Sa vie exemplaire, son amour des siens, sa fidélité sans faille aux valeurs de la République, son attachement à la cause des femmes ont fait de Simone Veil un modèle de ce que doit être une personnalité politique de premier rang. A mesurer l'immensité des épreuves qu'elle a connues et surmontées, on comprend pourquoi tant de respect, d'admiration et d'affection entourent Simone Veil, la «mère courage» de notre génération.
Robert Badinter. En dépit de sa pudeur, de sa réserve et à certains égards d'une réelle timidité, rares sont ceux, célèbres ou inconnus, qui n'ont pas trouvé auprès de notre mère une solution à leur problème, un conseil ou une écoute attentive et réconfortante. Jean et PierreFrançois Veil. Combats pour la mémoire de la Shoah, pour l'Europe, pour l'émancipation des femmes..., cet ouvrage réunit des textes choisis d'une vie d'engagements et de convictions que Simone Veil a souhaité partager.
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'armée Rouge, puis partira aux États-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Le récit et l'analyse magistrale de la première guerre moderne, par le plus grand historien de la guerre de notre temps.
La guerre de Sécession (1861-1865), la plus coûteuse en vies humaines et en pertes matérielles de toute l'histoire des États-Unis, marqua le passage de l'ère napoléonienne du combat à la guerre totale . Pour raconter ce conflit sans précédent, il fallait un historien d'envergure internationale. Dans la lignée de ses synthèses renommées sur les deux guerres mondiales, John Keegan retrace les grandes batailles (Bull Run, Gettysburg) et le duel des généraux (Lee contre Grant) tout en donnant une large part aux enjeux stratégiques, à l'analyse psychologique et à certains aspects trop souvent négligés comme l'approvisionnement, la géographie militaire ou le rôle des Noirs dans le conflit. Ce grand livre, déjà considéré comme un classique, permet ainsi de comprendre comment la déchirure de deux peuples fonda une nation.
Présenté ici dans sa nouvelle édition revue et augmentée, ce livre sur la guerre d'espagne est né de la volonté de mettre à profit le recul du temps pour " revisiter " sans préjugés partisans un conflit dont la signification symbolique a divisé le monde au point d'en faire oublier la réalité complexe.
En connaisseur pénétrant de la civilisation et de l'histoire hispaniques, l'auteur retrace dans cette perspective et avec un souci constant d'impartialité les épisodes en même temps que les enjeux de cette guerre civile, dans ses multiples dimensions politiques, sociales, idéologiques, militaires et bien sûr internationales.
Le regard de guy hermet ne procède pas d'une vision " révisionniste ".
Maintenant que les feux s'éteignent, il reflète l'ambition intellectuelle d'élucider au-delà des imageries opposées l'antécédent majeur de l'espagne démocratique d'aujourd'hui.
Un récit écrit à hauteur d'homme, vivant, tendu, marqué par la passion et la violence, sur les convulsions de la haine en politique et le rapport de fascination entre hommes de pouvoir et écrivains.
Le 2 décembre 1851, le président de la République Louis Napoléon Bonaparte viole la Constitution et s'empare de tous les pouvoirs avant de se faire proclamer empereur. Un homme suit pas à pas, depuis des mois, celui qu'on appelle désormais Napoléon III. Il le connaît fort bien et l'a souvent rencontré. Il dénonce son forfait et s'oppose à lui farouchement. C'est Victor Hugo, député de l'Assemblée dissoute et écrivain célèbre.
Dans ce combat, l'empereur se révèle bien plus stratège et subtil que la caricature qu'on en a faite. Quant au second, il apparaît tel qu'il est vraiment : génial, égocentrique, autoritaire avec ses proches.
Ce duel passionné entre le voleur et son ombre durera vingt ans. Jusqu'à la chute honteuse de l'aventurier politique et l'apothéose du prophète du retour de la République...
Ces entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand ont été enregistrés de juillet 1985 à avril 1986, à l'initiative de Michel Butel, directeur de L'Autre Journal qui, dès qu'ils ont été décryptés, les a publiés dans son hebdomadaire avec des photographies de Marie-Laure de Decker.
Début 2006, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Marguerite Duras, France Culture diffusait ces entretiens, et les Éditions Gallimard en réunissaient les textes, légèrement remis en forme, dans un livre préfacé par Mazarine Pingeot intitulé Le bureau de poste de la rue Dupin et autres entretiens. Il nous semble que l'édition de la version originale, orale, diffusée par France Culture, s'impose aussi.
