L'Enfant reste le texte de référence de Maria Montessori et la meilleure introduction à sa proposition pédagogique. Il met en évidence l'originalité et la modernité des idées de la grande éducatrice italienne. Elle y expose clairement les principes d'une éducation fondée sur le « respect de la personnalité de l'enfant ».Aider l'enfant à exprimer son individualité et révéler ses potentiels, lui donner les moyens de développer le meilleur de lui-même dans le respect de sa nature, pour lui-même et au service de tous, tel est le rôle de l'éducateur et telles sont les voies des pédagogies nouvelles. Ce projet ne cesse, depuis plus d'un siècle, d'inspirer théoriciens et praticiens de l'éducation.Jusqu'ici, la traduction française de cet ouvrage majeur ne proposait que les deux premières parties - déjà incomplètes - de la version originale rédigée en espagnol ; certains paragraphes avaient été tronqués, d'autres déplacés et la troisième partie avait été omise. Cette nouvelle édition intégrale offre onze nouveaux chapitres inédits sur des sujets essentiels tels que les rapports entre les générations et le droit des enfants. Les éditions Desclée de Brouwer offrent enfin ce texte complet au lecteur francophone, dans la présentation revue au soir de sa vie par Maria Montessori.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la proposition pédagogique et éducative qui porte son nom. Son oeuvre, éditée en français aux éditions Desclée de Brouwer, étonne par sa pertinence et sa capacité d'éveiller et d'élever en chacun l'enfant qu'il a été.
Traduction et révision par Charlotte Poussin, éducatrice Montessori AMI, auteur d'ouvrages de référence sur Montessori et membre du conseil d'administration de l'association Montessori de France.
Parmi les très nombreuses traductions françaises de La Divine Comédie de Dante celle de Joachim-Joseph Berthier occupe incontestablement une place à part. En effet, ce dominicain, qui a été recteur de l'Université de Fribourg (Suisse), entend proposer une traduction littérale qui permet, en respectant les conseils de traduction de Chateaubriand, de « suivre le texte, ligne à ligne, mot à mot », calquant ainsi le poème avec une exacte transparence.
Toutefois, cette littéralité n'est pas la seule spécificité de cette traduction publiée en 1924. Convaincu que Dante le poète fut aussi un docteur, à savoir un philosophe et un théologien, Berthier considère que le « poème sacré » transmet un enseignement qui doit servir « pour le bien du monde qui vit mal », conformément à l'intention de Dante lui-même (Purgatoire XXXII, 103). L'étonnante beauté du poème est donc entièrement au service de la vérité.
Traduction littérale avec notes Joachim-Joseph Berthier, o.p.
Sous la direction de Ruedi Imbach
Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d'anniversaire, transmissions des traumatismes et pratique du génosociogramme.
Anne Ancelin Schutzenberger livre dans cet ouvrage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d'une vingtaine d'années, une «thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle».En langage courant, ceci signifie que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que nous avons parfois, curieusement, à «payer les dettes» du passé de nos aïeux. C'est une sorte de «loyauté invisible» qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille.Ce livre passionnant et truffé d'exemples s'inscrit parmi les toutes récentes recherches en psychothérapie intégrative. Il met particulièrement en évidence les liens transgénérationnels, le syndrome d'anniversaire, le non-dit-secret et sa transformation en un «impensé dévastateur».
Anne Ancelin Schutzenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, est professeur émérite des Universités et a été directeur pendant une vingtaine d'années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l'Université de Nice. Elle a publié Le Psychodrame, Psychogénéalogie, Le plaisir de vivre, Sortir du deuil, chez Payot, et Vouloir guérir chez Desclée de Brouwer.
" Le monde de l'éducation est une espèce d'île où les individus, déracinés du monde, se préparent à la vie en y restant étrangers.
" Cette critique, radicale, que Maria Montessori adressait à l'école, l'a conduite à penser et à expérimenter une autre pédagogie. L'esprit absorbant de l'enfant est le dernier ouvrage écrit par Montessori. Elle le présente comme " un chaînon dans le développement de notre pensée et de notre oeuvre pour la défense des forces de l'enfance... "
Connue surtout pour sa méthode pédagogique touchant aux premières années de la scolarisation - à travers les « Maisons des enfants » dont la première a été créée en 1907 à Rome -, Maria Montessori (1870-1952) s'est également intéressée aux premières relations de l'enfant dans sa famille. Une réalité très sensible aujourd'hui où bon nombre de parents ne savent plus se situer dans une juste relation avec leurs enfants, qui puisse concilier respect et autorité.
