Femmes afghanes, entre survie et résistance Nous sommes le 15 août 2021. Frishta, jeune esthéticienne, travaille dans l'un des derniers salons de beauté de la capitale afghane qui, dès lors, va continuer de recevoir ses clientes dans une semi-clandestinité. Ces femmes, considérées par les autorités religieuses comme des êtres inférieurs, s'offrent l'impossible : assumer leur féminité. Et derrière les tentures de velours, elles dansent, chantent et rient malgré les larmes d'une vie broyée. Le salon est une lumière dans l'obscurantisme, mais elle faiblit jour après jour, Frishta l'a bien compris. Alors elle part, pour fuir l'avenir sombre qui la guette, s'arrachant des bras aimants de sa mère ; c'est le prix de sa liberté.
La raison principale de mon épuisement moral, c'était la conscience que mes camarades et moi combattions dans ce pays pour un gouvernement corrompu et détesté par ses propres citoyens, pour un peuple qui avait perdu son droit à la souveraineté, et que nous aidions une armée totalement inapte. J'avais besoin de savoir de quel côté je me battais et quelles valeurs je défendais.
Je n'ai pas toujours été le Didier Raoult que l'on décrit aujourd'hui. Parce que cet homme que je suis fait peur malgré lui et l'a compris un peu tard. Je sais que cela est dû à mon apparence et à une certaine dureté dont je n'ai pas conscience, mais j'aime me bercer de l'illusion que je fus un temps un être doux Que sait-on vraiment de Didier Raoult ? S'il a défendu avec verve ses convictions durant la crise du COVID, le célèbre professeur est toujours resté secret sur son passé et sa vie privée. Pourtant, ceux-ci sont dignes d'un roman d'aventures : son enfance au Sénégal, son illustre histoire familiale (que ce soient ses ancêtres résistants ou bien sa mère, fiancée un temps à Henry de Montherlant), sa personnalité fière et indépendante qui l'a toujours poussé à défier l'autorité, ses rêves déçus de devenir marin au long cours avant de se rabattre sur une brillante carrière de chercheur... Résolument engagé dans la lutte contre les pathologies ces maladies de pauvres, infectieuses et tropicales, celui qui ne déteste rien tant que les fils à la patte a toujours refusé d'avoir le moindre lien avec l'industrie pharmaceutique. Dans ces mémoires d'un homme aux racines multiculturelles, Didier Raoult nous livre pour la première fois le récit de sa vie, celle d'un homme qui aura marqué à jamais le monde de la recherche scientifique.
Didier Duchiron a été le chef de la détention de la centrale pénitentiaire de Saint-Maur, seul lien direct entre les " longues peines " et l'extérieur. Qu'ils soient tueurs en série, auteurs de crimes de sang faisant la une des médias, figure du grand banditisme ou terroristes, Didier Duchiron les a accompagnés et nous décrit un quotidien derrière les murs qu'on fantasme mais qu'on ne connaît pas. Loin de se cantonner à assurer l'ordre et la sécurité, son rôle dans la détention consiste aussi à préparer la sortie des rares condamnés libérables en prévenant les récidives. Il prône une vie carcérale qui ne soit pas que sanction, mais apporte un semblant de lumière, notamment aux " perpétuités ". Les mutineries, menaces de mort, ne doivent pas faire oublier la création d'ateliers de travail, de courses pour le téléthon, d'une bibliothèque... Didier Duchiron a tout connu, le pire comme le meilleur, en gardant intacte sa passion pour ce métier dont le coeur est l'humain dans toute sa complexité.
La fiction télévisée adaptée du Colosse aux pieds d'argile, avec Éric Cantona, a été diffusée sur TF1 le 4 mai et a réuni près de 5 millions de téléspectateurs.
Cette fiction a reçu deux prix lors du festival de Luchon 2023 : le Grand Prix de la fiction unitaire et le Prix d'interprétation masculine pour Olivier Chantreau.
Bonjour. Je suis Sébastien Boueilh. J'ai été violé de douze à seize ans. Je n'ai pu en parler que dix-huit ans plus tard. J'ai alors déposé une plainte, suivie par quatre ans de procédure et trois jours de procès à Mont-de-Marsan, pour que mon agresseur soit enfin condamné à une peine de prison, et moi, reconnu comme victime. Depuis cinq ans maintenant, c'est ainsi que je commence toutes mes interventions publiques. Et chaque fois, je sens l'auditoire qui prend un coup au plexus...
