Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les « idéologismes » ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent.
Le récit intime d'un fait-divers américain qui avait défrayé la chronique.
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux soeurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa soeur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
En 2018, la police américaine annonçait l'arrestation du « Golden State Killer », auteur de plus de 140 cambriolages, 50 viols et au moins 13 meurtres dans les années 1970 et 1980.
C'est la fin de plus de 40 années de traque que le journaliste William Thorp va remonter, au fil d'une enquête totalement inédite et tentaculaire.
Dans ce décor idyllique de Californie, c'est toute une époque qui se dessine, celle des hippies, des banlieues et d'abord de petits délits sans lien apparent, plutôt inoffensifs. Des cambriolages, nombreux, et toujours dans la même zone géographique du comté de Sacramento. Et bientôt, des viols, à répétition, avec toujours un scénario identique. Il faudra des années aux enquêteurs pour parvenir à lier les affaires entre elles. Et des années encore pour les relier à une série de meurtres sanguinaires.
C'est grâce à l'acharnement de policiers et notamment d'un duo hors norme, Carol Daly et Richard Shelby, conjugué aux progrès scientifiques (l'ADN par parentèle) que le Golden State Killer sera arrêté.
Dans cette enquête où tout est vrai, c'est le portrait d'un homme, d'une époque et le récit d'une enquête qui permettent de comprendre la sauvagerie de ce criminel a pu se déchaîner en toute impunité.
Sur un même dossier où n'apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d'être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l'on «croie» cet homme innocent ou non n'a aucun intérêt:une justice sérieuse et digne, honnête, n'avait simplement pas le droit de l'empêcher de poursuivre librement sa vie, sans raison valable, en faisant mine de s'appuyer sur un dossier qui ne contient que du vide trouble, des inepties, des tricheries.À travers cet exemple, dont il décortique avec la minutie qu'on lui connaît chacun des éléments, Philippe Jaenada dresse un vibrant réquisitoire contre les dysfonctionnements inacceptables d'un système policier et judiciaire qui, par manque de moyens et de détermination, se délite sous nos yeux dans l'indifférence générale.Après les succès remarqués de La Petite Femelle, de La Serpe (prix Femina) et d'Au printemps des monstres, Philippe Jaenada nous offre ici une nouvelle facette de son très grand talent.
Un été caniculaire 1965, dans les grands ensembles du Queens, deux jeunes enfants disparaissent. Ils seront retrouvés assassinés quelques jours plus tard, et à quelques jours de distance, dans des terrains vagues.
Aucun indice, aucune preuve. Pourtant, les enquêteurs, catholiques et irlandais en majorité, orientent rapidement leurs pistes autour de la mère des enfants, Alice Crimmins, récemment divorcée de leur père.
Pourquoi elle ? Ses principaux torts semblent résider dans le fait qu'elle soit divorcée, qu'elle multiplie les amants et ne semble pas assez triste.
Un New York scorsésien, une histoire de moeurs et de justice patriarcale et un mystère : aujourd'hui encore, on ne sait pas qui a commis les meurtres.
La personnalité très complexe d'Alice Crimmins nous conduit tout autant du côté des personnalités politiques américaines des années 1960 que de la mafia new yorkaise.
Après deux procès particulièrement tortueux, Alice Crimmins est condamnée en 1967.
Elle sera libérée dix ans plus tard, en 1977. Elle refait rapidement sa vie sous un autre nom et elle s'évapore.
La journaliste Anaïs Renevier part sur ses traces et raconte à travers elle une époque, une famille et une femme qui échappent toutes aux archétypes. Comprendre cette affaire, c'est éviter le manichéisme tout en le frôlant. C'est aussi lire le récit d'une intense chasse à la sorcière qui déchira en son temps tout le pays.
Dans La Terre a soif, Erik Orsenna raconte son tour du monde des grands fleuves.
En faisant le portrait de trente-trois d'entre eux, il nous donne à voir de près les causes de leurs maux : la pénurie mondiale d'eau, la pollution, la multiplication de barrages entraînant la destruction des ressources et des paysages. Un constat : aujourd'hui, les violences viennent de l'eau elle-même. Violences nées de sa rareté tout autant que de sa répartition.
« La Terre a soif. Et la soif est un appel. Le plus bouleversant, car le plus vital de tous les appels.
À cet appel, les rivières et les fleuves ont su répondre. En offrant l'eau réclamée, bien plus que les puits. Cette mission, essentielle entre toutes, combien de temps pourront-ils la remplir ?
Après L'Avenir de l'eau (2008), voici un grand voyage aux royaumes des fleuves. Trente-trois fleuves du monde, de l'Amazone à mon tout petit Trieux (Bretagne Nord).
