Filtrer
Support
Éditeurs
Arts et spectacles
-
Camille Claudel est une « icône » qui fascine toujours. Voici enfin la grande biographie non romancée de l'artiste à l'existence singulière, pleine de paradoxes et de contradictions, dont on croyait tout connaître.
Mais si la relation avec son frère adoré Paul a été abondamment commentée, que sait-on de Louise, la jeune soeur détestée ? De sa mère, Louise Athanaïse, avec laquelle elle a une relation compliquée ? De son père, Louis Prosper, trop peu présent ?
Loin des poncifs, Claude Pérez s'en tient au plus près de ce qu'a été sa vie. Mobilisant, avec la rigueur de l'historien, la totalité des archives existantes, il cerne au plus près les singularités de Camille Claudel : ses amours avec Rodin, bien sûr, mais aussi ses liens avec d'autres artistes, son antisémitisme, les circonstances polémiques de son internement. Il interroge enfin l'ensemble de son héritage artistique. Car si elle a été sculptrice, elle a aussi été
peintre et dessinatrice de grand talent. Et nous livre les réflexions inédites et pertinentes de Camille Claudel elle-même sur son oeuvre.
Un portrait fascinant, lucide et sans concession. -
L'oeuvre référence d'André Bazin dont la pensée a influencé toute la critique cinématographique d'après-guerre et les réalisateurs de la Nouvelle vague. Un incontournable pour les cinéphiles, déjà vendu à plus de 65 000 exemplaires.
Cette réédition constitue le recueil des principaux articles (parus d'abord en quatre tomes, entre 1958 et 1962) de celui dont l'oeuvre a illuminé cette collection : André Bazin. Son apport reste plus que jamais décisif pour comprendre le cinéma. -
Vive la révolution ! : Sous les pavés l'image
Zvonimir Novak
- Cerf
- Societe
- 19 Octobre 2023
- 9782204161367
Plus de 600 affiches, dessins de presse et graphismes divers, passés au crible d'une analyse éclairée, nous plongent dans l'extraordinaire saga politique et artistique que fut le gauchisme français des années 70 et 80. Une fabuleuse histoire politique et culturelle racontée par l'image.
Après Mai 68, commença l'ère de l'agitation et de la propagande permanentes qui courut du début des années 1970 au milieu des années 1980. C'est ce temps inégalé en termes de passion politique, de mobilisation militante mais aussi de création artistique que nous fait revivre, de plain-pied, cet album sans précédent.
Un temps où les villes croulaient sous les placards révolutionnaires, les graphismes subversifs et les slogans provocateurs. Où les rues étaient quadrillées par les colleurs d'affiches, les distributeurs de tracts, les crieurs de journaux aux cheveux longs et au poing levé. Où les places ressemblaient, de manif en manif, à un perpétuel meeting à ciel ouvert.
Ce temps, riche en utopies aussi dogmatiques que périlleuses, aura servi de banc d'essai à une génération révoltée mais rêveuse, galvanisée mais généreuse, enfiévrée mais fervente qui prétendait refaire le monde, changer l'histoire, transformer l'humanité. Une génération qui, après le tournant de 1981, allait occuper de hauts postes politiques, culturels et artistiques et exercer une notable influence sur la France du xxie siècle.
Plus de 600 affiches, dessins, libelles, vignettes, passés au crible d'un commentaire critique savant et subtil, nous plongent dans cette saga dont les échos n'ont cessé de retentir jusqu'à nous et expliquent pour beaucoup aujourd'hui.
Des images phénoménales, des analyses pénétrantes, un récit fascinant et un album jubilatoire. -
Parler en chantant : une philosophie de l'opéra
Maud Pouradier
- Cerf
- Passages
- 23 Novembre 2023
- 9782204156950
Les personnages d'opéra ne parlent pas au public à travers un filtre musical, ils parlent en chantant, car ils ont de bonnes raisons de chanter. L'opéra est bien du théâtre. Un livre pour expliquer et faire aimer l'opéra, même aux mélomanes qui le détestent.
