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Noir Sur Blanc
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L'invention de la nature ; les aventures d'Alexander von Humboldt
Andrea Wulf
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 18 Octobre 2017
- 9782882504777
Alexander von Humboldt (1769-1859), né d'une mère française et d'un père prussien, est le grand scientifique des Lumières. Il a donné son nom à des villes, des rivières, des chaînes de montagne, à un courant océanique d'Amérique du Sud, à un manchot, à un calmar géant - il existe même une mare Humboldtianum sur la Lune.
Sous la plume d'Andrea Wulf, sa vie se lit comme un roman d'aventures : l'infatigable savant a organisé des expéditions dans la forêt tropicale, escaladé les plus hauts volcans du monde et inspiré des princes et des présidents, des scientifiques et des poètes. Napoléon le jalousait ; Simón Bolívar s'est imprégné de ses idées pour mener à bien sa révolution ; Darwin a embarqué sur le Beagle à cause de lui ; et le capitaine Nemo de Jules Verne possédait tous ses livres dans sa bibliothèque.
L'Invention de la nature nous emmène en voyage sur les traces de Humboldt, parcourant la Russie ravagée par la maladie du charbon ou dessinant le tracé de rivières tropicales infestées de crocodiles. Andrea Wulf montre pourquoi l'expérience et les conceptions du grand naturaliste sont si importantes aujourd'hui : en 1800 déjà, Humboldt prédisait les changements climatiques causés par l'homme. Ses idées n'ont cessé de révolutionner et de faire avancer la science, la protection de la nature, la politique, l'art, les écrits sur la nature et la théorie de l'évolution. C'était un homme qui voulait tout savoir et tout comprendre ; en avance sur son temps, sa pensée commence seulement à être comprise dans sa totalité. Alexander von Humboldt a inventé la manière dont nous voyons la nature aujourd'hui.
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Voyages en Russie absolutiste : vie et mort de quatre opposants
Jil Silberstein
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 7 Avril 2022
- 9782882507402
Vaste enquête à travers la Russie d'aujourd'hui, Ôtez-moi ma médaille de chien se veut avant tout un hommage au combat acharné de quatre hommes confrontés - chacun à son époque - aux ravages de l'autocratie. Mais faire se côtoyer les destins du poète et romancier Mikhaïl Lermontov (1814- 1841), de Vladimir Tan Bogoraz (1865-1936), révolutionnaire et pionnier de l'anthropologie, de l'écrivain anarchiste Victor Serge (Viktor Lvovitch Kibaltchitch ;1890-1977), antistalinien, auteur de S'il est minuit dans le siècle, et d'Anatoli Martchenko (1938-1986), l'un des derniers intellectuels russes à être mort en détention au Goulag, c'est aussi proposer une histoire informelle - encore que remarquablement documentée - de l'opposition à l'absolutisme russe sous toutes ses formes, de Catherine II à Vladimir Poutine.
Enfin, à travers quatre « pèlerinages » de l'auteur - au Tatarstan, au Caucase, en Oural et jusqu'aux lointaines rives de la Kolyma -, c'est à la rencontre de « héros de notre temps » que le lecteur est invité.
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Le parti pris des oiseaux
Stanislaw Lubienski
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 6 Mai 2021
- 9782882506870
La fascination pour les oiseaux qui accompagne l'auteur depuis son enfance (une maladie qu'il appelle Birding Compulsive Disorder) est devenue un prétexte pour écrire sur l'art, la littérature, l'histoire et le cinéma. De quel oiseau-roi Mitterrand a-t-il voulu faire son dernier repas ? Quel est le lien de l'agent 007 avec l'ornithologie ? À quoi pensaient les oiseaux d'Hitchcock ? Quel effet l'amour de Jonathan Franzen pour les oiseaux a-t-il eu sur sa prose ? Bien entendu, l'auteur ne s'inspire pas uniquement de ses lectures ! C'est un homme de terrain et son texte est nourri de toutes ses expériences dans la nature, mais aussi en ville.
Il y a désormais des millions de gens qui s'adonnent à l'observation des oiseaux. Pour beaucoup, c'est une passion dévorante et les cas d'agression, d'évanouissement ou de crise cardiaque ne sont pas rares sur le terrain.
Lubienski n'a encore tabassé personne, son coeur est heureusement en bon état, mais comme son amour des oiseaux est tout aussi excessif, il affronte sans se plaindre les conditions les plus inconfortables, jusqu'à être victime de la « malédiction du bruant », un mal qui frappe les amis des oiseaux...
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Sur les chemins nomades ; de l'Atlas à Tombouctou
Nicholas Jubber
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 8 Avril 2021
- 9782882506344
« Je voulais apprendre des nomades à puiser de l'eau, monter un dromadaire et dresser un camp, approfondir certaines des leçons apprises lors de mon précédent séjour. Le temps de reprendre le chemin de l'école était venu. ».
Le Sahara est un espace rêvé, le paysage mythique de Lawrence d'Arabie. Il est aussi le lieu où vivent depuis des millénaires de nombreuses communautés nomades, tentant de sauvegarder leur mode de vie traditionnel. Aujourd'hui, le Sahara est devenu une destination dangereuse, marquée par la menace djihadiste. Dans les pas de Léon l'Africain, diplomate et grand explorateur du xvie siècle, Nicholas Jubber part en voyage à travers l'Afrique du Nord, jusqu'à la ville légendaire de Tombouctou. Visitant les marchés aux bestiaux de l'Atlas, traversant le Sahara occidental et remontant jusqu'au fleuve Niger, Jubber rejoint les camps touaregs, peuls et berbères, afin de découvrir leurs valeurs et leur place dans le monde.
