« J'ai raconté les grâces reçues tout au long de mes années de noviciat au contact de mes ânesses et de mes chevaux. Je livre ici le récit plus éprouvé, mais également plus approfondi de la suite, où en une année mon troupeau et moi avons tout connu : l'adversité de l'environnement et la félicité d'improbables rencontres, la dureté de l'apprentissage et la légèreté d'épiphanies équestres, la morsure de la mort et l'illumination des naissances nouvelles... J'étais l'ami de mon troupeau. Voici comment, à l'épreuve du temps, du monde et de la mort, je suis devenu son berger. ».
Auprès de ses bêtes, l'expérience d'Alexandre Siniakov a continué de s'enrichir, donnant une nouvelle dimension spirituelle à son récit. Au gré des travaux, des épreuves ou des joies quotidiennes, il poursuit sa réflexion sur le rapport entre l'homme et l'animal, la nature, la hiérarchie, le service, la confiance...
Un livre à la fois simple, touchant et lumineux.
Depuis un siècle et demi, ce petit traité est un des best-sellers de la littérature spirituelle.
" C'est un des livres dont je vis le plus ", disait Charles de Foucauld. Le théologien Urs von Balthasar voyait en lui un résumé de la mystique européenne, " depuis les Rhénans jusqu'aux Français en passant par jean de la Croix, dans une unité d'une simplicité confondante ". Il est l'équivalent moderne de ce que fut, et demeure, l'Imitation de Jésus-Christ. La collection " Christus " en donne une édition entièrement nouvelle.
L'introduction fait le point sur l'histoire mouvementée de ce texte, à la lumière des études récentes. Composé dans la première moitié du XVIIIe siècle, il ne peut plus être attribué au jésuite Jean-Pierre de Caussade, mais à une plume anonyme, disciple de Madame Guyon. L'introduction présente également la grande caractéristique de cette spiritualité de l'abandon dans " le moment présent ", lorsque s'obscurcit le ciel de la foi.
La lecture du texte est facilitée par une ponctuation moderne, qui en souligne la vigueur. Il s'agit aussi d'une édition critique : la leçon du manuscrit est indiquée en note lorsque le texte est corrigé.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Carmélite à quinze ans, morte à vingt-quatre, Thérèse Martin a touché des millions d'êtres humains, depuis des papes jusqu'à des artistes comme Edith Piaf. Ses écrits ont fait le tour du monde. Le secret de cette vie tient en l'audace de sa confiance en Dieu... Un chemin tout ordinaire, " une petite voie " accessible à tous et en même temps un amour du Christ plus dévorant qu'aucune passion humaine. Cette biographie saisit sur le vif le cheminement de Thérèse, si proche de celui de tant de nos contemporains affrontés à l'incroyance. Car la modernité de Thérèse éclate dans son combat pour la foi. Elle a été avant tout une croyante et un témoin des infinies possibilités de l'amour.
Emmanuel mounier est l'un des intellectuels les plus reconnus de la première moitié du xxe siècle.
Fondateur de la revue esprit, étroitement associé au développement du personnalisme, il fut un animateur intellectuel exceptionnel. sa passion des idées, on l'oublie parfois, s'est doublée d'une foi profonde. mounier s'est toujours soucié de l'avenir du christianisme. ni dévot, ni contestataire, il a aimé l'église de son temps, tout en refusant l'étiquette de " philosophe catholique ". peu avant sa mort en 1950, il confia à l'un de ses amis prêtres un projet : sa femme et lui auraient souhaité vivre auprès des plus démunis.
Nuit obscure, nada..., ces mots, spontanément associés au nom de Jean de la Croix (1542-1591), ne disent que le revers d'angoisse, ou de souffrance, d'une expérience de Dieu menée jusqu'à l'incandescence de la Vive Flamme d'amour, chantée dans l'un de ses plus beaux poèmes.
L'existence tourmentée du mystique espagnol, consacrée à la fois à la réforme du Carmel, entreprise à l'instigation de Thérèse d'Avila, et à la quête inlassable de l'amour absolu, est ainsi traversée tour à tour d'ombres et de lumières. La Castille et l'Andalousie offrent leurs décors. L'époque est celle du siècle d'Or. " Dieu est une voix intime " dit admirablement Jean de la Croix. Sa vie, sa doctrine et son oeuvre ne sont que la réponse à cet appel sans fin.
