François de Sales, docteur de l'Eglise, évêque de Genève, fonda avec sainte Jeanne de Chantal l'ordre de la Visitation. Avec elle, comme avec de nombreuses autres personnalités religieuses, mais aussi politiques, avec ses " dirigés " bien sûr, ou encore des membres de sa famille, il entretint une abondante correspondance. Appliquant son grand principe : " Pas d'amitié qui ne soit "échanges de biens spirituels" ; pas d'échange spirituel qui ne tourne à une franche amitié ", Francois de Sales se montra un véritable " ami des âmes ", sachant faire passer, dans un style plein de fraîcheur, une grande richesse doctrinale. Parmi ces lettres, le père Ravier a choisi de ne retenir que les plus intimes, les plus caractéristiques et les plus variées aussi (avec le sénateur et jurisconsulte Antoine Favre, avec Christine de France, le prince de Piémont, l'abbesse de Port-Royal : Mère Angélique Arnauld, etc.), afin de faire découvrir au lecteur cette grande figure de l'Eglise.
Pier Giorgio Frassati, l'homme des huit béatitudes. Une vie qui s'écoule en à peine vingt-quatre ans, semée d'oeuvres splendides et secrètes, une vie qui se consume dans la silencieuse agonie de six jours et qui semble ne pas connaître de déclin. La béati
Si tu n'es plus rien pour les autres, plus rien pour toi-même, si ta vie est faite d'errance, de défonce, d'abîme, alors il est pour toi ce livre qui ne dit qu'une chose : tu es aimé même si tu ne le sais pas ! Des milliers de jeunes ont lu ce livre avant
Le journal d'un saint ? Non ! Le journal d'un adolescent...
Normal ! Au fil des pages, il parle de films, de foot, d'amitiés, de prière, de querelles, de réconciliations. Car à quatorze, quinze ou seize ans, tout se tient encore, pour peu que l'essentiel n'ait pas été précocement occulté par ces drogues (jeux vidéo, dictature des marques, images malsaines) qui transforment les jeunes êtres libres en consommateurs asservis. Le journal de Faustino... Un chemin de liberté par-delà les épreuves, la maladie, la mort elle-même, Dieu l'ayant saisi tout entier à la veille de son dix-septième anniversaire.
La sainteté selon Faustino, c'est " biologique ", c'est " durable ", c'est " citoyen ", c'est concret, c'est joyeux, c'est libre, c'est pour tous ! Ça marche !
Les controverses passionnées qui ont secoué notre pays (mais seulement) à l'occasion de l'instauration du "mariage pour tous", se sont rapidement focalisés sur les problèmes collatéraux portant sur la filiation. Accouchement sous X, PMA, GPA, adoption par des couples monoparentaux, transmission des noms de famille, droit à l'enfant ou droit de l'enfant.
En quelques mois, ce sont les fondements mêmes de notre société qui ont été fissurés, le plus intime de notre condition d'homme et de femme qui a été atteint. Quittant malheureusement le champ de l'écoute et de l'échange, le débat a été artificiellement porté sur le terrain politique.
Ce Totus de la filiation n'a certes pas le projet d'ajouter à la crispation en y ajoutant l'intervention du dogme! C'est d'un regard chrétien qu'il s'agit, c'est-à-dire d'un accueil empathique des expériences, des souffrances et des joies, mais aussi des réflexions en contrepoint des a priori.
Les auteurs qui ont été confrontés à toutes les questions que nous venons d'évoquer, racontent leur parcours sans voyeurisme, mais aussi sans circonvolutions, partageant au fil des pages leurs découvertes, leurs réticences et leurs choix.
Une large place est laissée aux témoignages. Un chapitre est réservé aux informations pratiques.