Sur les chemins nomades est un regard unique sur une ville résiliente et un voyage à la découverte de communautés fascinantes, qui luttent pour préserver leur mode de vie au XXIe siècle.
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L'île où les hommes implorent ; chronique d'un désastre amorcé
Jil Silberstein
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 14 Février 2019
- 9782882505446
En 2012, La Terre est l'oreille de l'ours s'offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus tard, L'île où les hommes implorent s'attache, le temps de quatre saisons, à inventorier les éléments constitutifs d'une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre. D'où son sous-titre : « Chronique d'un désastre amorcé ».
Mû par une inquiétude que chaque mois s'emploie à confirmer, l'auteur n'en ressent que plus fort l'urgence d'explorer la palette des prodiges recelés par le monde qui s'étiole - ce à travers quatre entités géographiques : le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l'île du Sud de la Nouvelle- Zélande, l'île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où l'ancien Parisien a choisi de s'établir.
De lieux en peuples aimés, Jil Silberstein dit la splendeur d'un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de l'île de Vancouver, les prouesses d'une araignée (le Pholque phalangide), les enjeux du Pléistocène, l'exploration du Pacifique. Il s'initie à la dérive des continents. Sonde les motifs d'un marbre antique du sanctuaire de Delphes. Retrouve au coeur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le colonialisme. Célèbre l'écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.
D'une telle démarche « tous azimuts » résulte l'irrésistible goût d'observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l'être encore.
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Shanghai la Magnifique ; grandeur et décadence dans la Chine des années 30
Taras Grescoe
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 14 Mars 2019
- 9782882505620
Dans les premières décennies du XXe siècle, Shanghai est la Babylone de l'Extrême-Orient : elle attire de nombreux aventuriers, écrivains et artistes du monde entier pour son atmosphère de glamour et de fête. Emily Hahn, dite « Mickey », est une célèbre journaliste du New Yorker. Après la crise de 1929, elle arrive à Shanghai et descend au somptueux Cathay Hotel ; elle est immédiatement emportée par le tourbillon mondain de la ville, croisant notamment Ernest Hemingway, Harold Acton, des aristocrates italiens et des officiers anglais. Mais c'est lorsqu'elle rencontre Zau Sinmay, un poète chinois issu d'une illustre famille, qu'elle découvre la véritable Shanghai : la ville des riches coloniaux, des agents triples, des fumeurs d'opium, des paysans déplacés depuis leurs provinces misérables, des réfugiés juifs et russes blancs. C'est grâce aux chroniques et aux reportages de Mickey que le public américain découvrira les réalités de la vie en Chine. Cependant, la brutale occupation japonaise détruira la Shanghai d'avant-guerre, et la Chine entrera dans une nouvelle période de son histoire.
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Le festin sauvage : de la Minsk soviétique au Brooklyn d'aujourd'hui, le récit et les recettes de cuisine d'une famille juive athée
Boris Fishman
- Noir Sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 10 Mars 2022
- 9782882507341
Le Festin sauvage raconte, de manière truculente et désinvolte, la famille juive russe (et athée) de l'auteur - deux de ses grands-parents, ses parents et lui-même -, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant d'atteindre les États-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant qu'écrivain et les conquêtes amoureuses.
L'auteur devient un homme, il révise peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf. Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque la grand-mère Daria, qui « avait un fourneau de la taille d'un lit.
Il en sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre... »
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Au printemps 1939, une organisation top secret est fondée à Londres, surnommée « l'armée secrète de Churchill » : elle a pour objectif de détruire la machine de guerre d'Hitler, au moyen d'actes de sabotage spectaculaires.
La guérilla s'avéra aussi extraordinaire que les six gentlemen qui dirigèrent les opérations. Churchill les avait choisis pour leur créativité et leur mépris des convenances. L'un d'eux, Cecil Clarke, était un ingénieur fou qui avait passé les années 1930 à inventer des caravanes futuristes. Son talent fut employé dans un but bien plus dangereux : c'est lui qui construisit la bombe destinée à assassiner le favori d'Hitler, Reinard Heydrich. Un autre membre de l'organisation, William Fairbairn, était un retraité corpulent à la passion peu commune : il était le spécialiste mondial des techniques d'assassinat sans bruit. Sa mission consistait à entraîner les hommes parachutés derrière les lignes ennemies.
Dirigés par Colin Gubbins, un pimpant Écossais, les six hommes formaient un cercle secret qui planifia les sabotages les plus audacieux de la Deuxième Guerre mondiale. Winston Churchill les appelait « son ministère de la Guerre sale ». Les six « ministres », assistés d'un groupe de femmes formidables, furent si efficaces qu'ils changèrent le cours de la guerre.
Raconté sur le ton d'un récit d'aventure, avec la verve remarquable de Giles Milton et son subtil sens du détail, Les Saboteurs de l'ombre se base sur de vastes recherches historiques et sur des archives inédites jusqu'ici.