Dans cette chronique saisissante d'une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l'enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l'ennui, l'alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de Far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie. Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
Les Ze-Ka ou Zeks (abréviation écrite sous la forme « z/k » de « zaklioutchonny kanaloarmeets ») ce sont les « détenus-combattants du canal », ces esclaves d'un des grands chantiers soviétiques du début des années 1930, le canal mer Blanche-Baltique. Le terme désigne par la suite tout détenu des camps du Goulag. Comme l'écrit Julius Margolin : « Le pays des Ze-Ka ne figure sur aucune carte soviétique et ne se trouve dans aucun atlas. C'est le seul pays au monde où il n'y a aucune discussion sur l'URSS, aucune illusion et aucune aberration. » Enfin publié par nos soins dans son intégralité en 2010, sous son titre original, le Voyage au pays des Ze-Ka est l'un des plus bouleversants témoignages jamais écrits sur le Goulag. Le livre était précédemment paru, abrégé, en France en 1949 sous le titre La Condition inhumaine, bien avant les chefs-d'oeuvre de Soljénitsyne et de Chalamov. Cet hallucinant récit de cinq années passées dans les camps soviétiques ne le cède en rien à ceux de ses célèbres successeurs, ni pour la qualité littéraire, ni pour l'acuité de pensée et la hauteur de vue avec lesquelles l'auteur s'efforce de donner un sens à son expérience, aux limites de l'humain. « Il est absurde et incompréhensible qu'un livre de l'importance de Voyage au pays des Ze-Ka, [...], n'ait jusqu'ici jamais pu figurer à sa place dans les bibliothèques : aux côtés de Si c'est un homme, de Primo Levi et des Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (entre autres, mais avant tout) ; autrement dit, aux limites et au coeur de ce que la littérature peut révéler de l'espèce humaine », écrivait dans Libération, Philippe Lançon au moment de sa parution. Douze ans plus tard, notre seul best-seller est devenu un classique de la littérature sur les camps, il a été traduit chez de grands éditeurs en Allemagne, en Pologne, et aux États-Unis (préfacé par l'auteur de Terres de sang, Timothy Snyder). Dans sa présentation du livre, en 2010, Luba Jurgenson écrivait : « Margolin fut témoin de cette page de l'histoire encore insuffisamment connue en France qui fait suite au pacte Molotov-Ribbentrop, à savoir la répression soviétique contre les citoyens polonais affluant massivement de la Pologne occidentale et, plus généralement, le nettoyage des confins pratiqué dès le début de l'occupation soviétique sur les territoires destinés à faire partie de l'URSS. Ces purges, qui visaient à la russification des populations, devaient assurer en premier lieu la destruction des élites et des institutions démocratiques, étape déjà réalisée partout ailleurs en Union soviétique. » La Russie de Poutine, en se livrant à nouveau à ce qui s›apparente au « nettoyage des confins » de sinistre mémoire, s'est hélas chargée de rendre au Voyage au pays des Ze-Ka une brûlante actualité, et il était donc urgent de rééditer dans une collection de grande diffusion. Pour cette réédition, le livre est augmenté des neuf chapitres dans lesquels, sous le titre « Le chemin vers l'Occident », l'auteur relate son retour en Palestine depuis Slavgorod, en Asie centrale, où Margolin s'était rendu à sa sortie du goulag, jusqu'à son embarquement à Marseille, en passant par la Pologne où il retourne à Lódz, où il marche au milieu des ombres de ses concitoyens juifs disparus « comme un somnambule ». Et des repères cartographiques qui permettent de suivre ses tribulations.
« Dieu est joie ! » Cette phrase contient toute la révolution libératrice de l'Évangile et, au fond, de tout le christianisme : nous ne sommes pas au monde pour charger les autres de fardeaux plus lourds que ceux qu'ils portent déjà, mais pour partager avec eux un horizon nouveau, surprenant et beau. La vraie joie n'est pas un sentiment d'euphorie éphémère, elle naît de notre espérance, une espérance concrète que rien ni personne ne pourra nous enlever. Et le cadeau d'un sourire est le premier pas pour nous régénérer et renaître. La joie a toujours le dernier mot.
Il était une fois.
