Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
Les Ze-Ka ou Zeks (abréviation écrite sous la forme « z/k » de « zaklioutchonny kanaloarmeets ») ce sont les « détenus-combattants du canal », ces esclaves d'un des grands chantiers soviétiques du début des années 1930, le canal mer Blanche-Baltique. Le terme désigne par la suite tout détenu des camps du Goulag. Comme l'écrit Julius Margolin : « Le pays des Ze-Ka ne figure sur aucune carte soviétique et ne se trouve dans aucun atlas. C'est le seul pays au monde où il n'y a aucune discussion sur l'URSS, aucune illusion et aucune aberration. » Enfin publié par nos soins dans son intégralité en 2010, sous son titre original, le Voyage au pays des Ze-Ka est l'un des plus bouleversants témoignages jamais écrits sur le Goulag. Le livre était précédemment paru, abrégé, en France en 1949 sous le titre La Condition inhumaine, bien avant les chefs-d'oeuvre de Soljénitsyne et de Chalamov. Cet hallucinant récit de cinq années passées dans les camps soviétiques ne le cède en rien à ceux de ses célèbres successeurs, ni pour la qualité littéraire, ni pour l'acuité de pensée et la hauteur de vue avec lesquelles l'auteur s'efforce de donner un sens à son expérience, aux limites de l'humain. « Il est absurde et incompréhensible qu'un livre de l'importance de Voyage au pays des Ze-Ka, [...], n'ait jusqu'ici jamais pu figurer à sa place dans les bibliothèques : aux côtés de Si c'est un homme, de Primo Levi et des Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (entre autres, mais avant tout) ; autrement dit, aux limites et au coeur de ce que la littérature peut révéler de l'espèce humaine », écrivait dans Libération, Philippe Lançon au moment de sa parution. Douze ans plus tard, notre seul best-seller est devenu un classique de la littérature sur les camps, il a été traduit chez de grands éditeurs en Allemagne, en Pologne, et aux États-Unis (préfacé par l'auteur de Terres de sang, Timothy Snyder). Dans sa présentation du livre, en 2010, Luba Jurgenson écrivait : « Margolin fut témoin de cette page de l'histoire encore insuffisamment connue en France qui fait suite au pacte Molotov-Ribbentrop, à savoir la répression soviétique contre les citoyens polonais affluant massivement de la Pologne occidentale et, plus généralement, le nettoyage des confins pratiqué dès le début de l'occupation soviétique sur les territoires destinés à faire partie de l'URSS. Ces purges, qui visaient à la russification des populations, devaient assurer en premier lieu la destruction des élites et des institutions démocratiques, étape déjà réalisée partout ailleurs en Union soviétique. » La Russie de Poutine, en se livrant à nouveau à ce qui s›apparente au « nettoyage des confins » de sinistre mémoire, s'est hélas chargée de rendre au Voyage au pays des Ze-Ka une brûlante actualité, et il était donc urgent de rééditer dans une collection de grande diffusion. Pour cette réédition, le livre est augmenté des neuf chapitres dans lesquels, sous le titre « Le chemin vers l'Occident », l'auteur relate son retour en Palestine depuis Slavgorod, en Asie centrale, où Margolin s'était rendu à sa sortie du goulag, jusqu'à son embarquement à Marseille, en passant par la Pologne où il retourne à Lódz, où il marche au milieu des ombres de ses concitoyens juifs disparus « comme un somnambule ». Et des repères cartographiques qui permettent de suivre ses tribulations.
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.
« Un fils nous a été donné. C'est toi, Jésus, le Fils qui me rend fils. Tu m'aimes comme je suis, non comme je me rêve d'être ; je le suis ! En t'embrassant toi, Enfant de la mangeoire, j'embrasse à nouveau ma vie. En t'accueillant toi, Pain de vie, moi aussi je veux donner ma vie. Toi qui me sauves, enseigne-moi à servir. Toi qui ne me laisses pas seul, aide-moi à consoler tes frères, parce que tu sais qu'à partir de cette nuit ils sont tous mes frères. »
Il était une fois.