Le port d'attache ! Pas un navire qui n'en trimballe le nom d'océans lointains en escales exotiques. Le port d'attache est le lieu des retours, des carénages, des appareillages et des désarmements. Votre maison, Marie-Madelein Martinie, est nichée à deux pas de Lorient, port de guerre, de pêche et de plaisance. Un capitaine au Long Cours y a mit sac à terre. Beaucoup, à commencer par les vôtres, mais pas seulement, y ont trouvé leur port d'attache pour de grands carénages (feu au coin de la cheminée, thé, pain grillé, confidences à l'aube de nouveaux départs (Singapour et autres Yokohama, chefs lieux de canton pour cette génération voyageuse), voire des désarmements (coups de tabac, exploits maritimes et autres naufrages déversés dans le coeur d'une Super Mamie, accueillante aux éclopés comme forme de radoub aux fortunes de mer). Yachts superbes ou caboteurs rouillés, lecteurs perclus de hauts fonds et de pots au noir, nous sommes requinqués de la quille à la pomme de mat, parés pour le grand large. Voilà un livre d'humour et d'amour, de tendresse et de finesse. Un livre attachant.
Aumônier des prisons parisiennes tenues par la Gestapo pendant la guerre, le jeune abbé Franz Stock se dépense sans compter.
Élisabeth Ghitti vit une enfance heureuse quand, à six ans, elle est frappée de cécité, totale et irréversible. Elle va donner le témoignage d'une sainteté éblouissante, transcendant son handicap en l'offrant à Dieu pour que l'Évangile soit mieux connu en
Demander au pape le 'privilège de la pauvreté' : quelle audacieuse initiative de la part d'une jeune fille issue d'une riche famille d'Assise! Dans ce contexte, on ne manquera pas d'admirer l'unité spirituelle de l'Europe du XIIIe siècle, où les échanges
Frappé par la diphtérie, Guy de Fontgalland meurt à Paris le 24 janvier 1925. Il venait d'avoir onze ans. Cependant, sa courte vie est marquée d'un appel de Dieu, ainsi son âme d'enfant fut guidée par la générosité et la confiance.
Sa vie d'errance aurait pu basculer dans le drame, mais Lahsen, le solitaire, trouva sur son chemin des hommes et des femmes qui surent le regarder comme un frère et lui tendre la main. Sa découverte du Christ le conduisit à demander le baptême.
" Levé tôt, David chanta les dix-huit bénédictions, debout dans la lumière naissante de l'aurore, se balançant d'avant en arrière au rythme de la psalmodie.
Puis il ramassa les outres vides et partit en courant vers le puits.
Alors qu'il dévalait la pente caillouteuse de la colline, plantée de rares oliviers rabougris, David, apercevant le puits enveloppé de brume matinale, eut le souffle coupé et s'arrêta net, le coeur battant. Une silhouette empreinte de grâce et de fragilité était penchée sur la margelle. Bien qu'il fût encore loin pour distinguer ses traits et qu'elle fût de dos, la tête et les épaules couvertes d'un châle, il l'avait reconnue au premier coup d'oeil.
Il ne pouvait pas se tromper. C'était sa bien-aimée.
Comme si Bethsabée avait ressenti sa présence, alors qu'il restait à distance, retenant sa respiration, immobilisé et tendu dans le silence, elle se retourna vers lui. David nota la grâce qui affectait le moindre de ses gestes, la pureté de ses traits, la noblesse de son port, la clarté et la douceur de son regard, le charme de son sourire, éveillèrent en lui une tension inconnue et troublante.
" L'extraordinaire aventure humaine et spirituelle de David, jeune berger devenu roi d'Israël, chantre incomparable de l'amour de Dieu, est racontée avec verve et chaleur. Fresque puissante et riche en couleurs, c'est aussi une version moderne de l'histoire du peuple hébreu.