Dans un royaume lointain, un jeune prince est victime d'un terrible sort : son coeur, enveloppé d'une gangue de cristal, ne peut ni vibrer ni aimer. Seul un feu d'amour brûlant permettrait de le libérer. Alors qu'il est en âge de se marier, et malgré tous ses efforts, aucune femme ne lui inspire cette passion. C'est ainsi qu'il décide de partir sur les routes du monde, à la recherche de celle qui le délivrerait du maléfice. Semée de bien des obstacles, sa quête l'amène à méditer sur le sens de la vie, mais aussi à découvrir le redoutable secret qui pèse sur sa naissance.
Quand Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes, il nous livre un conte initiatique universel pour petits et grands.
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.
Accueillir la nouvelle traduction du Missel romain « Méditer la parole qui s'off re à nous, qui nous fait hospitalité dimanche après dimanche, jour après jour, c'est se mettre à l'école de l'Ami, de cet Ami. C'est devenir, humblement, un peuple d'interprètes, pas sans les autres, pas sans la Tradition et notre confession de foi en Église, pas sans l'intelligence du temps où nous sommes. » Sr Véronique Margron o.p., Préface de ce missel L'année liturgique 2021-2022 en un volume Clés pour découvrir la nouvelle traduction du Missel romain Rabats avec les nouvelles réponses de l'assemblée Liturgie de la messe Introductions à chaque célébration Prières liturgiques Lectures bibliques tirées du nouveau Lectionnaire Prières universelles rédigées Indications pour le chant Textes pour la méditation Calendrier liturgique avec l'indication des lectures pour chaque jour Fêtes à souhaiter
Ce Dictionnaire est une oeuvre originale, qui puise dans le dernier état de la recherche internationale, souvent méconnu en France, sur l'énigme posée par Jésus de Nazareth. Il a été conçu dans un esprit scientifique, par une équipe restreinte, sous la direction de frère Renaud Silly, liée à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem et qui rassemble une vingtaine d'auteurs français, belges, israéliens et américains. Cet ouvrage monumental répond parfaitement à l'objectif que ses maîtres d'oeuvre se sont fixé : porter sur Jésus non un regard neuf, mais renouvelé, en partant du pays qui fut le sien, en le resituant sur sa terre originelle et au milieu de son peuple. Au plus près de ses sources, autrement dit. Tout en Jésus est juif, rappellent-ils. La judaïté du Christ court ainsi depuis ses origines jusqu'à la réception de son Évangile et à la fondation du christianisme. Elle offre un cadre de lecture novateur à de tous les événements soigneusement répertoriés de sa vie. Le Dictionnaire fait une place très large, outre à la personne du Christ, à son enseignement et aux rites qui se réclament de lui. Ces différentes rubriques insistent sur les méthodes par lesquelles la science appréhende « l'objet » Jésus, sur son enseignement, sur la séquence Passion-Résurrection et enfin sur les divers contextes, géographique, historique et littéraire, de son action. Il est nourri d'abondantes références aux textes anciens, bases essentielles pour atteindre à une connaissance complète sur Jésus.
De sa plume vive, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine nous entraîne sur les chemins de la vie, intemporelle aussi bien que contemporaine. Son regard la foudroie d'admiration, sans toutefois hésiter à la tourmenter de ses jugements, pour la sauver de la médiocrité. À travers ces pensées, Michel-Marie Zanotti-Sorkine nous offre une ode à cette vie même et au monde qui nous entoure.
Le Missel du dimanche 2023 est un compagnon de prière, une invitation à la méditation spirituelle de la Parole de Dieu.
Il contient :
Tous les textes des dimanches et fêtes de l'année liturgique A ;
L'intégralité de la liturgie de la messe, avec la nouvelle traduction du Missel Romain ;
Une introduction spirituelle pour chaque temps liturgique (Avent, Noël, Carême, Pâques), le calendrier liturgique, les saints et les intentions de la semaine ;
De courts enseignements des Pères de l'Eglise et des méditations inédites de l'Evangile, rédigées par des biblistes et théologiens, pour nourrir votre vie de foi : Soeur Emmanuelle Billoteau - Marie-Laure Durand - Père Jacques Nieuviarts - Isabelle Parmentier - Mgr Bernard Podvin - Père Christophe Raimbault - Frère Marie-Jérôme Ternynck - Père Michel Wackenheim.
