« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S'ils aimaient leur pays et la liberté, ils n'admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles. Voici un ouvrage émouvant et authentique au fil duquel vous découvrez le quotidien d'hommes ordinaires plongés dans la première guerre moderne de l'humanité. L'auteur s'est attelé à rechercher des témoignages inédits afin d'illustrer son récit historique. Des Flandres aux Vosges, il vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons - paysans, ouvriers et employés ; chefs d'entreprise ; poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy - et vous emmène dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore. Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.
En 130 ans, l'armée d'Afrique a payé un lourd tribut à la défense des intérêts, de l'honneur et de la liberté de la métropole. Elle a combattu sur le sol français à trois reprises, en 1870, durant la Première puis la Seconde Guerre mondiale où elle s'est engagée dans la libération de la France en débarquant sur les côtes de Provence entre le 15 et le 25 août 1944 puis en libérant tout l'est du territoire national. Mais l'après-guerre a vite amené son lot de désillusions. À l'union sacrée de la Libération succède une certaine méfiance envers les pieds-noirs et les musulmans. De nouvelles idéologies s'épanouissent sur les ruines de l'ancien monde : les idées indépendantistes gagnent du terrain parmi les soldats noirs et musulmans. Pourtant, la guerre d'Indochine va encore une fois témoigner de l'admirable abnégation des troupiers de l'armée d'Afrique : de 1946 à l'apocalypse de Diên Biên Phu, légionnaires, tabors et tirailleurs, partout les soldats d'Afrique du Nord ont répondu présent sans faillir. Enfin, surviendra la déchirure algérienne qui souvent dressera ces braves soldats les uns contre les autres. La fin de l'armée d'Afrique était inéluctable... Ce livre retrace le parcours et les combats de l'armée d'Afrique, de sa mobilisation lors de la Grande Guerre à la série de transformations et de dissolutions qu'elle a subies dans les années 1960. La France a toujours été fière de son armée d'Afrique ; souvenons-nous avec quel éclat elle participait aux défilés du 14 Juillet à Paris et combien étaient applaudis les tirailleurs avec leurs noubas et leur bélier mascotte, et les spahis rutilants qui, pour l'occasion, délaissaient leurs blindés et retrouvaient leurs chevaux. Et que dire des légionnaires, pionniers barbus en tête, qui allaient, hiératiques, de leur pas lent et martial, ultima ratio des armes de la France ?
Émergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l'Ailette et s'emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l'été 1914. Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n'attendait sur cette portion du front. La bataille se raidit sur l'aile droite de l'offensive allemande et Soissons devient rapidement une charnière pouvant ouvrir la route vers Paris. Stationnée à Saint-Dié dans les Vosges, la 170e division d'infanterie est en manoeuvre dans la forêt de Compiègne lors de ces événements. La « p'tite dernière » de l'armée française est aussitôt jetée dans la fournaise à Soissons... Avec "La dernière division", l'auteur, s'appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l'issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l'histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n'entrent en lice. Vous découvrirez comment l'un des secteurs les plus emblématiques du Chemin des Dames a si facilement été reconquis, puis vous suivrez la 170e division dans la Cité du vase et sur les rives de l'Aisne, tout en faisant connaissance avec des hommes dont l'histoire avait déjà retenu les noms, comme l'aspirant Louis Jaurès, fils du parlementaire socialiste Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, ou le lieutenant Léon Forzinetti dont le père fut le tout premier défenseur du capitaine Dreyfus. « Sacrifiée », la 170e division a payé le prix fort avec la perte de plus du tiers de ses effectifs et une ingratitude du commandement qui releva ses chefs parce qu'elle avait été contrainte de reculer sans pour autant concéder la victoire à l'adversaire. Or, cette résistance opposée jour et nuit durant une semaine a sans doute permis au général Foch de s'organiser et de rassembler les forces nécessaires pour lancer une contre-attaque victorieuse, celle qui débouchera sur l'armistice quelques semaines plus tard...
