C'est l'un des textes les plus forts sur la guerre d'Espagne. Écrit par Mika Etchebéhère, une femme qui dirigea une colonne du Parti Ouvrier d'Unifi cation Marxiste (POUM) en 1936-1937. On y croise des minoritaires, des anarcho-syndicalistes et des marxistes antistaliniens, tous habités par la conviction d'imminents lendemains qui chantent.
Le volume est accompagné d'un DVD documentaire de 80 minutes.
1939-1945 : la Seconde Guerre mondiale embrase la planète et laisse derrière elle des millions de victimes. De Varsovie à Paris, de Pearl Harbor à Stalingrad, de Berlin à Hiroshima, cet ouvrage retrace l'une des périodes les plus noires de l'histoire de l'humanité. Une chronique vivante qui nous entraîne sur les pas de tous ceux qui ont combattu, qui sont morts au champ d'honneur, dans la rue, dans le maquis ou dans les camps de concentration.
En 1914, personne ne s'imagine que l'Europe va basculer dans une immense tragédie. La Première Guerre mondiale met pourtant un continent entier à feu et à sang pendant quatre longues années. Cet ouvrage retrace les offensives qui se succèdent, la vie dans les tranchées, la boue et le froid sans équipement adapté, les gaz qui tuent, les bombardements, les difficultés de chaque camp, la victoire qui tarde, la mort de 10 millions de soldats...
Serge Bilé et Daniel Sainte-Rose ont accompli un véritable travail de mémoire.
Ils ont recueilli les témoignages de vieux Martiniquais, qui disent l'esclavage tel que leurs grands parents et arrière-grands-parents l'ont directement vécu et le leur ont, eux-mêmes, raconté, dans leur enfance. Alain Roman y ajoute l'éclairage de l'historien et nous permet de replacer ces témoignages, uniques et précieux, dans un contexte que nous ignorons trop souvent. Ce livre et son DVD forment ainsi un magnifique outil pédagogique au service de la mémoire et de la connaissance.
Ils apportent une pierre indispensable à la compréhension de cette tragédie.
Marchands-fabricants, tisserands et pareurs ; patrons filateurs et ouvriers fileurs ; négociants en laine, sabreurs, peleuses et marragos. Autant de métiers qui ont marqué le bassin lainier de Mazamet et construit son paysage. Au cours des cinq derniers siècles, Mazamet a connu une extraordinaire aventure industrielle qui a transformé la petite bourgade textile des origines, d'abord en Elbeuf du sud, puis en place internationale du délainage aux relations étendues au monde entier.
Cette histoire méritait d'être contée dans tous ses aspects économiques, techniques et sociaux.
L'Hôpital Varsovie a été fondé à la libération de Toulouse (août 1944) par les FFI (Forces françaises de l'intérieur) et les Résistants espagnols. Le livre montre comment cet hôpital unique en son genre, toujours en activité, a fonctionné grâce à l'aide humanitaire internationale aux réfugiés de la guerre civile espagnole, en développant une médecine moderne sous la direction de médecins espagnols réfugiés.
Le livre contient un DVD de 19 minutes. Il s'agit de « Spain in Exile » (l'Espagne en exil), un film réalisé en 1946 par l'Unitarian Service Committee et sous-titré en français. On y voit de nombreuses images d'actualité des années de guerre (fuite dans les rues en Espagne, passages de la frontière, vie des camps, entraînement dans le maquis, réunion à Paris avec Picasso, etc.) ainsi que des scènes tournées à l'hôpital Varsovie et dans d'autres lieux de refuge des exilés.
Liège : la " grande citadelle " de la Résistance en Belgique ? En les présentant comme l'affaire des seuls Allemands, certains récits édifiants estompent la part prise dans la persécution et la déportation des Juifs par l'administration de la Cité ardente et certains de ses citoyens, mais aussi par la communauté obligatoire imposée aux Juifs par l'occupant. Dix années de recherche permettent aujourd'hui de rétablir une réalité historique plus complexe. Le présent ouvrage assigne la place qui leur revient aux complaisances coupables trop vite oubliées. Mais il rappelle également nombre d'actes d'héroïsme perdus de vue, dus à des citoyens ordinaires non moins qu'à des réseaux organisés, auxquels, par exemple, 81 % des enfants juifs doivent leur salut... Un DVD est joint : on y trouvera en 428 notices le parcours personnel et familial de chacune des 728 victimes juives de Shoah dans la région liégeoise.