Dans un royaume lointain, un jeune prince est victime d'un terrible sort : son coeur, enveloppé d'une gangue de cristal, ne peut ni vibrer ni aimer. Seul un feu d'amour brûlant permettrait de le libérer. Alors qu'il est en âge de se marier, et malgré tous ses efforts, aucune femme ne lui inspire cette passion. C'est ainsi qu'il décide de partir sur les routes du monde, à la recherche de celle qui le délivrerait du maléfice. Semée de bien des obstacles, sa quête l'amène à méditer sur le sens de la vie, mais aussi à découvrir le redoutable secret qui pèse sur sa naissance.
Quand Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes, il nous livre un conte initiatique universel pour petits et grands.
Alors qu'il vivait retiré depuis des années au Vatican, la disparition du pape Benoît XVI a marqué les esprits. Tout le monde se souvient de ce 11 février 2013, lorsqu'il a annoncé à l'Église et au monde son intention de renoncer au pontificat. À partir de cet événement et en nous transportant dans le passé, ce livre raconte la viede Joseph Ratzinger, depuis sa naissance dans un petit village de Bavière, le 16 avril 1927, jusqu'à sa fin, vécue dans la prière au monastère Mater Ecclesiae du Vatican après son abdication.Une narration captivante, soutenue par de nombreuses photographies, pour certaines inédites, qui retrace les principales étapes de l'aventure humaine et spirituelle de cet « humble travailleur dans la vigne du Seigneur » : l'enfance en Allemagne dans les années trente, le drame de la guerre et de la captivité, la vocation sacerdotale, la brillante carrière universitaire, la participation au concile Vatican II, l'élection comme archevêque de Munich et Freising et la nomination comme cardinal, la longue charge de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, les huit années d'un pontificat marqué par des moments difficiles.Un patrimoine extraordinaire d'images, de souvenirs et de témoignages qui nous révèle toute la richesse humaine, théologique et pastorale de l'homme qu'a été Joseph Ratzinger-Benoît XVI dans une vie donnée à l'Église.
Maria Giuseppina Buonanno,journaliste, est née à Sant'Agata de'Goti,dans la province de Benevento, en Italie.Après son doctorat, elle s'est spécialiséeen Communication sociale à l'universitécatholique de Milan. Elle a travaillé pourles quotidiens Avvenire et La Gazzetta delPiemonte, pour les mensuels TvSette duCorriere della Sera et TvOggi. En 2009,elle est entrée à la rédaction du magazineOggi. Elle écrit dans des domaines quisemblent très éloignés l'un de l'autre : lesspectacles et l'Église.Luca Caruso, journaliste, né à Catania,est responsable du service de presse dela Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Spécialisé en Édition et Journalismeavec sa thèse Dieu dans les JT,il a été consultant Rai pour l'émissionLa Bible jour et nuit. Il a travaillé pour laRai Vaticano et la Librairie éditrice vaticane.Deux de ses études sur les rapportsentre la télévision, la radio et le sacré sontinsérées dans le livre Editoria, media ereligione (LEV, 2009). Il est co-auteurdu volume Giornalismo e religione (LEV,2012).
La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, « Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires. »La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté.Écouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite.Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu.Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : « Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. » Véronique Gay-Crosier est titulaire d'un baccalauréat en droit et en philosophie à l'université Saint-Louis à Bruxelles, et d'un doctorat en théologie morale à l'université de Fribourg en Suisse. Auteur de Plongée dans l'enseignement social de l'Église (L'Harmattan), elle anime une émission mensuelle de spiritualité sur Radio Maria Suisse romande.
En 2010, Sarah, éducatrice spécialisée dans un centre, prend conscience des failles inhérentes au système, en dépit de tout le professionnalisme et de la bonne volonté du personnel. Parce que rien ne remplace la vie familiale, elle et son mari Cyril se lancent dans un projet inédit : créer un lieu d'accueil où vivront ensemble leurs propres enfants et d'autres, porteurs de handicaps, confiés par le juge ou l'aide sociale à l'enfance (ASE).
Ainsi va naître en 2016 L'Espérance, une maison d'accueil qui détonne par le souffle d'amour, de joie, de partage qui le traverse. Sarah nous raconte avec fougue, passion, humour, l'épopée familiale, pleine de combats et de victoires, de courage et de bonheurs, de foi et d'espérance, de cette étonnante tribu !