Les personnages d'opéra ne parlent pas, ils chantent ! Mais pourquoi chantent-ils ? Maud Pouradier mène l'enquête sur le parlare cantando de Monteverdi, sur les scènes du monde entier et jusqu'à aujourd'hui.
Poppée, Alcina, Carmen, Violetta et Mélisande ont de bonnes raisons de chanter. Et pour cause ! OEuvre fictionnelle, l'opéra n'est pas le mariage curieux de la musique et du théâtre. Il est bien plus et les dépasse tous les deux.
C'est en philosophe que Maud Pouradier plonge dans l'histoire de l'opéra pour mieux nous le faire aimer. S'appuyant sur des exemples ordinaires et des expériences de pensée, elle mobilise tant les travaux des historiens et des préhistoriens que les hypothèses les plus récentes des neurologues et des psychologues pour aboutir, enfin, à la révélation d'une poétique générale de l'opéra. Or, si l'on chante chez Lully et Rossini, si l'on vibre en écoutant Verdi et Poulenc, peut-être est-ce en raison du caractère sacré et quasi liturgique de ce qui se joue devant nous. Maud Pouradier en appelle aux Pères de l'Église pour mieux montrer combien fut essentielle la croyance selon laquelle Dieu a pris voix humaine. Et c'est aussi, sans doute, cette voix-là que fait résonner l'opéra. -
Beethoven, toujours : trente-deux sonates pour quel infini ?
Michaël Levinas, Danielle Cohen-Levinas
- Cerf
- 15 Avril 2021
- 9782204141000
Le grand pianiste, dont l'interprétation de l'intégrale des Trente-deux Sonates reste un sommet, entre en dialogue avec le compositeur sourd, tempétueux et génial à l'occasion du 350e anniversaire de sa naissance. Mieux qu'une initiation, c'est une communication médiumnique et une communion spirituelle avec Beethoven que nous est ici offerte.
Peut-on imaginer un dialogue entre un musicien contemporain et Beethoven ? La scène se passe dans l'atelier de Michaël Levinas, là où le pianiste travaille et explore depuis plusieurs décennies l'oeuvre de cet immense compositeur. Son incessante interprétation des Trente-deux Sonates, qu'il a jouées plusieurs fois en concert et auxquelles il a consacré une partie de son enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, est ancrée dans une tradition dont il remonte le temps et dans un avenir qui est encore à écrire. Ces entretiens sont l'occasion pour le lecteur, musicien ou mélomane, de suivre en temps réel le mouvement d'une lecture/relecture infinie. -
Orfèvrerie, passementerie, statuaire : rien n'a jamais été trop cher et assez beau pour les rois et les reines qui, suivant l'empereur Constantin, ont voulu honorer le tombeau du Christ. C'est ce trésor, exposé pour la première fois à Jérusalem, qui est ici dévoilé. À l'image de son sujet, un album pieux et somptueux qui raconte toute l'histoire du monde.
Voici le plus merveilleux des manuels d'histoire et de géographie qui récapitule la grande chronique artistique de l'Occident en révélant pour la première fois le secret religieux le mieux gardé de Jérusalem.
Les mille et un trésors venus de toute l'Europe au cours des âges pour honorer la Ville Sainte composent en effet une chronique universelle de la beauté.
De Constantin au ive siècle à Napoléon III au xixe siècle, en passant par Saint Louis, Jeanne de Provence, Charles-Quint, Christine de Suède, Louis XIV, rien n'a jamais été assez précieux pour les rois et les reines désireux de glorifier la mémoire du Christ.
Rivalisant par-dessus les siècles, ils ont réquisitionné les plus rares matériaux - or, argent, marbre, rubis -, ont mobilisé les plus étonnants créateurs - peintres, tapissiers, orfèvres, sculpteurs - pour déposer au pied de la Croix les plus faramineux objets - autels, émaux, calices, missels - qui, indifférents à l'usure des siècles et rassemblés par les frères franciscains, forment un extraordinaire musée idéal que ce livre ouvre enfin à tous.