Dans ce livre, ce n'est pas un ancien rugbyman de cent kilos qui s'adresse à nous mais un enfant apeuré de onze ans, un adolescent révolté de seize. Le jeune Sébastien Boueilh nous raconte comment il a traversé ces nuits faites d'agressions sexuelles et de viols, de silence, de mensonges imposés par un membre de sa famille. Ce récit poignant nous entraîne à ses côtés enfant, adolescent, adulte, vers les déviances, la violence, envers les autres ou soi-même, et le silence et le mensonge, toujours. Jusqu'à ce que le destin provoque la parole, enclenche la justice. De son histoire, Sébastien Boueilh a tiré la force de fonder l'association Colosse aux pieds d'argile qui lutte contre la pédocriminalité en milieu sportif et vient en aide aux victimes d'agressions sexuelles. Il dévoile pour la première fois toute son histoire, avant tout pour prouver aux victimes que l'on peut s'en sortir. À une condition, comme Sébastien : PARLER !
Le 2 janvier 2019, Assia, 14 ans, est enlevée. Démuni face à l'inaction de la police, Béor, son père, poste un message sur les réseaux sociaux qui sera partagé des milliers de fois. Grâce à une vague de solidarité, il retrouve sa piste à 400 kilomètres de chez lui, et la sauve d'une mort certaine. Marqué à vie par cette épreuve, touché par les appels de parents qui recherchent un proche, Béor s'assigne une mission : retrouver tous ces oubliés. À ce jour sa brigade citoyenne a libéré 134 enfants et 23 seniors atteints de handicap.
« Être le fils de Bernard Tapie, ça signifiait que je devais m'attendre à tout et à n'importe quoi... Je suis né le 5 août 1969, mais tous mes papiers officiels portent la date du 9 août. J'avais quelques heures et c'était déjà le bordel. Quand on voit la succession de coups durs et de péripéties judiciaires qui a jalonné la carrière de Bernard Tapie et bouleversé notre famille, il est facile de comprendre pourquoi je rêvais que mon père cesse de faire tout et n'importe quoi, qu'il se calme et se retire du jeu. Vu de la Lune, ça devait être envisageable, mais en réalité, ce n'était pas la peine d'y penser : mon père était de la race des conquérants de l'impossible, des sommets inviolables. J'étais fasciné par sa quête de l'inaccessible étoile. Mais pour un fils, il y a un moment où trop, c'est trop. »
Il a toujours adoré les phoques, les a protégés, soignés et même sauvés. Il a été jusqu'au mimétisme, d'où son surnom de " Stève le Phoque ". Stève Stievenart a un parcours complètement atypique : autodidacte, photographe et défenseur de la nature dès son plus jeune âge, il a été éditeur de magazines, athlète de haut niveau et artiste. Mais à quarante ans, sa vie bascule : séparation douloureuse, éloignement de ses enfants, faillite financière... Il a tout perdu ou presque. Son salut, il le doit à la mer, et à une femme. Poussé par une petite voix intérieure, il plonge dans les eaux froides de la Manche et en ressort métamorphosé. Il se lance alors dans un rêve d'enfant : rejoindre l'Angleterre à la nage. Il réussit une première traversée, puis un two-way (35 heures de nage non-stop). S'ensuivront d'autres exploits, comme au lac Baïkal, au loch Ness, à Manhattan... Malgré les innombrables dangers liés aux conditions extrêmes, à la faune marine et à la pollution, les records s'enchaînent. Mais plus encore qu'un livre de prouesses, ce récit est avant tout celui d'un amoureux de la mer aux valeurs inspirantes : l'humilité face à la nature, l'émerveillement face à sa beauté et à la richesse de son écosystème, et surtout, l'envie de protéger ce fragile géant qu'est l'océan.
« La destruction efface toute perspective, interrompt tout projet d'avenir. Si on n'y a pas été confronté directement, on n'a aucun moyen de comprendre ce qu'est vraiment la guerre. » Yeva Skalietska a douze ans lorsque la guerre éclate dans son pays et qu'un missile russe explose au beau milieu de son immeuble. Contrainte à l'exil comme des centaines de milliers d'autres Ukrainiens, elle a trouvé refuge à Dublin avec sa grand-mère en attendant de pouvoir rentrer chez elle. Jour après jour, elle a inscrit ses pensées dans un carnet qui raconte la guerre à notre époque, à travers ses yeux d'enfant.
Tous les bénéfices de l'ouvrage seront reversés à l'UNICEF.
