Dans ce livre, pas de conseils avisés, encore moins de recettes miracles mais le témoignage de la découverte d'une pratique enivrante. L'auteur y partage un cheminement entre les tâtonnements d'un débutant et les méthodes plus affirmées d'un professionnel. Ce qu'il appelle alors «une maigre expérience», est finalement celle d'un coureur amateur qui jongle avec son existence et apprend de façon empirique, à devenir un traileur.
C'est d'une plume vive et sincère que Julien Leroy exprime ainsi l'accomplissement de ce qui lui paraissait encore hier inimaginable. Des courses sur des dénivelés importants aux franchissements de limites jusqu'alors insoupçonnées, l'auteur se confie sans filtre sur son parcours.
Éducateur spécialisé de profession et père d'une petite fille, Julien Leroy est passionné de sport en pleine nature. C'est inspiré par de nombreux récits d'aventures, qu'il décide de partager son expérience naissante.
En écrivant une oeuvre nourrie de son histoire, Michel Lussey dévoile la beauté d'une existence accomplie. C'est dans un ensemble structuré et imagé, qu'il conte l'ascension sociale de ses parents au début du XXe siècle, sa vie de lycéen des années cinquante et l'ambiance étudiante du Quartier latin des décennies d'après-guerre. Une chronologie soignée pour un voyage initiatique fait de plaisirs, de chagrins et de courage, illustrant toute l'élégance et la faculté de cette famille à vivre dignement au fil du siècle. L'auteur caresse ainsi des souvenirs restés intacts dont l'épisode difficile de la Guerre d'Algérie où il relate sa carrière d'officier dentiste parachuté dans les rangs du premier Régiment Étranger de la Légion. Mais aussi des réminiscences intimement liées à sa curiosité insatiable de la nature humaine, car renoncer à l'universel serait finalement impensable pour un homme d'une telle envergure. Le film de cette vie, de la sienne et des siens, aux teintes sépia et au rythme enlevé, nous plonge et nous absorbe avant tout, dans les descriptions édifiantes de la vie d'un autre temps et de l'intimité d'un jeune Parisien. C'est avec finesse et lucidité que Michel Lussey partage ses mémoires et en révèle un authentique périple : l'itinéraire passionnant d'un gamin de Paris confronté au charivari de son époque. « Les personnages sont authentiques, attachants et hauts en couleur, un vrai plaisir ! » Joseph Joffo
Le père de Christian Pluchon était tanneur, spécialisé dans le traitement des peaux de vache pour en faire du cuir. Mélange d'opposition et d'affection, la relation entre les deux hommes a été jalonnée par la présence de ces paisibles ruminants. À travers différentes anecdotes, l'auteur invite le lecteur à découvrir son univers et son chemin de vie.
Rejoindre à vélo le Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose de Rosco dans le Finistère depuis Carry-le-Rouet dans les Bouches-du-Rhône, soit un périple de 1 500 km, c'est le dé un peu fou qu'Emmanuel de Calan a relevé en 2021.
Tout à la fois récit de voyages, recueil de témoignages et d'informations médicales, « Le sel de nos vies » touche du doigt ce qui rend belles nos existences, malgré les doutes, malgré les blessures.
Être écrivain public bénévole en centre pénitentiaire bouleverse l'angle de vue sur les personnes détenues: c'est rencontrer l'humain plutôt que le délinquant ou le criminel.
Ce qui se déroule derrière les murs d'une prison demeure, pour la plupart d'entre nous, mal connu voire fantasmé. Au travers de 57 portraits, ce témoignage nous donne à entendre le bouillonnement des voix et des appels qui résonnent derrière les grilles. Dérangeant et nécessaire.
Après une carrière sociale qu'il a achevée en tant que dirigeant d'un centre d'accueil pour SDF, Jean Desfonds choisit, en parallèle d'une activité de correspondant de presse, d'exercer celle d'écrivain public en prison.
Après « La roue libre » qui nous emmenait de l'île de Vardo au Sud de la Roumanie, Françoise Dion nous entraîne cette fois de Strasbourg à la Russie, juchée sur son vélo. Elle nous raconte les rencontres, les bivouacs, l'histoire des pays traversés et nous livre les réflexions qui s'amoncellent dans sa tête au rythme des pédales, jusqu'au monastère des Solovki, près du cercle polaire. Un pèlerinage personnel et intime qui lui fait approcher « l'âme russe ».
