« Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre. » Sylvain Tesson
Le nom de cette toute jeune fille, née en 1929, arrêtée sur dénonciation en 1944 déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, et morte du typhus en mars 1945, est connu dans le monde entier : Anne Frank est devenue le symbole des victimes des idéologies racistes, du nazisme à l'apartheid. Elle a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et ce texte, classé 19ème parmi les 100 meilleurs livres du XXème siècle, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
Audiolib donne ici la première version audio intégrale, lue avec subtilité et sensibilité par Irène Jacob, de ce texte devenu emblématique des victimes de toutes les barbaries.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte auxcôtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouvepeu après à Auschwitz, où il demeurera plus d'un an avant d'être libéré par l'arméerusse en janvier 1945.Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuitédes blocks-dortoirs, les camarades qu'on y découvre à l'aube, morts de froid et defaim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ;les « sélections » périodiques où l'on sépare les malades des bien-portants pourles envoyer à la mort ; les pendaisons pour l'exemple ; les trains, bourrés de juifset de tziganes, qu'on dirige dès leur arrivée vers les crématoires.Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucunexcès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexionmorale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.Paru en 1946, Si c'est un homme est considéré comme un des livres les plusimportants du XXe siècle.Parce qu'il est familier des grands textes philosophiques, Raphael Enthoven résoud avec une talentueuse sobriété la difficile équation que pose le texte de Primo Levi : comment nommer l'innommable ?Remerciements à Benoît Peeters, écrivain, pour sa lecture de l'interview de Primo Levi par Philippe Roth.Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
" J'ai voulu l'oublier cette fille. L'oublier vraiment, c'est-à-dire ne plus avoir envie d'écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n'y suis jamais parvenue. " Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux replonge dans l'été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S. dans l'Orne. Nuit dont l'onde de choc s'est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années.
S'appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu'elle a été dans un va-et-vient implacable entre hier et aujourd'hui.
Lambeau, subst. masc. 1. Morceau d'étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie. 2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l'amputation d'un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. Il ne restait plus après l'amputation qu'à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu'une épaulette à plat (Zola, La Débâcle, 1892, p. 338). (Définitions extraites du Trésor de la Langue Française). Rescapé de l'attaque du 7 janvier 2015, le journaliste Philippe Lançon s'attache dans ce livre de survie à décrire la vie qui bascule, lui qui reçoit ce jour-là «une blessure de guerre» dans un pays «en paix». Intense, claire et sensible, la voix de Denis Podalydès restitue le récit bouleversant de cette reconstruction lente et solitaire. L'écoute en classe de ces CD est autorisée par l'éditeur.
« Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre. » Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise que cet homme a exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Audelà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit magnifique les dérives d'une époque et la complaisance d'un milieu littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.
Force de caractère et puissance de la littérature se lient dans ce récit inoubliable et nécessaire, lu avec tact par Guila Clara Kessous.
« La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail... J'ai loué une chambre meublée.Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. »Florence AubenasParce qu'elle sait éviter l'emphase comme l'apitoiement, Fabienne Loriaux parvient avec talent à restituer au récit de Florence Aubenas sa percutante vérité.
" J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres.
Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les cavons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait...
"
J'avais alors vingt ans, et la modernité m'est apparue comme une immense imposture. Dans cet ouvrage, Pierre Rabhi apporte son témoignage sur ce qu'il appelle la "sobriété heureuse", prise en tant que réelle valeur de bien-être, force de libération physique et morale. Il expose de manière claire les failles de la société actuelle et nous invite, à réfléchir à une nouvelle forme de société, différente dans ses valeurs, dans les relations humaines et dans le lien à la Terre.
Pierre Rabhi nous fait valoir qu'un autre monde est en train de se créer, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie, à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une sobriété tranquille et heureuse.
Dans ses mémoires, Michelle Obama invite les lecteurs dans son univers, à travers le récit des expériences qui ont fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui, depuis son enfance dans le South Side de Chicago en passant par les années où elle a dû concilier sa vie d'avocate et de mère de famille, jusqu'aux deux mandats passés à la Maison Blanche. Avec la sincérité, l'humour et l'esprit qu'on lui connaît, elle décrit ses victoires comme ses défaites, publiques et privées, et raconte son histoire telle qu'elle l'a vécue. Devenir retrace le parcours intime d'une femme de caractère qui a toujours su aller au-delà de ce qu'on attendait d'elle une histoire qui nous encourage à faire de même.
