Une mère témoigne de la maladie de sa fille, Thaïs, chez qui a été diagnostiqué à 2 ans une maladie génétique orpheline : la leucodystrophie métachromatique. Elle raconte le quotidien de sa famille face à la maladie, les visites chez le médecin, des moments de joie, ainsi que l'histoire de l'Association européenne contre les leucodystrophies.
Avec en fin d'ouvrage des réactions de lecteurs.
En 1947, John Steinbeck et Robert Capa voyagent quarante jours en URSS, de Moscou à Stalingrad en passant par la Géorgie et l'Ukraine pour un reportage destiné au New York Herald Tribune.Ce journal traduit par Philippe Jaworski, est pour la première fois publié en français, dans son intégralité avec les photographies de Capa.
« Je partis pour l'Orient, et j'y promenai deux ans mon inquiétude dans la Turquie, dans la Terre sainte, dans la Syrie, dans le Liban. Je revins. » Pérégrination d'un poète qui voyage en humaniste, sans préjugé négatif envers l'Islam, à un moment charnière pour l'Empire ottoman, menacé par les troupes égyptiennes. Périple révélateur du rôle déterminant de l'Orient dans l'oeuvre d'une des plus grandes figures littéraires et politiques du XIXe siècle.
120 Français, hommes et femmes, adeptes du cheveu crépu, des tresses et autres dreadlocks, sont photographiés dans leur quartier favori. Professeurs, banquiers, commerçants, journalistes, artistes, collégiens, ministres, fonctionnaires, ils appartiennent à la classe moyenne. Leur point commun : une peau foncée et des cheveux portés naturels, bouclés, frisés, crépus, coiffés ou en afro. Dans le sillage du mouvement Nappy (Natural and Happy) en vogue aux États-Unis, les Afropéens revendiquent d'être bien dans leur peau et dans leur vie, sans plus travestir leur nature profonde.
Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture. l'exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d'en dégager l'unité et la richesse.
Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L'Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d'une langue originale et d'un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l'École centrale, Boris Vian n'exerce son métier d'ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l'écriture.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J'irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l'ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu'en 1950. L'image de l'écrivain en pâtit : après L'Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l'échec de L'Arrache-coeur, il se détourne de l'écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips.
Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
Ernest Hemingway incarne le personnage romanesque par excellence : écrivain, soldat, correspondant de guerre, voyageur. Au-delà des mythes qui entourent cette ?gure incontournable de la littérature américaine, l'ouvrage révèle des éléments intimes de sa vie à travers de nombreuses archives :
Photographies, extraits de sa correspondance, notes prises au cours de ses voyages en France, en Espagne ou dans le Midwest. Illustré par plus de quatre cent documents et accompagné des contributions de Michael Katakis, garant du patrimoine littéraire d'Hemingway, de Patrick, ?ls du romancier, et de Seán, son petit-?ls, ce livre relate une histoire inédite, plus personnelle, de la vie de l'auteur. Les lettres adressées à ses différentes épouses et à ses éditeurs y sont notamment sont publiées. Unique en son genre, l'ouvrage est un hommage éblouissant à l'icône américaine.
Émile Tizané a-t-il réellement existé ? Sans la découverte récente de ses archives privées, il eût été permis d'en douter tant la vie romanesque de cet homme paraît conférer à celui-ci tous les traits caractéristiques d'un personnage de fiction. Cas unique, cet officier de gendarmerie fut sans doute le plus grand expert français en matière de « maisons hantées » et sillonna ainsi les routes de campagne pour les besoins de ses enquêtes officieuses. Réunis ici pour la première fois, ses dossiers se composent d'innombrables notes, rapports, photographies, croquis et correspondances qui laissent entrevoir les aspects à la fois fascinants et obscurs d'un gendarme sur les territoires de la hantise.
Infatigable arpenteur de la ville lumière, passager clandestin de ses mondes souterrains, Céline est un romancier de la modernité urbaine. Cet album part à la découverte de « son » Paris : au Passage Choiseul, la Belle époque s'offre en spectacle au jeune Louis-Ferdinand... À Clichy, la banlieue « paillasson » aux portes de la capitale, le docteur Destouches fait son premier voyage au bout de la misère... À Montmartre, poulbots, peintres, écrivains et comédiens sont le théâtre d'inspiration de Céline... À Meudon, enfin, l'écrivain maudit se retranche à la villa Maïtou avec son perroquet et ses chiens, tel un clochard misanthrope...
L'historien Patrick Buisson, auteur du documentaire Paris Céline, et le comédien Lorànt Deutsch retracent les parcours insolites d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.Des images rares ou inédites, des vues contemporaines, des anecdotes surprenantes et des citations choisies font revivre tout un Paris disparu, ses figures, ses décors, ses personnages et son langage.
