Depuis Les Fourmis : 30 romans, 30 ans, 30 traductions, 30 millions de lecteurs...Bernard Werber, c'est une vie à part et une oeuvre mondialement reconnue où se croisent des anges, des dieux, des chats, des templiers, des fourmis et des abeilles..., où la science nous initie au « savoir relatif et absolu » du professeur Wells.Sous la forme de 22 chapitres correspondants aux 22 arcanes d'un jeu de tarot, Bernard Werber nous révèle dans ce livre les secrets de ses romans, les surprenantes aventures et expériences qui les inspirent, comme la pratique du rêve lucide et l'hypnose régressive. Entre art du suspense et puissance de l'imaginaire, c'est un véritable atelier d'écriture dont il ouvre les portes pour la première fois.Intime et captivant, Mémoires d'une fourmi nous renvoie aux mystères de nos propres vies. Un merveilleux récit de vie. Lire-Magazine Littéraire
Il faudrait offrir ce livre à tous les jeunes tant il encourage la curiosité et l'empathie, questionne les inégalités entre les femmes et les hommes, ouvre des possibles. Olivia de Lamberterie - ELLE Ce récit est un pur enchantement, délicat et fiévreux. Page des librairesTTT-TéléramaProfondément engagée pour la cause des femmes, Laure Adler retrace la vie et l'oeuvre d'une brillante intellectuelle féministe : Françoise Héritier. Une précurseuse, une aventurière de la pensée, une citoyenne engagée et une amie très chère, qui n'a cessé de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin et de lutter contre toutes les formes d'oppression dont souffrent les femmes.« Bien avant la naissance de #MeToo, elle se révèle à la fois une théoricienne et une avocate des causes essentielles de la vie de la société. À l'heure du tout voir, du tout savoir, du tout exposer, à l'heure où des jeunes filles sont victimes chaque jour de harcèlement sexuel sur les réseaux sociaux, à l'heure où le corps des femmes continue à être une marchandise ou un butin de guerre, à l'heure où l'intégrisme gagne du terrain, à l'heure où, en Ukraine, le viol est une arme de guerre, à l'heure où, en Afghanistan, les filles n'ont pas eu le droit de faire leur rentrée des classes, Françoise Héritier m'apparaît comme une vigie, une lanceuse d'alertes, une scientifique qui nous laisse en héritage des manières et des moyens de combattre les violences sexuelles, sociales et politiques dans un monde inégalitaire et fragmenté. Elle incarne aussi à mes yeux la figure d'une penseuse qui a toujours réfléchi de manière non occidentale, d'après ses observations en Afrique, terre nourricière de ses premières interrogations, sur ce qui fait société. Françoise, l'aventurière de l'esprit, Françoise, qui croyait au bonheur et qui, partout et en toute chose, détectait et goûtait le sel de la vie. »Laure Adler est journaliste, historienne et écrivaine, et productrice à France Inter, spécialiste de l'histoire des femmes et des féministes au xixe et au xxe siècles. Elle est l'auteure de plusieurs biographies consacrées à de grandes figures féminines et a notamment publié, chez Albin Michel, Le Corps des femmes (2020).
« J'aimerais penser que je vous manque un peu... » : le 4 mars 1935, Stefan Zweig, qui met alors la dernière main à Marie Stuart, adresse une lettre à sa nouvelle secrétaire, Lotte Altmann. Recrutée grâce à l'organisme juif d'assistance aux réfugiés à Londres, où Zweig s'est exilé un an plus tôt, elle est vite devenue la collaboratrice indispensable au travail littéraire de l'écrivain. Ils se marieront en 1939 , et se donneront la mort ensemble dans de tragiques circonstances, à Petropolis en 1942.Ces Lettres à Lotte couvrent une période décisive dans la vie de Stefan Zweig. Il s'y montre un patron attentionné mais exigeant ; un écrivain acharné à publier en dépit de la persécution hitlérienne ; un homme tout à la fois résolu à rompre avec Friderike, sa première femme, et hésitant. Réunies par Oliver Matuschek, biographe de Zweig, illustrées de photos inconnues, elles composent le récit vivant d'une relation et de son contexte, une Europe à feu et à sang, éclairant d'une lumière inédite la personnalité et l'oeuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Une terre sauvage et mythique racontée à travers le regard d'une femme, au fil d'un voyage en solitaire de Vancouver à Anchorage.Bordant l'une des plus mauvaises mers du monde, un somptueux dédale d'îles, de fjords englacés, de chenaux abrités... On l'appelle le Passage intérieur, aux confins de l'Amérique du Nord. Chaque été, les saumons y convergent par millions pour donner la vie avant de mourir. Les humains aussi sont nombreux à l'emprunter, venus d'Asie il y a des millénaires, suivis par des Russes chasseurs de loutres de mer, des chercheurs d'or, des prospecteurs de pétrole, de gaz, de minéraux rares, et des amoureux de la nature et de l'aventure. Into the wild : certains n'en sont jamais revenus.