Les métaphores végétales abondent dans la Bible. Mais qu'est-ce que « porter du fruit » ? Qu'est-ce qu'un « bon fruit » ? Qu'est-ce que « le fruit de l'Esprit » ?
À travers une lecture vagabonde, Anne Lécu nous fait côtoyer épis, vignes, figuiers et, planté au coeur du Livre, un arbre et son fruit unique, Jésus le Christ, offert sur le bois de la croix « pour la multitude ». Rencontre d'une semence et d'une terre, le fruit naît d'une parole mûrie dans le secret, à l'ombre de l'Esprit. Or l'Esprit échappe à toute définition et à toute mainmise. Aussi le véritable fruit d'une vie échappe-t-il à celui qui le donne en partage.
Qui d'autre que l'Éternel, finalement, peut juger du fruit d'une vie ? Ne confondons-nous pas trop vite le fruit et le succès ? Ne jugeons-nous pas trop rapidement de la fécondité d'une action ou d'une oeuvre ? Qu'est-ce qu'une parole juste et féconde ?
Ces questions brûlantes sont plus que jamais d'actualité. Ce livre les porte à maturité.
Religieuse dominicaine, médecin en milieu carcéral, Anne Lécu est l'auteur, au Cerf, d'une forte oeuvre de spiritualité contemporaine, dont Tu as couvert ma honte, Ceci est mon corps et Lettres à Marie.
L'incendie de Notre-Dame a préfiguré l'ordalie des scandales. Les flammes qui dévorent l'Église sont aussi spirituelles. Le fondateur de Sant'Egidio prend la plume pour dresser un panorama planétaire de la crise. Et appelle à une purification qui se nomme conversion. Prophétique.
L'incendie de Notre-Dame de Paris préfigure-t-il l'Église anéantie ? Du christianisme qui a présidé aux destinées humaines en Occident ne restera-t-il bientôt que des cendres ?
Avec son talent prophétique, Andrea Riccardi scrute les symptômes de la crise, analyse les phénomènes de la sécularisation, de la mondialisation et de la déculturation, enquête sur la profondeur des scandales, revient sur les pontificats de Jean XXIII à François. Et, inquiet sans jamais être pessimiste, il récuse les polarisations identitaires.
Non, l'Europe n'est pas définitivement sortie du christianisme. Oui, une nouvelle floraison de l'Évangile est possible. Dans un monde qui change à une vitesse inédite, l'urgence pour l'Église est de redonner sa dignité à la pensée et au débat d'idées, de forger une vision du monde et de l'histoire.
Un grand traité vivant et vibrant d'espérance.
Beaucoup de gens me demandent quel est le secret caché derrière la figure de mon fils Carlo, qui en quelques années a réussi à gagner l'amitié et l'affection d'une multitude de personnes qui demandent son intercession dans la prière. Pourquoi un simple petit garçon, mort à l'âge de quinze ans, est-il invoqué dans le monde entier ? Pourquoi l'Église l'a-t-elle proclamé bienheureux ? Quel est, en somme, le «mystère de la lumière » qui l'accompagne ? Beaucoup ont voulu percer ce mystère, mais il n'est pas facile de saisir l'être d'une personne si l'on n'est pas entré dans une relation directe avec elle. S'il est vrai que « l'essentiel est invisible pour les yeux et ne peut être vu qu'avec le coeur », en tant que mère de Carlo, j'ai voulu essayer d'écrire un livre avec mon coeur, pour aider ses nombreux amis à mieux le connaître et à l'aimer. Un sens religieux très fort et inné a conduit mon fils à s'ouvrir aux autres, surtout aux petits, aux pauvres et aux faibles. Carlo a vécu en se tournant toujours vers Dieu. Il avait l'habitude de dire que « la conversion est un processus de soustraction : moins de moi pour laisser de la place à Dieu ». Comme un phare dans une nuit noire, il a percé et éclairé les ténèbres qui me retenaient captive et m'a montré un chemin vers l'éternité. L'infini était son objectif, pas le fini. Jésus était le centre de sa vie. Ce sont les trésors que j'essaie ici de dévoiler, les trésors de Carlo, son secret.