Un récit fascinant et profondément intime de l'histoire en marche, par le président qui nous a insufflé la foi dans le pouvoir de la démocratie.
Dans le premier volume passionnant et très attendu de ses mémoires présidentiels, Barack Obama raconte l'histoire de son improbable odyssée, de jeune homme en quête d'identité à dirigeant du monde libre, retraçant de manière singulièrement détaillée et personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence (2008-2012).
En se retournant sur l'histoire de sa présidence, Barack Obama propose une exploration unique et pénétrante de l'amplitude phénoménale mais aussi des limites du pouvoir présidentiel, ainsi qu'un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale. Il évoque en toute franchise les forces d'opposition qui se sont dressées contre lui, sur le front domestique comme à l'étranger.
Ce livre puissant et magnifiquement écrit est l'expression de la conviction profonde de Barack Obama : la démocratie n'est pas un don du ciel mais un édifice, fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle, que nous bâtissons ensemble, jour après jour.
En bonus : la préface lue par Barack Obama lui-même, en anglais, vous est proposée après la préface en français.
À 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine.Avec une grande intensité François Berland prête sa voix à Edgar Morin, grande figure du monde intellectuel français. Un texte puissant mais d'une fluidité qui se prête bien à l'audio.
Anne Ancelin Schützenberger livre dans cet ouvrage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d'une vingtaine d'années, une « thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle ».
En langage courant, ceci signifie que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que nous avons parfois, curieusement, à « payer les dettes » du passé de nos aïeux. C'est une sorte de « loyauté invisible » qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille.
« J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie.
En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu'on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd'hui. J'ai pris comme principe de ne rien arranger, et croyez-moi, j'aurais préféré avoir des réactions plus sages que celles que j'ai eues... » On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans, jusqu'à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 70, et donne à lire le quotidien d'une grande amoureuse, désopilante et fantasque, et d'une artiste exceptionnelle. Un journal à la fois intime et universel, sublimé par la lecture unique et touchante de Jane Birkin.
Auteur de nombreuses biographies (Fouché, Balzac, Marie-Antoinette, Magellan, ... ), Stefan Zweig dresse avec psychologie le portrait d'un homme libre et tolérant.
Alors qu'il fuit la guerre dans le lointain Brésil, Stefan Zweig cherche dans l'oeuvre de Montaigne à soulager son désespoir, mais aussi dans l'expérience vécue d'un homme qui se trouva dans une situation proche de la sienne.
" Montaigne a fait la tentative la plus difficile qui soit sur Terre : vivre par soi-même, être libre et le devenir toutjours plus ... " .
Le dernier de ses écrits avant qu'il ne se suicide au Brésil, est un de ses plus personnels, intenses, essentiels et épurés, qui sera publié à titre posthume.
« Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ?» Patrick Modiano Cette « voix » étouffée par la barbarie, la grande comédienne qu'est Elsa Zylberstein lui donne vie, avec une sobriété qui multiplie l'émotion.
L'histoire commence sur une plage, quand l'auteur remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur. Après une série dexamen, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d'une maladie généthique orpheline.
Elle vient de fêter ses deux ans et ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Alors Anne-Dauphine Julliand fait une promesse à sa fille : " Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manquera jamais d'amour. " Ce livre raconte l'histoire de cette promesse et la beauté de cet amour.
Tout ce qu'un couple, une famille, des amis, une nounou sont capables de mobiliser et de donner.
Il faut ajouter de la vie au jour lorsqu'on ne peut ajouter des jours à la vie.
En novembre 2013, Mathias Malzieu, qui prépare alors la sortie de son film, Jack et la mécanique du coeur, apprend qu'il souffre d'une maladie auto-immune, rare et souvent mortelle, l'aplasie médullaire, qui détruit sa moelle osseuse. Pendant l'année que va durer sa maladie, entre chimio, chambre stérile et attente d'un donneur, Mathias Malzieu tient son journal, raconte son combat contre la mort, qu'il personnifie à travers un personnage, Dame Oclès. Cette histoire d'un enfer et d'une résurrection est avant tout un hymne à la vie, porté par la langue poétique et explosive de l'auteur.
