des vagues d'assaut, suit pas à pas la difficile progression des GI's sur la plage sous un déluge de feu, au milieu des obstacles anti-débarquement. Surtout, il retrace par les mots et l'image toute la violence et l'horreur des combats... -
La bataille de Normandie programmée par les alliés repose sur un débarquement massif et rapide, qui déstabilisera par son audace l'Etat-major allemand !
En quelques heures, ce sont 150 000 combattants alliés qui vont mettre le pied sur le sol normand le 6 juin 1944.
Face à eux, un nombre équivalent de soldat allemands, mais dont seulement un tiers sont opérationnels sur ce front. Le commandement allemand attendait un débarquement dans le Pas-de-Calais, à l'endroit le plus étroit de la Manche ... Il faudra plusieurs jours aux allemands pour admettre que le débarquement de Normandie n'était pas un leurre.
Les premières heures du débarquement seront décisives.
L'enjeu pour la coalition alliée sera de percer rapidement les défenses allemandes pour élargir le front et de résister aux contre-offensives ennemies. Les premières semaines de juin 1944 seront marquées par de terribles combats sans avantage décisif. Ensuite, de puissantes actions de conquête et d'encerclement seront conduites, pour aboutir à l'anéantissement des dernières troupes allemandes de la poche de Falaise. Ce dénouement aura lieu le 21 août près de Chambois, dans un lieu désormais connu sous le nom de « couloir de la mort ».
La bataille de Normandie s'achève le 12 septembre 1944 par la libération du Havre. 99 jours après le 6 juin. -
Gold beach : Ver-sur-mer, arromanches, port-en-Bessin ; 6 juin 1944
Philippe Bauduin, Jean-Charles Stasi
- Heimdal
- 19 Avril 2019
- 9782840485315
Du Jour J, tout le monde connaît les parachutistes américains largués sur Sainte-Mère-Eglise, le bain de sang à Omaha Beach, la prise héroïque de la Pointe du Hoc ou encore le débarquement des 177 commandos français à Ouistreham. On en oublie qu'au milieu de ce front il y a un secteur, Gold Beach, où l'offensive alliée s'est révélée particulièrement efficace, au point que les 25 000 Britanniques ayant pris pied sur les plages d'Asnelles et de Ver-sur-Mer auront atteint la plupart de leurs objectifs au soir du 6 juin, notamment le contrôle de l'axe Caen-Bayeux, et qu'ils auront libéré Bayeux dès le lendemain. Mais Gold Beach, c'est aussi l'extraordinaire prouesse technologique que constituent la construction du port artificiel d'Arromanches et la transformation de Port-en-Bessin en port pétrolier pour ravitailler l'ensemble de l'armada alliée. Et c'est dans le secteur de Gold Beach que le sergent Stan Hallis a reçu en récompense de ses actes de bravoure la seule Victoria Cross (la plus prestigieuse des décorations britanniques) décernée en Normandie. C'est pour toutes ces raisons que le gouvernement britannique a choisi Gold Beach, et plus précisément la commune de Ver-sur-Mer, pour édifier un Mémorial portant les noms des quelque 21 000 soldats du Royaume-Uni tués le D-Day ou durant la bataille de Normandie. Il fallait donc un livre pour que Gold Beach retrouve enfin aux yeux de l'Histoire la place qui doit être la sienne parmi les cinq plages du Débarquement. Grâce à l'exceptionnelle documentation réunie depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, spécialiste reconnu du Jour J et natif de Ver-sur-Mer, cet ouvrage richement illustré, rappelle les enjeux de ce secteur clé du Jour J et relate les faits qui s'y sont déroulés, au plus près de ses acteurs.Après le succès de Jour J, ce qu'on ne vous a pas dit, les secrets du Débarquement, publié en 2016, Philippe Bauduin et Jean-Charles Stasi poursuivent leur collaboration avec ce nouvel ouvrage consacré au 6 juin 1944.
-
11 novembre 1918. La victoire inachevée ... La France croit avoir gagné la guerre, elle n'a gagné qu'une paix précaire.
Ce constat dramatique est le point de départ d'un long chemin de croix qui va mener inexorablement le pays, vers le dénouement de juin 1940. Au fil des stations de ce chemin de croix, la France, en totale contradiction entre sa politique étrangère et sa politique de défense, va aller de désillusions en démissions, sans jamais prendre conscience qu'elle n'avait pas ou ne s'est pas donné les moyens de ses ambitions.