Épouser ces méandres capricieux pendant la brève saison estivale, c'est le projet de libre errance d'une femme endeuillée. Quête de retrouvailles avec des interlocuteurs trop brièvement croisés au cours d'une vie de grand reporter, cheminements intimes : ce parcours au hasard de la rotation des ferries est ponctué de rencontres avec les habitants ancestraux du Nord-Ouest, les Amérindiens et les Inuits. Parents des orques, des ours, des aigles, du Grand Corbeau de leur mythologie, ils appartiennent corps et âme à ces terres du bout du monde où ils accueillent l'étrangère venue les écouter avec ferveur.
Traquée depuis le retour des talibans au pouvoir, Khatera est contrainte à la clandestinité avec sa famille. Célibataire, éduquée, féministe, consultante pour l'ancien gouvernement de son pays : cela suffit à faire d'elle une cible.Comment survivre, sans se soumettre, malgré les menaces, la peur? Continuer de se battre pour les femmes, abandonnées par les Occidentaux, quand on risque à chaque instant d'être dénoncée? Défendre cette liberté pour laquelle elle est prête à mourir?Un témoignage unique, rendu plus intense encore par le lien qui se noue au fil du récit entre une indomptable résistante afghane et une jeune journaliste française que rien ne prédestinait à s'impliquer dans cette guerre lointaine. Une grande et belle histoire d'amitié et de courage. Khatera Amine a vingt-huit ans. Elle est conseillère politique et militante pour les droits des femmes en Afghanistan. Maurine Bajac a vingt-sept ans. Elle est journaliste sur TF1/LCI.
C'est l'histoire d'un homme qui vient d'avoir 82 ans. Déjà ?
Jadis, il était toujours pressé, il régnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible. Aujourd'hui, à la retraite, c'est plus calme : les défaillances du corps, les anxiétés de l'âme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogénaires. Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps et le perdre.
À travers ce narrateur qui lui ressemble comme deux gouttes de vieux bourgogne, Bernard Pivot raconte le grand âge à sa façon. Curiosité, lucidité, humour, c'est bien lui.
Et c'est bien sa manière de proposer une petite leçon de gouvernance individuelle où chacun trouvera quelques recettes pour vieillir heureux.
Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sandor Marai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle.
Romancier, chroniqueur, Sandor Marai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre.
Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres.
Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'Andras Kanyadi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Marai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.
Hélène Gateau livre ici un témoignage vif et touchant sur sa relation avec Colonel, un adorable border terrier. Elle explore avec finesse ses liens d'attachement à son chien, son non-désir d'enfant, les questions de son entourage, la frontière poreuse qui sépare parfois le monde des animaux de celui des humains... Ainsi, tout en s'appuyant sur des études sociologiques ou scientifiques, elle apporte un éclairage inédit sur la place que peut prendre un animal dans une vie.
Sous sa plume se dessine - non sans un poil de provocation ! - toute une réflexion sur un mode de vie à la croisée de deux tendances de société : le no kid et le petparenting. Mais est-ce que tout cela ne parle finalement pas que d'amour ? Hélène Gateau est vétérinaire, chroniqueuse animalière à la radio et présentatrice d'émissions télévisées (comme Hélène et les animaux) et de documentaires. Elle est autrice de plusieurs ouvrages sur le comportement des chiens et des chats.
C'est l'histoire d'une nana qui ne voulait pas de mec, pas d'enfant, qui voulait faire la fête tout le temps et qui se retrouve maman d'un enfant et demi, pacsée, et qui trouve toujours des excuses pour annuler les soirées auxquelles elle est invitée.C'est l'histoire d'une nana qui a fait une fausse couche et qui a décidé de ne pas taire sa peine.C'est l'histoire d'une nana qui a décidé de raconter tout ce qu'on n'a jamais voulu lui dire sur la grossesse et la maternité.C'est l'histoire d'une nana qui a envie de crier au monde entier son amour pour son fils.Et surtout, c'est l'histoire la plus sincère jamais racontée.Emy Letertre, alias Emy Ltr, a plus d'une corde à son arc : comédienne, chanteuse, vidéaste, réalisatrice engagée et créatrice de contenus, elle est suivie par plusieurs millions d'abonnés sur YouTube, Instagram, TikTok et Twitter. Elle est l'autrice du Guide de survie d'une meuf (ou d'un mec) normal(e) aux éditions 404, et des Histoires extraordinaires d'Emy Ltr aux éditions Flammarion.