La rencontre de ces deux amis de jeunesse évoquant la Deuxième Guerre mondiale, conversant sur l'Afrique ou sur les États-Unis, avec leurs silences, leurs intonations, leur maîtrise orale de la langue française apporte une vie et un éclairage complémentaire au texte écrit.
Au pouvoir depuis vingt ans, Vladimir Poutine a ouvertement annoncé son intention de replacer la Russie au centre de la politique mondiale. Sa stratégie : perturber les règles du jeu partout où il le pourra. C'est ce que montre cette enquête passionnante.
Isolée par son intervention en Ukraine, la Russie s'est servie du conflit syrien comme d'un tremplin pour revenir en puissance dans les affaires internationales. Le chef du Kremlin use, sans complexe, de méthodes de déstabilisation hors-champ et recourt à ses réseaux de l'ombre en Europe, aux États-Unis, dans l'espace postsoviétique, en Afrique, en Asie, et jusque dans le Grand Nord. Tous les moyens sont bons : ingérence dans des élections, élimination d'opposants, pressions politiques, économiques et énergétiques, cyber-attaques, interventions militaires...
Face à cette offensive globale, les Occidentaux, divisés, hésitants, voire bienveillants, semblent incapables de trouver une parade efficace. Moscou façonne pourtant un monde plus dur, instable et conflictuel. Un monde où le rapport de force s'impose sur la coopération, où les droits de l'homme s'effacent, où la démocratie cède devant l'autocratie. Un monde favorable aux ambitions du Kremlin que Vladimir Poutine impose par sa stratégie du désordre.
L'histoire de la Seconde Guerre mondiale nous semble bien connue ; elle est en réalité encore largement construite sur un certain nombre de mythes qui ont la vie dure auprès du grand public. Ce livre-chapitres, pensé sur le modèle des grands partenariats Perrin, est à destination du plus grand nombre : narratif, il donne les clés des compréhensions aux lecteurs néophytes. Mais sur chaque sujet, les auteurs apportent du neuf, cassant les clichés convenus et les images toutes faites. Au final se dessine un ouvrage sans équivalent, aussi agréable à lire que novateur. En voici le sommaire :
- La défaite de 1940 était inéluctable.
- La Waffen SS : des soldats d'élite.
- Les U-boot pouvaient renverser le cours de la guerre.
- Les Kamikazes ne sont pas morts pour rien.
- Les cheminots français ont gagné la bataille de France.
- L'économie allemande est puissante, l'économie soviétique est faible.
- La guerre froide est le produit du partage du monde décidé à Yalta.
- La France a contribué à la victoire des Alliés.
- La Seconde Guerre mondiale, une affaire d'hommes.
- Le soldat américain ne sait pas se battre.
- Rommel est un grand chef de guerre.
- Les Soviétiques ont gagné grâce au nombre.
- Pearl Harbor : une grande victoire japonaise.
- Les armes miracles allemandes auraient pu tout changer.
- La guerre du Pacifique, un théâtre secondaire.
- L'Allemagne a perdu à cause d'Hitler.
- Le Japon a capitulé en raison d'Hiroshima.
- Les bombardements ont vaincu l'Allemagne.
"Le 6 juin 1944 eut lieu la plus formidable opération militaire de tous les temps. A partir des plages de Norman-die, l'opération « Overlord » - le plan de libération de la France par les Alliés - assenait à l'Allemagne nazie un coup dont elle ne se relèverait pas. Avec une remarquable minutie, Cornelius Ryan fait le récit haletant du débarquement et de sa préparation. De l'état-major de Rommel au QG de la 7e armée, d'Omaha-Beach à Sainte-Mère-Eglise, l'auteur nous emporte avec passion dans le tourbillon des événements. Le succès du livre fut immédiat, bientôt multiplié par le film prestigieux qu'en tira Darryl Zanuck. Aujourd'hui, Le Jour le plus long reste l'un des plus grands best-sellers de l'après-guerre."
Le 22 décembre 1894, un procès d'État condamne un capitaine juif, alsacien, innocent de toute charge, pour crime de « haute trahison » (en faveur de l'Allemagne). S'ouvre, deux ans plus tard, une crise majeure de la République. Mais l'engagement pour Dreyfus, la défense des droits de l'homme et du citoyen, la lutte contre l'antisémitisme et le nationalisme entraînent un sursaut civique de la société. Le 12 juillet 1906, un arrêt solennel de la Cour de cassation réhabilite l'officier. L'Affaire inaugure un âge démocratique porté par l'engagement des intellectuels, la reconnaissance de nouvelles libertés, la solidarité pour les opprimés de par le monde.
