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Livraphone
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L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême.
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L'empereur Hadrien se meurt. Du fond de son alcôve, il écrit sa vie. Il se remémore tout le trajet de son existence, de sa prime jeunesse jusqu'aux ultimes heures actuelles. Il revit son ascension politique, son accession au pouvoir. Il juge ses réformes, sa manière de gouverner, il philosophe sur le monde, les peuples, la vie. Et il n'oublie pas l'amour d'Antinoüs, l'amour d'une vie trop tôt disparue, d'un être tant aimé. Dans ces pages d'une incroyable beauté, d'une poésie subjuguante et d'une approche sans concession de l'humanité, on est transporté dans les siècles.
L'empereur Hadrien se meurt. Pour rendre cette voix de fin de vie, cet ultime filet d'une existence vacillante, ce regard à la fois critique mais mélancolique, il fallait trouver un comédien capable de rendre cette incroyable densité dramatique. Il fallait une voix fragile, fatiguée mais suffisamment vaillante pour que l'oreille se plaise à écouter ce texte merveilleux. Il fallait un acteur de l'âge d'Hadrien, un acteur ayant vécu, pour comprendre et en rendre toutes les subtilités. Jean-Claude Rey, au long et divers parcours en a, dans sa simplicité, magnifiquement restitué la beauté.
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Une nuit de novembre, Jean-Baptiste Clamence, traversant un pont de la Seine, entend le cri d'une femme qu'il vient de croiser, celle-ci s'est jetée dans la Seine et se noie. Il ne fait rien pour la sauver. Le mur des certitudes d'une vie riche et brillante se lézarde. Jean-Baptiste Clamence sombre. Après maintes expériences pour tenter d'oublier cette funeste rencontre, ce cri déchirant, il se retire dans un bar à matelots d'Amsterdam où il devient juge-pénitent.
Ce monologue de 170 pages consacre la rupture d'Albert Camus avec Jean Paul Sartre. Il tourne le dos à l'existentialisme, au petit groupe parisien d'intellectuels de gauche. Sartre n'aura cesse de mots vengeurs à son encontre au grand dam d'Albert Camus.
Albert Camus recevra le prix Nobel de littérature en 1957.
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De toutes les traductions françaises connues, la plus vivante, la plus respectueuse des textes primitifs mais aussi la plus originale est sans conteste celle de Victor Bérard. Elle est à ce jour la référence ultime.
Contrairement à l'habituelle séparation en 24 chants, Victor Bérard a essayé de rétablir la forme originelle en créant des divisions par épisodes et groupes d'épisodes. C'est cette merveilleuse traduction, fruit d'une vie de labeur, que nous vous offrons ici.
Autrefois déclamée par des aèdes, L'Odyssée reprend toute sa magie au son de la voix de Guy Moign.
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Alors qu'il sombrait dans la déchéance, l'ex policier "Zet" van Heerden se voit confier la tâche apparemment simple, de retrouver un testament sans lequel une certaine Wilna van As ne pourra hériter de son ami décédé. Celui ci, Johannes Jacobus Smit, a été retrouvé mort chez lui, tué par balle de M16 dans la nuque après avoir été torturé à la lampe à souder. Van Heerden comprend qu'il y a anguille sous roche lorsqu'il s'aperçoit que le coffre au fort du défunt a été vidé et qu'il aurait contenu une fortune en dollars. Un fusil d'assaut ? Des dollars US ? Tout semble indiquer un crime mafieux . Et pourtant ... Ce livre a obtenu le Grand Prix de la Littérature Policière 2003
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Le corps du Dr Stanley Kent vient d'être retrouvé au belvédère naturel proche de Mulholland Drive : deux balles dans la nuque, style exécution. Nouvellement affecté à la section Homicide Special, l'inspecteur Harry Bosch découvre vite que le Dr Kent avait accès à des matières radioactives utilisées dans le traitement de certains cancers féminins... et que ces matières ont disparu. Aux yeux de l'agent spécial du FBI Rachel Walling, que Bosch aime encore malgré leur rupture après le fiasco d'Echo Park, ce meurtre et cette disparition risquent fort de marquer le début d'un attentat terroriste à la bombe sale. Donc conflit ouvert et cette fois, Bosch n'est pas sûr d'avoir le dessus : il y a certes de la parano dans les services de la sécurité du territoire, mais la menace islamiste est bien réelle...
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Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde.
Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour à l'espace du possible, camping post-soixante-huitard tendance new-age, changera-t-il sa vie ? Un soir, dans le jacuzzi, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur.
Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire le suicide occidental - à moins qu'ils n'annoncent l'imminence d'une mutation.
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Les liaisons dangereuses, c'est d'abord la fin d'une époque: une aristocratie qui n'a d'autres occupations que l'ennui, la bigoterie ou la futilité. A la veille d'une révolution qui va bientôt tout emporter, on assiste au jeu cruel que se livrent la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Ces deux personnages, monstres d'orgueil et d'égoïsme, n'ont d'autres buts dans leurs oiseuses existences, que leur bien-être et leur paraître. A ce jeu, tous deux rivalisent de perversité, de tromperies et de médisances, semant autour d'eux désolations et tristesses.
Ainsi en est-il du défi que la Marquise lance au vicomte, ce dernier lui en lançant un autre. D'innocents personnages vont se prendre dans leurs rets. De leurs funestes projets, beaucoup de chagrins serviront leurs desseins.
Ce roman épistolaire est d'une rare intensité et jamais langue française n'a été aussi belle, aussi pure. Les immenses talents de Cécile Brune et François Berland rendent à merveille la complexité des deux principaux protagonistes.
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Robert Merle Fortune de France De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de Religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman.
Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Epoque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : « Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ? »
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J'ai passé, depuis, des journées entières à me promener dans les rues avec Gros-Câlin. Ce qui cause les préjugés, les haines, les mépris, c'est le manque de contact humain, de rapports, on se connaît pas, voilà. Je faisais en somme une tournée d'information.
Physiquement, Gros-Câlin est très beau. Il ressemble un peu à une trompe d'éléphant, c'est très amical. A première vue, évidemment, on le prend pour quelqu'un d'autre. Je pense sincèrement qu'il gagne énormément à être connu. Je répondais poliment quex questions sauf, je dois l'avouer, lorsqu'on me demandait ce qu'il mange, ça me met hors de moi, on est comme on est, bon Dieu ! Mais en général, j'évitais le prêchi-prêcha, pour ne pas avoir l'air de faire de la propagande. Il faut que les gens s'orientent peu à peu, apprennent à se comprendre entre eux, que ça leur vienne tout seul.
Mes promenades dans Paris avec Gros-Câlin prirent fin lorsque la police s'en mêla. Il est interdit de troubler l'ordre public en montrant des bêtes dites dangereuses dans les rues.
Mais passons à une description plus précise de l'objet de notre étude...
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Ce roman a l'originalité de nous offrir de la France une vision mythique et lointaine, à travers les nombreux récits que Charlotte Lemonnier, « égarée dans l'immensité neigeuse de la Russie », raconte à son petit-fils et confident.
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"J'étais au coude-à-coude avec Holmes et je lui jetais un coup d'oeil ; son visage était vide, mais exultant; ses yeux luisaient comme ceux d'un loup, mais, tout à coup, ils immobilisèrent leur regard, s'arrondirent, et les lèvres s'écartèrent de stupéfaction. Au même moment, Lestrade poussa un cri de terreur et s'écroula face contre terre. Je sautais sur mes pieds; ma main étreignit mon révolver mais ne se leva pas; j'étais paralysé par la forme sauvage, monstrueuse qui bondissait vers nous. C'était un chien énorme noir comme du charbon ; mais un chien comme n'en avaient jamais vu des yeux de mortel."
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Le Roi de Fer est le premier des sept volumes composant cette célèbre fresque historique. Dans la France du XIVème siècle, Philippe IV, dit le Bel, roi d'une beauté légendaire, mène le pays d'une main de fer. Devant lui il n'est d'autre choix que de plier ou de rompre ; seul compte l'idée de la nation et rien ne doit en entraver la grandeur et la force. Pour réformer l'état et le moderniser il ne recule devant aucune sacrifice. L'histoire commence avec le fameux procès que Philippe le Bel fit aux Templiers pour en amoindrir le trop grand pouvoir et confisquer leur immense fortune.
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Une initiation à 18 notions philosophiques clés, à la portée de tous les curieux. De la Politesse à l'Amour en passant par le Courage et la Tolérance, André Comte-Sponville, en s'appuyant sur les plus grands philosophes, nous fait découvrir dix-huit vertus qui peuvent nous rendre plus humains. À pratiquer sans modération.