« CE LIVRE PARLE DE MOI. ET DE BITE, AUSSI.Dans ce recueil de chroniques, je décortique l'histoire de ma masculinité depuis mon enfance, quand j'ai réalisé l'importance que prenait mon entre- jambe. Enfin, l'entrejambe des autres, plutôt : les garçons de mon âge commençaient à démontrer qu'ils en avaient là-dedans, dans leur pantalon, et le monde entier ne jurait que par la Sainte Verge. Moi, je ne pratiquais pas. J'étais un athée du cul, en quelque sorte.Ma vie n'est pas plus fascinante qu'une autre ; elle est un prétexte pour questionner le rôle que l'on réserve aux garçons, l'éducation d'un fils ou d'un élève, ainsi que l'omniprésence du sexe dans notre société. Pour réfléchir, aussi, à ce que nous sommes aujourd'hui et ce que nous pouvons devenir.
Je ne suis pas mégalo, je n'astique pas mon ego. J'écris ce bouquin pour le gamin que j'étais : pour lui faire gagner de précieuses années, pour qu'il sache qu'il n'est pas seul et pour rendre son attente moins pénible. Je l'écris aussi pour les pères, les mères, les familles, les amis et les entourages, de près comme de loin, d'un garçon qui ne se reconnaît pas dans ce que l'on attend de lui. Pour qu'ils sachent, qu'ils imaginent, qu'ils comprennent, qu'ils le protègent et surtout : pour qu'ils changent. »
Sillonnez les routes avec Pierre Fabing, jeune vétérinaire urgentiste, et partez à la rencontre de chiens et de chats, mais aussi d'un lapin bélier nommé Batman, d'une tortue à la carapace fracturée, ou encore d'un perroquet souffrant d'un torticolis. Vous assisterez même à la mise-bas d'un alpaga dans un cirque ! Du gros rhume au diabète, en passant par la cystite, l'hémorragie et l'ingestion d'objets parfois étonnants, le jeune véto soulage tous les maux de nos fidèles compagnons, tout en nouant une relation unique avec leurs maîtres.Ce livre est à l'image du métier de Pierre : imprévisible et exaltant. Sans concession, le jeune vétérinaire nous raconte en une cinquantaine de récits ses interventions les plus marquantes. Tantôt amusantes et légères, tantôt difficiles et émouvantes, elles nous plongent dans les coulisses d'une profession encore méconnue. Un véritable condensé d'humanité - et d'animalité - qui ne vous laissera pas indifférent, que vous aimiez les animaux, que vous vous intéressiez au métier de vétérinaire ou que vous soyez simplement amateur d'anecdotes surprenantes et de belles histoires de vie.Âgé de 34 ans, Pierre Fabing est vétérinaire depuis 2014. Il a grandi dans une ferme en Moselle et, très jeune, a appris à s'occuper des animaux, notamment auprès de sa soeur, auxiliaire vétérinaire. D'abord spécialisé en médecine vétérinaire rurale, il décide ensuite de rejoindre VetoAdom, un service d'urgence vétérinaire à domicile en Île-de-France, sorte de SOS-Médecin des animaux. Grand amoureux des animaux, il partage avec nous, dans ce livre, sa passion pour son métier.
Comment défendre le respect pour tous les corps quand on a intégré la haine du sien ? Comment valoriser son corps gros quand la prise de poids est vue comme étant le pire cauchemar des femmes autour de soi ? Comment défendre des idéaux féministes quand on ressent de la jalousie vis-à-vis d'autres femmes aux corps plus conformes aux codes de beauté ?Les mécanismes d'oppression qui touchent tout ce qui ne rentre pas dans la « norme », nos rapports intimes aux corps et aux autres femmes, le body positive et l'afroféminisme, autant de sujets qui sont abordés dans cet ouvrage intime, militant et poétique, pour lutter contre le mythe de la perfection. Perfection que l'autrice, femme noire et grosse, s'efforce de détricoter afin de construire une société émancipée où chaque corps, aussi différent qu'il soit, aura sa place.