Vincent Duclert, historien de la France contemporaine, professeur à Sciences Po, signe une synthèse sur l'affaire Dreyfus remarquable de rigueur et de clarté. Un texte indispensable pour comprendre ces mutations si décisives pour la Belle Époque, et qui, 120 ans plus tard, demeurent d'actualité face à la raison d'État, au viol de la justice et à l'abandon des persécutés.
Le goût du Paradis ; Layla ; Asma ; Marie ; Le goût du Paradis (Arabe) ; Layla (Arabe) ; Asma (arabe) ; Marie (arabe)
Angèle ; Flash-back ; Indésirable ; La crèche ; Le pommier ; Blnache-Neige ; 26 août 1942 ; Le départ des compagnies juives ; Brens International Palace ; La grève des mères ; Kali ; J'ai rêvé d'Angèle
« Comment Hitler a-t-il été possible ? Comment un désaxé aussi bizarre a-t-il pu prendre le pouvoir en Allemagne, pays moderne, complexe, développé et culturellement avancé ? Comment a-t-il pu, à partir de 1933, s'imposer à des cercles habitués à diriger, bien éloignés des brutes nazies ? Comment a-t-il réussi à entraîner l'Allemagne dans le pari catastrophique visant à établir la domination de son pays en Europe, avec, en son coeur, un programme génocidaire terrible et sans précédent ? La réponse à ces questions, je ne l'ai trouvée qu'en partie dans la personnalité de l'étrange individu qui présida aux destinées de l'Allemagne au cours de douze longues années. Hitler, ceux qui l'admiraient comme ceux qui le dénigraient en convenaient, était une personnalité extraordinaire. Il avait de grands talents de démagogue, ainsi qu'un oeil sûr, qui lui permettait d'exploiter implacablement la faiblesse de ses adversaires. On peut l'affirmer avec certitude : sans Hitler, l'histoire eût été différente. Avant 1918, pourtant, rien n'atteste l'exceptionnel magnétisme qu'on lui reconnut par la suite. Les membres de son entourage voyaient en lui un personnage un brin méprisable ou ridicule, certainement pas un homme promettant de devenir le futur chef de la nation. Tout changea à compter de 1919. Il devint l'objet de l'adulation croissante et, peu à peu, presque illimitée des masses, tout en suscitant une haine intense chez ses ennemis. Cela donne à penser que la clé de l'énigme est à chercher moins dans la personnalité de Hitler que dans les changements vécus par la société allemande elle-même, traumatisée par une guerre perdue, l'instabilité politique, la misère économique et une crise culturelle. À toute autre époque, Hitler serait certainement resté un néant. »
Depuis 1936, après la remilitarisation de la Rhénanie, Hitler jouit du soutien de la grande majorité des Allemands. L'Allemagne prospère grâce à la reprise économique et accumule les succès diplomatiques, cependant que l'autorité charismatique d'Hitler soumet les milieux d'affaires et l'armée, qui souscrivent à sa volonté de domination du continent européen.
Mais la guerre civile espagnole, puis l'Anschluss, modifient les rapports de forces entre nations et entraînent irrémédiablement l'Europe vers le chaos. En 1941, Hitler engage la guerre totale contre l'Est. La montée de l'antisémitisme, à laquelle oeuvrent tous ceux qui travaillent en direction du Führer depuis son accession au pouvoir, aboutit à l'élaboration de la solution finale , dont Ian Kershaw évalue le poids dans la dynamique idéologique du régime.
C'est cette dynamique encore qui conduit Hitler à agir au mépris de tout réalisme politique : son sentiment d'infaillibilité et sa défiance envers l'armée mènent l'Allemagne à la capitulation de mai 1945. Ce sont les étapes d'une autodestruction nationale autant qu'individuelle que cet ouvrage éclaire avec une remarquable lucidité.
Les grands drames vécus lors d'une guerre relèguent habituellement les événements moins tragiques, au second rang. Bien que ces derniers passent inaperçus durant les combats, ils ne méritent pas moins d'être connus du public à cause du sentiment de bienveillance, de compassion, d'amour et d'innombrables preuves d'humanité dont ils ont fait preuve.
Ce livre audio ne s'attarde donc pas sur les protagonistes des grandes batailles, mais plutôt sur les oubliés de celle-ci, aux citoyens lambda parmi lesquels on trouvent souvent des héros du quotidien.