Ce Missel est aussi un très bel objet au format poche pour vous accompagner partout.
Une coédition Artège et Bayard
«La philosophie du Christ est destinée aux amoureux de l'intensité, aux amants du vivant. Elle s'adresse à des êtres dont le désir est tellement grand qu'il n'acceptera pas moins qu'une vie infinie.» Est-ce que l'on doit renoncer au désir, comme nous y invitent certaines sagesses, ou au contraire le vivre intensément ? Selon la philosophie du Christ, vous vivrez le désir intensément et infiniment car vous êtes votre désir ! Osez désirer tout et vous accéderez à l'abondance et à la grâce. Un livre profond et spirituel, qui nous éclaire sur nos vies à la lumière du message christique non religieux.
La réunion dans une édition majeure de deux livres capitaux sur la figure du prêtre. Tous deux apportent des réponses concrètes à la crise sans précédent que traverse l'Église catholique.
Dans Pour l'éternité, le cardinal Robert Sarah nous enjoint à regarder la vérité en face : « Le sacerdoce semble vaciller. Comment ne pas s'interroger à la lecture de certains récits d'abus sur des enfants ? Comment ne pas douter ? Le sacerdoce a été instrumentalisé ; la recherche de la gloire, du pouvoir, de l'argent s'est infiltrée dans le coeur de certains. Nous ne pouvons pas faire comme si tout cela n'était qu'un accident de parcours. Pourquoi tant de corruption, de dévoiement et de perversion ? Il est légitime que l'on nous demande des comptes. » Dans Des profondeurs de nos coeurs, le pape émérite Benoît XVI et le cardinal Sarah s'expriment sur un des sujets les plus importants pour l'Église : l'avenir des prêtres, la juste définition du sacerdoce catholique et le respect du célibat. Les deux auteurs se répondent, se complètent et livrent une démonstration parfaite. Ces deux livres capitaux sont réunis ici dans une édition majeure consacrée à la figure du prêtre.
Prêtre salésien de Don Bosco, le frère Benjamin est au service de la jeunesse : directeur de collège, chanteur, et très actif sur les réseaux sociaux qui l'ont fait connaître. Il y recueille par milliers des messages de jeunes avec qui il échange sur le sens de la vie, l'existence de Dieu, le pardon et les souffrances qu'ils rencontrent.Aujourd'hui, à l'aide de sa propre histoire, celle d'un fils sans père qui a trouvé la foi auprès de Marie à Medjugorje, il témoigne comment Dieu peut répondre à nos interrogations, comment lui seul comble nos solitudes. Avec force et simplicité, il nous livre son coeur d'enfant abandonné, d'adolescent habité par la foi et de prêtre heureux et convaincu de la puissance de l'amour de Dieu.À mettre entre toutes les mains pour retrouver l'espérance.
Frère Benjamin est prêtre salésien depuis 2016, directeur du collège Don Bosco Giel en Normandie, chanteur, créateur de contenus sur les réseaux sociaux, et fondateur de la chorale Cap Coeur d'Argenteuil.
La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, « Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires. »La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté.Écouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite.Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu.Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : « Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. » Véronique Gay-Crosier est titulaire d'un baccalauréat en droit et en philosophie à l'université Saint-Louis à Bruxelles, et d'un doctorat en théologie morale à l'université de Fribourg en Suisse. Auteur de Plongée dans l'enseignement social de l'Église (L'Harmattan), elle anime une émission mensuelle de spiritualité sur Radio Maria Suisse romande.
Un certain christianisme nous parle du Christ comme celui qui enseigne qu'il faut souffrir, un autre christianisme et la morale laïque, font de lui un être prêchant l'amour. Or ces conceptions limitent l'incroyable richesse de sa vie et de son message. Ni adepte du dolorisme, ni législateur social, le Christ révèle que nous avons en nous une destinée et des potentialités inouïes, qu'il s'agit de découvrir !
Bertrand Vergely nous propose une lecture, stimulante et novatrice, des paraboles de l'enseignement christique qui nous montre comment naître à la vie spirituelle, grandir en conscience et se libérer des passions et des jugements délétères qui nous habitent, afin de resplendir intérieurement.
Quand la religion sort de ces visions dogmatiques, quand la philosophie sait l'étayer, elles se rencontrent, en confirmant que tout est non seulement lié mais ouvert à une vie infinie.