Cet album exceptionnel réunit plus de 400 photos de la guerre de 1914-1918, pour beaucoup inédites, extraites des archives de l'armée ouvertes à cette occasion. A travers ces images magnifiques et émouvantes, c'est l'âme des millions de soldats tombés au front, et celle des millions de familles laissées désemparées à l'arrière qui revivent et nous racontent notre Histoire.
L'étude menée par Alain Leménorel met en lumière le rôle de premier plan que la Basse-Normandie a joué dans les « événements » de 68.
Originale par la puissance de la réflexion estudiantine, l'agglomération caennaise s'est aussi illustrée par deux autres crises, promues au rang d'événements nationaux par les médias. C'est à Caen, en effet, qu'est née, en janvier, la première grande révolte des ouvriers des « temps modernes », les OS. À Caen également, qu'est morte, en décembre, l'expérience de décentralisation culturelle d'André Malraux, avec la crise retentissante du TMC.
Ce livre, abondamment illustré, est accompagné d'un DVD vidéo de 52 mn : "Un si joli mois de Mai" réalisé par Bertrand Delais (coproduit par France 3 et BCI). Des images d'archives sont montées en parallèle avec les interviews de ceux qui ont vécu le mois de Mai 68 à Caen, Rouen, Le Havre... Ouvriers, syndicalistes, journalistes, leaders estudiantins et simples citoyens livrent leur version des événements dans un film qui privilégie l'émotion.
A l'été 1944, le général Eisenhower se méfie de l'optimisme démesuré de Montgomery, mais il ne peut s'opposer en permanence à toutes ses initiatives et promet d'entreprendre rapidement une opération militaire permettant de conclure la guerre au plus tôt. C'est pourquoi, le 10 septembre, il donne son feu vert au plan Market Garden, qui doit se dérouler en deux phases : un débarquement aérien (Market) et la progression d'unités terrestres vers Arnhem (Garden).
L'opération échoue à cause de la conjugaison de plusieurs facteurs défavorables : l'impossibilité de parachuter toutes les troupes en une seule vague, l'éloignement des zones de largage par rapport aux objectifs, la présence non prévue d'unités allemandes ou encore les problèmes de communication. Les Allemands se réorganisent en un temps record et entament une série de contre-attaques, non seulement pour arrêter la progression alliée, mais aussi pour isoler l'avant-garde.
L'opération Market Garden se solde par un échec. Entretemps, dans la France libérée, l'heure des règlements de comptes a sonné : la chasse aux collaborateurs est ouverte, avec des châtiments allant de l'humiliation publique jusqu'à l'exécution sommaire.
Le 31 juillet 1944, après avoir perdu la bataille de Normandie, Hitler considère que la seule façon de renverser la situation consiste à se replier rapidement sur la ligne défensive occidentale, puis à s'y regrouper pour lancer une puissante contre-offensive. Une attaque dans le secteur des Ardennes, faiblement défendu par les troupes américaines, pourrait enfoncer le front allié. Le plan prévoit que la Vie armée de Panzer atteigne la Meuse, entre Huy et Liège, en moins de quarante-huit heures et qu'après avoir franchi le fleuve, elle se dirige directement sur Anvers. Malgré un indéniable effet de surprise, l'opération du 16 décembre 1944 ne parvient à enfoncer le front allié que dans le secteur défendu par la 106e division d'infanterie américaine, détruite en quelques jours. Le 20 décembre, Eisenhower place Montgomery à la tête de toutes les unités situées au nord du saillant, y compris les Ire et IXe armées américaines. De son côté, la IIIe armée de Patton parvient à rompre l'encerclement de Bastogne. L'offensive allemande échoue en janvier 1945. En Allemagne, Pétain est tenu à résidence à Sigmaringen, tandis qu'à mesure de leur avancée, les armées alliées libèrent progressivement les camps de concentration nazis.