« Ce livre évoque ma vie de médium telle que je ne l'ai jamais racontée jusque-là. J'y explique mes doutes et mes incertitudes, comment il m'a longtemps été difficile de parler autour de moi de ces capacités extraordinaires, qui font pourtant partie intégrante de moi-même. Je vous y donne des clés pour comprendre la médiumnité, mais vous montre aussi à quel point elle nécessite une remise en question permanente.
Mes expériences passées m'ont conduite à choisir d'exercer mes dons dans le monde du funéraire, et de ne pas en faire seulement un métier. Ma médiumnité me donne accès aux besoins des âmes nouvellement arrivées dans les cieux ; grâce à elle, j'accède aux «remèdes» pouvant aider les vivants à vivre leur deuil de façon apaisée et les morts à passer sereinement de l'autre côté. J'aborde enfin le thème difficile du deuil, et de l'importance de parler de la mort afin de l'apprivoiser et de la dédramatiser. »
Avec La Recherche, jamais écrivain n'avait poussé l'introspection et le travail de mémoire à un tel niveau, gagnant à la faveur de cette quête prodigieuse une aura quasi mystique pour des générations de lecteurs à travers le monde. Un homme souvent décrit comme un être timide à l'excès, reclus dans une chambre tapissée de liège : entre fantasmes et témoignages vécus, qui était réellement Marcel Proust ? Le célèbre Questionnaire auquel il répondit et qui porte son nom peut-il nous éclairer ? Riche de nombreux documents issus de la collection familiale, d'archives nationales, des tiroirs de la célèbre maison de tante Léonie à Illiers-Combray, mais aussi de correspondances, de manuscrits rares ou inédits, de souvenirs retrouvés sur les lieux que Proust a fréquentés et aimés, ce livre - réédité à l'occasion du centenaire de la disparition de Marcel Proust - a vocation à célébrer une vie et une époque devenues, par la magie d'un style inimitable, une éternité.
« Je suis ce mauvais fils qui voudrait rester à tes côtés, dormir avec toi, te faire à manger, ne jamais lâcher ta main. Mais c'est impossible. Le médecin que je suis l'a dit et répété à tant et tant d'accompagnants : «C'est un gouffre sans fond, dans lequel vous engloutirez votre vie et celle de vos proches». » Un moment d'hésitation, des égarements, des troubles de la mémoire... Les prémices de l'Alzheimer. Après l'effroyable diagnostic, la mise en place des premières mesures, la culpabilité de laisser sa mère derrière les murs d'un EHPAD, l'inexorable démence qui gagne, Serge Simon s'interroge : que reste-t-il de celle qu'il appelle Maman et qui ne le reconnaît peut-être plus ?
Sans mots, à quoi ressemblent ses pensées ? Veut-elle continuer à vivre, elle qui persévère à s'enfoncer chaque jour davantage dans la nuit ?
Cinq longues années. C'est le temps qui s'est écoulé entre leur première démarche d'adoption et l'échec de celle-ci. Une attente interminable pour Ingrid et son mari Thierry, ponctuée d'espoirs, d'angoisses, d'incompréhensions, et finalement achevée dans une tristesse infinie.
Initié peu après la perte tragique de leur petite fille, Jade, en 2014, ce projet de coeur est devenu au fil du temps un chemin de croix qui les a confrontés à une réalité injuste et parfois glaçante : l'enfer de certains foyers d'accueil. L'absurdité des lois entourant l'adoption. Et l'archaïsme de tout un système qui privilégie (presque) toujours les liens du sang, trop souvent au mépris du bon sens, privant ainsi chaque année des milliers d'enfants délaissés d'une chance d'intégrer des familles qui n'attendent pourtant que ça. Ces « oubliés de la République », Ingrid souhaite aujourd'hui les représenter. En brisant les tabous et en dénonçant l'hypocrisie qui règne dans un milieu opaque et sclérosé. Avec tout le courage et toute la tendresse qui la caractérisent, forte de son expérience et de son histoire personnelle, la comédienne livre un témoignage bouleversant qui vise à faire évoluer une situation indigne d'un pays comme la France. Car si elle a perdu le combat qu'elle menait pour adopter, elle a gagné l'envie de se battre de toute son âme pour défendre la protection de l'enfance.