Voici une géographie intimement mêlée d'histoire. Une musique venue du ciel, une pluie fatiguée de tomber qui continue son parcours dans un lit jusqu'à la mer. Un récit toujours semblable et chaque fois singulier : le théâtre de la Vie.
À Louang Prabang (Laos), un lever du jour sur le Mékong ; à Bâton-Rouge (Louisiane), un pianiste chante le blues pour prier le Mississippi de bien vouloir calmer sa crue.
Mille émerveillements nous attendent. De plus en plus souvent accompagnés d'effroi. ».
Erik Orsenna
« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps. » Jean-Marc Jancovici
Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay.
Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse.
Également chez Pocket : Souvenirs, souvenirs...
« Madame, monsieur, bonsoir. » Pendant trente ans, Patrick Poivre d'Arvor a fait partie de la vie des Français. Il s'est invité dans notre salon tous les soirs à 20 heures. Nous étions dix millions à le regarder, à le croire, à l'aimer, à le lire, à suivre sa vie privée. Il incarnait le journaliste érudit et brillant, l'écrivain romantique et gentleman.
Aujourd'hui, les quatre célèbres initiales n'ont plus la même résonance. Vingt-deux femmes ont porté plainte pour agression sexuelle, dont onze pour viol, et dépeignent un « prédateur ». PPDA nie et porte plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
Ancien reporter à TF1 et journaliste d'investigation, Romain Verley s'est attaqué au monstre sacré de la télé en signant pour Complément d'enquête le documentaire aux plus de deux millions de vues : « PPDA, la chute d'un intouchable ». Il a continué son enquête et rencontré plus de cent personnes : plaignantes, journalistes, éditrices, collaborateurs du roi de l'audimat à TF1. Grâce à des témoignages exclusifs, l'auteur met au jour les dessous des affaires Botton, Castro, Aristophil... Autant de facettes traçant le portrait du Prince Noir.
Après un an et demi d'enquête, Romain Verley dévoile enfin le système PPDA, la toute-puissance et l'impunité d'un homme qui a marqué notre histoire nationale.
What if customers expect more than just a good product, excellent service and perfectly performing digital interfaces? And what if new technologies like 5G, artificial intelligence, quantum computing and robotics offer possibilities that go beyond mere ease of use?
Digital ease of use is the new minimum. It has become a commodity. The customer now regards it as the most normal thing in the world to have access to limitless products and services with just a single click of a mouse. In the years ahead, companies will need to play an active role in the 'life journey' of customers: helping to make their dreams come true and removing problems from their daily lives. In addition, customers are looking increasingly to companies instead of governments to tackle societal challenges like climate change, health care and mobility.
If your company succeeds in providing outstanding digital service, becomes a partner in the life of your customers and provides solutions for major societal issues, you will develop 'an offer you can't refuse'.
Drawing enhances memorisation, understanding, talking and listening and sparks communication. It is a universal language, and can help you convey your message more clearly and engagingly - especially during meetings, while laying out ideas or simply in a brainstorming session. So why have all of us stopped drawing at a certain point in our lives?
Start to Draw is a fun and clear-cut guide to drawing and visualising your ideas in your work environment. It is an accessible, bite-size book providing insight into why drawing works, how you can have a great impact on your own (and others') professional work, and how you can end up with a more creative approach to your job.
This is the era of the Smart Ecosystems Economy, where the companies that thrive must be ready to cope with randomness and unexpected events. In this digital world, the traditional boundaries have disappeared, paving the way for new and smarter ecosystems to develop. Companies seeking to transform into future-proof organisations would do well to understand these ecosystems, and get a grasp on how they work.
This book serves as a guide to building smart, competitive ecosystems for both small and large organisations. A timely book that cracks the code of tomorrow's business models.
Face à la montée des inégalités, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales, les auteurs montrent que tout n'est pas perdu à la condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages analysent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie, et traquent les fausses évidences sur les questions d'immigration, de libre-échange, de croissance, d'inégalités, de changement climatique.
Si cet ouvrage renverse nombres d'idées reçues, il est aussi un appel à l'action. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Car une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.
L'économie est désormais au coeur du débat politique, au point que les deux domaines se confondent presque. « Comment financez-vous cette mesure ? » ; « Laisserez-vous filer la dette ? » ; « Cette proposition est-elle crédible dans le cadre européen ? » : telles sont quelques-unes des questions qui résonnent sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse ou sur les réseaux. Mais, avec ses chiffres, ses statistiques et ses théories parfois abstraites, l'économie intimide. De sorte que certains n'osent se prononcer sur ces sujets - et renoncent par là même à se forger une opinion sur des pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu'un dictionnaire ? Entrée par entrée, notion par notion, le lecteur pourra progressivement s'y réapproprier les termes d'un débat trop souvent confisqué.
A contre-courant de la pensée dominante, l'auteur y livre ses analyses. Libre à chacun d'y adhérer ou pas. L'essentiel est de relancer la réflexion, voire la controverse, et de permettre à toutes et tous d'y prendre part.