" Plaise à Notre-Seigneur puisque je ne recherche en rien mon profit, mais sa louange et sa gloire (et l'on verra ici bien des raisons de le louer) que le lecteur ne cherche pas à m'en attribuer, ce serait contraire à la vérité ; qu'il demande plutôt à Sa Majesté de me pardonner d'avoir si mal usé de ses grâces. " Ainsi commence le Livre des Fondations qui ouvre le second volume des oeuvres complètes de Thérèse d'Avila (1515-1582) traduites par Marcelle Auclair. Un tome qui met en valeur les talents de fondation de sainte Thérèse, son sens du récit tout autant que sa quête mystique qui se déploie ici dans Le Château intérieur et dans ses grands poèmes.
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Si nous voulons comprendre l'évolution du monde contemporain sur la question de Dieu, il nous faut chercher en nous-mêmes les éléments de réponse en nous posant aussi la question de manière singulière.
Laisser surgir nos interrogations en les confrontant non pas à ce que nous avons appris, mais à notre expérience. Et même plus radicalement ne pas vouloir répondre à la question " Qui est Dieu ? ", mais nous mettre en cause dans la formulation de la question " Qui suis-je devant Dieu ? "Nous serons ainsi conduits à ne jamais séparer la question de Dieu de l'homme qui se pose la question. Aussi le champ d'investigation est-il immense et pourtant limité par la relativité de la condition humaine.
En définitive en posant la question de Dieu, c'est la question de l'homme que nous explorons. Cette démarche représente une révolution dans l'univers des religions. Celles-ci partent toujours de Dieu pour définir l'homme. Le renversement est de partir de l'homme pour explorer l'émergence de l'homme vers le divin.
Qui connaît vraiment saint Pie X, né Giuseppe Sarto (1835-1914) ? L'image posthume de ce pape reste très contrastée, certains historiens ne voulant retenir de son action que les aspects les plus conservateurs : opposition à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, condamnation du modernisme et du Sillon. Loin de cette vision par trop réductrice, cette biographie rappelle l'importance de l'oeuvre réformatrice accomplie par celui qui voulait " tout restaurer dans le Christ " : abaissement de l'âge d'admission à la première communion, restauration de la musique sacrée, élaboration d'un code de droit canonique, réforme de la Curie...
Ce livre s'attache aussi à dépeindre la personnalité méconnue d'un authentique homme de Dieu, humble et charitable.
Beaucoup connaissent Charles de Foucauld.
Mais il aura fallu attendre presque un siècle pour que soit rappelé le nom du prêtre qui l'a converti lors d'une confession en l'église Saint-Augustin dont il était vicaire, Henri Huvelin. Que sait-on de l'abbé Huvelin (1838-1910) ? Presque tout de son rôle auprès de Charles de Foucauld, mais peu de ce qui a précédé leur rencontre. Figure paradoxale, ce brillant universitaire, helléniste consommé, contrarié par son père dans sa vocation première de trappiste, est un conférencier remarquable, mais aussi et d'abord un prédicateur, un confesseur et un directeur spirituel, dont l'exceptionnel rayonnement, dû à son dévouement et à son immense culture, dépasse de beaucoup le seul diocèse de Paris dont il fut un des membres les plus renommés...
Ce livre est un vrai traité de spiritualité. Il veut aider à retrouver le lien entre le récit biblique et le chemin spirituel de chaque être humain, et donner des repères à ceux qui désirent trouver dans le grand texte sacré de la tradition judéo-chrétienne une nourriture pour la foi, des repères pour le chemin et une sagesse pour le quotidien. Il s'articule sur deux axes : l'anthropologie, car la Bible nous parle des profondeurs de l'homme et de sa vocation, de la personne comme être en relation et être en devenir ; la typologie pour mettre en évidence le Nouvel Homme en marche dans les grandes figures bibliques et en chacun de nous et par là même, montrer la correspondance entre les grands personnages de la Bible (Adam, Noé, Abraham, Moïse...) et les différentes étapes de croissance qui jalonnent la vie de l'homme vers sa pleine maturité en Dieu.
étrange destin que celui de robert d'arbrissel (1045-1116), fondateur de l'abbaye de fontevraud et instaurateur d'une vie monastique originale, celle d'une communauté d'hommes et de femmes, placée dès l'origine sous la responsabilité d'une abbesse.
Curé d'une paroisse bretonne au début de sa vie, converti à une vie ascétique et érémitique, prédicateur. c'est dans cette vie monastique sans équivalent qu'il va épanouir sa vocation. témoin et acteur de la réforme grégorienne, robert d'arbrissel est largement représentatif de cet important mouvement religieux du xle -début xiie siècle. l'abbaye de fontevraud demeure un chef-d'oeuvre d'architecture monastique.