En juillet 1944, le président Roosevelt se rend à Hawaï afin de mettre au point une stratégie permettant aux Etats-Unis de venir à bout des Japonais dans les Philippines. Il est finalement décidé que l'amiral Nimitz avancera par le Pacifique central en direction d'Ulithi, Yap et Pelellu, tandis que le général MacArthur progressera par les îles Indonésiennes de Morotai et Salibabu, jusqu'à Mindanao, l'île la plus au sud des Philippines. Du côté japonais, la force centrale du vice-amiral Kurita arrive à Brunei le 20 octobre, alors que la flotte d'Ozawa navigue vers le sud, mettant le cap sur le nord-est des les Polillo, sans être détectée. Pour fournir un appui aérien aux forces de débarquement sur les plages de Leyte, l'état-major américain a désigné le Task Group 77.4, commandé par le contre-amiral Sprague. A la fin du mois d'octobre, la bataille du golfe de Leyte marque le début de la reconquête des Philippines. Entretemps, derrière le Gouvernement provisoire constitué en juin 1944 par le général de Gaulle et reconnu par la plupart des Etats européens et américains, la République française renaît de ses cendres. Sur le DVD : La reconquête des Philippines : Les îles Marshall et les Mariannes : En janvier 1944, l'offensive navale américaine dans le Pacifique se poursuit en direction des îles Marshall. L'aviation bombarde depuis presque deux mois les aérodromes japonais dans les îles, lorsque l'ordre est finalement donné de faire intervenir les troupes terrestres. La bataille du golfe de Leyte : En octobre 1944, les forces américaines débarquent sur l'île de Leyte dans l'archipel des Philippines. Les Japonais sont pris par surprise car ils attendaient un débarque-ment sur l'île de Luçon, mais ils lancent rapidement un plan de contre-attaque. La reconquête des Philippines : A l'automne 1944, les Américains ont encerclé les forces japonaises dans les Philippines. Pour poursuivre leur reconquête de l'archipel, ils devront affronter les nouvelles unités spéciales de l'armée niponne, les kamikazes. L'arme secrète du Japon : Dans les grandes étendues de forêt du nord des Etats-Unis, de nombreuses fermes et villes sont brûlées et décimées par une arme secrète envoyée par les Japonais à travers le Pacifique au cours de l'hiver 1944.
Quand s'ouvre la campagne d'été sur le front de l'Est, l'Armée rouge compte 8 millions de combattants répartis sur onze fronts, auxquels la Wehrmacht, à bout de souffle, ne peut opposer que 210 divisions. L'offensive des Soviétiques, baptisée "opération Bagration", débute en juin 1944 au nord des marais du Pripet et, de victoire en victoire, les hommes de Staline vont chasser les Allemands des pays baltes, de Biélorussie, d'Ukraine, des Balkans. En août, ils se trouvent aux portes de Varsovie, mais n'interviennent pas en faveur des Polonais lors de l'insurrection de la capitale. Cependant, la spectaculaire avancée des Soviétiques en cette année 1944 n'est pas sans inquiéter les Alliés, car déjà se manifestent les premiers signes de l'éclatement futur du front uni contre le nazisme. A Vichy, le maréchal Pétain est arrêté par les Allemands le 20 août. Il sera tenu à résidence à Belfort avant d'être transféré en Allemagne.
En dépit du pacte qui le lie à Staline depuis le 23 août 1939, Hitler n'a jamais renoncé à repousser les frontières du Reich à l'est et à envahir l'Union soviétique. Le dimanche 22 juin 1941, à 3h15, l'artillerie allemande ouvre le feu et les officiers des postes frontières soviétiques donnent l'alerte. Le Führer vient d'ouvrir le plus grand théâtre d'opérations de la guerre...
La bataille de Berlin signe l'acte de décès du IIIe Reich et du nazisme. La libération de la Biélorussie a enfoncé le front central allemand et porté la ligne du front de l'Est jusqu'en Pologne, mais les troupes soviétiques ont encore de nombreuses batailles à livrer avant d'arriver à Berlin. Elles lancent une grande offensive en janvier 1945, depuis la tête de pont qu'elles ont établie sur la Vistule. À la suite de la conférence de Yalta au mois de février, les Alliés accordent la conquête de la capitale allemande à l'Armée rouge, qui paiera au prix fort ce privilège. Les forces de la Wehrmacht organisent une défense flexible et efficace, qui réserve une surprise sanglante aux soldats soviétiques. Une fois la ville atteinte et la bataille décidée, ces derniers doivent encore s'emparer du coeur de la capitale, qui abrite le Reichstag et la chancellerie. Cette ultime conquête leur coûtera extrêmement cher. Entre-temps, dans la France libérée, après cinq ans de captivité, environ un million de soldats français emmenés en Allemagne à l'été 1940 regagnent leurs foyers.