ARGUMENTAIRE Nous ne devrions avoir qu'une seule crainte, qu'un seul souci : faire passer le plus possible dans notre vie le don et le pardon dont nous vivons. Le don de crainte de Dieu fait partie de ces faux amis qu'il convient d'analyser avec patience. Ce don du Saint-Esprit ne signifie pas avoir peur de Dieu. Il doit se lire dans l'optique de la Bonne Nouvelle. Mais la crainte n'en dit pas moins quelque chose de l'exigence de la foi, de la violence des surgissements de Dieu au coeur de notre existence. Martin Steffens part à la quête de cette salutaire crainte. En retirant nos sandales, en nous laissant ainsi désarmer, nous n'ajoutons rien à la grandeur de Dieu. Mains nues et paumes ouvertes, nous nous disposons seulement à recevoir de lui notre vie tout entière. AUTEUR Enseignant en philosophie à Strasbourg, Martin Steffens a forgé, au fil de nombreux livres et chroniques, une réflexion personnelle et stimulante, aux frontières de la philosophie et de la spiritualité chrétienne. Il a publié plusieurs ouvrages chez Salvator, dont L'amour vrai : au seuil de l'autre (2018) et Être père, c'est... (2022).
La collection du Petit Livre de présente des textes de référence, illustrés par des petites images pieuses d'autrefois. Ce recueil de classiques rassemble les 50 plus importantes prières catholiques, du Notre père au Gloria, en passant par le Salve Regina, le Confiteor ou encore l'Agnus dei.
La révision du célibat sacerdotal devait être l'une des grandes réformes du pontificat. Elle ne le sera pas.
Le pape a confirmé lui-même qu'il ne toucherait pas à cette discipline de l'Église catholique latine.
François a confirmé cette position traditionnelle de l'Église romaine dans un discours majeur prononcé le 17 février 2022 et ici publié parce qu'il demeurera un texte de référence.
François n'y délivre pas une théologie nouvelle. Il livre une vision très personnelle de l'enjeu du choix du célibat à partir de sa propre expérience sacerdotale. Il propose un antidote au « drame de la solitude des presbytères » qu'il déplore.
Les quatre « proximités » qu'il recommande visent à arracher le prêtre à un isolement néfaste et toxique. Ces quatre voies pourraient paraître banales. Elles le sont comme ces vieilles recettes d'humanité trop vues et qui seront toujours vraies : proximités avec Dieu, avec l'évêque, avec les frères prêtres, avec le peuple de Dieu.
Mais elles sont originales parce que François ne théorise pas. Il livre sa propre vie de prêtre, religieux jésuite qui n'a pas manqué de combattre, y compris sur ce plan. Il reconnaît la beauté du don de soi mais aussi l'âpreté des jours et des nuits quand le feu de l'amitié spirituelle avec Dieu et avec les autres ne brûle plus.
Ces terres humaines peuvent être des jardins florissants comme elles peuvent devenir des déserts arides.
Un texte lumineux et essentiel.
Beaucoup de gens me demandent quel est le secret caché derrière la figure de mon fils Carlo, qui en quelques années a réussi à gagner l'amitié et l'affection d'une multitude de personnes qui demandent son intercession dans la prière. Pourquoi un simple petit garçon, mort à l'âge de quinze ans, est-il invoqué dans le monde entier ? Pourquoi l'Église l'a-t-elle proclamé bienheureux ? Quel est, en somme, le «mystère de la lumière » qui l'accompagne ? Beaucoup ont voulu percer ce mystère, mais il n'est pas facile de saisir l'être d'une personne si l'on n'est pas entré dans une relation directe avec elle. S'il est vrai que « l'essentiel est invisible pour les yeux et ne peut être vu qu'avec le coeur », en tant que mère de Carlo, j'ai voulu essayer d'écrire un livre avec mon coeur, pour aider ses nombreux amis à mieux le connaître et à l'aimer. Un sens religieux très fort et inné a conduit mon fils à s'ouvrir aux autres, surtout aux petits, aux pauvres et aux faibles. Carlo a vécu en se tournant toujours vers Dieu. Il avait l'habitude de dire que « la conversion est un processus de soustraction : moins de moi pour laisser de la place à Dieu ». Comme un phare dans une nuit noire, il a percé et éclairé les ténèbres qui me retenaient captive et m'a montré un chemin vers l'éternité. L'infini était son objectif, pas le fini. Jésus était le centre de sa vie. Ce sont les trésors que j'essaie ici de dévoiler, les trésors de Carlo, son secret.