De « Déficit public » à « Planification écologique » en passant par « Homme déconstruit » ou « Argent magique », avec la gravité qui s'impose mais non sans une pointe d'ironie, ce livre offre un tour d'horizon de nombreuses problématiques cruciales pour notre présent et notre avenir.
Un dictionnaire en forme d'acte citoyen.
La capacité qu'ont les capitalistes de s'enrichir ou de nuire au bien commun ne tient qu'à un ... code ! Car, en soi, la possession d'une terre, d'un atelier, d'une idée, etc., ne procure qu'un outil. Celui-ci ne devient une source durable de richesse et de pouvoir opposable à autrui qu'en raison des droits et protections que lui confère son codage juridique. Dans une langue accessible à tous, Katharina Pistor, nous explique la fabrique du capital. Elle raconte l'histoire de l'adaptation du droit pour instituer successivement le codage capitaliste de la terre, de l'entreprise, de la connaissance, de la dette, de la nature. Elle met au jour le rôle des « maîtres privés du code » - ces avocats et banquiers qui élaborent de fait le code public en inventant des contrats et des instruments qu'ils font ensuite valider par la loi. Ce droit conçu par et dans l'intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l'accumulation de richesse, l'envol des inégalités et les crises à répétition. Mais, puisque que c'est la loi qui fait le pouvoir du capital, l'auteure peut esquisser la manière de concevoir un autre code qui remettrait le droit des entreprises, des marchés et de la finance au service de l'intérêt commun.
À la fameuse question « Pensez-vous qu'on peut rire de tout ? », François Morel répond à sa façon : « Oui, mais on n'est pas obligé. » Quand un auditeur l'aborde gentiment pour lui dire : « Je ne rate jamais une de vos chroniques », il répond : « Moi, hélas, ça m'arrive... » Ainsi parle l'auteur des centaines de textes savoureux rassemblés dans ce volume, qui, depuis septembre 2009, continue à réjouir chaque semaine des millions d'auditeurs de France Inter. En partant du principe que l'humour est un ingrédient et non une discipline, il nous amène à réfléchir en nous amusant, réussit à nous émouvoir en nous bousculant, qu'il s'agisse de nous donner des nouvelles du Bon Dieu ou du cardiologue d'Alain Finkielkraut. Il n'hésite pas non plus à flirter avec l'impertinence et la causticité lorsqu'il écrit une lettre à son papa avant un grand rendez-vous électoral ou qu'il fait la liste d'un certain nombre de personnalités qui ont fait la France sans porter un prénom d'origine française. Courageux, François Morel ? Non, réplique-t-il, pas spécialement. Mais « libre » oui.
Qu'il se fasse poète en rendant un hommage félon à Jean Dutourd en alexandrins ou qu'il s'interroge sur la capacité de Francis Lalanne à déchaîner les passions, Morel croque l'époque dans ce qu'elle a de pire et parfois de meilleur, en quelques phrases ciselées avec un sens inimitable de la satire tranquille. Et c'est encela que François Morel nous est indispensable !
« Le Livre, c'est sacré ! » Pour le 46e numéro de la revue Schnock, nous nous tournons vers Bernard Pivot, grand activiste de la cause littéraire à la télévision pendant une quarantaine d'années. En lui rendant hommage, à lui et à son émission « Apostrophes » (1975-1990), nous reviendrons sur ces décennies bénies où il était encore possible d'attirer 3 à 5 millions de Françaises et de Français devant le poste en y causant culture. Nous raconterons bien évidemment les coups d'éclat les plus mythiques - Mitterrand, le littéraire ! Bukowski, le poivrot !
Brassens, le bon client ! Jane Fonda, radicale et sublime ! - ainsi que L'Histoire secrète d'«Apostrophes» » (les coulisses de l'émission).
Ce grand dossier sera également dédié aux romanciers et romancières ayant frayé avec le petit écran au cours du siècle dernier : les cabotinages de Louis-Ferdinand Céline ; le franc-parler de Françoise Sagan ou de Marguerite Duras ; la maîtrise de l'outil d'un Georges Simenon ; d'autres cas, nettement plus obscurs...
Une édition spéciale de Schnock donc, qui mériterait son émission à la télévision française.
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial qui est déjà devenu un classique.