Elle révèle de remarquables péripéties qui ont réussi à remettre un tant soit peu en harmonie les êtres humains durant les périodes les plus cruelles du conflit armé de la Seconde Guerre mondiale.
Voici quelques-unes de ces péripéties susceptibles de constituer un document commémorant le 75e anniversaire de la fin de la Guerre.
3 portraits :
L'Histoire en portraits : meilleur moyen de saisir l'esprit d'une époque, tel qu'il s'incarne dans ses plus grandes figures, et de développer sa culture avec la connaissance des personnages pivots des grands événements internationaux.
- Le général de Gaulle est incontestablement l'un des grands personnages de l'Histoire de France ; suivez son ascension et son accession au pouvoir pour comprendre son impact politique qui dépassa de loin les frontières de la France.
- Winston Churchill fut premier ministre de l'Angleterre en 1940, et incarna la résistance face au nazisme ; il se montra génie stratégique, chef de guerre et orateur sans précédent, l'un des protagonistes de la victoire alliée sur l'Axe.
- Staline, homme fort de l'URSS pendant plus d'un quart de siècle, fut lui aussi un des acteurs majeurs de l'histoire contemporaine ; il est à la fois le grand vainqueur d'Hitler, le modernisateur de l'URSS et l'artisan d'une terreur généralisée dans son pays.
Ces trois portraits permettent de comprendre le vingtième siècle et ses tourments à travers des figures fortes et fascinantes.
Les mémoires d'Albert Speer sont un document exceptionnel à plus d'un titre : témoignage d'un des plus hauts dignitaires nazis, il relate en détail le fonctionnement de l'appareil d'État vu de l'intérieur, avec le mélange de rationalité bureaucratique et de soumission à l'arbitraire du chef qui le caractérise. Mais c'est aussi l'itinéraire d'un homme brillant, architecte de talent, qui est rapidement séduit par Hitler et qui va progressivement mettre son intelligence et ses compétences au service de la machine de guerre nazie et d'une idéologie totalitaire.
Ce n'est que dans les tous derniers mois du régime que ses yeux se dessillent et qu'il manifeste quelques velléités d'indépendance : il aura auparavant, comme ministre de l'Armement, organisé la production d'armes et de munitions avec une efficacité redoutable, orchestrant le travail forcé des prisonniers de guerre, de ceux des camps de concentration et des recrues du travail obligatoire.
Cet ouvrage lucide ne cherche ni à justifier ni à amoindrir la responsabilité de l'auteur, qui affirme : « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre. » Rapportant le nazisme à une perversion de la logique technicienne de notre époque, il nous livre aussi une interrogation sur l'énigme de l'aveuglement et de la servitude volontaire.
Les mémoires d'Albert Speer sont un document exceptionnel à plus d'un titre : témoignage d'un des plus hauts dignitaires nazis, il relate en détail le fonctionnement de l'appareil d'État vu de l'intérieur, avec le mélange de rationalité bureaucratique et de soumission à l'arbitraire du chef qui le caractérise. Mais c'est aussi l'itinéraire d'un homme brillant, architecte de talent, qui est rapidement séduit par Hitler et qui va progressivement mettre son intelligence et ses compétences au service de la machine de guerre nazie et d'une idéologie totalitaire.
Ce n'est que dans les tous derniers mois du régime que ses yeux se dessillent et qu'il manifeste quelques velléités d'indépendance : il aura auparavant, comme ministre de l'Armement, organisé la production d'armes et de munitions avec une efficacité redoutable, orchestrant le travail forcé des prisonniers de guerre, de ceux des camps de concentration et des recrues du travail obligatoire.
Cet ouvrage lucide ne cherche ni à justifier ni à amoindrir la responsabilité de l'auteur, qui affirme : « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre. » Rapportant le nazisme à une perversion de la logique technicienne de notre époque, il nous livre aussi une interrogation sur l'énigme de l'aveuglement et de la servitude volontaire.
La conteuse parvient avec brio et justesse à retracer l'histoire collective des républicains espagnols de la Retirada.
