« À peine après avoir franchi le cap de l'adolescence me voilà transportée par une grande vague inconnue, un tsunami de sensations et d'imprévus. Difficile à comprendre du haut de mes 12 ans, je me retrouve confrontée au monde médical. Tout est allé très vite : diagnostic, ticket de rendez-vous, le mot qui fait tout chambouler, un embarquement en terre inconnue. Ici, je vous fais part de mon adolescence hors du commun, une expérience UNIQUE et enrichissante qui m'a beaucoup appris et qui a fait naître en moi un nouveau regard sur le monde. Voici MON histoire, celle d'une fille tirée par les ficelles du destin, devant se battre contre une partie de son corps. Trois ans de vie, un handicap devenu une force où la chaleur devient un vrai calvaire et la fourchette votre seule amie. »
Un syndrome, détecté à la naissance d'Axel, vient perturber sa vie. De l'extérieur rien n'est véritablement visible pour un oeil non averti, à part peut-être un comportement que les autres ont parfois du mal à comprendre. Chacun des problèmes d'Axel, pris individuellement, n'est pas si grave et potentiellement surmontable. C'est le cumul de ces dysfonctionnements qui pose problème. Pour Axel, l'exercice consiste à s'adapter en permanence et trouver des solutions pour compenser ce qui lui manque. Au prix de gros efforts, les handicaps passent inaperçus. Pour autant les difficultés sont bien réelles, d'autant plus qu'il nous est difficile d'admettre qu'une maladie puisse prendre des visages différents selon les jours, au gré de la fatigue, des humeurs et des sollicitations diverses.
Ce livre est un témoignage s'adressant à ceux qui ont besoin de mieux connaître Axel, à ceux qui veulent en savoir plus sur le syndrome de Noonan, et à ceux qui font simplement preuve de curiosité.
En 1976 - l'année de ses 12 ans -Michel vit encore dans le terreau de l'enfance. Jouant avec sa bande de copains footballeurs du 8e arrondissement, le monde de l'adolescence et des adultes va s'ouvrir petit à petit. Si sa famille est encore un socle important dans cette vie parisienne entourée de parcs, des changements vont survenir sur lesquels il n'aura aucune prise.
L'auteur veut à travers son chemin de vie et ses expériences, montrer l'évolution de la sociétéréunionnaise de 1970 à nos jours avec une projection dans le futur.Faire partager son amour inconditionnel pour son pays et sa culture, chanter la beauté de sa natureet des traditions de La Réunion lontan.Il veut mettre en avant l'âme créole en sensibilisant sur les gros enjeux du futur et le devenir de cepetit joyau perdu dans l'immensité de l'océan Indien. Il raconte les principaux évènements de sa viepersonnelle en s'alignant sur les grands changements et faits marquants de la Réunion de ces 50dernières années.
« Son dernier sms c'était le vendredi 6 mars. « Devine où je suis maman ? » Avec une photo d'une place très ensoleillée, cela ressemble à une ville du sud. Jean m'a averti qu'il serait en déplacement avec son club de rugby ce week-end-là, que l'endroit était tenu secret jusqu'au dernier moment par les organisateurs. J'avais plutôt imaginé Lyon ou Toulouse, une ville de France... Mais au vu de la photo, je lui réponds « Madrid »... « Ahahaha presque... on est à Lisbonne ! » Mon coeur se serre, encore une fois le voilà parti loin, je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Le week-end précédent, ils avaient décidé avec ses amis Tortues de partir deux jours à côté de Londres car l'un d'entre eux termine ses trois ans d'études là-bas... En revenant de Londres, il n'est pas repassé par la maison mais par Rouen pour voir sa chérie. Et avant, c'est moi qui étais en vacances.
Il m'écrit aussi qu'il va rentrer le week-end prochain pour fêter ses vingt ans... » Ce récit est un hymne à la jeunesse et à sa soif de vivre toujours plus vite, toujours plus intensément. C'est un hymne à l'amitié inconditionnelle, l'amitié profonde qui fait réaliser de grandes et belles choses. C'est aussi une réflexion sur la mort quand elle surgit ainsi. Violente, inattendue, brutale.