Héroïnes, résistantes, victimes ou spectatrices plus ou moins intéressées par les événements, la trentaine de femmes qui témoignent dans cet ouvrage avaient entre 10 et 18 ans pendant la Seconde Guerre mondiale et racontent leur quotidien. Pour la plupart Françaises mais aussi Polonaises, Allemandes, Anglaises, Italiennes et Roumaines, elles nous livrent leurs points de vue de jeunes filles en zone libre ou occupée, en Europe ou en exil, et nous offrent un autre regard sur la guerre, pour une fois vue par les femmes. C'est ainsi qu'on croisera Ada qui assista protégée mais impuissante à l'insurrection du ghetto juif de Varsovie ; Annie qui passa quatre années d'heureux exil au Brésil et qui culpabilisa à son retour car, n'ayant pas subi les restrictions, elle était l'une des seules jeunes filles de son âge à avoir quelques rondeurs ; Béatrice, dont la montre de petite fille sauva plusieurs personnes des avant-gardes russes ; Raymonde, qui sent encore sur son doigt la blessure de l'aiguille quand, tellement heureuse et surprise d'entendre les cloches de l'église sonner la fin de la guerre, elle se piqua... Et bien d'autres qui montrent à quel point dans un même pays ou sur un même continent, on peut vivre et ressentir différemment les événements qui se déroulent en fonction de son milieu social, de sa religion ou de l'endroit où on vit car quand certaines ont connu l'exode ou la faim, d'autres passaient leur bac entre deux alertes nocturnes ; quand l'une chantait « Maréchal, nous voilà » avec ferveur, l'autre entrait dans la résistance ; quand certaines ont connu l'horreur des camps, d'autres menaient une vie paisible dans des lieux qui avaient échappé à la tragédie. Plus de 70 ans après, ces femmes racontent leurs souvenirs avec émotion, pudeur, nostalgie ou horreur et nous rappellent à quel point cette période a été à la fois trouble, complexe et douloureuse pour la très grande majorité des Européens.
Désirez vous connaître tes mystères du panthéon ? apprendre le lourd secret de nostradamus, ou celui du retardataire grouchy ? découvrir si, comme certains le prétendent, la reine cléopâtre est enterrée à paris ? quid de la mort suspecte d'emile zola ? et que penser de l'étrange fusillade du champ de mars, ou de l'affaire daudet ? ces récits, comme tes autres contenus dans cet ouvrage, sont tous véridiques.
Mais l'histoire se décrypte ici par la porte du mystère, et le lecteur en sera le complice interloqué.
Après les combats de Normandie, le rouleau compresseur allié s'est mis en route et son avance est foudroyante. Au centre du front : l'Ardenne, où quasiment personne n'envisage même l'éventualité d'une attaque. Contre l'avis de la plupart de ses généraux, Hitler joue son quitte ou double : une offensive de trois armées, sur un front de cent vingt kilomètres autour de Bastogne. Trente jours durant, la bataille fait rage, à tel point que le général Patton, lui-même, doute un moment de l'issue de la guerre. Mais le rapport de forces est trop déséquilibré, la puissance logistique alliée trop importante, pour que les Allemands puissent changer l'implacable logique conduisant à leur défaite. Pour la première fois, cet ouvrage fait revivre, en publiant les photographies prises par les protagonistes, ce qui fut le dernier coup de dés de Hitler. La collection l'Image et L'Histoire exploite des photographies d'archives pour la plupart inédites agrémentées de textes rédigés par des historiens et des universitaires.
Ce livre tente de replacer l'aventure du Che dans le cadre plus général de l'histoire et de l'évolution du monde.
Le Che, argentin de naissance, devenu l'un des leaders de la révolution cubaine, ne cache pas son ambition d'apporter la révolution à l'ensemble de l'Amérique, sa volonté de combattre l'impérialisme américain, et de s'opposer aux Etats-Unis. En 1965, à la tribune de l'ONU, il explique : " Je suis cubain mais je suis aussi argentin et sans offenser l'illustrissime seigneurie d'Amérique latine, je me sens patriote de tous les pays d'Amérique latine.
" Cette dimension est aujourd'hui largement oubliée ou apparaît incompréhensible alors même que le mur est tombé et que le bloc soviétique a disparu.
A partir de nombreux documents, l'ouvrage retrace les diverses tentatives de l'extrême droite française de fonder une France à son image, comme en témoigne le grand nombre de mouvements qui se développent sous le régime de Vichy : Le cercle des téméraires, La rose des vents, Les postillons du Limousin, etc.
Près d'un demi-siècle après la fin des " événements ", les cicatrices ne sont pas encore refermées.
Le mutisme et la méfiance prévalent toujours lorsqu'il s'agit de solliciter les acteurs de la Guerre d'Algérie. Ce livre, richement documenté, aide à comprendre ce que fut réellement ce conflit : ses origines, son déroulement et son dénouement. Grâce aux archives officielles et à de nombreux témoignages authentiques publiés sans censure ni fioriture, l'auteur en évoque ses différents aspects. Au fil des mois, ce conflit prit une telle ampleur que des jeunes gens de métropole furent envoyés de l'autre côté de la Méditerranée par paquebots entiers pour être plongés, malgré eux, dans une détresse physique et psychologique sans équivalents.
Malgré ces conditions difficiles, ils ont assuré le maintien de l'ordre à la demande de leur pays, pour une cause perdue. Peut-on parler de " guerre amnésique " ? Sans aucun doute, car plus que les autres, l'Algérie suscite chez ceux qui l'ont connue et aimée des sanglots de douleur muette. L'auteur a mis dans ce livre le fruit de plus de vingt-cinq années de recherches au cours desquelles il a contacté de nombreux anciens, du soldat de deuxième classe au ministre des Armées.