Antonia Salzano Acutis est la mère de Carlo Acutis, décédé en 2006 et béatifié par l'Église catholique en 2020. Convertie par la foi ardente de son fils, elle témoigne de sa vie fulgurante et de son rayonnement auprès de la jeunesse.Paolo Rodari est journaliste et vaticaniste pour La Repubblica. Chez Piemme, il a publié, avec le père Gabriele Amorth, le best-seller international Moi, le dernier exorciste.
Inédit, original et décalé, voici Jésus manager, interviewé pendant la Cène sur le bilan qu'il dresse de son travail en équipe. Ou comment le Christ recrute, forme et coache ses disciples. Du jamais lu !
Jésus comme vous ne l'avez jamais connu.
Qui a dit que l'Évangile ne parlait que de religion ? C'est également un excellent manuel de management ! Voici le livre qu'il nous fallait pour réconcilier l'attaché-case avec l'encensoir. Relisant la vie de Jésus, cet ouvrage analyse son rôle de leader et l'efficacité de sa stratégie pour convertir le monde.
L'idée est audacieuse et les auteurs jubilent de nous dévoiler, dans cet entretien imaginaire avec le Christ, les leçons de management contenues dans les Écritures. Jésus n'y apparaît pas comme un coach naïf mais bien comme un chef volontaire, ferme et dévoué.
L'amour, le pardon, l'équité, la bienveillance, l'assertivité, la congruence et la communication : voilà les sept piliers du management selon Jésus, explorés un à un, dans une approche résolument novatrice et réjouissante de l'Évangile.
Les métaphores végétales abondent dans la Bible. Mais qu'est-ce que « porter du fruit » ? Qu'est-ce qu'un « bon fruit » ? Qu'est-ce que « le fruit de l'Esprit » ?
À travers une lecture vagabonde, Anne Lécu nous fait côtoyer épis, vignes, figuiers et, planté au coeur du Livre, un arbre et son fruit unique, Jésus le Christ, offert sur le bois de la croix « pour la multitude ». Rencontre d'une semence et d'une terre, le fruit naît d'une parole mûrie dans le secret, à l'ombre de l'Esprit. Or l'Esprit échappe à toute définition et à toute mainmise. Aussi le véritable fruit d'une vie échappe-t-il à celui qui le donne en partage.
Qui d'autre que l'Éternel, finalement, peut juger du fruit d'une vie ? Ne confondons-nous pas trop vite le fruit et le succès ? Ne jugeons-nous pas trop rapidement de la fécondité d'une action ou d'une oeuvre ? Qu'est-ce qu'une parole juste et féconde ?
Ces questions brûlantes sont plus que jamais d'actualité. Ce livre les porte à maturité.
Religieuse dominicaine, médecin en milieu carcéral, Anne Lécu est l'auteur, au Cerf, d'une forte oeuvre de spiritualité contemporaine, dont Tu as couvert ma honte, Ceci est mon corps et Lettres à Marie.
Au cours d'une banale réunion entre bénévoles du Puy-du-Fou (Vendée), Sonia Herbreteau, mère de quatre enfants, vit une conversion foudroyante en touchant l'anneau de Jehanne d'Arc. Athée de naissance, elle est bouleversée par l'irruption du surnaturel dans sa vie. C'est désormais une évidence, un monde invisible existe ! Commence alors un long cheminement spirituel, parsemé de joies et de peines. De son désir de recevoir l'eucharistie en passant par les exorcismes du fils possédé d'une amie auxquels elle assiste, la vie de Sonia n'est pas un long fleuve tranquille. Mais elle persiste avec foi, espérance et charité. Jour après jour, le Seigneur intervient puissamment dans sa vie. Un par un, les membres de sa famille, parfois hostiles à l'égard de la religion catholique, finissent par se convertir dans des conditions surprenantes, émouvantes, voire sidérantes. Jusqu'à présent, Sonia Herbreteau a gardé cette histoire quasiment secrète.