Il a refait la France par deux fois. En 1940, à la suite d'un désastre militaire qui laisse un pays déchiré, il est presque seul, armé d'une volonté inflexible et de la certitude que la Résistance reste l'unique horizon. Et en 1958, où, sur les décombres d'un régime décomposé, fort d'un large soutien politique, il crée une nouvelle république.
Louis XV aimait les femmes. Dans son entourage, la reine de France, Marie Leszczynska, vite résignée à son sort d'épouse trompée. Puis des maîtresses et des favorites. Qu'ont-elles en commun ? D'occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Après la dernière favorite, la comtesse du Barry : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle.
Ces femmes, miroirs d'un roi de France complexe, incarnent également la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle fascinant.
Homme de sagesse, descendant d'une famille noble d'origine tartare, Boris Godounov (1551-1605) s'impose à la tête de l'État russe et, au terme d'une longue régence auprès de l'insipide souverain Fédor, se fait élire tsar par les états généraux en 1598.
Dans un pays encore marqué par la démesure d'Ivan le Terrible, cet esprit politique et fin stratège, ancien proche du tyran, ne recule devant rien pour garder le pouvoir.
Cependant, il rend aussi de grands services à son peuple ;
Conscient de la réputation de grossièreté dont son pays souffre en Europe et du profit qu'il pourrait tirer des étrangers, il introduit à sa cour les moeurs de l'Occident.
Mais, victime du goût des Russes pour la légende, ce souverain sans héritier se retrouve brutalement aux prises avec un gigantesque mensonge qui le voue à l'opprobre.
Le règne de Boris Godounov et le récit haletant qu'en donne Henri Troyat dans cette biographie posthume, portrait inédit de sa Galerie des Tsars, sont l'expression même du «danger d'une calomnie méthodique, habillée en miracle, sur les entreprises d'un homme de bonne volonté».
L'Europe entière connaît son nom. Ses livres sont des succès. Ses amis écrivent l'histoire.
Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède. Elle a comme amant Benjamin Constant.
Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées.
Portrait d'une femme exceptionnelle à travers vingt-quatre journées décisives.
Le coup d'État du 2 Décembre 1851, « opération de police un peu rude » selon Napoléon III, a profondément divisé les Français.
Se référant à des témoignages souvent ignorés, Alain Decaux raconte le coup d'État heure par heure. N'est-il pas l'aboutissement d'une réflexion nourrie durant trente ans d'exil par Louis-Napoléon Bonaparte ?
Enfant, il a entendu Napoléon Ier, son oncle, prononcer ces quelques mots : « Peut-être est-il l'avenir de ma race ? »
...70 ans du Débarquement...
Du millier de Compagnons de la Libération, il ne reste aujourd'hui qu'une vingtaine d'hommes. Quatorze d'entre eux, modèles de courage et de dignité, livrent ici un témoignage exceptionnel.
Alors que la France, abasourdie par la défaite, remettait son destin entre les mains de Pétain, ces hommes ont d'emblée refusé ce que chacun disait inéluctable. Résistants, soldats de la 2e DB, officiers de la Légion étrangère ou pilotes de chasse, en juin 1940 ils ont choisi de poursuivre la lutte.
À travers ces récits remarquables, mais sans gloriole, se dessine une fresque de la France libre. On y voyage de Londres à Tunis, de Damas à Mourmansk. On y croise les figures de Leclerc, Koenig, Jean Moulin et du général de Gaulle bien sûr.
« Nous ne sommes pas des héros », disent-ils. « C'était une évidence », expliquent-ils à l'unisson. Pas tant que ça, puisqu'ils furent si peu nombreux à faire le bon choix.
Le livre comprend les portraits en couleur des quatorze Compagnons, photographiés par Pierre-Jean Santini.
En soixante-dix ans de règne, Elizabeth II aura tout connu. De son enfance choyée à la mort de son mari le prince Philip, de la Seconde Guerre mondiale au Brexit, une vie vouée à son royaume ; une vie, aussi, dont les nombreuses vicissitudes familiales ont été exposées au monde entier mais qu'elle a su affronter avec dignité, imposant sa stature de reine.
À l'occasion de son jubilé de platine, Jean des Cars lui rend un vibrant hommage.