Redonnant vie à chacune de ces oeuvres, restituant les grands événements et les petites anecdotes qu'elles racontent dans l'alliance entre la mystique et la politique, l'art et la finance, la dévotion et le calcul, Jacques Charles-Gaffiot ressuscite la grande époque où le luxe était une affaire divine. -
Fruit de quarante années de recherche sur l'art dans le monde, La beauté sauvera le monde guide le regard du lecteur, à travers plus de cent cinquante reproductions en couleurs des plus grands chefs-d'oeuvre, vers l'invisible dans le visible. Une initiation magistrale à l'art contemporain, récompensée par l'Académie française et déjà saluée par plus de 30 000 lecteurs.
Comment l'homme moderne, élevé dans une société sécularisée, peut-il encore comprendre l'art sacré ? Privé du sens des mystères qu'ils tentent de matérialiser, bien des chefs-d'oeuvre de notre histoire lui sont devenus impénétrables.
L'art, succédané du religieux, résiste pourtant au désenchantement du monde et conserve l'extraordinaire pouvoir d'ouvrir l'homme au surnaturel. Fort de cette certitude et de quarante années de recherche, Bernard Bro, à travers plus de cent cinquante reproductions en couleurs des plus grands chefs-d'oeuvre, aide le lecteur à déceler et interpréter les traces de l'invisible dans le visible.
Un exceptionnel itinéraire esthétique et spirituel.
Prix du livre d'art Charles Blanc de l'Académie Française (1991) -
En un magnifique album de haute facture comportant plus de 200 illustrations, ce sont les grandes et petites heures de Notre-Dame que déroule Mathieu Lours en se faisant le chroniqueur et le conteur de la plus internationale de nos cathédrales nationales. Une histoire de la France à dévorer des yeux.
Voilà ce qu'illustrent les pierres de la cathédrale de Paris.
Le 15 avril 2019, alors que le feu se propage et ravage l'édifice, le temps s'arrête, le monde retient son souffle et l'humanité s'interroge. Notre-Dame n'est plus seulement un sanctuaire catholique, un monument gothique, une part éminente du patrimoine français et européen. Soudain, elle devient le témoin du fait de civilisation. Elle symbolise la fragilité de notre condition.
Pourquoi ? Comment ?
Voici la chronique illustrée des grandes et petites heures de Notre-Dame, l'album rêvé qui retrace sa traversée flamboyante et poignante des âges, des régimes et des personnages qui ont fait la France. De l'élan populaire qui permit son édification au Moyen Âge à la fascination planétaire qu'elle exerce aujourd'hui en passant par les Te Deum de la monarchie et les hymnes de la République. Et de Philippe le Bel, Louis XIII, Louis XIV à Raymond Poincaré, Charles de Gaulle et François Mitterrand en passant par Napoléon qui vinrent tous y prier ou y méditer.
Plus de 200 illustrations, peintures, dessins, photographies et vues anciennes qui entrent en résonance avec plus de 200 récits relatant faits, événements et anecdotes, constituent, à la manière d'un vitrail ou d'une polyphonie, ce livre sans précédent.
C'est le testimonial en couleurs et en mots d'une âme nationale, celle de la France, mais inséparable de son aspiration à l'universalité que dresse pour nous Mathieu Lours en conteur précis et passionnant. -
En Occident, l'art a fini par devenir une religion de substitution avec ses temples que sont les musées, ses cérémonies que sont, par exemple, les expositions, ses prêtres que sont les artistes. L'art sacré a-t-il décliné au profit de la sacralisation de l'art ? Écrite avec simplicité et pensée avec profondeur, la synthèse de Juan Plazaola, ici admirablement illustrée, retrace les vingt siècles des rapports de l'Église et de l'art, centrée sur l'architecture et sur les images. Cette histoire est traversée par la " dialectique chrétienne qui reconnaît autant les droits de la chair que ceux de l'esprit ". Elle est dès lors marquée par des oscillations récurrentes entre sensualisme et rigorisme, entre néopaganisme et iconoclasme. Seule une droite compréhension de la logique et des exigences de l'Incarnation du Verbe fait chair peut permettre de discerner ce que les oeuvres d'art portent en elles d'authentiquement religieux, à la jonction des sens et de l'esprit.