La déception du Traité de Versailles, l'arrogance des années d'occupation en Rhénanie, l'illusion du pacte de Locarno, le choix de la défensive alors qu'elle a accordé sa garantie à de nombreux pays avec lesquels elle n'a aucune frontière commune, la passivité face à la montée en puissance allemande, le manque de réaction suite à la neutralité belge, la démission de Munich, tout cela ne pouvait que conduire à une entrée en guerre mal préparée et mal gérée.
Lorsque le 10 mai 1940, l'Allemagne donne le coup d'envoi des opérations à l'ouest, l'armée française va accumuler les maladresses, amplifiant malgré elle les succès allemands. Pris dans le tourbillon de la fulgurante percée allemande, le commandement n'aura à aucun moment la possibilité d'inverser le cours des événements et les nouvelles calamiteuses vont s'enchaîner telle une tragédie grecque.
Après quarante-cinq jours de combat au cours desquels l'héroïsme le dispute à la lâcheté, le courage aux défaillances, la France arrive au terme de son calvaire. Ce sont les causes de cette inexorable défaite, des plus évidentes aux plus insoupçonnées, que ce livre se propose d'analyser point par point. -
Normandie-Niemen : quinze destins de pilotes
François Robinard
- Heimdal
- 14 Janvier 2021
- 9782840485759
Ils venaient des six coins de l'Hexagone, de tous les horizons, il y en a même qui venaient de notre Empire colonial éclaté. ils n'avaient pas tous la même culture, ni les mêmes convictions. Caporaux, sous-officiers et officiers, ils étaient de tous grades mais tous, sans exception, se portèrent volontaires. Ils n'étaient pas tous destinés à devenir des amis, et ils le devinrent même s'ils n'avaient pas tous suivi le même chemin, mais ils avaient tous le même but : le rétablissement, dans l'honneur, de la splendeur passée de leur Patrie. Ils nous ont tous quitté aujourd'hui mais ils n'ont jamais failli à leur tâche immense, celle de redorer le blason des Ailes françaises, de ressouder ses ailes fracturées, pour à travers elles, redonner à la France le niveau qui était le sien avant cette funeste année 1940 où elles furent, injustement, jugées responsables de sa défaite. Les Russes leur ont fourni de remarquables outils avec lesquels ils ont façonné le joyau que fut leur unité : le groupe de chasse Normandie devenu, par la volonté des Soviétiques, le Régiment Normandie-Niemen. De nombreux ouvrages ont déjà rapporté leurs exploits, mais ils méritent que leur mémoire soit encore et encore célébrée, et portée comme exemple pour les générations futures pour faire comprendre comment la France pays vaincu, bafoué, martyrisé a pu, grâce à une poignée d'entre eux - 96 exactement - en quatre ans, se rasseoir au banc des grandes nations en montrant au Monde que la France combattait sur tous les fronts. Il suffit parfois de l'ardeur d'une poignée d'hommes au combat pour convaincre et forcer l'admiration de certains - Staline en l'occurrence. C'est le portrait d'une quinzaine d'entre eux qui est brossé dans ces pages ainsi qu'une description abondamment illustrée par des profils couleurs de leurs « montures » : les chasseurs Yakovlev, choisis sans doute parce que leur moteur était une évolution du moteur français Hispano-Suiza 12Y français.
L'auteur, ancien président de l'aéro-club de Caen, lui-même organisateur de meetings aériens du Souvenir a très bien connu le général Risso, qui fut directeur des Meetings Nationaux dans les années 70 puis, plus tard, quand il venait en Normandie, de temps en temps pour des commémorations. Il a construit plusieurs saynètes pour le musée des Andelys et a été invité le 20 juin 1999 à la cérémonie suivie du banquet à l'issue duquel le général Risso, en compagnie du Commandant Lorillon, a déclaré que faute d'adhérents, il se voyait contraint de mettre fin à l'association des Anciens du Normandie-Niemen 39-45. Il a déclaré que désormais leur épopée appartenait à l'Histoire. Le général Risso nous a quitté le 24 novembre 2005 et le commandant Lorillon le 17 février 2013. Il restait alors deux survivants des pilotes du Normandie de la Seconde Guerre mondiale : Jean Sauvage et Gaël Taburet. Jean Sauvage est décédé le 22 août 2014 et Gaël Taburet le 10 février 2017. Ce jour-là, avec sa disparition, une page de gloire de l'Armée de l'Air a été tournée.