« Nous avons tué notre père parce que personne n'était là pour dénoncer, juger et punir l'exploitation, la manipulation mentale, l'esclavage sexuel dans lesquels il nous tenait toutes trois prisonnières. Afin d'échapper à la mort qu'il nous promettait chaque jour, il a fallu que nous nous rendions justice nous-mêmes. Voici l'histoire de notre enfer et des cercles qui l'ont composé, nous entraînant toujours plus profond dans l'abîme du mal. » À Moscou, le 27 juillet 2018, peu après 19 heures, Maria, 17 ans, Angelina, 18 ans, Krestina, 19 ans, les trois soeurs Khatchatourian sont arrêtées après avoir sauvagement assassiné leur père. Leur parricide lève le voile sur les années d'extrêmes brutalité et perversions que leur géniteur leur faisait subir en toute impunité dans le seul pays d'Europe à ne pas criminaliser les violences domestiques, la Russie. Un fléau que le conservatisme et l'autoritarisme des dernières années, favorisant un modèle patriarcal et une société fondée sur le droit de la force, n'ont fait que renforcer. À l'heure où l'Occident prend enfin conscience des violences faites aux femmes, le récit exclusif des trois soeurs Khatchatourian rappelle qu'elles sont encore nombreuses à être condamnées à l'abandon par l'indifférence du monde, otages d'un silence où seule la mort peut gagner.
Créée en 1634 par Richelieu, l'Académie française adopte l'habit vert en 1801 et y annexe l'épée quelques années plus tard, sur le modèle des épées des membres de l'Institut d'Égypte ou des épées militaires. En 1903, l'orfèvre Falize personnalise pour la première fois l'épée d'un académicien français, ouvrant la voie aux plus grands orfèvres et artistes. Dès lors, une trentaine d'entre eux rivaliseront d'interprétations les plus fantaisistes ou les plus élégantes pour raconter l'histoire, la famille, les lieux, les travaux, les écrits, les recherches des académiciens français.
Véritables oeuvres d'art produites depuis le début du xxe siècle, 136 épées dressent ici le portrait singulier de leur récipiendaire, au moyen de symboles présentés et commentés dans leurs moindres détails. Tout au long de cet ouvrage, le lecteur découvre la richesse d'une assemblée d'hommes et de femmes qui, sous l'habit vert, se compose de personnalités issues d'horizons les plus divers, aux centres d'intérêt et aux travaux multiples.
"J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire".
Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : "Je ne recommencerai plus". Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur.
C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : "Si tu fais ça, je te tuerai".
Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu'elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal.
En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d'Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.
Issu d'une famille pauvre, avec un père violent, Anthony se retrouve très jeune à la rue. Pour autant, il refuse de tomber dans la victimisation et reste persuadé que n'importe qui peut réussir en respectant des valeurs essentielles : travail, passion, ambition, détermination, résilience. En quelques années seulement, il devient multimillionnaire, investisseur dans plus de 40 start-up et fondateur de Feed., une marque de nutrition pour tous les moments de la journée, valorisée à des dizaines de millions d'euros. Malgré cette réussite fulgurante, il n'oublie pas ses origines et considère qu'il faut secouer le système pour remettre la méritocratie au coeur de la société. Il dénonce les inégalités des chances en France et souhaite aider tous ceux qui ont envie de réussir, quel que soit leur milieu social. Car chaque femme, chaque homme a un potentiel insoupçonné, une réserve de puissance inouïe pour forcer son destin et changer le monde.
« On me demande souvent ce que ça fait d'avoir un demi bras en moins. Et vous, ça vous fait quoi de ne pas avoir de onzième doigt ? Vous ne savez pas, moi non plus. Ce que je sais, c'est que ni vous ni moi ne manquons de rien. » David est venu au monde sans avant-bras droit. Subissant les moqueries et le dégoût des autres, il se réfugie dans sa passion, les Lego. Il n'a que 9 ans lorsqu'il leur découvre une nouvelle utilité : réutilisant les pièces de son navire Lego, il construit sa première prothèse. Au fil des années, il perfectionne ses modèles et obtient, en 2017, le Guinness World Record de la première prothèse fonctionnelle en Lego au monde. Depuis, les succès s'enchaînent : à 23 ans seulement, il travaille main dans la main avec Lego et la NASA pour repousser les limites de la bio-ingénierie et changer les regards sur le handicap.