-
le cinéaste cubain tomas gutiérrez alea (1928-1996) engagé dans la révolution dès 1959, a soutenu cette dernière jusqu'à la fin de sa vie et a mis ses films à son service.
pourtant, son engagement révolutionnaire n'a pas été synonyme d'une adhésion servile au régime sous une forme propagandiste classique. le cinéma fictionnel de gutiérrez alea, de 1960 à 1995, d'histoires de la révolution à guantanamera, en passant par mémoires du sous-développement, la dernière cène ou fraise et chocolat, repose sur un équilibre n'excluant ni le doute ni la critique. chez ce cinéaste cubain le plus marquant de sa génération et qui fait véritable oeuvre d'auteur, chacun des films peut être considéré comme une réponse singulière à la question, centrale dans le cinéma cubain contemporain, de la représentation cinématographique de la révolution.
-
L'art n'a pas d'histoire : tel est le paradoxe, a priori déconcertant mais en vérité stimulant, que les diverses études ici réunies soutiennent en ne cessant de se confronter aux oeuvres elles-mêmes : à celles poétiques de Du Bouchet ou de Holderlin, à celles picturales de Tal Coat, de Cézanne, de Staël ou de Bosch, ou encore à quelques oeeuvres singulières de sculpteurs et d'architectes. Toutefois, se rendre attentif à l'unicité comme à la fragilité des oeuvres d'art n'est possible qu'au prix d'un renouvellement profond de la parole phénoménologique. Contre toute intentionnalité ou tout projet, il s'agit de méditer ces rencontres qu'on ne saurait attendre et qui, surgissant tel l'éclair de l'être, nous saisissent. Ainsi l'art a, parfois, ce pouvoir de nous confronter à l'ouvert de l'existence. Cette nouvelle édition est augmentée d'un cahier iconographique. -- Art doesn't have a history. The historian and the sociologist perceive art in a false light, and are then blinded by the wonderful fragility of its emergence, by the uniqueness of its temporality, its isolated solitude. This paradox, which founds a vision and expression that are specifically phenomenological, is defended by the different studies assembled here with their unique words and the unique works of André de Bouchet, Tal Coat or Cézanne - and many others - but also works of sculpture or architecture. Completely orientated towards the common fragility of beauty and existence, this reception of the artwork in its uniqueness imposes a total re-elaboration of traditional and existential ontologies; to take its distance from discourse that attempts to explain the work of art by the project it incarnates, to stand in front of the work and receive what it conveys simply by being what it is.
-
Présente dans nombre de films, la campagne, simple paysage, espace ludique des citadins ou cadre de travail des ruraux, est demeurée jusqu'à maintenant un objet d'étude négligé, en dépit des usages et des pratiques auxquels elle donne lieu. Or un siècle de cinéma démontre avec obstination que si la campagne n'est pas un genre en soi, elle est un élément indispensable de multiples scénarios. Pour autant, les cinéastes ont longtemps donné la vision d'un " ordre éternel des champs ", reprenant à leur compte les clichés véhiculés par l'imaginaire collectif et une idéologie conservatrice opposant villes et campagnes, citadins et paysans, en sorte que ces films présentent bien des similitudes dans le traitement du décor comme des personnages. Il faut attendre les années 1970 liées aux transformations de la société globale, aux mutations du monde agricole, à l'avènement d'un cinéma militant, à la préoccupation écologique pour que le regard des cinéastes, chargé d'empathie, marque un tournant novateur dans la façon de filmer la campagne.
-
Cet ouvrage analyse les diverses significations du terme « iconoclasme » dont il esquisse une brève histoire, avant de formuler l'hypothèse de l'existence d'un iconoclasme cinématographique, avec ses caractères propres. Cette affirmation en apparence paradoxale trouve sa justification à travers des développements théoriques et des analyses de films. Les procédés dont use le septième art affectent tantôt la forme de l'aniconisme, en particulier chez William Klein, Kieslowski, Zviaguintsev, tantôt celle d'un iconoclasme aux multiples déclinaisons qui investit l'oeuvre de divers réalisateurs, Bunuel, Eisenstein, Pasolini, Bergman, Raoul Ruiz ou les Monty Python.
