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J'Ai Lu
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Maëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, n'a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service - question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l'ascension des Annapurnas qu'elle s'apprête à faire sera aussi le début d'un véritable parcours initiatique.Au cours d'expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ?
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Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve. Une histoire de terre et d'hommes, d'amitié et d'illusions perdues, dans la plus pure tradition réaliste.
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«J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence. Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident.» En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable.
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«Les raisons d'être partie de Paris n'en finissent pas de s'ajouter. Si on lui posait la question, chaque jour elle pourrait donner une raison différente et aujourd'hui elle répondrait : le silence. Ce silence qu'il n'y a plus nulle part, dont plus personne ne veut pour ne pas se sentir seul. À ce stade elle ne sait toujours pas si elle est venue ici pour se sentir en sécurité ou se mettre en danger, mais si elle veut danser toute seule au milieu du salon à trois heures du matin sur Losing My Religion à fond, elle peut.» Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de film, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu'importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule.
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Respire ! le plan est toujours parfait
Maud Ankaoua
- J'ai Lu
- Litterature Francaise
- 19 Octobre 2022
- 9782290380345
«Tu ne le sais pas encore mais tu es exactement là où tu dois être.» Malo, 30 ans, virtuose de la finance à qui tout réussit, est appelé à Bangkok pour aider une entreprise en difficulté. Quelques semaines après son arrivée, il surprend une conversation qui l'anéantit : il ne lui resterait plus que quelques mois à vivre... Au moment où il perd tout espoir, une vieille dame lui propose un pacte étrange : en échange de trente jours de sa vie, le jeune homme sera-t-il prêt à tenter une série d'expériences qui pourraient bien modifier le cours de son destin ? Malo accepte, et le voilà embarqué dans un incroyable périple aux saveurs et aux parfums de la Thaïlande, au terme duquel il découvrira peut-être l'ultime vérité. Plus qu'un roman, ce livre est une invitation à mener la vie qui vous inspire.
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«Patience, mes filles ! Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie.» Au nord du Cameroun, au sein des riches familles peules et musulmanes, la patience est la vertu cardinale enseignée aux futures épouses. Malheur à celle qui osera contredire la volonté d'Allah ! Entre les murs des concessions, où règnent rivalité polygame et violences conjugales, la société camerounaise condamne ces femmes au silence. Mais c'est aussi là que les destins s'entrelacent. Ramla, arrachée à son premier amour ; Safira, confrontée à l'arrivée d'une deuxième épouse ; Hindou, mariée de force à son cousin : chacune rêve de s'affranchir de sa condition. Jusqu'où iront-elles pour se libérer ?
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Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt, et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature. D'où vient cette bête blessée ? Qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? Son irruption va transformer la vieillesse du monde, celle d'un couple, celle d'une femme, en ode à la vie.
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Fille en colère sur un banc de pierre
Véronique Ovaldé
- J'ai Lu
- Litterature Francaise
- 7 Février 2024
- 9782290391020
Iazza, une île volcanique au large de la Sicile. Un soir de carnaval, Aïda et sa petite soeur Mimi bravent l'interdit en s'échappant par la fenêtre. La tragédie de cette nuit-là changera à jamais le destin de la famille Salvatore. Alors qu'elle a été bannie de l'île depuis quinze ans, Aïda décide de revenir à Iazza. Elle est prête à découvrir ce qui s'est réellement passé cette nuit de carnaval. Et elle est prête à en découdre. «Comment s'habille-t-on pour retourner sur l'île qu'on a quittée quinze ans auparavant, qu'emporte-t-on, est-on sûre de reconnaître ses soeurs, sa mère, les paysages ? Quel virage a pris Iazza, ce caillou que rien ne pouvait consoler ?»
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Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l'oubli. Après de longues années de séparation, il s'agit peut-être de l'ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer - et qui n'aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne. Sur une poignée de jours, l'histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s'est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l'ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l'ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.