Né quelques mois après la catastrophe de Tchernobyl, César Luce voit le jour avec une santé défaillante. S'ensuit une enfance sombre, compliquée par une surdité apparue à ses trois ans et une tendance autistique. Adolescent et découvrant son homosexualité, il devra apprendre à embrasser et apprécier la personne qu'il a construite dans la douleur, la tête haute et le regard tourné vers la liberté.
Après trois essais consacrés à la voix, dans sa portée humaine et spirituelle, Véronique Klesse explore un continent plus intime. Ses expériences de vie sont ici mises au service de ses idées, sans fausse pudeur, à la recherche d'une conscience élargie et avec un grand respect pour le sacré et le divin.
D'abord rédigée à l'intention de sa fille, pour l'éclairer et l'accompagner, cette autobiographie se révèle d'une portée plus étendue. Elle dit comment en s'extrayant des traumas de la prime enfance, une femme a conquis de haute lutte sa liberté spirituelle. Une relation lumineuse soulignée par l'enfant en un refrain émouvant: «Un jour je serai comme elle!» Toute existence a un sens sur terre. Véronique Klesse le dit, l'écrit, le chante. C'est son étendard, la force de son témoignage.
Les parents d'Elizabeth Blot ont quitté l'Autriche en 1936, conscients de la tempête qui allait bientôt s'abattre sur l'Europe continentale.
L'autrice a ainsi vu le jour à Londres en 1937 et c'est le récit de son enfance et de sa jeunesse en Angleterre qui est ici narré, avec un panache et une drôlerie qui en font tout le sel.
Porté par un sens de l'autodérision réjouissant, «Il y a belle lurette» nous emporte dans une époque révolue, mais rendue proche par la magie d'une écriture tout en grâce.
« Ma jeunesse heureuse comme bergère peule nomade au Mali décrit ma vie de ma petite enfance à mon premier mariage en 1988, à l'âge de 18 ans. Le récit est centré sur le ressenti de bonheur du début de cette période mais aussi sur les chamboulements liés à mon passage à l'adolescence. Il marque le début des convoitises jusqu'à mon mariage arrangé par mes parents, mais aussi la dramatique sécheresse et la famine de 1985.
Olivier Lebret, mon mari, a su transcrire mes propos au fur et à mesure que les souvenirs sourdaient du plus profond de ma mémoire, en provenance de cette magnifique région montagneuse du Gandamia au Mali. » Aye Diallo
Entre le 18mars et le 2juin 2020, Hervé Macé a tenu son journal, un jour sur deux.
Chaque marche représente une étape, une évolution, un instant saisi et contemplé à la lumière de cette étrange période. L'actualité est passée en revue, croquée par la plume exigeante de l'auteur. Et si ces pages sont au présent, elles relatent un passé recomposé, avec subtilité et une certaine ironie.
« La Vie a été brutalement bouleversée et perturbée. Il nous a fallu imaginer comment cette Vie pourrait être autre en intégrant dans son organisation « le temps de maladie ». Et peut-être avons-nous réussi ! ».
À 52 ans, un cancer grave a été diagnostiqué à Odile Chalmin. Après la phase initiale de déni, elle accepte de comprendre et d'affronter. Debout face aux difficultés, elle franchit les obstacles avec l'aide de son entourage, et grâce à sa détermination nourrie d'une confiance indéfectible en la Vie.
Profonde et inébranlable, cette conviction se prolonge au-delà de son combat contre la maladie et irradie tout autour d'elle.
À travers ce témoignage, Odile Chalmin relate plus de cinq années de lutte jalonnées de crainte et de joie. En vivant autrement et en s'appuyant notamment sur l'Art Thérapie, elle donne certaines clés qui peuvent aider ceux qui, comme elle, ne doivent pas baisser les bras.
Le cancer du sein touche en France une femme sur huit. Comme tant d'autres avant elle, Agnès n'a pas été épargnée : mais comment surmonte-t-on pareille épreuve ? Comprenant subitement qu'elle fait partie des mortels, le besoin de témoigner la tenaille. Peindre ou écrire. Ce sera la plume, témoin fidèle de ses peurs, arme essentielle pour vaincre l'immense solitude et l'extrême fragilité dans lesquelles nous plonge la maladie. Miroir de sa résilience, son récit se pare de réconfort, se meut en force et se fait exutoire, pour mieux traduire le quotidien. Bouleversant de sincérité cristalline, authentique reflet d'une femme face à l'angoisse de mourir, cet ouvrage est l'essence intime et pudique de son combat pour la vie. Pour sa fille et son fils, pour son entourage, pour elle-même. Hymne à la vie si précieuse, aide morale à toutes celles qui doivent vivre cette épreuve, ce récit est le premier ouvrage d'Agnès d'Ormesson aux Éditions du Panthéon.