Certains Argentins descendent des Incas ou des Guaranis. Pour la plupart, nous descendons des bateaux ! Nous descendons aussi d'un rêve. Le rêve de tout quitter pour trouver la fortune et la liberté d'une vie meilleure au-delà de la ligne d'horizon. J'ai toujours rêvé au-delà de la ligne d'horizon. J'aime les contes et l'Histoire qui nous portent comme un fleuve, jamais tranquille. Des millions de Français et d'Espagnols n'ont jamais entendu parler des 500 000 réfugiés de la Retirada, traversant à pied les Pyrénées durant l'hiver 1939, car Franco a réécrit l'histoire pendant 36 ans. Une fois en France, ces femmes et ces hommes, d'abord internés, ont ensuite été de tous les combats : pour la libération des villes en temps de guerre, pour la culture, la justice sociale et la liberté en temps de paix. Avec le spectacle et cet album, je voulais leur rendre hommage : je devais conter la Retirada, en même temps à ceux qui l'ont vécue et à ceux qui n'en ont jamais entendu parler. Susana Azquinezer Le collectage pour la création de ce récit a été réalisé par l'auteure lors d'entretiens avec des Républicains espagnols et leurs familles, qu'ils en soient ici remerciés. Merci également aux historiens Geneviève Dreyfus-Armand, Denis Peschanski, Progreso Marin, Miguel Martinez-Lopez et Marie-José Castaing pour leurs regards bienveillants sur ce travail.
La série radiophonique d'Olivier Vogel, produite par France Bleu Alsace et l'Atelier de création radiophonique de l'Est. Dix épisodes de 6 minutes pour découvrir Natzweiler-Struthof, à travers les récits de plusieurs déportés français, slovènes ou norvégiens. Un reportage photos de Jacques Robert sur le site et le camp de Natzweiler-Struthof, le Centre européen du résistant déporté et le Musée du KL-Natzweiler.
Un soir de juin 1940, lorsqu'il se retrouve face à un peloton d'exécution improvisé, un garçon de six ans découvre la guerre. Il sait que, désormais, plus rien ne sera comme avant.
Ce livre audio dit la misère, la faim, la fuite, les exactions vues par les yeux d'un enfant, puis l'interminable voyage dans le train qui l'emmène dans un camp.
Ce récit est écrit comme il a été vécu: avec les tripes, par un gamin de la guerre qu'on a amputé de sa jeunesse.
C'est aujourd'hui un classique étudié dans de nombreuses écoles.
Pour celles et ceux qui refusent que la mémoire s'éteigne, une nouvelle collection de CD : Les pages oubliées de l'histoire de France CD Jean-Pax Méfret écrit, raconte et chante Camerone. Camarón au Mexique. Le 30 avril 1863. Une bataille héroïque dans une hacienda en ruines Soixante-deux légionnaires et leurs trois officiers face à plus de deux mille combattants mexicains. Neuf heures de combats. Le refus de se rendre. Une leçon de bravoure. Qui étaient ces soldats ? Que venaient-ils faire au Mexique ? Jean-Pax Méfret associe son professionnalisme d'ancien grand reporter à son talent de conteur pour retracer avec précision cette page oubliée de l'histoire de France. Le CD est présenté dans un boîtier cartonné (digipak) avec un livret de 16 pages. Avec 12 index : La 3e compagnie pénètre dans Camaron - Aller au Mexique se faire tuer pour la France - Le capitaine Danjou, le sous-lieutenant Maudet et le lieutenant Vilain - Un assemblage d'hommes de guerre - L'hacienda de la Trinidad - L'ennemi se manifeste pour la première fois - Le capitaine Danjou fait promettre aux légionnaires de ne pas se rendre - Danjou meurt dans le fracas des fusillades - 12 derniers légionnaires résistent encore - Ce ne sont pas des hommes ce sont des démons - La main en bois du capitaine Danjou - Chanson « Camerone ».
Ce recueil propose au lecteur un voyage exceptionnel dans les coulisses de l'Allemagne nazie, en éclairant sept de ses rouages les plus mystérieux. Grâce à leur talent de conteurs et à l'exhaustivité de leur enquête, les auteurs éclairent d'une lumière nouvelle l'un des moments les plus ahurissants du XXe siècle.
Née en 1844, elle entre au conservatoire en 1859, et elle décède en 1923. Vedette de la Comédie Française, malgré son émotion lors de l'essai. Elle quitte la grande maison en 1880. Sarah Bernhardt formera plus tard sa propre compagnie théâtrale et partira en tournée en Angleterre et aux Etats-Unis.
On connaît sa devise : "Quand même", en référence à son mépris des conventions et à son audace.
Elle rencontre Thomas Edison, Oscar Wilde...
Elle aura joué plus de 120 spectacles.