Quand Lapinot se réveille en pleine forêt, il n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles... un gros bonhomme, vêtu de braies bleues et blanches et affublé d'un casque l'apostrophe : « Astérix ! ». Lapinot, incrédule, laisse ce curieux personnage en plan et poursuit son chemin. Une malencontreuse rencontre avec une patrouille romaine puis les soins donnés par Panoramix - qui évidemment, lui fait boire de la potion magique - achèvent de le convaincre : il semble bien qu'il ait été téléporté chez les irréductibles Gaulois. Et bizarrement, même Toutatis est de la partie !
Aux pieds des montagnes, dans une vallée verdoyante à distance des pots d'échappement et du tumulte citadin, Lapinot se promène, croisant tantôt une église en ruine, tantôt un cimetière inquiétant, tantôt ce qui semble être un grizzly... Avec son format à l'italienne et son absence de texte, 31 juillet fait écho aux Herbes folles, paru en 2019. Un huitième tome bucolique au dessin luxuriant.
Afin d'impressionner Camille, l'ex-bibliothécaire désormais reconvertie en éditrice d'Un peu d'amour, Lapinot se toque d'enrichir son vocabulaire de mots rares et désuets. Le ciel de leur amour serait sans nuages, si l'ironie caustique de Richard ne venait pas s'en mêler... il n'est décidément pas toujours aisé de conjuguer amour et amitié ! Présentations à la belle-famille, art conceptuel, histoire familiale, assassinat politique, Midi à quatorze heures tisse les histoires et les thèmes pour mieux nous plonger dans le quotidien - toujours aussi mouvementé - de notre héros à longues oreilles.
Un sixième tome à gobichonner sans modération.
Dans un parc ensoleillé, à l'heure du déjeuner, Richard et Lapinot plaisantent à propos de la mort.
Une petite minute... Lapinot ?
Vous avez bien lu, Lapinot est de retour !
Tragiquement disparu en 2004 dans La Vie comme elle vient, il reprend aujourd'hui, comme si de rien n'était, le cours de ses aventures. C'est aussi son retour à L'Association, le terrier qui l'a vu naître en 1992 avec Lapinot et les carottes de Patagonie.
Premier tome des « nouvelles aventures de Lapinot » (pourvu qu'il y en ait beaucoup d'autres), nous faisons dans Un Monde un peu meilleur la connaissance de Gaspard, affligé de l'encombrante aptitude de voir l'émanation psychique des gens qu'il croise, nous constatons que Richard, à peine remis de ses blessures, a gardé intacte la faculté de déclencher des catastrophes, que Titi, après sa chimio, a toujours le sens de la fête et que l'aura de Nadia est à la mesure de ses ambitions journalistiques.
Lapinot, le bras plâtré est face à un nouveau dilemme : doit-il ou non porter plainte contre les parents qui l'ont injustement tabassé dans un jardin public, après l'avoir pris pour un pédophile ? Tiraillé entre son besoin de justice et son empathie pour les familles de ses assaillants, Lapinot part se mettre au vert avec Richard. Une retraite compliquée, puisqu'une météorite s'écrase sur le capot de la voiture, alors qu'ils font une pause sur le parking d'un supermarché...
Et les ennuis commencent ! Bastons, appât du gain, courses-poursuites en forêt, collapsologues barrés... Lapinot et Richard ne sont décidément pas au bout de leurs peines. Toujours en phase avec les obsessions de ses contemporains, Lewis Trondheim signe ici un nouvel album au goût musqué d'apocalypse, comme un mode d'emploi pour survivre en riant en milieu hostile, le cinquième de la série triomphante Les Nouvelles Aventures de Lapinot à L'Association.
Devenu l'un des auteurs emblématiques de la "nouvelle bande dessinée" , et avec plus de 160 livres à son actif, Lewis Trondheim s'est essayé à tous les genres. Il est aussi membre fondateur de l'Oubapo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), cofondateur de l'Association, et dirige la collection "Shampooing" aux éditions Delcourt. Il a contribué à la création du SNAC BD (syndicat des auteurs de bande dessinée) et a inventé le "Fauve" devenu la mascotte du festival d'Angoulême, manifestation qui l'a couronné de son Grand Prix en 2006.
Cette carrière d'une richesse remarquable le place au carrefour de toutes les évolutions récentes de la bande dessinée. D'habitude peu enclin aux interviews et aux apparitions médiatiques, Lewis Trondheim s'est cette fois longuement entretenu avec Thierry Groensteen, théoricien et historien de la bande dessinée, et ami de longue date. Le texte qui en résulte éclaire non seulement un parcours artistique aux avant-postes de la création contemporaine, mais également une personnalité intègre, un esprit agile et inquiet, un tempérament joueur.
Ce recueil d'entretiens, illustré de nombreux documents rares ou inédits fait le bilan - provisoire - d'une carrière étonnamment féconde. Enrichi du témoignage d'une dizaine de proches de Lewis, cet ouvrage paraîtra à l'occasion de l'exposition rétrospective "Lewis Trondheim fait des histoires" présentée au musée de la Bande dessinée d'Angoulême de janvier à mai 2020.
Parmi les bonnes résolutions que Lewis Trondheim a formulées devant sa bûche au Grand-Marnier le premier janvier 2018, il y avait celle-ci : faire un dessin par jour dans un petit carnet moleskine, mis en couleur à l'aquarelle par ses propres soins. Et c'est Lapinot qui est naturellement apparu sous sa plume. Homme de parole, il réalise depuis, chaque jour, une nouvelle case de ces nouvelles aventures de Lapinot, qui est rejoint par l'incontournable Richard dans une épopée échevelée dans laquelle il est question de dimensions parallèles, de nature qui reprend ses droits (et un peu plus encore), avec de l'amour et des bagarres, des phénomènes surnaturels et du vomi, de l'émotion et des coups de théâtre Ce recueil des 365 cases (on regrettera qu'il n'ait pas choisi une année bissextile) est publié au format des originaux.
Dans un monde post-covid, Lapinot philosophe sur l'univers et l'hasardeuse destinée d'un caillou tandis que Richard est obsédé par le mystérieux affaissement du macadam... Dans Sous le trottoir, les répliques fusent et font mouche, comme si, face à un monde absurde, l'humour était plus que jamais nécessaire.
Ces aventures de Lapinot au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par Lewis Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour, l'auteur postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un strip et laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière case. Celui ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée par l'auteur recevait une carte postale !
La suite de ces strips est publiée dans un second Patte de mouche intitulé : Ultra Secret.
Lapinot se fait kidnapper par un gros costaud en costard et lunettes noires. Et qui retrouve-t-il à l'intérieur de la camionnette ? Surprise, c'est Richard ! Les deux compères sont soupçonnés par le gouvernement de fomenter un sale coup. L'humour ravageur de Richard embrouille leurs ravisseurs et séduit le coeur d'une espionne... Bienvenue dans le monde clandestin du renseignement !
Ces aventures de Lapinot au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par Lewis Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour, l'auteur postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un strip et laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière case. Celui ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée par l'auteur recevait une carte postale !
Le début de ces strips est publié dans un premier Patte de mouche intitulé : Sous le trottoir.