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«Dès qu'ils atteignirent les premières forêts il comprit que ce voyage était une excellente idée, et qu'ils allaient pendant ces quelques jours être très heureux, peut-être pour la dernière fois ; c'était certainement, en tout cas, leur dernier voyage. Prudence conduisait bien, elle était au volant calme et sûre. Ils parlaient peu, mais ce n'était pas nécessaire ; le paysage, très beau dès leur entrée en Bourgogne, devint splendide tout de suite après Mâcon, dès qu'ils arrivèrent dans le Beaujolais proprement dit. Les vignes étaient illuminées d'écarlate et d'or, davantage lui semblait-il qu'elles ne l'avaient jamais été, mais c'était peut-être simplement parce qu'il allait mourir, qu'il ne reverrait plus jamais ce paysage qu'il aimait depuis l'enfance.»
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C'est bien connu, on ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas non plus les lettres que l'on reçoit. Amandine en reçoit une, une seule, qui va l'obliger à se demander qui elle est, ce qu'elle attend de la vie, ce qu'elle tient de ses parents, ce qu'elle espère des hommes, ce qu'elle doit à ses amies, si la couleur citrouille lui va bien, où vivent réellement les écureuils, si elle croit aux fantômes, combien de temps elle peut tenir dans l'eau glacée, ce que l'on gagne lorsque l'on passe la barre des 100 contraventions, quel est le vrai goût des croquettes pour chat, et, surtout, ce qu'elle est prête à endurer pour avoir une chance de se construire une vie qui lui ressemble vraiment. Une seule lettre pour choisir son destin, car, Amandine le devine, il n'y aura pas de deuxième tour de manège.
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Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tout ce que la cour de France compte d'aristocrates se précipite pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Un désastre grandiose !Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.
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À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont le malheur d'avoir gagné le «concours de Boudins» de leur collège de Bourg-en-Bresse, terminant respectivement Boudin d'Or, d'Argent et de Bronze.Comme elles n'ont pas l'intention de se lamenter sur leur sort, elles décident d'organiser un grand voyage à vélo, direction Paris, l'Élysée. L'idée ? Torpiller la garden-party du 14 Juillet ! Ce qu'elles n'avaient pas prévu, c'est que leur périple attirerait l'attention des médias...Un road-trip déjanté et comique, 100 % made in France, avec de la vraie cuisine du terroir et des colorants naturels.
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Faydé habite un village au coeur des montagnes, dans l'extrême nord du Cameroun. Une vie suspendue à la sécheresse et aux assauts de Boko Haram, à laquelle elle rêve d'échapper. Alors que sa famille peine à se nourrir, l'adolescente décide de partir à Maroua, la ville la plus proche, où elle sera domestique. Comme ses comparses, elle devra se faire à sa nouvelle condition, citadine et difficile. Mais, malgré le mépris de classe, les mauvais traitements et la violence des hommes, elle y découvrira aussi l'amitié, la littérature, l'espoir... Dans une société où son destin semble tracé d'avance, Faydé parviendra-t-elle à se frayer un chemin vers la liberté ? À travers la vie non plus des «Impatientes» mais de leurs domestiques, Djaïli Amadou Amal signe un roman bouleversant et réaffirme, plus fort que jamais, son engagement contre les injustices faites aux femmes.
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La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l'arrivée des gendarmes. Habité par ses plus tendres souvenirs, il va revivre les années flamboyantes de cette vie paysanne qui lui paraissait immuable enfant. Dans ce grand roman de «la nature humaine», Serge Joncour orchestre presque trente ans d'histoire nationale où se répondent jusqu'au vertige les progrès et les luttes qui ont jalonné la fin du XX? siècle. Une instruction magnifique sur notre humanité en péril, à moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits...
