Sur le continent africain comme ailleurs, les femmes et les enfants sont souvent les premières victimes des atteintes aux droits de l'homme. L'intérêt et la force de ce livre, réalisé sous l'égide de l'Institut danois des droits de l'homme (IDDH), sont d'en rendre compte en privilégiant une approche locale et concrète. Envisageant les difficultés rencontrées par des personnes vulnérables que les lois et les coutumes ne protègent pas suffisamment, les études rassemblées ici ont également l'avantage de prendre la mesure des évolutions à l'oeuvre en Afrique. Cet ouvrage se distingue aussi par sa diversité. Fruit du travail de onze chercheurs africains - pour l'essentiel des juristes ayant à coeur de privilégier une approche pluridisciplinaire -, il se penche sur les situations vécues dans huit pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Kenya, Niger, Malawi, Ouganda et Togo. À cette diversité géographique, parfois doublée d'une approche comparatiste, s'ajoute une grande variété de thèmes abordés (mariage, divorce, violences faites aux femmes, protection des mineurs délinquants, participation des femmes à la vie politique.) pour tenter de prendre toute la mesure du sujet. Diversité linguistique enfin, dans la mesure où le principe éditorial retenu a consisté à permettre à chaque auteur d'écrire dans sa langue universitaire de prédilection. Les contributions se répartissent ainsi de manière sensiblement égale entre l'anglais et le français.
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The central position of the Gambia inside the territory of Senegal, which it cuts almost in two, represents one of the main challenges that both countries must address before thinking of any integration within the larger space of ECOWAS. This is why relations between the Gambia and Senegal were the main theme of topics presented at the national seminar held during two days in Banjul, namely the contradiction of two States sharing the same culture on both sides of their common borders.
The seminar held in the Gambia was one of a series of national policy research dialogues, organized between 2005 and 2008 by the Social and Human Sciences Sector of UNESCO, with a view to bringing decision-makers, academics, civil society and others actors together to think about regional integration. Research must proceed and continue alongside the concrete process of making integration happen on the ground.
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Of the multitude of challenges facing Liberia as it emerges from a devastating civil conflict, none is more fundamental than the challenge of reconciliation and capacity-building in the context of the country's reintegration into the West Africa sub-region. Such was the finding of a two-day Liberian National Seminar on Regional Integration held in Monrovia on 21-22 January 2008. This book is a compendium of research by Liberians for the seminar, under a project of UNESCO's Department for Human and Social Sciences, which attempts to discuss these and other challenges facing Liberia as the nation emerges from a decade-long upheaval that destroyed most of its human and materila resources.
The seminar papers reproduced in this book tackle a range of themes seeking to explain how the African continent's oldest Republic reached this crucial point, and exploring what remains to be done both by the country and by the region before Liberia can fully reintegrate with its neighbouring States within regional structures that are its best bet for securing a peaceful and prosperous future.
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L'intérêt pour les savoirs locaux est récent.
Pendant longtemps, il était admis que la modernité impliquait la destruction de ces savoirs et que le progrès dépendait de transferts scientifiques et techniques. Les échecs de l'aide ont remis en cause ces idées reçues et contraint à repenser les rapports entre sciences et savoirs. Entre la crainte d'une disparition et l'illusion d'une dynamique endogène des savoirs, leur rencontre avec la modernité peut susciter le changement.
Cet ouvrage s'inscrit dans ces débats à propos de sociétés du Sud et du Nord qui entretiennent des rapports étroits avec leurs environnements naturels.
Il rassemble des contributions sur le rôle du savoir dans le développement régional, présentés à une conférence qui s'est tenue à Tromso, en Norvège du Nord. Événement symbolique, un pasteur mbororo du Nord-Cameroun, éleveur de zébus, a rencontré à cette occasion des pasteurs sami, éleveurs de rennes.
Au-delà de cette rencontre, des points communs sont apparus entre les régions arctiques et tropicales : rudesse d'environnements peu favorables à l'agriculture, éloignement par rapport aux capitales donc aux centres de décisions, contradictions entre les populations et les administrations, irrégularités et inégalités dans l'accès aux ressources naturelles.
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Ce livre vise à offrir une réflexion informée et une analyse critique du rôle des universités au sein des dynamiques mondiales par le biais d'une pluralité de voix de divers milieux. Bien que le monde universitaire soit souvent associé à l'indépendance d'esprit et à la pensée critique, de nombreux indices laissent entrevoir une autre dynamique : le monde universitaire comme catalyseur du renforcement des lois et des politiques favorables aux puissants acteurs du monde de la finance, avec leurs répercussions prévisibles sur la reproduction des inégalités. Les études de cas présentées ici proviennent du Nord et du Sud et englobent plusieurs domaines, dont celui des affaires, de la politique, de l'éducation, du droit et de la santé.

Ce texte bilingue est le fruit d'une conférence intitulée « Quel savoir pour quel développement ? », tenue à l'Université de Tromso, en Norvège. La volonté d'organiser cette conférence est née d'une inquiétude grandissante, constatée dans les pays du Nord comme ceux du Sud, sur le rôle des universités dans les affaires publiques et les interchanges internationaux.

Malgré de nombreux programmes de collaboration et l'apparente inclusion du sud dans le discours universitaire à travers le monde, on a vu se creuser le fossé entre les sociétés riches et les populations plus pauvres. Quels liens directs ou indirects peuvent être tracés entre le milieu universitaire et la crise économique de 2008, les migrations de masse du Sud vers le Nord, les divers cas de grande corruption recensés récemment et les conflits armés qui affligent le monde ?
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The positive role of ECOWAS and its military-security arm ECOMOG in bringing to an end the decade-long bloody civil war in Sierra Leone, restoring democratic governance and the rule of law, has brought to the fore the value, legitimacy and impact of regional integration and co-operation in West Africa. Insimple terms, ECOWAS and ECOMOG are widely (though not universally) acclaimed as "saviours" and "heroes" in Sierra Leone. But despite this popular acclaim, no serious effort has been made by researchers, political actors, policy practitioners or regional leaders to engage, on a long-term basis, with how regional integration could be used as an engine of national and regional development, faced with the opportunities and challenges of contemporary globalisation; how to identify the critical everyday issues that affect the human and societal security of the local populace; or how to use the regional integration processes to find solutions to the myriad problems faced on a daily basis by people of the sub-region. Infact, as Sierra Leone celebrates the 50th anniversary of political independence from British colonial rule, there is a noticeable absence of any focus on ECOWAS and West African integration and co-operation by the political leaders and academic community.
The general lack of policy dialogue and critical engagement among researchers, political actors, policy practitioners and regional leaders has made it difficult, if not impossible, for rigorous evidence-based research to influence policy on the West African integration processes. Under the auspices of UNESCO's Management of Social Transformations (MOSn Programme, a series of multidisciplinary seminars took place in each of the fifteen ECOWAS states to foster dialogue between resear­ chers and political, economic, and social decision-makers for a better understanding of the issues at stake. This book is the result of one such seminar, and of a series of separately commissioned papers by Sierra Leonean researchers from diverse disciplinary backgrounds. Edited by Professor David Francis, Professor of Peace Studies at the University of Bradford, it is based on extensive field research over a number of years, the assessment of primary source and secondary materials relating to ECOWAS integration, as well as to Sierra Leone's foreign, security and development policy approach to regional integration and cooperation.
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