Cet ouvrage présente l'opinion d'une néophyte qui tend à diffuser la notion la plus simple de l'islam dans l'idée de la rendre accessible au plus grand nombre. Au travers de la notion d'épreuve, elle y développe notamment les préceptes de cette religion encore trop mésestimée. Exposant la façon dont les musulmans eux-mêmes la vivent au quotidien, elle délivre un message avant tout valeureux. C'est d'une plume passionnée et convaincue, que l'auteur démontre que toute épreuve est édi ante et que la vie nous réserve bien des surprises. Un bien peut être un mal et inversement, les maux que nous envoie le Très-Haut peuvent être, paradoxalement, autant de bienfaits. Aïda Jaafar est enseignante en langue et littérature françaises à l'Université de Tunis. Préférant se consacrer entièrement à l'écriture, elle partage aujourd'hui ce qui fut pour elle une évidence, la foi en Dieu.
Seule sur son vélo, François Dion décide de parcourir l'Europe le long de ses frontières en traçant une ligne descendante de la Norvège au sud de la Roumanie. Son unique certitude : il lui faut voir l'île de Vardo. Un nom qui l'attire depuis toujours. Cette île, à l'extrême nord-est de l'Europe, se trouve au-dessus du cercle polaire, à quelques encablures de la Russie, l'opportunité d'y voir enfin le soleil de minuit...
C'est d'une plume vive et sincère que l'auteur raconte ainsi un voyage incroyable au coeur d'une Europe multiple. Elle dévoile avec adresse le bonheur de rouler, mais aussi les moments difficiles éprouvés. Des confessions qui révèlent avant tout l'intime conviction d'avoir trouvé sa plénitude sur une « petite reine ».
À 67 ans, seule, et en quatre mois, Françoise Dion a parcouru plus de 4 000 kilomètres à vélo. De la mer de Barents à la mer Noire, elle nous invite à la suivre dans une aventure courageuse où le dépassement de soi représente son ultime fer de lance.
Cet ouvrage est le cri d'une âme profondément marquée par son époque. Amour, dégoût, révolte, autant de sentiments qui traduisent la violence d'un état. Une aperception construite sur des constats et exposée pour mieux confesser que le système a bien un impact sur chacun d'entre nous.
Au fil des rencontres, des croyances, des rêves, des espoirs, mène-t-on réellement la vie que l'on souhaite ? Ou sommes-nous les illusionnistes de notre propre vie afin de la rendre meilleure face aux attentes d'une gouvernance, d'une société, d'un monde qui nous échappent, que nous ne comprenons plus, dont nous ne voulons plus ? Allons-nous tous devenir des cons, racistes, intolérants ?
C'est en admettant ce qu'il y a de plus insoutenable à reconnaître, qu'Antoine Félix nous amène à nous interroger sur le fonctionnement de notre propre vie dans le système. Ainsi, chacun de ses raisonnements sonne comme une confrontation et dénonce les failles d'un monde façonné, bien loin de l'humanité que l'on pouvait encore espérer.
En 2015, Olivier Brenkman se heurte à un diagnostic implacable : il est atteint de la maladie de Charcot. Comme sa main ne peut plus écrire et que sa voix l'abandonne, il commence à communiquer à l'aide d'un ordinateur. Grâce à son oeil, les lettres et les mots peuvent alors se former et plus que tout, lui permettre d'entretenir le lien avec ceux qu'il aime. C'est ainsi qu'il nous emporte dans le tourbillon de ses pensées. De la perte d'autonomie à la découverte de contrées lointaines, il raconte la solidarité d'un village, la force des liens qui l'entourent et son corps devenu une prison pour son cerveau. Grâce à l'amour indéfectible, le courage et la résolution des siens, il entame un nouveau combat, celui d'une nouvelle vie, une façon pour eux comme pour lui de repousser l'inéluctable. Son cerveau déborde d'intelligence et son oeil vif réagit à tout, scrute l'entourage, manie l'humour, la dérision, les jeux de mots... Car au-delà de tout, Olivier Brenkman est un homme lucide et profondément vivant.