Antonia Salzano Acutis est la mère de Carlo Acutis, décédé en 2006 et béatifié par l'Église catholique en 2020. Convertie par la foi ardente de son fils, elle témoigne de sa vie fulgurante et de son rayonnement auprès de la jeunesse.Paolo Rodari est journaliste et vaticaniste pour La Repubblica. Chez Piemme, il a publié, avec le père Gabriele Amorth, le best-seller international Moi, le dernier exorciste.
Qui est ce meneur d'hommes devant lequel Iohanan, un garçon de Jérusalem, s'enfuit un soir, dans la vallée du Cédron? Pourquoi faut-il trente années d'un périple sans concession à Iohanan qui reçoit le nom romain de Marc pour sonder cette énigme? Comment, parvenu à Rome, écrit-il la vie de cet homme mystérieux et compose-t-il le premier des quatre évangiles? Où Marc peut-il s'en retourner si ce n'est dans la ville de son coeur, la splendide Alexandrie, là où, par sa fougue et par son cran, il restera à jamais l'évangéliste au lion?
C'est en conteur, fort de l'immense succès de ses podcasts sur les débuts du christianisme, que Jean-Philippe Fabre nous relate cette aventure épique qui court sur le Ier siècle à travers la Méditerranée. C'est en historien qu'il nous dévoile, par-delà les mystères d'une destinée humaine, les secrets de l'Empire romain ainsi que les arcanes de l'Église primitive.
C'est en écrivain qu'il nous entraîne dans ce récit palpitant et nous donne à vivre, en prise avec les éternelles passions humaines, un périple initiatique se muant en mission d'annonce universelle.
Un roman vrai, une plongée captivante dans le grand passé, une exploration prodigieuse au coeur de la rédaction du premier récit chrétien.
Ce livre est un receuil de textes choisis écrits par sainte Thérèseet dont la thématique est à la fois celle de la naissance et de la renaissance.
Lorsque l'on évoque la Providence, il est bien difficile d'envisager la participation de Dieu dans le monde et dans nos vies, tant les questions qui surgissent aussitôt semblent toucher un mystère incompréhensible.Si Dieu gouverne le monde, n'est-il qu'un « grand horloger » ? Et s'il est capable d'intervenir pour le moindre détail de nos vies, peut-on encore prétendre mener librement notre action ? Pourquoi est-il si difficile de déceler son intervention au quotidien ? Et, surtout, pourquoi tant de souffrances et de malheurs s'abattent sur le juste comme sur l'injuste ?Cependant pour un chrétien comprendre ne suffit pas, il faut agir et aimer. Dès lors que l'on saisit la présence de Dieu et sa proximité avec chacune de ses créatures, il nous est proposé d'accomplir un cheminement spirituel pour vivre en tout temps cette confiance et cet abandon paisible de l'enfant entre les mains de son Dieu.C'est à ce double objectif que s'emploie le père Joël Guibert, apporter toute la clarté sur la Providence de Dieu et nous apprendre comment en vivre à chaque heure du jour.« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jn 11,40) Le père Joël Guibert, prêtre du diocèse de Nantes, exerce sa mission entre l'écriture de livres de spiritualité et la prédication de retraites destinées à tout public. Il est l'auteur, entre autres, de Renaître d'en haut, Léonie, Le combat spirituel, Le secret de la sérénité.
Collaboratrice régulière de Radio Notre-Dame et de Famille chrétienne, bibliste, Jocelyne Tarneaud s'est fait une vraie spécialité de la pédagogie biblique.
Pourquoi s'intéresser aux histoires d'amour de la Bible ? Parce que chacune d'entre elles peut, à sa manière, nous rejoindre à travers un aspect particulier. C'est l'occasion de plonger alors dans l'univers de l'Ancien Testament où Dieu se révèle dans l'histoire des hommes. Pour mieux comprendre ces personnages, l'auteur s'appuie sur de nombreuses sources, notamment le Midrash, c'est-à-dire l'ensemble des interprétations de la Bible hébraïques proposées par les rabbins.
Dans ces récits pleins de couleurs, reviennent les grands thèmes liés aux couples et à l'amour humain : la rencontre de l'autre, le désir, l'affrontement aux difficultés, l'écoute mutuelle, la vocation, la fidélité, l'espérance, la tentation de l'orgueil et de l'égoïsme, le destin commun...
