Le parler gaga, c'est le français régional de la région de Saint-Étienne, qui est encore bien présent aujourd'hui dans les conversations courantes, ce qui leur donne un charme savoureux, même s'il a tendance à s'estomper. Il est issu du mariage entre le « Patois » de la famille des langues franco-provençales, parlé dans la région et le français « officiel » que l'on a voulu à toute force imposer notamment au début du XXème siècle. Depuis de nombreuses années Jeanluc Épallle emploie la qualité de son écriture rigoureuse à lui rendre hommage avec humour et tendresse. Dans la première partie de ce livre vous retrouverez ses parodies, pour l'essentiel en parler gaga qui font les beaux jours de l'ÉPALLLE-THÉÂTRE... Et, dans le deuxième chapitre intitulé «UN RIEN MÉLANCOMIQUE» quelques traductions adaptations et une vingtaine de créations qui sortent du champ lexical local toujours en mariant avec justesse l'humour et la tendresse...
«Un enfant reste coi devant la vitrine d'un marchand d'instruments de musique. Son regard est irrésistiblement attiré par un saxophone qui trône sur son support. Entre piano, contrebasse, violoncelles et percussions diverses, il semble imposer le respect et la convoitise. [...] Tout comme cet enfant un peu tétanisé par le grand saut qu'il perçoit derrière la vitrine de la tentation, nous avons bien besoin du petit pas en arrière à chaque décision de grand pas en avant. Point de honte donc à s'entendre dire : Je n'aime pas le jazz, mais ça j'aime bien !... C'est le petit recul de défense bien naturel du sauteur à l'élastique en haut de sa grue. Le programme des deux disques, complété des émotions musicales habilement croquées au trait par Sempé, sont une promesse efficace mais en douceur... de celles qui autorisent tous les revirements, abolissent les préjugés et lancent vers l'aventure. [...] Il ne s'agit pas ici d'établir un catalogue exhaustif des expériences et des possibilités qu'offre cette musique centenaire mais encore bien portante. Installez-vous dans votre fauteuil et laissez-vous envahir par ces 40 possibilités d'aimer le jazz... une fois pour toutes.» Alain Quatremain.
Clandestin du temps, Vincent Roca taquine l'horloge, sort les grands orques, invite les dieux, brave les empêcheurs en eaux troubles, se moque joyeusement de ceux qui roulent sur la bande d'apeurés d'urgence. Dans cette nouvelle création, Vincent Roca sort des cadrans battus et s'interroge, entre laps et perpète, sur ce temps qui ne nous quitte pas d'une semaine. Le futur se prend les pieds dans le présent et culbute dans le passé. Alors... Vite, rien ne presse !
Spectacle de Vincent Roca mis en scène par Gil Galliot.
On connaissait « Emma la Clown sous le divan », « Emma la Clown et son orchestre », « Emma la Clown en Afghanistan », « Dieu est-elle une particule ? », Emma la clown et Catherine Dolto dans leur conférence. Ici, ce sont des textes inédits, hors de la scène, qu'Emma nous propose : son « Bestiaire à bestiaux », enregistré pour nous ! Un bestiaire, parce qu'elle aime les animaux, qui lui permettent de ressentir le fil qui la lie à la terre, au vivant, aux vivants. La description qu'elle en fait est parfaitement subjective. C'est la trace que ces animaux familiers ont laissée en elle, traduite avec son langage. Dans le livre, chaque texte est enrichi d'une interprétation de Lydie Jeannot, dessinatrice à l'esprit et au crayon aiguisés...
Textes de Meriem Menant, dessins de Lydie Jeannot.
Comme une odeur de muscles, pour en savoir plus sur l'homme le plus fort du monde de Saint-Élie-de-Caxton : Ésimésac Gélinas. Homme peu reconnu dans nos records contemporains, mais qui appartint pourtant à la race des sur-hormonés. Un homme qui se démarqua par l'originalité de ses forçures, mais, surtout, par une modestie sincère qui le garda dans l'ombre.
« Spectacle... un tribunal est un spectacle. C'est en pensant à cela qu'est né "Le Tribunal des flagrants délires", le 15 septembre 1980, sur France Inter. À cela et à mes souvenirs de jeune journaliste débutant en "chiens écrasés", c'est-à-dire en argot de métier les séances de "flags" ou flagrants délits dans les palais de justice de la République : des audiences bâclées où sont jugés à la chaîne les malfrats et autre menu fretin pris sur le "fait de leurs méfaits", la veille...
Mais dans tribunal, il y a aussi tribune. Comme dans les procès plus "haut de gamme" où chacun a le temps de s'exprimer.
Enfin, c'est la théorie. Dans notre juridiction radiophonqiue, cela dérape souvent. Les chefs d'accusation et les questions du président Claude Villers se révèlent des plus farfelus, le réquisitoire du procureur Pierre Desproges ou la plaidorie de l'avocat Luis Rego n'ont quant à eux souvent qu'un lointain rapport avec l'inculpé... Pourtant on s'y croirait jusqu'aux moindres détails de menuiserie dans ce décor du studio public (105 ou 106) où s'entassent environ trois cent cinquante personnes. Et durant les deux saisons d'existence du "Tribunal" défileront sur le "banc d'infamie" de Coluche à Jean-Marie Le Pen en passant par Juliette Gréco, Frédéric Mitterrand ou Yannick Noah, la fine fleur des arts, de la télévision et de la politique... » Claude Villers.
Qui a passé une nuit à l'hôtel avec Jacques Anquetil ? Ou osé dire au président Mitterrand à table à l'Élysée : " François, passe-moi le sel ! " avec la voix de Georges Marchais ?
Qui a su écouter les confidences de Thierry Le Luron pendant un long voyage et nous les faire partager avec tendresse ?
Qui nous décrit la chute apocalyptique du pantalon de " Big Léon " Zitrone, la sensibilité de Lino Ventura, la tendresse de Raymond Devos ou la générosité de Jean-Claude Brialy ?
Qui est ce fantastique humoriste, offrant des histoires drôles à foison, captivant son public chaque soir, au théâtre des Deux-Ânes, et dont Jean Amadou dit si joliment :" Être son ami, ça embellit la vie"oe Pierre Douglas, un chansonnier désopilant, fou de vélo, fou de musique, que vous retrouverez dans ce livre avec, en bonus, un CD de son dernier spectacle où Ségolène, François, le petit Nicolas et les autres sont décapés par un humour ravageur.
En ouvrant ce livre, une chose est sûre : vous n'avez pas fini de rigoler.
Ces deux Léonards étaient faits pour se rencontrer, sûr que c'est !
Georges Quilliou, alias Channig, la commère a connu un énorme succès populaire dans les années 80 et 90.
Ce succès s'est confirmé depuis qu'il est remonté sur scène, fin 2015.
Hervé Lossec, l'auteur des célébrissimes Bretonnismes, a fait entrer ce mot dans nos dictionnaires. Il a également décomplexé les Bretons.
Des colorés de bretonnismes interprétés dans ce livre-disque de 48 pages.