Il fut un temps où l'on s'embarquait dans un métier pour la vie. Il fut un temps où, être médecin, c'était reprendre le flambeau d'un père ou d'un grand-père. Il fut un temps où devenir médecin par vocation inscrivait dans le même sillon jusqu'au dernier souffle. Mais il y eut des époques charnières. Ces quelques pages retracent, à travers des extraits de lettres et notes personnelles, le parcours sinueux d'unejeune-femme s'installant comme médecin de famille après les événements de Mai 68 et lesquestionnements multiples qui l'ont traversée. La médecine d'aujourd'hui n'est pas celle avec laquelle j'avais fait alliance il y a 50 ans. J'ai faitl'expérience de détours et du retour. Ce chemin sinueux m'a donné matière à voir, a bouleversé et nourrimes façons de penser la vie, le monde, les autres .
Une petite fille, élève d'une école de danse, rêve d'une carrière de danseuse étoile, mais avec ses cheveux courts, cela semble compromis.
Elle va se battre pour que sa mère renonce à cette drôle de manie de lui couper les cheveux. Son amour de la danse lui réserve de bien jolies surprises…
Christelle Mansour, relate, au travers de ce récit autobiographique, son enfermement progressif dans l'anorexie à l'âge de 13 ans. Rapidement, sa vie fut totalement transformée. Le plaisir, les rires, la spontanéité, laissèrent place à une vie planifiée, sans saveur, emplie uniquement de contraintes, frustrations et rituels. Tri des aliments, mensonges, hospitalisations multiples, sport à haute dose dont elle faisait usage comme d'une drogue, repli sur soi, séquelles physiques, grande dépression : inconsciemment, elle s'érigea peu à peu une prison et s'y cloîtra pendant plus de 12 ans. Elle passa des milliers d'heures à courir... Mais courir après quoi ? Un idéal de minceur éternellement insatisfait ? Le besoin de combler un vide ? La nécessité de disparaître petit à petit pour exister ? Quoi qu'il en soit, elle qui se sentait si forte, elle qui clamait « ne pas être malade », elle qui voulait tout contrôler, dut se résoudre à accepter l'évidence : l'anorexie la dépassait. Aussi, grâce à l'aide de thérapeutes, elle a su emprunter le chemin de la guérison, et livre aujourd'hui, dans Poutoune, le témoignage d'une jeune femme, victime, à une période fragile de son existence, des canons que nous impose la société.
« Une grande astronaute » : c´est dans ces termes que Mylène Farmer aimerait que l´on se souvienne d´elle. Une grande conquérante de l´imaginaire. La seule artiste féminine française à avoir marqué son empreinte sur quatre décennies, passant du métier de mannequin pour publicités à la scène du stade de France vingt-cinq ans plus tard. De nombreux ouvrages lui ont été consacrés, tentant en vain de percer le secret de sa réussite. « On invente ma vie, mes émotions » disait-elle en 2006. Alors pour raconter la carrière de Mylène Farmer, qui de mieux que Mylène Farmer elle-même ?
Trente ans de carrière sont retracés dans cet ouvrage, uniquement réalisé à partir de propos de l´artiste puisés dans plus de trois cent cinquante interviews de presse, à la radio ou télévisées, de 1984 à fin 2013.
Après avoir subi en silence d'intolérables agressions venant du monde extérieur, une jeune fille prend la parole pour retrouver sa dignité. Victime de harcèlement psychologique et de viol, elle raconte de manière crue et directe la souffrance endurée dès ses plus jeunes années. Au terme d'un long travail sur elle-même, elle a réussi à faire son deuil et accepter la tragique disparition de son père atteint de troubles bipolaires. Elle se remémore les heures sombres et la petite fille qu'elle était, désemparée devant le comportement énigmatique des adultes. Avec intelligence et sensibilité, l'émouvant récit de son parcours émancipateur ne laissera aucun lecteur indifférent. Il est même nécessaire de s'indigner devant un tel vécu traumatique. D'où l'importance de ce témoignage, qui a le pouvoir de prévenir d'autres drames en sensibilisant les lecteurs à ces questions encore trop souvent tues.
Revivez, à travers ce roman-témoignage, un « Midnight Express » à la sauce belgo-thaïlandaise. En 2014, après un séjour touristique de trois mois en Thaïlande, Ludovic Marquis est incarcéré dans la prison centrale de Samut Prakan, suite à un problème de visa. Aux côtés des autres Farangs, Camerounais, Colombiens ou encore Syriens, il y endura des conditions de détention inhumaines, l'isolement, la corruption et la maladie.