Livre de souvenirs, traversée du siècle, promenade dans l'Antiquité... Réflexions profondes et anecdotes savoureuses émaillent ce livre inclassable, à l'image de son auteur. De l'évocation de son enfance dans la petite bourgeoisie provençale au Collège de France, de ses amitiés de jeunesse qui lui font rencontrer les plus grands intellectuels du XX e siècle (Michel Foucault, Raymond Aron, René Char, Gérard Genette, notamment) à sa retraite de villageois solitaire, de ses amours passionnées à son goût pour la poésie, des drames personnels à son indifférence à l'opinion d'autrui, de son scepticisme radical à son avidité de culture, Paul Veyne se raconte.
Cet essai autobiographique est d'une qualité littéraire rare. Dans une langue exceptionnelle, d'un classicisme et d'une pureté remarquables, le dernier des grands intellectuels de notre époque raconte, à sa façon et avec une sincérité peu commune, « le quotidien et l'intéressant ».
Le 1er septembre, un jeune médecin annonce à Christiane Singer qu'elle a encore six mois au plus devant elle. Le 1er mars, Christiane Singer clôt le carnet de bord de ce long voyage. « Le voyage - ce voyage-là du moins - est pour moi terminé. À partir de demain, mieux : à partir de cet instant, tout est neuf. Je poursuis mon chemin. Demain, comme tous les jours d'ici ou d'ailleurs, sur ce versant ou sur l'autre, est désormais mon jour de naissance. » « La démarche de Christiane Singer, son courage, sa générosité sont sublimes, elle le sait, le dit et c'est sans doute ce qui lui donne cette force magnifique. [...] D'un lyrisme dense et cru, elle réinvente ici la mort, en fait le visage même de la vie. » Fabienne Pascaud, Télérama. « Un testament spirituel de tout premier ordre. [...] Un hymne à la joie [...]. Un français étincelant, épuré jusqu'à l'os et pourtant baroque. » Astrid de Larminat, Le Figaro. « Un journal dans lequel la joie et l'espérance sont plus fortes que la mort. Par son écriture ardente et ses paroles toujours aimantes, Christiane Singer est parvenue à léguer un bel héritage spirituel, accessible à tous, au-delà des rites et des confessions. » Claire Lesegretain, La Croix. « C'est le livre d'un maître. Nul doute que ce livre changera notre regard sur la vie et la mort. » Marie de Hennezel, Psychologies Magazine. « Un livre bouleversant, impressionnant de force et d'abnégation, incroyablement lumineux. » Questions de femmes. « Une leçon de courage. Et de vie. » Isabelle Courty, Le Figaro Magazine. « Accompagnée des mystiques chrétiens, des maîtres de sagersse orientaux, musulmans et juifs [...], Christiane Singer témoigne, lumineusement, du passage d'une vie vers une autre. » Bruno de Cessole, Valeurs actuelles. « Si ce livre touche, c'est moins parce qu'il est parcouru par la douleur qu'en raison de l'incroyable (au sens premier) joie de vivre qui le sous-tend. » Pierre Maury, Le Soir.
Laurence Verneuil, praticienne hospitalière, cheffe de service dans un CHU, ne doit son salut qu'à sa décision d'abandonner une carrière que tout le monde pourrait lui envier. Sans cela, elle ferait partie des nombreux soignants qui, à force de subir la tyrannie exercée par les gestionnaires et le harcèlement professionnel qui en découle, se sont donné la mort. Dans ce récit pudique et méticuleusement documenté, elle raconte sa descente aux enfers. Son témoignage en dit long sur ce que les dernières décennies ont fait du métier de soignant. Il analyse et dénonce un système pervers qui incite à ne pas faire de vagues, voire à « collaborer»: Laurence Verneuil n'a pas été soutenue par la plupart de ses pairs, bien au contraire. C'est ainsi qu'une femme au parcours prestigieux et irréprochable renonce à sa vocation pour sauver sa peau, et ce au détriment du soin qu'elle voulait accorder à chaque patient. Reste son témoignage pour prendre enfin conscience du drame qui se joue à l'hôpital et espérer changer le cours des choses.
« Rosa s'empourpre, s'étrangle, voudrait le gifler. Landseer, passionné mais prudent, s'empare de ses mains et les porte contre son coeur.
- Une lionne, une lionne dans un corps d'oiseau, murmure-t-il. ».