Après les «sain(t)s pères», les «saintes mères» ? Guillaume Moureau laisse à l'avenir le soin de canoniser, ou non, ces dames anglaises devenues prêtres par la grâce de l'Eglise anglicane. L'épidémie n'ayant pas encore traversé le Channel, nous en resto
Voici la trajectoire d'un Cochise dérisoire qui prit le risque d'accepter la résurrection de sa vie. Telle une ziggourat spirituelle dont le sommet offrirait une vision insolite du monde, il révèle les soubassements obscurs, les blessures et les jubilatio
Ce livre, qui rassemble les multiples témoignages du sillage de lumière que Faustino a laissé, est destiné à devenir le compagnon pour tant de filles et de garçons tiraillés entre les tentations d'un monde qui occulte la présence de Dieu, et l'appel de Di
Il aura fallu la douloureuse et glorieuse agonie de Jean-Paul pour découvrir les liens étroits, personnels, qui le liaient par-delà les foules immenses à tant d'hommes, de femmes, d'enfants rencontrés individuellement.
Autant de fioretti, longtemps conservés dans le secret des coeurs. Voilà que surgit désormais l'ardente obligation de les partager. Au-delà du pittoresque, de l'humour, de l'émotion, il s'agit d'un véritable enseignement donné par petites touches discrètes, et complémentaire des solennelles encycliques. Enseignement pour les Nathanaël, femme adultère, Zachée, centurion, bon larron d'aujourd'hui, dont les vies ont été bouleversées à cause d'une phrase, d'un regard.
Si Matthieu, Marc, Luc ou Jean ont su saisir cet instant où passe la grâce, ce qui était intime devient alors, à travers le temps et l'espace, la Bonne Nouvelle qui nous rejoint là où nous sommes. C'est dans cette tradition que se situe ce livre - la tradition de l'Evangile.
Curé "adulé", estimé de son évêque, homme d'action aux rendez-vous nombreux... En réalité, un prêtre qui ne prie plus, "cymbale retentissante". Il faudra un événement tout humain (une maladie grave) et une intervention spirituelle (la rencontre avec la bi
Le rayonnement de cet évêque qui a passé 38 ans de sa vie au service des populations pauvres du Vietnam, où sa mémoire est restée très vivante, méritait de passer à l'Histoire. C'est chose faite grâce à cette biographie passionnante.
La vie de l'enfant khoun se déroule dans ce pays de l'i-sân en thaïlande, encore oublié de la civilisation moderne. la mousson en rythme la vie et, parfois, la mort. nous partons pour la chasse en compagnie d'un papa qui-sait-tout, des deux chiens et du camarade de jeux vaguement rival. nous partageons la vie du village, ses petits drames et ses joies simples. le soir, les deux garçons se glissent derrière les paillotes pour tenter de surprendre la fille de l'épicier entre deux lattes de bambou. le maître d'école est une sorte de dieu et les soucis des grandes personnes ne résistent pas à la succulente cuisine de maman.
Voici que le regard d'un enfant et le talent de l'auteur transforment en un paradis enchanté ces plaines arides où le touriste pressé pensait qu'il ne se passait rien. par-delà les lieux, les coutumes et le temps, un exceptionnel témoignage sur l'enfance au moment où elle bascule dans l'adolescence.
Kampoon boontawee est né le 26 juin 1926 à saï moun, petit village faisant maintenant partie de la province de yasotbon, dans le nord-est de la thaïlande. aîné d'une famille de sept enfants, il réussit à terminer ses études secondaires avant de devoir travailler. il sera successivement ouvrier, garçon d'écurie sur un champ de courses, instituteur et enfin gardien de prison.
Alors qu'il exerce ce dernier métier à ranong, dans le sud de la thaïlande, il se met sérieusement à écrire et commence à collaborer à l'hebdomadaire fa muang thaï. très vite, plusieurs de ses nouvelles sont primées. fils de l'i-sân paraît en 1977. depuis, kampoon boontawee a publié le gardien de troupeaux et sang de l'i-sân (suite de fils de l'i-sân). il publie en 1991 fils du mékong, un roman d'aventures évoquant la vie des communautés riveraines du mékong.