Retail apocalypse. Cette expression désigne la vague de fermetures d'un grand nombre de magasins aux États-Unis depuis une dizaine d'années. En France, le mouvement n'a pas la même ampleur mais l'essor du e-commerce concurrence les ventes «physiques» et contribue à faire progresser la vacance commerciale en centre-ville et dans certaines galeries marchandes. Pour autant, l'avenir des marchés, des boutiques, des centres commerciaux, des friperies, des brocantes, des grands magasins ou des librairies n'est pas scellé. En dépit de la digitalisation des courses, de la remise en cause de la distribution de masse et de l'apparition de nouvelles normes de consommation, le magasin demeure un lieu d'approvisionnement central. Il est également un lieu social et assume d'autres fonctions capables de garantir son existence. À travers une vingtaine de chapitres exposant les résultats d'enquêtes sociologiques, cet ouvrage propose une contribution originale au débat en mettant en évidence les fonctions symboliques et l'utilité sociale du magasin. Que fait-il à l'individu ? Que vient y chercher celui-ci que les plateformes ne peuvent lui assurer ? Ni complainte du progrès, ni tract poujadiste de défense des petits commerçants, cet ouvrage examine les raisons qui poussent chaque individu à consacrer en moyenne deux heures quarante par semaine aux achats hors de son domicile.
Aride, l'économie ? Lugubre ? Technique ? Jargonneuse ? Depuis 2010, « On n'arrête pas l'éco », le magazine économique de France Inter, diffusé tous les samedis et animé par Alexandra Bensaid, prouve le contraire. L'émission explique au plus grand nombre les changements du quotidien et met en lumière les tendances et les phénomènes silencieux de l'économie. Un cocktail savamment dosé entre reportages de terrain, débats mordants, ouverture sur l'étranger, questions sur les droits des salariés et grandes interviews d'économistes, de penseurs et de décideurs, qu'ils soient ministres, PDG, syndicalistes, directeurs d'institutions ou start-uppers.
Avec son équipe, Valentin Pérez, Christian Chavagneux, Sandrine Foulon et Marc Vignaud, Alexandra Bensaid prolonge son émission à travers cet ouvrage illustré, qui se veut tout aussi complet, vif et pédagogique. Au travers de chiffres-clés, de mots-repères, d'arguments et de réponses à nos interrogations quotidiennes, ce livre a pour ambition d'aider à comprendre l'économie, comme on la vit et comme on la veut. Du monde du travail au poids des GAFAM, des inégalités sociales à la montée en puissance de la Chine ou aux enjeux écologiques. Puisque l'économie ne s'arrête jamais, il n'est jamais trop tard pour se l'approprier !
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
« Le monde est en plein bouleversement. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd'hui, la plus fondamentale est sans aucun doute celle du passage d'une économie d'abondance à une économie de rareté : rareté du travail, des matières premières, de l'énergie.
En économie, qui dit rareté, dit hausse des prix et pose ainsi le problème de l'inflation (et par voie de conséquence celui du pouvoir d'achat). Ce thème que l'on croyait presque oublié depuis au moins deux décennies ressurgit aujourd'hui avec force. Or une inflation mal régulée peut être source de drames individuels, mais aussi collectifs, voire de nouvelles guerres.
Après avoir examiné les surprises que nous ont réservé ces multiples ruptures et crises, nous entrerons dans le détail de ces raretés. Puis, nous esquisserons les pistes de réflexion qui nous semblent prioritaires et urgentes. » P. A. et O. P.
Un nouveau paradigme économique.
« J'ai grandi à Oran, une ville inondée de soleil, que j'ai plus tard appris à aimer. Adolescent, je ne rêvais que d'en partir. Quitter cette Algérie française sans horizon. Vivre à Paris. Voyager. Le journalisme, où je m'engageai par hasard, fut un moyen inespéré d'assouvir ma curiosité.
J'ai été témoin, parfois acteur, des bouleversements vertigineux qu'ont connu la France et le monde. Combat pour l'émancipation des femmes, prémices de l'écologie, révolutions technologiques. J'ai parcouru une planète longtemps coupée en deux par la guerre froide. Aujourd'hui, de puissants antagonismes continuent de la traverser, tandis que nous basculons dans une nouvelle époque.
J'ai interrogé des écrivains, des artistes, de grands dirigeants français et étrangers. Je les ai vus dans le doute, le désarroi, toujours dans la solitude du pouvoir et de la création. J'ai admiré leur courage et senti leur obsession de laisser une trace. Ces rives de la mémoire sont aussi peuplées de celles et ceux qui ont le plus compté pour moi tout au long de ce périple. » J-P. Elkabbach.
Un nombre croissant de femmes démissionnent de postes prestigieux ; est-ce à dire qu'elles n'ont pas les épaules pour tenir la pression et le rythme ? Céline Alix décortique les raisons qui les poussent à sortir des clous et revisite leur choix autrement qu'à travers le prisme de l'échec. En s'appuyant sur les travaux des sociologues, philosophes et féministes, et sur les témoignages qu'elle a recueillis, elle propose de voir dans le parcours de ces femmes une tentative de modeler une nouvelle forme de réussite sociale, davantage tournée vers le sens, l'éthique, l'efficacité, la sororité et une plus grande perméabilité entre vie professionnelle et personnelle.