Vestale de l'art, égérie du féminisme, éprise de liberté et d'idéal, Rosa Bonheur s'imposa comme la plus célèbre artiste animalière au XIXe. Elle connut une carrière fulgurante et vécut un amour fou avec Sir Edwin Landser, le plus grand peintre et sculpteur britannique de son temps, qui nous est pour la première fois révélé.
De Paris à Londres, de l'Écosse à la French Riviera, des abattoirs et bas-fonds de la capitale aux ateliers d'artistes et salons mondains jusqu'à son « sanctuaire » à Thomery, Patricia Bouchenot-Déchin nous emporte sur les traces de Rosa Bonheur au fil d'un roman virevoltant qui fait revivre l'artiste et la femme.
Une fresque haute en couleur qui nous plonge dans la grande Histoire et l'intimité de Rosa Bonheur, un être de passion et de conviction.
" je suis née en 1940 dans un harem à fès ".
Ainsi commence le récit de fatima mernissi, évocation d'une enfance dans la médina d'une des cités les plus prestigieuses du maroc.
A travers le regard curieux et volontiers frondeur d'une petite fille, c'est à une plongée dans l'univers clos des femmes que nous convie l'auteur. des plus traditionnelles aux déjà féministes, anciennes esclaves ou combattantes contre les français ou les espagnols, conteuses puisant leur répertoire dans les mille et une nuits, amoureuses des chanteurs égyptiens, elles rêvent sur les terrasses de fès à un monde où il n'y aurait plus de barrières, où l'espace serait désormais ouvert.
Un récit enchanteur en forme de conte où le réel et l'imaginaire, le merveilleux, l'humour et le tragique tissent un quotidien borné aux limites du harem. y filtre malgré tout le vent de l'histoire, de l'indépendance, et d'un avenir où leurs filles auront leur place et un destin à la hauteur de leurs rêves.
Qui était vraiment Christiane Singer (1943-2007), cette étoile filante qui a laissé une trace de feu dans le coeur de tous ceux qui l'ont lue ou ont pu la rencontrer ?Était-elle une romancière originale au style flamboyant, remarquée dès son plus jeune âge pour sa virtuosité, et finalement récompensée par le prix de la Langue française de l'Académie ? Ou une essayiste nourrie des plus grands poètes et penseurs, qui a consacré sa vie à ciseler des formules inoubliables pour dire les troubles et les métamorphoses de l'âme humaine ? Peut-être au fond était-elle une actrice, usant sans retenue du magnétisme de sa personne et de sa voix pour séduire les publics les plus divers ? Ou bien une pédagogue experte en spiritualités, s'inspirant de toutes les traditions mystiques pour éveiller ses lecteurs et auditeurs au « ciel » qui est en eux ? Audrey Fella a mené l'enquête sur ces multiples voies, retraçant le parcours biographique de Christiane Singer, scrutant chacune de ses oeuvres, cherchant surtout à percer le mystère de cette femme d'exception. Pas à pas, elle nous fait revivre le parcours tumultueux et passionné d'une vie sur le fil de la merveille.
« Un jour, j'écrirai mon autobiographie, je voudrais l'écrire moi-même afin de mettre les choses au clair. Il y a eu tellement de mensonges dits sur moi...» Grâce à cet ouvrage exceptionnel, qui réunit plus de 350 lettres inédites couvrant trois décennies (1946-1977) et ses mémoires inachevés, le voeu de Maria Callas devient enfin réalité.
De son enfance modeste à New York aux années de guerre à Athènes, de ses discrets débuts à l'opéra aux sommets d'une carrière planétaire entachée par les scandales et les épreuves personnelles, de l'amour idéalisé pour son mari à sa passion enflammée pour Onassis, ce récit unique nous fait découvrir pour la première fois l'histoire vraie derrière la légende. Se dévoile tantôt Maria, la femme vulnérable, déchirée entre sa vie sur scène et sa vie privée, tantôt Callas, l'artiste victime de son exigence et en perpétuelle bataille avec sa voix, et qui, malgré la solitude parisienne des dernières années, continuera de travailler sans relâche jusqu'à son dernier souffle, à l'âge de 53 ans.
L'autoportrait bouleversant et fascinant de la plus grande voix du XXe siècle.
« On s'arrête tout à coup de lire. Sans pour autant lever les yeux. Ils restent sur le livre et remontent les lignes, reprenant une phrase, un paragraphe, une page. Ces mots, ces simples mots, ne nous évoquent- ils pas notre enfance, un livre, une querelle, des vacances, un voyage, la mort, des plaisirs soudain revenus sur nos lèvre ou courant sur la peau... Décidément la mémoire n'en fait qu'à sa tête. Imprévisible et capricieuse, elle aime bien déclencher sur moi des ricochets semblables à ceux obtenus par ces petites pierres plates que je faisais rebondir sur la surface étale des étangs et des rivières de mes jeunes années.