Ce livre rassemble les textes inédits d'une série de conférences données en 1923 à Bruxelles sur ce thème. Maria Montessori propose à sa manière un guide à l'intention des parents et éducateurs, pour éviter toute incompréhension ou tentation d'autoritarisme.
L'essentiel des oeuvres pédagogiques de Maria Montessori est publié en français chez Desclée de Brouwer.
Le conflit entre le juge et le peuple serait-il indissociable des systèmes démocratiques modernes ? C'est toute la question posée dans cet essai, qui analyse la manière dont l'expression « gouvernement des juges » a été établie et utilisée depuis le début du XXe siècle jusqu'à nos jours.Car au-delà de savoir si l'on a ou pas un « gouvernement des juges », Frédéric Rouvillois insiste, dans cette recherche très documentée, sur l'orientation et l'argumentation essentiellement politiques de ceux qui utilisent la formule. En effet, aux États-Unis comme en France, cette dénonciation d'un pouvoir perçu comme antidémocratique et contre-majoritaire émane, au cours du temps, aussi bien de la gauche que de la droite, suivant les intérêts en jeu.Derrière ce débat, toujours actuel et international, qui s'est mondialisé avec l'essor de la thématique de l'État de droit et l'émergence de la notion de post-démocratie, c'est l'histoire d'un mythe politique qui est dévoilée ici.
Frédéric Rouvillois, professeur agrégé de droit public à l'université Paris-Cité, y enseigne le droit constitutionnel et le droit des libertés fondamentales. Il a publié ou dirigé une quarantaine d'ouvrages, et il a été de 2007 à 2015 membre du Tribunal suprême de Monaco.
Une autre relation au monde est possible : une autre modernité ayant renoncé au mythe d'une croissance infinie.
- Un constat de première main sur l'état de délabrement de la planète :
Réchauffement climatique, océan de déchets, épuisement des ressources naturelles...
- Un plaidoyer pour une nouvelle forme de spiritualité, entendue comme la relation que les sociétés entretiennent avec ce qui leur est extérieur (elle conduit donc au respect de la nature), et comme un modèle de réalisation de soi (elle conduit donc au respect de l'autre).
- Grande notoriété du philosophe, très médiatisé, ancien vice-président de la Fondation Nicolas Hulot. (voir clip de l'auteur - 5 millions de visites sur Facebook, consultable sur Youtube :
Https://www.youtube.com/watch?v=v4Z9sjVmj7c).
Notre civilisation est si matérialiste qu'elle détruit paradoxalement les bases matérielles de notre vie commune, à commencer par les équilibres du climat et de la vie sur Terre, ceci dans une indifférence quasi générale. Comment rendre compte de notre capacité de destruction sans égale ?
On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages introduits par l'homme dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous faisons subir à notre environnement.
Or la spiritualité est une donnée fondamentale à toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est libérer l'esprit de sa fonction purement transformatrice, et l'ouvrir à une forme de contemplation. Le salut du monde est à ce prix.
Le Livre de Voie et de la Vertu (Tao Te King) est attribué à Lao Tseu (Ve-IVe siècles av. J.-C.).
C'est une superbe prose classique. Elle jaillit comme le souffle de l'univers entre le Ciel et la Terre.
La Voie, comme leur principe unique, produit tous les êtres. Elle les contient, elle les soutient, elle les régit, maintenant leur cohérence intime et leur cohérence globale. D'un seul mouvement du coeur, contemplons le repos de cette Mère, observons les enfants qui sortent d'elle. Tel est le monothéisme si vivant des Chinois.
Le Taoïsme secrète l'optimisme, désarme l'agressivité, élude les difficultés, avec la grâce du naturel propre à l'esprit chinois.
Cela a-t-il un sens de philosopher sur l'actualité ? Sans doute, répond Denis Moreau, mais en s'imposant quelques règles de méthode et en respectant les procédures de réflexion que la philosophie met en oeuvre: logique de l'argumentation, clarté et distinction des propos, refus des préjugés et des arguments d'autorité...