Ces 96 héros appartiennent désormais à l'Histoire.
François Robinard a recueilli les souvenirs de cinq d'entre eux, sauvés par l'histoire, principalement ceux du Général Risso. Ils constituent la base de cet ouvrage. -
Les paras de la Waffen-SS Tome 3 : SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500/600
Rüdiger W. A. Franz
- Heimdal
- 25 Octobre 2021
- 9782840484080
Dans ce troisième et dernier tome, Rüdiger W.A. Franz achève dignement son étude chronologique sur le SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500/600, corps de troupe atypique des Waffen-SS.
Dans une première partie, le lecteur suivra les « diables verts SS » dans l'opération « Panzerfaust », à la mi-octobre 1944. Alors dernier grand partenaire militaire du IIIe Reich en Europe, la Hongrie de l'amiral Horthy mène des tractations secrètes avec les Alliés en vue de rompre son alliance avec l'Allemagne, tandis que l'Armée rouge progresse sur son territoire et que la défaite allemande devient nettement prévisible. Il faut agir vite : le célèbre expert en opérations spéciales, Otto Skorzeny, reçoit pour mission d'écarter Horthy du pouvoir. Une action « coup de poing » délicate, au coeur de Budapest... Au-delà du strict cadre des SS-Fallschirmjäger, l'auteur a choisi ici de croiser les récits d'acteurs politiques et militaires clé de cette opération méconnue.
Ensuite, l'unique bataillon de parachutistes SS - devenu SS-Fsch.Jg.-Btl. 600 - regagne le territoire du Reich et connaît un tournant important en s'intégrant aux SS-Jagdverbände, formations de chasse de Skorzeny.
Rattachée à la Panzer-Brigade 150, la 1re compagnie renforcée du bataillon (la 1./600) prend part à l'opération « Wacht am Rhein », l'offensive allemande de la dernière chance dans les Ardennes. Certains SS-Fallschirmjäger y participent aussi en tant que commandos de l'Einheit Stielau, revêtant intégralement l'uniforme de GI's. Dans cette partie, l'auteur propose une description détaillée de la constitution de la Pz.Brig. 150, de sa dotation en matériel de prise, de la bataille de Malmédy les 20-21 décembre 1944, ou encore de l'action fascinante des équipes de commandos déguisées en soldats U.S.
Puis, sont abordés les derniers engagements du bataillon jusqu'à la chute ultime, notamment dans les têtes de pont de l'Oder en février-mars 1945.
En annexe, une bibliographie ou encore la liste des pertes du bataillon de l'été 1944 en Lituanie, mais aussi un index alphabétique de tous les membres recensés de l'unité, accompagné au possible de photographies et documents personnels. Comme dans les deux volumes précédents, avec une iconographie variée - profils, cartes en couleurs, etc. -, des témoignages inédits et précis de membres du bataillon, Rüdiger Franz analyse en profondeur et froidement les causes, le contexte et les enjeux des engagements du « 500/600 », apportant des corrections à des erreurs fréquemment retrouvées. -
Cet ouvrage exceptionnel, réalisé, dans l'édition d'origine, par l'éditeur de Landser, un succès de librairie, propose une véritable autopsie d'un régime totalitaire. Il nous présente un pan mal connu de la SS, l'Allgemeine-SS (la " SS générale ") regroupant des militaires mais aussi des civils, dont des professeurs d'université, des personnalités de la société civile. Son but était de réaliser une " société totale ". C'est ainsi qu'à côté de l'organisation générale, des unités encasernées et à disposition, cet ouvrage présente le projet de nouvelle religion de Himmler, l'organisation du mariage SS, l'Ahnenerbe, le mobilier conçu pour le " coin du clan familial " et même la porcelaine d'Allach.
Cette étude est une véritable encyclopédie richement illustrée présentant une masse de renseignements et documents encore inédits. Des uniformes aux armes d'honneur, au mobilier et à la porcelaine, une documentation qui fera rapidement référence, pour les simples amateurs ou chercheurs mais aussi pour les historiens.
-
.