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« Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. » Pour fuir leur misère et rejoindre l'« Eldorado », les émigrants risquent leur vie sur des bateaux de fortune... avant d'être impitoyablement repoussés par les gardes-côtes, quand ils ne sont pas victimes de passeurs sans scrupules. Le commandant Piracci fait partie de ceux qui sillonnent les mers à la recherche de clandestins, les sauvant parfois de la noyade.
Mais la mort est-elle pire que le rêve brisé ? En recueillant une jeune survivante, Salvatore laisse la compassion et l'humanité l'emporter sur ses certitudes... Voyage initiatique, sacrifice, vengeance, rédemption : le romancier au lyrisme aride manie les thèmes de la tragédie antique avec un souffle toujours épique. -
«Entre Emma et Marcelle, tout commence à l'École normale de filles de Dijon, le jour de la rentrée 1923. Dans ce laboratoire de modernité que sont les années trente, rien n'est encore codé, barré, défendu. Alors elles inventent, osent tout et entament un amour immense, à donner le vertige. Mais Emma est studieuse, secrète, tandis que Marcelle a l'orgueil des braises : son désir consume tout sur son passage, y compris elle-même. Atteinte de tuberculose, elle entre bientôt au sanatorium. Des décennies plus tard, j'avais devant moi les 1001 lettres de Marcelle à Emma, ma mère. J'ai froissé ces lettres comme des fleurs et des feuillages. Les ai fait macérer. J'ai ajouté d'autres ingrédients boisés, d'autres animaux. J'ai filtré. J'ai laissé s'évaporer leurs substances afin d'obtenir l'extrait pur, l'essence, l'absolu de cette jeune fille. Son parfum unique, ce roman.»
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«Jamal s'incruste dans mon champ de vision. Il s'accroupit au milieu du hall, lui aussi. Ses grandes incisives sont comme des antennes qui lui sortent de la bouche. Je colle mes genoux contre ma poitrine.Le monde est flou. Soudain, je suis certaine que c'est la raison pour laquelle on pleure : s'extraire du monde qui nous fait souffrir. Les larmes brouillent les visages, les gens, elles protègent des méchants et de la réalité.»
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«Un meurtre c'est fait pour que quelque chose s'arrête. Est-ce que c'est possible que les choses s'arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d'oxygène au cerveau à force, est-ce que c'est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu'il puisse se taire, qu'ils le laissent ne plus répondre.»
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Un matin, Adrien, maître-chien, est appelé pour un colis suspect en gare de Strasbourg. Bloom, son chien hyper-sensible, est le premier à sentir que les larmes de Capucine, venue récupérer sa valise oubliée, cachent en réalité une bombe prête à exploser dans son coeur. Hasard ou coup de pouce du destin, Adrien retrouve Capucine quelques jours plus tard dans la salle d'attente d'un couple de psychiatres. Dès lors, il n'aura de cesse de découvrir l'histoire que porte en elle la jeune femme. Dénouant les fils de leur existence, cette rencontre pourrait bien prendre une tournure inattendue et leur permettre de faire la paix avec leur passé afin d'imaginer à nouveau l'avenir.
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Si l'oeuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française.
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Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein coeur de l'Europe. Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé.
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Journaliste, Adèle Codreanu ne s'est jamais intéressée aux pays que ses parents ont fuis avant sa naissance. Au hasard d'un reportage à Bucarest, elle découvre que les Roumains ont exterminé 400000 Juifs pendant la guerre. Pourquoi ses parents n'ont-ils jamais rien dit ? Elle veut savoir. Village après village, camp après camp, elle va découvrir le martyre qu'ont enduré des dizaines de milliers de familles. Partout, elle se heurte à l'incrédulité des Roumains. Pour eux, cet holocauste n'a jamais existé. Pourtant, le pire a été commis. Et probablement par des membres de sa propre famille. Pourquoi tout le monde s'obstine à le nier ? C'est impossible. C'est inacceptable. Elle va l'écrire. Elle va le crier.