Ce livre d'une universitaire montpelliéraine montre que l'histoire du cinéma n'est pas que celle des techniques, mais que le septième art constitue l'aboutissement de la pensée religieuse sur l'image. Les questions qu'il pose ont été abordées à divers moments de l'histoire de l'art et des religions. La légitimité de la représentation du divin continue à susciter, à notre époque, des réactions de fanatisme et d'exclusion. Les exemples empruntés au cinéma et les analyses que consacre ce livre à un sujet très ancien mais toujours sous les feux de l'actualité, contribuent à apporter des réponses claires à un questionnement complexe.
-
200 mots-clés de la théorie du cinéma
André Gardies, Jean Bessalel
- Cerf
- 7e Art
- 19 Février 2004
- 9782204073950
Cet ouvrage propose au public étudiant, ainsi qu'à tout lecteur désireux de comprendre la portée et l'intérêt des études cinématographiques actuelles, un recensement largement commenté des principaux concepts et notions auxquels recourt la théorie du cinéma.
-
Quand le christianisme fait son cinéma
Bruno De Seguin Pazzis
- Cerf
- Dictionnaires
- 23 Mars 2018
- 9782204118767
Voici la Bible du cinéma. De Jérusalem au Vatican, en passant par Jésus, la Vierge Marie, les saints, les anges, le diable, l'enfer ou encore le paradis, c'est plus de 1 200 films qui sont ici répertoriés et commentés. Ce livre constitue une relecture du septième art et de son histoire. Le muet, les péplums, la nouvelle vague, sans oublier Hollywood. Bruno de Seguins Pazzis revient sur tous les genres, en souligne les spécificités esthétiques, morales et politiques. On redécouvrira aussi des polémiques enflammées à propos de la controversé Théorème de Pasolini, de la très décriée Passion du Christ de Mel Gibson ; des anecdotes méconnues sur le tournage des Dix commandements de Cecil. B DeMille, ou encore sur les acteurs des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois. En plus d'être une somme considérable, cet ouvrage interroge l'avenir du traitement de la religion au cinéma à une époque où Dieu est, plus que jamais, sous le feu des projecteurs. Bruno de Seguins Pazzis a consacré tous ses travaux au cinéma. Il est critique de films pour différentes revues.
-
Devenir borgne ! Difficile de ne pas vivre ce handicap comme un drame. Sans la vision binoculaire et stéréoscopique, le réel semble n'avoir plus d'épaisseur.
L'auteur rapporte ce qu'il a éprouvé au cours de sa prise en charge ophtalmologique et interroge en même temps les peintres malvoyants et les philosophes : qu'est-ce que voir ? Le handicap visuel permettrait-il de dépasser l'ordinaire de la vision ? Pour répondre à ces questions, Monet, Degas, Victor Brauner sont interpellés dans leurs oeuvres ou encore Bruegel et Rembrandt, en même temps que sont convoqués Platon, Descartes, Alain, Merleau-Ponty ou encore James Joyce et William Blake, sans oublier les Évangiles.
Les bien-voyants ne se rendent pas compte qu'ils sont condamnés à vivre la tyrannie du réel. Et si les yeux empêchaient de voir en vrai ?
Le genre humain n'a peut-être pas vocation à voir mais à entrevoir. Dans ces conditions, ne devrait-on pas considérer la malvoyance comme un atout ? Ne serait-il pas temps de voir autrement qu'avec les yeux ? Peut-être, alors, sentira-t-on la présence de l'Être émerger de la pénombre.
Ce livre inspiré invite à une joyeuse méditation. -
Ce dialogue entre l'iconographe russe Pavel Boussalaev et Michel Quenot entraîne le lecteur sur des terres nouvelles. Il féconde et nourrit la réflexion, change le regard, fait voir l'icône et l'iconographe dans leur vraie dimension.
-
La mostra présidée par zhang yimou consacre (de nouveau) le cinéma chinois, en distinguant plaisir charnel interdit.