" Aventurier de génie - qui savait se faire diplomate, financier, joueur, escroc ou magicien-, s'évadant des Plombs, la lugubre prison de Venise, s'introduisant auprès des grands de toutes les cours européennes, discutant avec Voltaire, Giacomo Girolamo Casanova eut un destin hors du commun. L'exposition que la BNF lui consacre est organisée autour du manuscrit mythique de l'Histoire de ma vie, qu'elle a récemment acquis : 3 700 pages d'une écriture régulière et serrée, rédigées en français de 1789 jusqu'à sa mort. Au fil d'une fresque haute en couleur, libre, audacieuse, insolente, qui s'étend de la naissance de Casanova à l'année 1774 et qui nous conduit en Italie, en France, en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et même en Russie, resurgissent des femmes du monde, des actrices, des servantes, une religieuse, bientôt séduites par ce libertin libre-penseur à la vitalité surprernante.Outre des pages du manuscrit lui-même, reproduites en fac-similé dans un cahier central de l'ouvrage, ce beau livre présente 240 illustrations et plusieurs essais de spécialistes, historiens, conservateurs, chacun s'attachant à mettre en lumière les différentes facettes de ce personnage qui, avec une certaine idée du bonheur, traverse à sa manière le XVIIIe siècle des Lumières.
" La direction de cet ouvrage est assurée par les commissaires de l'exposition, Marie-Laure Prévost - conservateur général au Département des manuscrits de la BNF et chef du Service des manuscrits modernes et contemporains - et Chantal Thomas, essayiste, romancière, auteur de pièces de théâtre et de nouvelles, directrice de recherches honoraire au CNRS. Spécialiste du XVIIIe siècle, elle a écrit sur Sade, Casanova, Marie-Antoinette, les salons.A leurs contributions viennent s'ajouter celles de dix autres auteurs.
André Malraux et André Gide ont entretenu une relation amicale dès le début des années 1920. Leur amitié s'est nouée à la suite de la publication en revue par André Malraux de deux grands articles consacrés à son aîné, suite à la publication de ses Morceaux choisis chez Gallimard (1921). Le jeune critique y prenait la défense d'André Gide contre les attaques de la droite réactionnaire, considérant l'auteur des Nourritures terrestres comme le seul directeur de conscience légitime pour la jeune génération - « un homme qui crée l'état d'esprit d'une époque », une figure exemplaire non par la profession d'une doctrine, mais par le goût affiché de la liberté et du bonheur : « En vous défendant contre l'absolu des systèmes, vous leur avez organisé une défense. » André Gide tombe sous le charme de cet admirateur talentueux, dont il fait la connaissance le 12 mai 1922 au théâtre du Vieux-Colombier, et se réjouit de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF, auprès de Jean Paulhan et de Marcel Arland.
L'histoire et les souvenirs de jeunes adolescents qui allaient à la rencontre de leurs ainés pour garder une trace de leur culture populaire locale : langue, musique, recettes, leur savoir-faire...
Au début des années 70 Pierre Morin est de ceux qui entreprennent la moisson de tout ce qui a trait à cette culture de l'oralité. Ceux qui recueillent les témoignages ont entre 14 et 17 ans. Si tous ces témoins leur ont légué de précieux témoignages, elles/ils sont quelques-uns à les avoir profondément marqués par leur personnalité, leur engagement politique, leurs convictions, leur liberté d'esprit et pour certains leur oeuvre littéraire. Ces échanges ne peuvent pas avoir été innocents dans leur engagement tant associatif que citoyen par la suite. Leur conscience politique et leur esprit critique ne peuvent pas en être indemnes aujourd'hui.
Un sublime bouquet de lettres d'amour en fac - similés : d'Apollinaire à Zola en passant par Jean Cocteau, Sarah Bernhardt, Napoléon Bonaparte, Édith Piaf, Frédéric Chopin.... Un objet original, au design chic et luxueux, qui en fera un livre cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année. Publié en coédition avec le Musée des Lettres et Manuscrits.
Avec les lettres de :
Bonaparte /Joséphine, Alfred de Musset / Madame Jaubert, Chopin / George Sand, Gustave Flaubert / Louise Colet, Juliette Drouet / Victor Hugo, Alexandre II / Ekaterina Dolgorouki, Léon Bloy /Jeanne Molbech Émile Zola / Alexandrine Zola Guillaume Apollinaire / Lou Jean Cocteau / Marie Scheikevitch Jean Cocteau / Jean Marais, Francis Picabia / Germaine Everling, Puccini / Rose Ader, Jacques Prévert / Claudy Carter
De l'enfance sauvage en Indochine à la douleur recluse des dernières années, ce livre retrace le destin d'une femme engagée dans son siècle.
Ce qui aurait pu être l'album de famille que Marguerite Duras et son fils Jean Mascolo avaient eu le projet de publier, se retrouve ici : les clichés jaunis de Gochinchine, les souvenirs de vacances, les lettres à l'amie d'enfance, les premières années à Paris, la guerre, les amours, la vie familiale et amicale, le travail du cinéaste et du metteur en scène. Toutes ces photographies prises par son fils et ses proches révèlent un autre visage de l'écrivain. Leur étonnante confrontation avec le texte d'Alain Vircondelet permet ainsi de mieux comprendre cette vie et d'en révéler la face cachée.