Chapitre après chapitre, sa plume s'est tellement chargée d'émotions qu'elle vous noue parfois la gorge ou vous révolte, jusqu'à l'amertume.
Après avoir éprouvé la joie et la fierté de libérer les premiers villages de la Lorraine annexée depuis 44 ans, la 2e armée avait cru prendre l'ascendant sur un adversaire qui feignait de battre en retraite pour mieux l'attirer vers un terrain qu'il avait choisi, repéré et diaboliquement fortifié. À l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud nous fait revivre, grâce aux écrits souvent inédits laissés par des soldats français ayant combattu dans le Nord-est à cette époque, les premières semaines de combats où, après avoir subi d'entrée une défaite, nos soldats se sont ressaisis pour engager une lutte âpre et coûteuse en vies humaines qui leur a permis de remporter une première victoire. Leur plume, tour à tour trempée dans les larmes, le sang et l'acide de la colère, est chargée d'une émotion sans égale. Des charges à la baïonnette parfois insensées et souvent meurtrières aux hésitations et à l'incompétence de certains chefs, c'est sans aucune censure que sont livrées les réflexions pertinentes des participants, comme celle du caporal Lercher qui résume bien ce début de guerre : "Nous sommes dans une bataille. Dieu quelle boucherie !"
Auguste Drouet est parisien et militaire de carrière. Il a quarante ans. C'est depuis peu un officier de réserve affecté dans l'administration militaire à la caserne de la Tour-Maubourg. Il devrait faire valoir ses droits à la retraite quand la Première Guerre mondiale éclate en août 1914. Il se porte alors volontaire pour intégrer un régiment d'élite et de choc, le 9e régiment de marche de Zouaves et se jette sans peur dans la fournaise infernale de la Grande Guerre. Il y traversera des épreuves terribles qui vont le grignoter lentement mais sûrement, se battant avec sa compagnie sur les fronts de l'Oise, des Flandres, de l'Artois, de Champagne, de Verdun et de la Somme. Ses écrits, ses photos et ses lettres sont autant de liens ténus qui le raccrochent aux siens et dans lesquels il décrit « sa campagne ». L'ouvrage prête aussi la plume à d'autres zouaves et combattants des deux camps qui partagent les mêmes moments et combats avec cet officier ordinaire. Pour que l'espoir et la vie finissent par l'emporter, le capitaine de zouaves fait une rencontre improbable et extraordinaire qui nous fait traverser près d'un siècle d'histoire.
1942 : les sous-mariniers allemands sont devenus les maîtres des océans, et Hitler décide de lancer certains de ses meilleurs sous-marins, les U-Boots, le long des côtes américaines.
Les " loups blancs " opèrent dans les mers arctiques, tandis que les " loups gris " patrouillent dans l'Atlantique. Parmi ceux-ci, il y a l'U-68, sous les ordres du commandant Merten. Un loup gris dans l'Atlantique est le récit stupéfiant d'une mission de ce submersible, au cours de laquelle le navire coula 55 000 tonnes de pétroliers et de navires alliés. Mais l'originalité de l'ouvrage est qu'il mêle les péripéties proprement dites de ce raid à des explications détaillées sur le fonctionnement et les tactiques de l'époque.
On découvre ainsi de nombreuses précisions étonnantes : les Allemands ont par exemple tenté d'utiliser, partant du pont des submersibles, de petits hélicoptères de reconnaissance ! Après la défaite des nazis en 1945, la marine allemande sera en partie démantelée.
Va découvrir les différents corps d'armées qui composaient les forces SS, leur organisation et leurs particularismes. Parmi elles, la Leibstandarte SS Adolf Hitler, les régiments Deutschland, Germania et Der Führer, ou encore la division Das Reich et les régiments d'infanterie Totenkopf Ce livre richement documenté de photos est un des plus connus de son auteur, le romancier et historien normand Jean Mabire.
Depuis 1870, napoléon iii - premier président de la république et dernier souverain français est présenté comme un imbécile, un fourbe, un parvenu, auquel on ne pardonne pas le coup d'etat du 2 décembre 1851, et qu'on accuse d'être responsable de la défaite de sedan.
Si cette hostilité perdure jusqu'à nos jours, ce n'est pas que des historiens n'aient pas peu à peu rétabli la vérité sur l'empereur, lui rendant enfin justice, mais parce que la république, à travers ses dirigeants, n'a jamais daigné faire de même. il y. aurait. pourtant grands bénéfices à reconnaître officiellement l'homme et ses idées politiques. car louis-napoléon bonaparte est un. homme de principes.