-
Utah beach ; Sainte-Mère-Eglise ; Sainte-Marie-du-Mont
Georges Bernage, Dominique François
- Heimdal
- 24 Août 2011
- 9782840483083
-
Sturmartillerie de la Waffen-SS Tome 2 : Totenkopf, Polizei, Wiking
Pierre Tiquet
- Heimdal
- 3 Février 2021
- 9782840485735
Dans ce deuxième volume sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, le lecteur retrouvera l'historique des canons d'assaut de la « Totenkopf », d'abord articulée en simple batterie, et plus tard en une puissante Abteilung de trois batteries. Plongés dans les affres de la poche de Demiansk, à l'hiver 1941/42, les Sturmartilleristen connaissent presque continuellement de rudes combats jusqu'en Autriche, au printemps 1945, dont ceux de l'opération « Zitadelle » en juillet 1943 et de Pologne l'été suivant. Cette partie est particulièrement illustrée par une iconographie riche grâce à l'héritage de l'Untersturmführer Jänisch ou de l'Unterscharführer Modlinger. Appartenant à une grande unité moins prestigieuse, quoique fort intéressante, sont ensuite retrouvés les canons d'assaut de la division « Polizei » - particularité, des StuG. IV -, accompagnés de photographies inédites, montrant des engagements peu connus comme la Grèce ou encore ceux du Banat et de Hongrie à l'automne 1944.
Enfin, les StuG. III de la « Wiking » qui s'illustrent entre autres dans l'horreur de la poche de Tcherkassy.
Qu'ils soient organisés en simple batterie, en redoutable groupe, intégrés aux blindés, aux chasseurs de chars ou à la Sturmartillerie proprement dite, les canons d'assaut ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre les blindés soviétiques. Outre des photos et témoignages immersifs, l'ouvrage dresse également des biographies détaillées d'as et titulaires du Ritterkreuz des StuG. de ces divisions, comme Berndt Lubich von Milovan, Ernst Dehmel, Richard Utgenannt, Hans-Georg Jessen ou encore Willy Hein. -
-
Point d'appui WN 62 : Omaha Beach : Normandie 1942-1944
Helmut Konrad von Keusgen
- Heimdal
- 1 Août 2004
- 9782840481966
A` partir d'un riche faisceau d'informations, de faits pre´cis et ve´rifie´s, il reconstitue l'histoire de ce point d'appui, depuis le mois d'avril 1942 jusqu'a` ce 6 juin 1944 et particulie`rement la vie quotidienne des soldats allemands stationne´s la`, ainsi que leurs relations avec la population locale.
En coope´ration avec les derniers ve´te´rans, c'est une contribution importante a` l'histoire des troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est une oeuvre riche d'informations, typique du style de l'auteur, montrant que les soldats sont des hommes sous l'uniforme... -
-
Les forces blindées hongroises : durant la Seconde Guerre mondiale
Eduardo M. Gil Martínez
- Heimdal
- 12 Juillet 2021
- 9782840485803
Les actions des forces blindées allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale sont bien connues du public, notamment en raison des nombreux ouvrages qui y ont été consacrés. Celles des forces blindées de leurs pays alliés sont, en revanche, bien moins connues.
Cet ouvrage expose le rôle des forces blindées hongroises qui, au fil du conflit mondial, sont arrivées à se constituer un corps blindé assez puissant pour exercer un rôle déterminant sur le front bien que destiné à affronter l'un des adversaires les plus terribles de son temps : l'Armée rouge.
La Hongrie a non seulement réussi à organiser ses troupes blindées pour le début de la Seconde Guerre mondiale avec l'appui de l'Allemagne mais son industrie militaire a également été en mesure de produire différents types de véhicules et d'armes pour ses propres troupes. En effet, l'industrie hongroise, très diversifiée, a réussi à développer toute une gamme locale de véhicules blindés qui, dans certains cas, a fait preuve d'une performance exceptionnelle au combat et ce jusqu'à la fin du conflit. Tous les modèles issus de cette industrie sont présentés : le Toldi, les divers Turan...
Au fil des pages, l'auteur met en lumière la participation de la Hongrie à la Seconde Guerre mondiale grâce à une multitude de clichés fournis par de réels experts en la matière, ainsi que le rôle des forces blindées hongroises, de l'Opération « Barbarossa » aux combats engagés en Ukraine deux ans plus tard, puis lors de la retraite ultérieure vers les terres hongroises des Carpates, la défense de Budapest ou les derniers affrontements des blindés hongrois en Autriche ou en Slovénie, tout juste avant la capitulation inconditionnelle de l'Allemagne.
Ce livre évoque aussi le terrible destin connu par les troupes blindées hongroises après l'invasion soviétique de la Hongrie dont nombre de soldats et d'officiers ont été envoyés plusieurs années dans des camps de concentration soviétiques.