A la fin de l'année 1941, les Alliés tentent de lever le siège de Tobrouk et d'arrêter la progression de l'Afrikakorps commandé par le maréchal Rommel. Au printemps 1942, la VIIIe armée britannique s'établit sur la ligne de Gazala, une série de positions qui s'étendent à l'ouest de Tobrouk, depuis la côte vers l'intérieur. Elle ne parvient toutefois pas à empêcher Rommel de reconquérir la forteresse le 21 juin. Un livre de 144 pages + un DVD d'1h
Un jeune député se fait remarquer par ses interventions fougueuses et patriotiques, par lesquelles il renvoie dos à dos communistes et capitalistes, tous exploiteurs du peuple.
Ses collègues maçons lui proposent d'entrer dans leur obédience, il accepte. mais il comprend vite que la franc-maçonnerie, alliée aux juifs, est un univers de combines obsédé par son pouvoir. pacifiste et cosmopolite, elle a préparé la victoire de l'allemagne. il la quitte, mais la loge lui envoie deux tueurs qui le blessent. sa femme le soigne et le sauve. sur cette trame, deux anciens maçons, paul riche, metteur en scène, et jean marquès-rivière, scénariste, ont réalisé le seul film entièrement antimaçonnique de l'histoire.
Commandité par vichy, il connut un grand succès face au tout-paris, le 9 mars 1943. des acteurs connus (maurice rémy, boverio, marcel vibert) étaient à l'affiche, ainsi qu'une débutante prometteuse, gisèle party. la presse collaborationniste lui assura un retentissement national. le film se veut réaliste. il s'agissait de faire vrai en rendant le faux vraisemblable. des scènes tournées au palais-bourbon (fermé) et prétendument au grand orient de france (interdit) lui donnent l'air de vérité que ses promoteurs recherchaient.
Au peuple humilié par la défaite, on désignait les vrais responsables de l'abaissement de la france. il fallait les punir. les physionomies caricaturales et antisémites, les lumières, une séance d'initiation, des parlementaires ridiculisés, font de cet ouvrage l'instrument que les pétainistes souhaitaient pour raviver la thèse du complot judéo-maçonnique, vieux cheval de bataille de l'extrême droite et des conservateurs religieux.
Et liquider définitivement la république. enfin en librairie, cette oeuvre devenue historique pourrait figurer au palmarès des outils de propagande utilisés par les régimes totalitaires. regarder le film et le faire voir est une nécessité pour tout humaniste, même au prix du malaise et de l'indignation qu'il suscite encore. avant le film, jean-louis coy démonte les ressorts de la machination et, dans le bonus, jean-robert ragache évoque avec lui cette période oú le mensonge valait vérité.
La bataille de Monte Cassino regroupe en réalité quatre affrontements qui ont lieu entre janvier et mai 1944. Planifié comme une manoeuvre destinée à compléter l'attaque de Cassino, le débarquement d'Anzio se déroule aux premières heures du 22 janvier ; appuyées par des unités plus petites, les deux divisions alliées ne rencontrent guère de résistance. Tandis que le général Mark Clark engage les forces néo-zélandaises à occuper et à dépasser les positions de Cassino, les Allemands harcèlent les forces alliées débarquées à Anzio. Avant la fin de la troisième bataille, des troupes de la VIIIè armée britannique font déjà route vers Cassino. Après l'attaque ratée des soldats du général néo-zélandais Bernard Freyberg, les six semaines suivantes sont consacrées aux préparatifs de l'offensive finale. En Corse, à la suite du débarquement anglo-américain de novembre 1942 en Afrique du Nord, de nombreuses troupes allemandes et italiennes avaient gagné l'île. L'armée française et la résistance corse parviendront à les en expulser définitivement le 4 octobre 1943, avec la prise de Bastia. Un livre de 144 pages + un DVD d'1h