Beaucoup de préoccupations et d'interrogations métaphysiques ont traversé les siècles et incitent aujourd'hui à rétablir la pratique du dialogue. La conversation pleine de promesses permet de se lier, se confronter et de s'enrichir en privilégiant le partage et l'écoute. Il existe bien des façons de philosopher. Les Grecs voyaient dans l'exercice une forme de pédagogie : tout s'apprend, même la sagesse. Elle est la première de toutes les vertus, indissociable du savoir qui s'acquiert grâce au dialogue.
Au travers de ces pages, Ghyslain-Jean Martin et Marie-Françoise Rivet entreprennent ainsi un échange épistolaire. De là, Mars et Vénus se retrouvent sur leur acropole virtuelle afin d'évoquer les questions universelles et intemporelles de nos contemporains.
Cette île, tout le monde la connaît ou l'imagine, la rêve. Mais comme Marc Philippe, personne ne s'en vante. Et pour cause... Qui peut se glorifier d'avoir vécu un attentat ? Pourtant cette île, il la désire toujours autant. Elle a changé le cours de sa vie. Violemment ? Passionnément, irrémédiablement. Cette histoire, c'est la sienne. Réelle, étroite, singulière. Elle n'appartient qu'à lui. Il a voulu l'exprimer, peut-être se dédouaner, voire s'exorciser. Aujourd'hui en paix, l'île fait toujours partie de sa vie. Marc Philippe nous entraîne ainsi dans un témoignage poignant, désarmant, entre désarroi destructeur et folie salvatrice.
Un chasseur s'écrase sur le tarmac de la base de Los Llamos, à Albacete, en Espagne, le 26 janvier 2015, à 15 h 16, tuant 11 aviateurs parmi lesquels le pilote Gildas Tison. Dans ce témoignage poignant, son père livre tout à la fois son chagrin, ses incertitudes, ses souvenirs et ses difficultés à faire le deuil du fils tant aimé. En le suivant dans ses recherches, on réalise avec lui qu'une autre voie est peut-être envisageable... « Non, Gildas, tu n'es pas mort ! » L'aviation, les étoiles, le cosmos, les passions de Gustave Olivier Tison le portent à découvrir encore et toujours les mystères de notre monde.
Dans ce récit autobiographique, Rita Cusenza revient sur le passé longtemps resté mystérieux de son père, ancien soldat de la seconde guerre mondiale et décédé à l'âge de 53 ans. À la lumière de ces révélations, elle dresse le décor de sa propre vie, de la misère ensoleillée de la Calabre des années 1950 à la Belgique francophone et ses difficultés d'intégration pour cette adolescente immigrée et en quête de repères. Un récit porteur d'espoir et de courage qui illustre cette pensée de Nietzsche, devenue la devise de l'auteur : ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
Après une enfance difficile et semée d'embûches, Aurélien est diagnostiqué autiste Asperger à l'âge de 14 ans. Dans ce livre, il nous dévoile un parcours tortueux à travers les différentes structures d'accueil spécialisées dans les troubles qui l'affligent. Il témoigne avec sensibilité d'une évolution progressive de sa personnalité, à son rythme, toujours accompagné par une famille courageuse et déterminée à mettre toutes les chances de son côté.
Il a coécrit ce témoignage avec Catherine Rosse, sa mère.
Aurélien Rosse est attiré par la musique et le dessin. Catherine Rosse a notamment présidé une association au sein de son milieu professionnel. Sur onze adhérents, cinq agents avaient un enfant porteur de troubles autistiques.
Nouvelle vision de la foi en Jésus-Christ, ce témoignage s'inspire d'un rêve éveillé fait par l'auteur. Lui montrant le danger de l'emballement des sciences physiques, ce songe le conduit à penser une spiritualité différente. Il invite à une nouvelle maîtrise de la laïcité, portée par la foi et l'humilité du Christ.
Entre le début du XXe siècle et les années 1990, ce roman nous promène en mer Égée, là où l'Europe rencontre l'Asie, quand le narrateur décide de partir sur les traces de ses ancêtres pour retrouver leur histoire et la sienne. Inspiré de faits et de personnages réels, ce récit met en évidence la vie de personnes ordinaires dont le destin fut tragique. L'auteur est né à Athènes. Il parcourt le monde comme Ulysse depuis son plus jeune âge. Installé en France par amour, il a appris le français à travers les oeuvres de Balzac, La Fontaine, Rousseau... Ce sont eux qui lui ont donné le goût de l'écriture.