L'aventure de la vie !
Comment écrire sur ce que l'on ne peut pas voir ? Comment contempler et décrire l'âme, cette partie invisible, pourtant au coeur de notre humanité ? Marion Lucas nous entraîne dans une réflexion philosophique et spirituelle pour découvrir la beauté de notre intériorité et nous apprendre à l'habiter.À la lumière des enseignements de la philosophe Edith Stein, ce livre nous incite à descendre en nous-mêmes pour nous connaître et pour aimer de toute notre âme la réalité qui nous entoure. Dans un monde bruyant, où il devient difficile d'échapper aux multiples sollicitations, nos états d'âmes nous rappellent qu'il est urgent de prendre soin de notre vie intérieure. Ce voyage est de loin le plus beau que l'on puisse entreprendre pour s'enraciner en notre âme et y puiser toute sa joie.Si certains sont allés jusqu'à nier l'existence de l'âme, c'est parce qu'à ce niveau d'intimité, la place du « Je » côtoie celle de Dieu. L'auteur nous montre que l'âme humaine est aussi le lieu de la rencontre avec Lui, quand intériorité rime avec éternité.Que l'on soit croyant ou pas, il est temps de faire l'expérience, en soi-même, de la grandeur et de la plénitude de l'existence.
Marion Lucas a consacré son travail de doctorat en philosophie à la question de la liberté de la femme dans l'enseignement de Edith Stein, la carmélite assassinée à Auschwitz en 1942 et canonisée par le pape Jean-Paul II en 1998.
Dès le début de l'ouragan de gloire, des dessinateurs ont cherché à mettre en image la vie de sainte Thérèse de Lisieux, dont, au premier chef, sa soeur Céline. Des dessins, parfois mis en couleur par les carmélites, des croquis, des aquarelles, des peintures et des fusains, publiés pour certains pour la première fois ici, vont donner chair et vie à l'univers familier de « la plus grande sainte des temps modernes » et à la postérité de son image.
Empreints d'une extrême douceur, ils manifestent des instants de cette vie si pleine pour diffuser son message de confiance, d'abandon et de science d'amour. Des extraits des écrits de Thérèse et des témoignages de ceux qui l'ont connue entrent en dialogue avec les images pour enchanter la vie et donner aux petits gestes une profondeur infinie.
Un voyage féérique dans la voie de l'enfance.
Plongée en immersion dans la vie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, ce livre d'initiation se veut aussi un plaidoyer pour la vérité. Vérité biographique sur son sujet, Thérèse Martin, dévoilant les étapes de la vie, les paroles et les actions qui furent réellement les siennes. Vérité autobiographique sur son auteur, André Pighiera, manifestant comment il devint le passeur du message de la grande petite sainte.
Dans cet itinéraire bouleversant d'authenticité, aucune fiction. Hier, depuis la clôture du Carmel, une femme parle du monde et parle au monde avec lumière. Aujourd'hui, dans l'anarchie de la Planète, un homme, qui est sorti de la nuit grâce à elle, se fait la preuve vivante de son intercession. Entre les deux rives, entre les deux temps, un pont s'est établi. Celui qui change le désespoir en espérance. Par et avec Thérèse.
Expression d'abord d'un émerveillement, puis d'une louange, enfin d'une gratitude, ce livre est aussi une manière pour André Pighiera de rendre un peu de ce qu'il a reçu.
Un ouvrage marquant au coeur.
Quand Kwong Kuen Shan s'installe au pays de Galles, elle se sent isolée et malheureuse. Son seul compagnon ? Healey, le chat de leurs voisins qui viennent de déménager.
Healey a en effet décidé de faire le chemin inverse afin de retrouver la colline galloise où il a grandi. Et il se met en tête d'apprivoiser Kuen Shan...
Pour la première fois, Kwong Kuen Shan dévoile l'étonnante histoire de sa passion pour les chats - elle qui en avait une peur panique !
Agrémenté d'aquarelles originales, ce récit est une ode à nos amis à moustache - l'histoire d'une anxiété vaincue et d'un amour désormais sans limite.