Le philosophe, après s'être informé sur le sujet à propos duquel il prétend réfléchir, peut alors promouvoir et appliquer une « philosophie tout-terrain », susceptible de prendre pour objet non seulement les thèmes habituels de la philosophie, mais aussi le travail, le sport, la sexualité, les impôts, les vacances, le téléphone portable, etc.
En se penchant sur des questions de pratique et sur ce qui intéresse les humains dans leur vie concrète, ces chroniques philosophiques peuvent être lues dans la continuité ou butinées au hasard, au gré de ses envies. Une façon, non dénuée d'humour, de réfléchir jour après jour sur notre société et d'aller plus loin que l'actualité.
Au coeur du mystère du mal qui traverse notre monde, comment envisager la beauté ? Et, allant plus loin, comment la dévisager en vérité, sans fuite ni artifice ?
À travers une méditation aux confins de l'Occident et de la grande tradition chinoise, François Cheng invite à cette authentique contemplation. Car par-delà la création artistique, la sainteté révèle la beauté de l'âme et se découvre l'autre mystère, celui du Beau qui justifie notre existence terrestre. Alors, nous ne pouvons entrer que pas à pas dans ce qui nous dépasse et nous transfigure. L'oeil ouvert et le coeur battant.
Terre sainte, Égypte, Turquie, Iran, Irak, Jordanie, Grèce, Italie... La Bible mentionne de très nombreux sites ou bourgades dans ses pages. Des lieux qu'ont parcourus et aimés des hommes et des femmes comme Jérémie, Isaïe, David, Salomon, Déborah, Ruth la Moabite, Paul de Tarse, Hérode... et bien sûr Jésus et Marie, sa mère. Des lieux où ont vécu aussi des gens ordinaires, et que les fouilles, menées depuis le milieu du XIXe siècle, permettent de mieux connaître aujourd'hui. Ainsi des pans entiers de la vie de leurs habitants, des témoignages de première importance sur leurs moeurs et leur quotidien, ont-ils surgi sous la pelle et le pinceau des archéologues.Après avoir exposé brièvement quelques notions essentielles sur l'archéologie - son histoire, ses méthodes, son évolution à travers le temps - pour donner au lecteur quelques repères concrets, le livre détaille l'historique des lieux, les découvertes archéologiques et les thèmes bibliques qui y sont liés. 49 plans et cartes, plus de 200 photographies enrichissent la compréhension des 99 sites et cités répertoriés dans cet ouvrage.Un voyage vivant, dans des lieux emblématiques ou méconnus, au coeur des pays bibliques.
Passionné de Bible, Jean Emériau est l'auteur d'un Guide biblique de Terre Sainte, d'un Guide des voyages de saint Paul, d'un Atlas des pays bibliques, et d'un Guide de la faune et de la flore bibliques. Ces ouvrages sont édités chez Desclée de Brouwer.
Édition établie, annotée et présentée par Michel Fourcade, Sylvain Guéna, Dominique et René Mougel.
« Tout ce qui est dans l'oeuvre de Jacques, nous l'avons d'abord vécu à l'état de difficulté vitale et d'expérience, - les questions de l'art et de la morale, de la philosophie, de la foi, de la prière, de la contemplation. Cela nous a d'abord été donné à vivre, à chacun selon sa nature et la grâce de Dieu », notait Raïssa en 1934. Cette correspondance confirme le propos, qui nous fait pénétrer dans « l'amour fou » de deux vies données l'une à l'autre, et la trame quotidienne de leur fécondité de pensée et de « grandes amitiés ».Leur conversion en 1906 scelle la vocation d'un couple venu déjà un peu d'ailleurs : lui, 18 ans, romantique, révolutionnaire et dreyfusard en diable, en rupture avec les élites républicaines laïques dont il est issu ; elle, 17 ans, comme sortie d'une peinture de Chagall, juive et slave en quête à la Sorbonne d'une nouvelle patrie spirituelle. Les premiers regards portés sur eux discernent déjà leur promesse : « Je les trouve absolument dignes l'un de l'autre ; ce sont même de si beaux types d'humanité qu'il faut se féliciter de les voir se rechercher. On ne trouve pas si souvent de couple bien assorti ; celui-là me paraît devoir donner un exemple lumineux. »Ils s'écrivent abondamment dès que les aléas de la vie les séparent et ce premier tome les suit dans la découverte d'eux-mêmes. Dans la discontinuité des circonstances, leur chemin métaphysique et mystique progresse, tandis que se révèle, derrière chaque ouvrage, chaque combat, chaque accompagnement spirituel, le secret de leur rayonnement : au fil de ces 712 lettres, c'est d'abord une histoire d'amour, dans un respect tendre et sacré de la singularité de l'autre.