« L'existence de Beaumarchais est une ivresse de vivre. Une suite de folles journées. Une pièce de théâtre effrénée où les personnages, tous Beaumarchais, se succèdent, se nourrissent l'un l'autre, s'allient, se contredisent, se combattent, parfois se détestent, le plus souvent s'aiment, trop. Ce serait banal si, vécues par tous ces personnages, toutes ces vies se succédaient sagement. Cet horloger, fils d'horloger, ne supporte pas la chronologie. C'est le prince du En Même Temps, cette stratégie qui, quoi qu'on pense, n'est pas moderne : c'était déjà la devise du XVIIIe siècle. Musicien, courtisan, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, auteur d'oeuvres tantôt géniales, tantôt très oubliables, éditeur de Voltaire, il devient révolutionnaire malgré lui. Trop gourmand pour ne pas TOUT vivre à la fois. Et trop joyeux de toutes ces aventures pour en ressentir de la fatigue.
Comme l'écrivait Fernando Pessoa, n'être qu'un est une prison. » E.O.
L'enregistrement intégral, par l'auteur lui-même, de ce livre savoureux a fait l'objet d'une diffusion radiophonique sur France Culture durant l'été 2019.
C'est l'histoire d'un homme qui vient d'avoir 82 ans. Déjà ? Jadis, il était toujours pressé, il régnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible.
Aujourd'hui, à la retraite, c'est plus calme : les défaillances du corps, les anxiétés de l'âme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogénaires. Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps et le perdre.
À travers ce narrateur qui lui ressemble comme deux gouttes de vieux bourgogne, Bernard Pivot raconte le grand âge à sa façon. Curiosité, lucidité, humour, c'est bien lui. Et c'est bien sa manière de proposer une petite leçon de gouvernance individuelle où chacun trouvera quelques recettes pour vieillir heureux.
Avec une malice sans pareille, Bernard Pivot conte les petits tracas et vrais bonheurs du grand âge. Ses personnages hauts en couleur sont merveilleusement interprétés par Jean-Michel Ribes dont la fantaisie coutumière s'accorde à la plume de l'auteur.
Suivi d'un entretien avec l'auteur
" Lyon-Vaise, 4 avril 1915. Jour de Pâques. Six heures du soir. Mon petit Lou très chéri. Je t'écris sans savoir si même je dois t'écrire et si mes lettres te font plaisir. Nous sommes en gare de Lyon-Vaise. Je t'écris sur mon sac individuel. Il paraît que nous allons non en Argonne mais à Mourmelon-le-Petit dans le groupe de 90 du 38ème 43e batterie qui a été amochée. Dès que j'ai su que définitivement t'étais plus à moi, en ai eu un peu de peine, peut-être même beaucoup. Je suis fidèle comme un dogue ai-je écrit dans Alcools et tu aurais dû te douter que tout ce que je disais de te tromper était pas vrai. Pour le moment, je préfère mourir et ferai possible pour cela. Si pas possible, on verra. " Cette nouvelle édition est augmentée de plusieurs lettres restées longtemps inédites.
Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant les huit dernières années de son existence, durant lesquelles il acheva l'écriture de son chef-d'oeuvre - elle est d'ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour, elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à 82 ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux. » Les souvenirs de Céleste Albaret ont été recueillis par Georges Belmont.
Avec une grande justesse, Lara Suyeux nous livre le témoignage unique et passionnant de Céleste Albaret. Une lecture essentielle, qui éclaire d'un jour nouveau l'étonnant Marcel Proust.
Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen commence sa vie professionnelle à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des journaux de Broadway, avant d'écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans des night-clubs, puis le célèbre réalisateur que l'on sait.
Woody Allen revient ici sur soixante ans de carrière cinématographique, auréolée de nombreuses récompenses, et sur ses relations amicales et amoureuses.
Sur un ton souvent désopilant et d'une honnêteté absolue, voici le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander...
Jean-Luc Kayser est la voix française officielle de Woody Allen depuis près de 30 ans. Écoutez-le : en un instant, il fait surgir Woody Allen devant vous, son ton désabusé, sa gouaille new-yorkaise, son humour en demi-teinte, tout y est !
Paris 1761, dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, une couleur nouvelle apparaît, un ?jaune vie? éclatant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Fragonard invente le bonheur. et Sophie Chauveau, avec le talent si particulier qui est le sien, brosse avec un formidable luxe de détails, la fresque foisonnante et méconnue de ses soixante-quatorze années d'existence.
Écrivain, dramaturge et actrice, Sophie Chauveau est avant tout une passionnée d'histoire et d'art. Ses romans ont pour cadre les contextes historiques ayant permis l'avènement de grands artistes de la Renaissance italienne. La Passion Lippi et Le Rêve Boticelli ont rencontré un réel succès en librairie et auprès de la critique. Elle prête sa voix aux lectures des Éditions Thélème depuis les débuts et continue aujourd'hui avec la parution de son propre ouvrage.