« Tous les témoignages rapportés dans cet ouvrage sont authentiques ; ils m'ont été personnellement adressés par écrit ou confiés lors d'entrevues. La plupart ne sont pas anonymes. » Jean-Jacques Charbonier est devenu un des spécialistes mondiaux des EMI, ou expériences de mort imminente. En une trentaine d'années, il a personnellement recueilli le témoignage de centaines de personnes qui, au cours d'un arrêt cardiaque, disent avoir connu l'au-delà et affirment en être sorties considérablement apaisées par rapport aux souffrances du deuil et aux angoisses de la mort.
Fort de ce constat, et curieux de savoir si l'on peut déclencher ce phénomène, l'anesthésiste décide de mettre sous hypnose des volontaires en leur suggérant ce singulier voyage. Les résultats obtenus dépassent ses plus folles espérances. Ce livre raconte cette incroyable épopée en dévoilant, pour la première fois, les témoignages les plus surprenants sélectionnés parmi ceux des 10 000 personnes qui ont participé à ces étonnantes séances.
Ils nous révèlent l'inconcevable : la réalité d'un « au-delà ».
« Je suis né au Burundi. Une partie de ma famille a été massacrée. Je n'oublierai jamais. Les cicatrices sur mon corps racontent mon histoire. J'ai reçu quatre coups de machette sur le côté droit, j'en porte les stigmates. Des traces creusées dans ma chair qui ne me font plus vraiment souffrir physiquement mais qui me rappellent au quotidien d'où je viens. Aujourd'hui, mes cicatrices me procurent une force incroyable. Je ne les dissimule plus, tout comme ma prothèse. Mon corps ne m'empêche pas de m'épanouir, de m'accomplir. Il a même fait de moi un champion. Cependant mon but dans la vie n'est pas de gagner pour gagner, mais bien de porter un message d'espoir. Car on peut vivre l'enfer, sans pour autant être privé de lumière. Ceci est mon histoire, une histoire de rédemption par le sport et par l'amour. »
« Le soir du 13 novembre 2015, il faisait doux dehors, les terrasses étaient bondées, comme en été. Dans le Bataclan, le concert des Eagles of Death Metal s'annonçait festif et joyeux. Quand l'horreur a déferlé. Je suis sorti vivant de cet enfer mais, depuis ce soir-là, il n'y a pas une journée où je ne pense pas aux 131 victimes. Elles sont mon moteur, presque ma raison d'exister. Je n'ai pas oublié que tous, nous aimions sortir, faire la fête et rire. Notre plus belle vengeance, notre réponse à la haine, c'est de vivre, pour que triomphe la joie. »
" monsieur chirac, je vous demande le droit de mourir...
" cette supplique, datée du 30 novembre 2002, s'adressait au président de la république française, qui ne pouvait y répondre favorablement puisque la loi, en france, n'autorise pas l'euthanasie. et pourtant... lorsqu'on lit le récit que vincent humbert fait de ses souffrances et de son désespoir depuis son lit d'hôpital de berck, on ne peut qu'être troublé : quand la médecine ne peut plus rien pour vous, quand vous n'êtes plus que le spectateur impuissant de vos tortures, pourquoi vous serait-il refusé (toutes considérations religieuses mises à part) d'en obtenir la finoe la fin d'un supplice : c'est ce que vincent souhaitait, avec détermination et des arguments terribles...
Veillé par une mère dont l'amour et le dévouement n'avaient d'égale que sa propre douleur et assisté par un journaliste avec lequel il communiquait par signes, il a voulu lancer, dans ce livre, un appel pathétique. pour que les condamnés de la vie puissent obtenir, s'ils le réclament, une libération dans la dignité.
« Médium du peuple », c'est par ces mots que l'on pourrait définir Virginie Lefebvre. Elle apporte aux anonymes réconfort et apaisement lors de la communication avec leurs défunts. Car depuis toute petite, elle a la capacité d'établir un contact avec les esprits notamment par le biais de l'écriture automatique ou du spiritisme. Avant d'exercer son activité de médium à plein temps, Virginie s'est mariée, a eu des enfants, est devenue policière municipale jusqu'à ce que son don l'oblige à s'y consacrer entièrement. Avec elle, simplicité, générosité et une sacrée franchise sont au rendez-vous.
Si l'au-delà est pour Virginie une réalité, cela ne l'empêche pas de s'interroger sur le phénomène de la médiumnité. Raison pour laquelle elle éclaire son étonnant parcours de multiples interventions (prêtre, illusionniste, psychiatre, spécialistes de la TCI...) Elle laisse ainsi la porte ouverte aux interprétations, n'étant riche que d'une seule certitude : la vie continue après la mort.