Le 2 janvier 1895 : Thérèse a vingt-deux ans.
Voici bientôt sept ans qu'elle se trouve au carmel; la maladie du scrupule, durant tout ce temps, n'a guère cessé; ni les humiliations. 1895 : dans ces douze mois, Thérèse va écrire ce que sa prieure, mère Agnès (sa grande soeur Pauline) lui a ordonné de relater : ses souvenirs d'enfance; elle est aidée, dans cette autobiographie familiale, par sa soeur Céline qui vient d'entrer au carmel. Le texte (appelé ensuite Manuscrit A) la fait revenir sur les événements, souvent douloureux, qui ont jalonné ses premières années mais aussi sur les jours heureux.
Elle insiste plutôt - et elle aime manifestement les raconter - sur le "vert paradis" de ces jours et sur les "Miséricordes du Seigneur". Dans une dernière partie, elle revient sur les années de sa vie qui viennent de se dérouler au carmel et comment, peu à peu, elle est entrée dans la voie de "la confiance et de l'amour". Elle termine, fin 1895, par deux pages bouleversantes où elle parle de l'événement spirituel majeur de cette année 1895 : le dimanche de la Trinité, 9 juin, face à la spiritualité jansénisante et morbide qui incitait à s'offrir en victime à la "Justice divine", elle a l'intuition capitale qu'il s'agit de s'offrir à Dieu comme Amour, à Dieu qui "désire être aimé" : "Offrande de moi-même à l'Amour", dit-elle pour définir l'acte posé ce jour-là.
L'année 1895 est toute illuminée par le soleil de la foi et toute traversée par le "Feu de l'Amour". Thérèse est prête, désormais, à affronter l'épreuve de Pâques 1896, l'entrée dans la nuit, prête à livrer l'ultime combat qu'elle va mener jusqu'à sa mort.
C'est le dimanche principalement que les chrétiens célèbrent l'Eucharistie : les catholiques le font en participant à la messe. Celle-ci constitue donc, avec le baptême qui en est la source, l'aliment de leur vie chrétienne.
Ce petit livre, dans un langage simple, voudrait aider tous ceux et celles qui souhaitent mieux comprendre ce qu'ils célèbrent, qu'ils soient participants ou animateurs de la célébration. Il s'adresse aussi aux lecteurs qui ont quitté l'assemblée dominicale parce que le langage et les rites leur étaient hermétiques, mais qui sentent bien qu'il y a dans la messe quelque chose d'essentiel à leur vie de foi.
Le Concile Vatican II (1962-1965) a apporté des réformes importantes, et utiles, à la célébration de la messe. Mais, 40 ans plus tard, beaucoup de fidèles ont encore de la difficulté à en saisir la signification profonde, et donc à en vivre.
Vers la fin de son pontificat, le pape Jean-Paul II avait demandé que l'année 2005 soit consacrée à une redécouverte de l'Eucharistie. Et il avait publié alors un document intitulé : « L'Église vit de l'Eucharistie ».
Voici, pour la première fois dans un ordre chronologique, tous les textes - et les seuls textes - de Thérèse de Lisieux. Ce premier volume présente ses écrits depuis son entrée au carmel (9 avril 1888) jusqu'à Noël 1894. Les six premières années de Thérèse au carmel ne sont pas semées de roses, tout au contraire : ce sont des années d'humiliations. Humiliations venant du supérieur ecclésiastique, demeuré fort réticent à l'entrée de cette jeune fille de quinze ans au carmel. Humiliations venant de carmélites qui ont la même réticence, et qui, par ailleurs, ne lui font pas de cadeau : elle est assez maladroite de ses mains, on le lui fait remarquer dans les travaux de tous les jours - ce qu'elle appelle les piqures d'épingles . Mais la grande humiliation, c'est, en février 1889, l'internement de son père et les rumeurs qui, à Lisieux et au carmel, rendent les filles Martin responsables de cet état ; M. Martin mourra le 29 juillet 1894. Ces six années sont, en même temps, sur le plan spirituel, des années de tourment : Thérèse n'est pas du tout guérie de la maladie du scrupule qui ne cesse pas de l'assaillir, on le verra à travers les confidences exprimées dans ses lettres. Thérèse de Lisieux, elle-même par elle-même, dans sa vérité, dans ses souffrances et ses combats, dans son immense courage.
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