Au sommet de ces principes figure sans conteste son souci du peuple, véritable idée fixe qui détermine toutes les autres et fait la particularité de son règne et, au-delà, celle du. bonapartisme. elu démocratiquement en. 1848, c'est au service du peuple qu'il gouverna la france pendant vingt; deux ans; soucieux de l'intérêt national, attaché au progrès social, et: désireux de promouvoir la paix en europe pour l'équilibre du monde, napoléon iii est, un homme à re-découvrir.
En février 1916, les Allemands élaborent un plan soigneusement préparé sur le front de Verdun. Sur une ligne de 40 kilomètres, dans les tranchées comme dans les airs, des millions d'hommes sont pris dans un duel géant où 400 000 soldats et pilotes français tomberont. Derrière ce chiffre colossal se trouvent des vies, des hommes. Et au milieu des furieuses batailles entre avions à cocardes et avions à croix noires naissent de grands pilotes, dont beaucoup trouvent la mort comme les capitaines de Beauchamp et Lafont ou le sous-lieutenant Boillot. Pilotes et poilus voient leur nombre diminuer jour après jour, mais continuent à combattre avec courage. jusqu'à la victoire ! Dans cet ouvrage, l'auteur nous donne une vision globale de cette bataille décisive de la Grande Guerre qui a impliqué autant les aviateurs et les poilus que les hommes de l'ombre : les mécaniciens, le personnel hospitalier et les femmes qui, à l'arrière, ont joué un rôle important dans la fabrication des munitions et des avions. Aucun sensationnalisme dans ce livre, uniquement les faits de ce bouleversant drame.
La seconde guerre mondiale, le nazisme, vichy, tout cela n'évoque aujourd'hui que des clichés, des ombres.
Ceux qui sont en âge de témoigner de cette période ont maintenant tous plus de 80 ans et encore n'avait il qu'une vingtaine d'années à l'époque. que s'est il passe au fond, en vrai, pour ceux qui ont été les acteurs de cette tragédie ? ce livre absolument unique dans son principe vous fait revivre la seconde guerre mondiale jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, et ceci vu de france.
Ainsi mis en perspective, des raccourcis surgissent, et beaucoup de faits s'expliquent bien mieux. cette méthode est aussi sans pitié pour les à prioris : la dualité du parti communiste français, l'acceptation enthousiaste du maréchal pétain comme sauveur en 1940, ou l'antisémitisme d'etat assumé ensuite par ses fonctionnaires, sont autant de faits cruels que l'on retrouve avec stupeur. illustré de nombreux documents photographiques, ce travail de mémoire, à la documentation dense, vous apportera des heures de lecture prenante.
L'aviation française, au début du XXe siècle, était la plus puissante du monde, et la mieux armée. Cet ouvrage retrace l'épopée aérienne de ces années de conflits, avec ses héros, ses aéronefs, ses missions de la dernière chance... L'auteur évoque de manière très précise, avec mille anecdotes, une véritable odyssée moderne. Aussi incroyable qu'il paraisse il n'existe AUCUN livre disponible sur ce sujet à l'heure actuelle !
Passionné d'aviation, lui-même pilote, Georges Pagé tente de retracer l'épopée de l'aviation française lors du premier conflit mondial.
François Mitterrand est né le 26 octobre 1916 à Jarnac, en Charente.
Deux de ses ancêtres furent prévôts de Bourges, au temps du roi Louis VIl. Son père, Joseph, était chef de gare à Angoulême. François Mitterrand a été Président de la République de 1981 à 1995. Il est mort le 8 janvier 1996. Ce livre transcrit les meilleures - et les pires - analyses, souvent cruelles, de cet homme politique sans équivalent.
Cinquante ans après la fin des combats et l'indépendance, les "événements" d'Algérie nous interrogent.
En les plongeant malgré eux dans un conflit aux contours mal définis, les gouvernements français de l'époque ont laissé les soldats du contingent face à leur conscience... Ce livre laisse essentiellement la parole à tous ces Appelés et Rappelés qui ont constitué la grande majorité des effectifs engagés en Algérie. Leurs témoignages sont authentiques et racontent ce qu'ils ont vécu, simplement, avec leurs mots.
Ils évoquent leur parcours, leur état d'esprit à l'époque, leur départ, leur premier grand voyage qui leur a fait traverser la Méditerranée, leur découverte de l'Afrique du Nord et d'une autre civilisation, leur service militaire, leurs combats, leurs doutes, leurs angoisses, leurs souffrances. Septuagénaires ou octogénaires, certains d'entre eux rompent le silence pour la première fois. Si au crépuscule de leur vie les images dérangeantes sautent encore à la figure, le temps écoulé et la sagesse ont donné le recul nécessaire pour que, un demi-siècle après, ils s'expriment sans aucune retenue.
De par leur provenance et leur variété, les témoignages publiés constituent une fresque émouvante de la Guerre d'Algérie et des dernières années de la présence française en Afrique du Nord.