Marie-Amélie est une maman active qui, comme beaucoup d'autres mères, s'élance dans tous les sens pour remplir sa mission avec courage, force et abnégation. Cette quarantenaire, veuve depuis plusieurs années, doit mener cette course folle avec d'autant plus d'endurance qu'elle doit veiller avec une attention particulière sur l'aîné de ses quatre enfants, Paul, diagnostiqué depuis ses 20 mois « autiste infantile précoce ». Marie-Amélie a dû, au fil des ans, apprendre à vivre avec cet enfant différent, d'une intarissable énergie, aux comportements parfois violents ou dangereux pour lui-même et les autres, mais d'un naturel très joyeux et attachant. La vie avec un enfant autiste n'a rien d'un long fleuve tranquille.
Avec une plume vive et sensible, Marie-Amélie raconte les obstacles, les souffrances, la difficulté pour Paul à vivre en collectivité avec ses frères et soeurs, source inépuisable, écrit-elle, d'étonnement et d'admiration. Pour l'aider : associations, familles, amis, soutien de la foi... Tout un écosystème que décrit Marie-Amélie Saunier dans ces « petites étoiles » arrachées au quotidien pendant ces années où Paul est sorti de l'enfance et où, tant bien que mal, elle a « mené la barque » de sa famille, « tantôt tenant fermement la barre, tantôt ballottée, doutant du cap à suivre ».
« Mon combat se situe contre ma fatigue, ma mauvaise humeur, mon désespoir, mes cris, mon incapacité à être dans la joie. Je veux bien être félicitée quand je gagne ces batailles, et je veux bien entendre que ces victoires sont précieuses. »
Whilhem est né à Ulm en Allemagne en 1954. Sa mère ne veut pas de lui et ne s'en occupe pas. C'est un bébé sous-alimenté et déshydraté, couverts de croutes qu'une assistante sociale va récupérer. Son père divorce alors et se remarie en reprenant son garçon. Un petit devenu jaloux et sadique surnommé Willy bain-de-sang.
Après bien des placements, il vole une voiture et tue un policier qui le poursuit. Whilhem va descendre dans un esclavage du mal sous toutes ses formes et duretés :
Braquage de banque, vols en tous genres, trafic d'êtres humains, bagarres sans nombres. Condamné, il se tatoue le corps, un tatouage par délit ! L'homme est un danger public, son père demande la peine de mort pour ce fils dont il a peur. Il est condamné à perpétuité assortie d'une clause de sûreté. En prison, pour fumer au cachot, il ruse en utilisant les pages de la Bible pour s'en rouler une. Dieu ? Il n'y croit pas un seul instant... mais après des années, il arrive au Nouveau Testament. Il se rend : Dieu est plus fort que lui. Un témoignage hors norme, un itinéraire détonnant de rebondissements, de haine, de pardon, de révolte, d'abandon et de courage.
De l'horreur à la ferveur.
« Ces pages feront beaucoup de bien. On connaîtra mieux ensuite la douceur du bon Dieu ».
Personne ne reste indifférent à la lecture de sainte Thérèse. Docteur de l'Église, Patronne des missions, sainte parmi les plus populaires, Thérèse de l'Enfant Jésus est d'abord une humble carmélite qui a soif de Dieu. C'est cette quête spirituelle, avec les plus beaux élans du coeur, les plus grands désirs de sainteté mais aussi ses combats intérieurs qu'Histoire d'une âme révèle.
Voici le texte authentique de ces trois écrits autobiographiques qui nous emmènent sur la petite voie sanctifiante de l'amour. Un best-seller de spiritualité qui fait du bien à l'âme.
« J'ai voulu écrire ce livre car on me pose tant de questions sur mon chemin spirituel, ma foi, ma prière, mon lien d'amour avec Dieu. J'ai souhaité raconter et partager. Admirer aussi les êtres qui m'ont guidé et inspiré.
Dieu est si présent, si actif dans nos vies que tout est possible. À n'importe quel moment, à n'importe quel âge, qu'on soit riche ou pauvre, homme ou femme, pratiquant ou pas, bien portant ou malade, oui, tout est encore possible. Il nous faut juste nous ouvrir, nous offrir à Lui ».
Michael Lonsdale