Michel Fourcade enseigne à l'université Montpellier III. Coéditeur de la Correspondance Maritain-Massignon (DDB, 2020), il préside le Cercle d'études J. et R. Maritain, après leur avoir consacré sa thèse (Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes, 3 vol., 2021).Co-directeur des Cahiers Maritain, Sylvain Guéna a édité les Correspondances Maritain-Max Jacob et Maritain-Mounier (DDB, 2016). Il a récemment publié Maritain ou la libération des vérités captives (2021) et Dorothy Day et Jacques Maritain. L'activiste radicale et le philosophe (2022).Secrétaire et archiviste du Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain, René Mougel a été notamment l'artisan, avec son épouse Dominique, de la publication de leurs oeuvres complètes (17 vol.), et de leur correspondance avec le cardinal Journet (6 vol.).
Particulièrement vigoureuse en France, l'opposition entre « laïcs » et « religieux » nous prive d'un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel. Obnubilé par la séparation du politique et du spirituel, on en oublie que les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé depuis des siècles un trésor de sagesses et de réflexions pour penser les problèmes du monde.
Idéologies extrémistes, attentats... le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique n'aide ni à la clairvoyance ni à l'indulgence. C'est là où l'inculture religieuse, précisément, opère ses plus sérieux ravages. Privée des ressources du discernement, la modernité préférera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s'exprimer sur les problèmes de l'heure.
Le moment est venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi les religions, qui ont fondé nos civilisations. De dénoncer le passe-passe permanent des fausses oppositions. Et, pour renouer avec la dynamique du croire et du savoir, d'en finir avec les clichés anti-religieux.
« Ce n'est pas le désert, que l'infini rassure, dénombrable au-dessus,le beau ciel étoilé, dessous indénombrable, poussière et grains de sable.Ce n'est pas le désert où la parole résonne, aplanit le Baptiste et règne le Seigneur.C'est une descente profonde où chante une rivière, la source de la source en dessous de la mer.Ce n'est pas le désert, mais l'exil en hiver, au printemps le salut, c'est cela le Carême.C'est une quarantaine, élargie en amont par trois semaines entières, le temps d'apprendre à vivre avant que de mourir. »Au travers de ses homélies de Carême, François Esperet partage une spiritualité de la descente lumineuse et profonde vers le Royaume, avec la liberté de celui pour lequel le sacré n'est jamais exclusif du profane. Cette « descente profonde » nous amène au tombeau et à l'expérience de la mort de Dieu, qu'elle nous fait traverser pour nous donner la chance de communier au miracle absolu de la Résurrection.
François Esperet a connu plusieurs vies : officier de gendarmerie, administrateur de la ville de Paris, éditeur, conseiller de grands dirigeants après l'avoir été du maire de Paris... Marié depuis plus de vingt ans et père de six enfants, il a fait de la liberté en Jésus Christ son mot d'ordre, et du Royaume son proche horizon. Devenu orthodoxe au terme d'une mue spirituelle qui l'a conduit dans l'Église d'Orient, il a été ordonné diacre en 2018 et prêtre en 2022. Il officie au séminaire russe d'Épinay-sous-Sénart, sanctuaire où cohabitent et communient Russes, Ukrainiens et Français depuis plus de dix ans.
L'éducation a pris aujourd'hui une importance insoupçonnée : elle ne vise pas seulement à évoluer à l'intérieur de l'école, mais elle s'étend au-delà, pour s'allier à la science, à la sociologie... Les termes de nouvelle éducation, de pédagogie scientifique s'appliquent au mouvement ardent d'une réforme qui est le résultat d'une aspiration profonde, éprouvée par toute l'humanité... Oui, l'enfant nous a ouvert un monde nouveau et nous a révélé un homme meilleur. Cet homme, nous ne devons pas seulement l'instruire ; il nous faut le défendre tout comme le trésor le plus précieux de l'humanité ; et il nous faut le servir afin qu'il nous fasse ses révélations parce que nous avons besoin de lui. »Publié pour la première fois en 1936 chez Desclée de Brouwer, ce livre reprend la grande conférence prononcée à la Sorbonne en juin de la même année par Maria Montessori (1870-1952). Avec des accents de profondeur et de sensibilité, la grande pédagogue italienne présente de manière ramassée les grandes intuitions de sa démarche.