Jeanne Duval, Lou Andreas Salomé, Yvonne Printemps, Gala, Marlene Dietrich, et bien d'autres. Leurs vies auront été fort différentes, mais elles auront eu en commun de susciter une véritable passion chez les plus grands artistes des XIXe et XXe siècles, et d'influencer les oeuvres de leur Pygmalion, qu'il soit peintre, écrivain, ou photographe.
L'artiste et sa muse restent un couple indissociable de la création artistique, et l'alliance de ces destins croisés fascine.
Farid Abdelouahab brosse quelque vingt-cinq portraits de femmes qui, par leur tempérament, leur beauté, leur talent, leur magnétisme, ont subjugué des génies, permettant ainsi la création de certaines des plus grandes oeuvres des deux derniers siècles.
De Michel Goeldlin, photographies de Yucki Goeldlin Qui n'a jamais rêvé de s'évader de son quotidien à bord d'un navire, d'explorer les îles du Pacifique Sud, de rencontrer leurs habitants au carrefour des civilisations ? Chemins d'écume est un " livre de bord " illustré, inspiré par un périple autour du monde, quatre mois vécus à bord d'un cargo à sillonner vingt-quatre mers et océans sur 55 000 kilomètres.
Cet ouvrage permet de découvrir, au travers de la sensibilité de l'écrivain et du regard de la photographe, la vie quotidienne des marins, l'utilité vitale du navire pour certaines îles coupées du monde, le Canal de Panama et celui de Suez qui encadrent douze escales dans le Pacifique Sud au départ de l'Europe.
La présente édition est une initiative de la Fondation Maurice Maeterlinck. Le projet est né sous l'impulsion de Nicolas Maeterlinck qui, en tant qu'arrière-petit-neveu de Maurice Maeterlinck, souhaitait combiner son élan et ses connaissances techniques de photographe professionnel. Le livre retrace le récit de l'aventure qui l'a mené sur les nombreux chemins parcourus par son arrière-grand-oncle, lauréat du prix Nobel de littérature, tant dans sa Flandre natale qu'en France, sa seconde patrie. Nicolas Maeterlinck a l'art de combiner une vaste collection de photos avec des photos d'archives et des textes personnels.
André Capiteyn est l'auteur de la notice historique concernant les diverses résidences de Maurice Maeterlinck et Fabrice van de Kerckhove, dans une introduction très soignée, jette une lueur sur les liens qui unissaient l'écrivain aux lieux et à la nature. L'ouvrage s'articule autour des sept lieux qui ont le plus compté pour Maurice Maeterlinck au cours de sa vie : Oostakker (Gand), le château Ryvissche à Zwijnaarde, Gruchet Saint-Siméon, l'abbaye de Saint-Wandrille-de-Fonte- nelle, le château de Médan, Grasse " Les 4 chemins " et Nice " Les abeilles " et " Orlamonde ".
Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur - il s'en faut de beaucoup - de l'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman de moins sulfureuse réputation, Le Bal du comte d'Orgel,et d'un recueil poétique, Les Joues en feu ; et bien que " lancé à grands frais " par Bernard Grasset, il n'est pas non plus réductible à ce " phénomène de l'édition parisienne" contre lequel s'élèveront tant de critiques.
Son talent et sa personnalité lui vaudront la considération et l'amitié indéfectibles des plus grands noms du monde des arts. D'apparence fragile, "l'enfant avec une canne ", " le jeune homme qui porte monocle " sera de toutes les réjouissances des folles années de l'après-guerre ; mais à aucun moment il ne sacrifiera son oeuvre au tourbillon du Tout-Paris - ou à ses amours... Très tôt devenu célèbre, Radiguet n'est pourtant en rien une" apparition miraculeuse" :" Qui pouvait prévoir que, dans la trajectoire fulgurante que fut son existence, devait être inscrite une évolution aussi complète que rapide, le témoignage d'une vie de vingt ans qui avait déjà atteint une sorte d'accomplissement ?" (Tristan Tzara) En retraçant son parcours insolent avec force détails, Chloé Radiguet et Julien Cendres nous permettent de découvrir la complexité - et de mesurer l'importance - de cet " enfant terrible " des Lettres françaises.
Les maisons closes, lieux intimes de désir et de fantasme détiennent encore aujourd'hui un pouvoir de fascination important. Des patronnes autoritaires, aux amants en mal d'amour, en passant par les tenues singulières des jeunes filles, elles évoquent un univers unique et le plus souvent envoûtant. La série « Maison close », diffusée en 2010 sur Canal + propose une plongée sans concession au coeur du quotidien si particulier des maisons closes et du milieu de la prostitution de la fin du XIXe siècle. Ilustré de photos de la série et de documents d'archives, cet ouvrage raconte le fonctionnement des maisons closes en France des années 1850 jusqu'à leur fermeture en 1946.