C'est sans doute pourquoi elle interrompt aussi mes lectures pour des bagatelles, des sottises, des frivolités, des riens qui sont de nos vies des signes de ponctuation et d'adieu. » B .P.
Il y a des femmes inspirantes, qui nous élèvent, quelles que soient les générations, les traditions, ou leurs domaines d'action. Elles révèlent une autre manière d'être au monde, de penser la violence, la nature, la spiritualité, les différentes dominations...Douze femmes rencontrées ces dernières années ont provoqué chez l'autrice un immense sentiment de gratitude et l'ont fait grandir : Vandana Shiva, Michelle Obama, Marianne Williamson, Brooke Medicine Eagle, Amandine Roche, Marianne Faithfull, Patti Smith ou encore Marion Cotillard... À travers leur témoignage, elles nous livrent de quoi méditer sur leur engagement, afin que nous puissions nous approprier ces expériences et nous frayer notre propre chemin. L'écriture de ce livre fût donc un véritable voyage, un périple dans les mystères du féminin. Ces portraits expriment aussi la révolution qui est en train de s'opérer dans la société, à travers une sagesse concrète. Il a semblé utile à l'autrice, en plus des paroles de ces femmes, de proposer les éclairages psychologiques très concrets d'un ami, le Dr Christophe Fauré, afin de pouvoir mieux intégrer ces « enseignements » dans notre vie de tous les jours.
Au beau milieu de la France rurale, trois enfants grandissent auprès d'un père dévasté par son déclassement et d'une mère héroïque qui n'aura de cesse de leur cacher la précarité dans laquelle ils vivent en affichant une joie à nulle autre pareille. Mais Roman, l'aîné, « comprend tout », et décide de s'en sortir en brillant à l'école, exhortant ses deux soeurs à en faire autant. La mort prématurée de leur père, puis de leur mère, met les deux aînés, tout jeunes étudiants, face à un défi : ne pas abandonner leur petite soeur, Yonah, treize ans, aux services sociaux. Mais comment l'élever sans arrêter leurs études et sans un sou ? Il faudrait un miracle pour que la justice leur en confie la tutelle. Ce miracle aura lieu, fruit de la générosité nationale. Et les deux aînés pourront poursuivre leurs études comme le souhaitait leur mère, brisant l'engrenage de la pauvreté.Roman Malo, aujourd'hui psychologue, retrace dans ce livre poignant l'histoire d'un combat et d'une promesse : ne jamais se séparer comme ils l'ont promis à leur mère, parce qu'ils n'ont que l'amour... Un témoignage crucial et un formidable message d'espoir : nul n'est condamné à son destin social.
« En 1965, un garçon âgé de 20 ans qui se faisait appeler Christophe et ressemblait à James Dean devint célèbre grâce à une chanson au doux prénom de fille : Aline. La chanson, vendue à plus d'un million d'exemplaires, devint le slow de l'été et le fit entrer dans la cour des icônes yéyés. Il poursuivit la route qu'il s'était choisie, celle de la musique et de la liberté, tombant sur les tubes sans les chercher, comme par magie. On lui doit notamment Les marionnettes, Les mots bleus, Les paradis perdus, Daisy, Sénorita, Succès fou, etc.
En 2018, j'eus la chance de le croiser. Il était alors une star au parcours incroyable, une légende. Il m'a ouvert sa porte et son coeur, et je suis entrée. Alors ma vie a changé. Ce fut immédiat. Il voulait qu'ensemble nous écrivions. Mais pas seulement.
Son quotidien tout entier tournait autour de la musique. Ses chansons, c'était sa vie.
Pour créer, il s'entourait de filles. Pour lui, une femme était ce qu'il y a de plus beau sur terre. Sans les filles, disait-il, il n'y aurait pas de musique. Il les aimait tellement qu'il voulait toutes les attraper.
Au lendemain de sa mort, j'ai commencé à noter nos souvenirs. Je ne voulais pas l'oublier. Je ne voulais rien oublier. Je voulais le garder, intact, dans ma mémoire. Et j'ai pensé qu'un livre était l'endroit idéal où le garder vivant.
Le voici tel qu'il m'est apparu, tel que je l'ai connu. » Bénédicte La Capria