Première femme médecin d'Italie, Maria Montessori est l'héritière des idées pédagogiques de Jean-Jacques Rousseau. Elle nous convie à considérer l'enfant comme une personne complexe et fragile, dotée de savoirs insoupçonnés. Ses vues étonnent par leur fraîcheur et leur pouvoir d'éveiller en chacun l'enfant qu'il a été.
Ils sont bébés, enfants ou adolescents, et déjà la mort s'est emparée d'une personne qu'ils aiment. Devant leur détresse, leurs silences, leurs questions, nous nous sentons souvent impuissants et ne savons pas toujours comment réagir.
Comment leur annoncer le décès d'un proche ? Qu'en comprennent-ils à leur âge ? Comment parler de la mort accidentelle, subite ou par maladie, ou encore du suicide et de l'homicide ? Quelle est la différence entre leur deuil et celui des adultes ? Un deuil pourrait-il avoir un impact tout au long de leur vie ?
Décrivant de façon claire et simple la façon dont les enfants vivent la mort d'un être cher, riche en témoignages et en conseils concrets, ce livre saura guider les parents, les éducateurs et toute personne proche d'un jeune endeuillé.
Ce livre décrit une expérience fondamentale de François d'Assise. Il arrive que chacun soit amené comme lui à une désappropriation de sa tâche. L'intérêt de l'expérience de saint François est d'avoir su s'en remettre totalement à Dieu, quant à l'avenir de son Ordre. Tout homme peut rencontrer cette expérience de pauvreté où semble se perdre l'oeuvre de toute une vie, voire la vie elle-même. Mgr Riobé disait qu'il s'y était pleinement reconnu.
Éloi Leclerc, franciscain, auteur de plusieurs ouvrages dont Sagesse d'un pauvre ; Le Cantique des créatures ; Le Royaume caché ; Dieu plus grand ; La nuit est ma lumière ; Matthias Grunewald ; Rencontre d'immensités ; Chemin de contemplation ; Le Maître du désir et Le soleil se lève sur Assise.
Le destin a voulu qu'à partir d'un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française. Était-ce tout à fait dû au destin ? A moins qu'il y entrât tout de même une part de volonté délibérée ? Toujours est-il que j'ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu'à en tirer les extrêmes conséquences. Deux langues complexes, que communément on qualifie de grandes, chargées qu'elles sont d'histoire et de culture. Et surtout, deux langues de nature si différente qu'elles creusent entre elles le plus grand écart qu'on puisse imaginer. [...] Rien d'étonnant à ce que depuis lors, au coeur de mon aventure linguistique orientée vers l'amour pour une langue adoptée, trône un thème majeur : le dialogue... F. C.
Padre pio, humble capucin, vient d'être canonisé.
Ce " saint de la miséricorde ", comme le nomme jean-paul ii, jouit d'une renommée universelle. il est devenu, en moins de trente ans, l'un des saints les plus populaires du monde catholique. de son vivant, il dut pourtant affronter critiques et calomnies ; ses charismes extraordinaires lui ont valu une condamnation du saint-siège dès 1923. mais dans le même temps, les fidèles n'ont cessé de se rendre à san giovanni rotondo en italie.
Il fut homme de prière et de souffrance, à l'image du christ et de françois d'assise, dont il épouse les dispositions. comme lui, son orps a porté les stigmates, signes de participation à la passion du christ. il fut aussi homme de charité et, à l'instar du curé d'ars, a largement pratiqué la confession et la direction spirituelle, en accompagnant de nombreux croyants. ses réalisations matérielles (hôpital, église.
) témoignant de son souci absolu des pauvres. même s'il a pu susciter des controverses, voire des oppositions violentes, l'eglise le propose aujourd'hui comme un modèle de sainteté. mais que signifie vraiment le rayonnement de ce religieux dans le monde actuel ? patrick sbalchiero évoque ici tout à la fois son parcours et son message.