Réfugié un jour .... Etranger toujours.Choisir le FleuveLes éditions du Sarment/Fayard, aujourd'hui éditions du Sarment/le Jubilé, ont publié de très nombreux ouvrages consacrés aux régimes ( Vietcong, Khmers rouges, Pathet Lao) qui ont pris le pouvoir en 1975 dans les pays de l'ancienne Indochine, et, plus particulièrement au drame des réfugiés (les boat et land people). Vingt-cinq ans plus tard, le moment est venu d'établir un bilan humain, d'autant que, par delà les circonstances de l'époque, c'est la permanence et même l'inflation des flux migratoires qui interpelle notre temps.Au temps des témoignages personnels a succédé celui des synthèses historiques, politiques, sociologiques ... Certes ! Mais les victimes ?Cet ouvrage donne à nouveau la parole aux auteurs du bestseller du livre « Du Mékong à la Seine » qui relatait la fuite éperdue d'un jeune Laotien en 1977. Le fil conducteur en était celui d'une rencontre de l'auteur avec Tran Van Theû, voici maintenant quarante-six ans.Le nouveau récit est fait de plusieurs fils entremêlés. Le temps fort en est un retour effectué en 1991, au Laos et en Thaïlande. Le contexte en est un Laos bouleversé par le communisme depuis 1975. Theü, Laotien d'origine Vietnamienne, avait dix-sept ans lorsqu'il s'était jeté dans le Mékong au péril de sa vie. Le livre relate le retour, la quête de sa famille, treize ans après. Le fil subjectif en est une interrogation de portée universelle dès lors qu'on est migrant, étranger, exilé... qu'en est-il de l'identité, de l'idée du métissage culturel ? du choix décisif ?... Au delà de l'événement ponctuel de la fuite éperdue d'un adolescent, voici le regard long d'un homme de soixante-quatre ans . La réflexion est soutenue par des centaines de photos, souvent clandestines. Le fil, enfin, est celui de l'actualité. Dans la période historique que nous traversons, jamais autant d'êtres humains n'ont été aussi massivement déplacés, poussés à l'émigration, à l'exil... Comment envisager l'accueil, l'insertion bien sûr, mais indissociablement, l'accompagnement psychologique, de ceux qui vivent des souffrances traumatisantes ?L'éditeur est lié - personnellement et statutairement - depuis soixante ans aux peuples du Sud-Est Asiatique. Il en connait intimement les épreuves et en partage nombre de destins. Il sait les risques que peuvent encourir les réfugiés, non seulement lors de leur fuite, mais encore leur vie durant dès lors qu'ils ont laissé des membres de leur famille sur place et que la méconnaissance des situations les fragilise au sein même des pays d'accueil. En publiant aujourd'hui la relation d'un retour discret voici trente ans, il acte d'une situation apaisée.Auteur Louis Bocquent. Psychologue spécialisé dans le domaine de l'enfance.
Voilà le cannabis débarrassé des oripeaux dont l'affublent trop souvent les a priori, opposés et également néfastes, des ligues de vertu et des idéologies laxistes, car il s'agit bien d'un drame humanitaire massif, sous nos yeux, au coin de nos rues, à la sortie de nos lycées, voire de nos collèges.
Le cannabis est ici démasqué par les victimes elles-mêmes. enfin ! c'est là toute l'originalité de ce livre courageux que de délivrer une vérité en un va-et-vient entre réflexion philosophique et pratique quotidienne, montrant que le cannabis s'attaque non seulement aux corps, mais surtout aux intelligences, aux sensibilités, aux discernements. une vérité inquiétante, car les chiffres le sont, et il faut avoir le courage de les regarder en face.
Une vérité nourrie d'espérance, et il faut écouter ceux qui s'en sont sortis, blessés certes, fragiles sans doute, mais forts justement de leurs blessures, de leurs fragilités. au-delà du masque d'une drogue non pas douce, mais lente, la parole est donnée à ceux qui vivent au jour le jour ce drame et cette espérance.