Au demeurant beijing 2008 joue le même rôle pour la reconnaissance internationale que les jeux olympiques de tokyo en 1964 en enrôlant gong li. le temps vient de donner toute leur importance aux cinémas de chine dans leur diversité. l'ouvrage propose de pénétrer l'empire de l'image et son esthétique. l'auteur expérimente trois prismes afin d'étudier la cinématographie chinoise, des "classiques" aux anticonformistes: analyse des principales oeuvres, différentes problématisations, dizaine d'entretiens approfondis et exclusifs menés en face à face avec des personnalités (spectre exceptionnellement large: de huerxide tuerdi à wang bing - "chroniqueur du monde oriental" et xiaolu guo).
-
Inventant le "ciné-cimaise", l'ouvrage requiert de penser le cinématographe jusque dans son altérité : "le cinéma hors les salles". Le Louxor, "Palais du Cinéma", rouvre grâce à la Ville de Paris : il importe d'expliquer le contexte, tant esthétique que sociologique, d'une telle résurrection. Le mariage à trois entre "septième art", patrimoine, art contemporain, entretenant des relations réversibles d'échange, bénéficie d'analyses conceptuelles, confortées par de longues rencontres exceptionnelles avec l'auteur, représentatives pour le champ de recherche, de l'amont à l'aval : l'Ours de la Berlinale Tsai Ming Liang, la Lionne d'Or Su-Mei Tse, Catherine Derosier-Pouchous du Louvre "producteur", NT Binh (alias Yann Tobin, Positif), Michel Gomez, responsable de la Mission Cinéma parisienne, Marie Durand d'Etoile Cinémas, les architectes Philippe Pumain, Luc Liogier, les représentantes du Grand Palais Marjorie Lecointre, Isabelle Stibbe.
Sans oublier la Société Cartier : Takeshi Kitano incarne une figure emblématique de la picturalité cinématographique. Le livre, aussi vade mecum, répond aux délicates questions, tant ontologiques que techniques: pourquoi et comment exposer le cinéma ?
-
A travers une quarantaine de films choisis pour leur notoriété ou leur valeur symbolique, cet ouvrage interroge trois des paradigmes perdus de la culture cinématographique : le film comme symptôme de société, l'oeuvre comme connaissance de soi et de l'autre, le cinéma comme leçon de vie.
Le concept clé est celui de représentation : la représentation comme spectacle ; la représentation comme proposition analytique ; la représentation comme structuration de l'esprit. au terme de cette première étude, le livre se tourne vers le jeune cinéma français. de quels modes de penser, de quelles contradictions, porte-t-il témoignage ? tout film d'importance, consciemment ou non, révèle les non-dits d'une époque, parfois de ses impasses.
Sanction de l'histoire, le cinéma français semble profondément marqué par un principe de culpabilité qui, à terme, l'inhibe dans ses possibilités d'expression. en un mot, selon la belle formule de bruno bettelheim, il s'agit , pour le spectateur, d'avoir le " coeur conscient ".
-
Les grands themes du cinema americain tome 2 : ambi valences et croya
Cieutat M
- Cerf
- 14 Mars 1991
- 9782204043021
-
Auteur de nombreux longs métrages, l'Égyptien Youssef Chahine a fait une percée dans les médias, à l'occasion du tournage de la coproduction franco-égyptienne "Adieu Bonaparte". Mais que sait-on de ce cinéaste à qui l'on doit encore "La Terre", "Le Retour de l'enfant prodigue", "La Mémoire", "Gare Centrale", "Alexandrie pourquoi ?" dont la modernité arabe tranche avec les mélodrames typiquement égyptiens qu'il a aussi réalisés et qui font très kitsch ? Que sait-on surtout de l'homme d'Alexandrie ouvert à tous les vents de la Méditerranée et du monde ?
-
Peintre, décorateur et metteur en scène de théâtre, puis réalisateur de films, René Allio a cheminé à travers le demi-siècle dont il a vécu le parcours esthétique.
-
L'auteurisme serait-il devenu la caricature de la Politique des auteurs ? Un peu comme le fut peut-être la Qualité Française par rapport au Réalisme Poétique ou le Réalisme Socialiste par rapport au cinéma soviétique des années 20 ? Ou, à l'inverse, le cinéma d'auteur a-t-il le mérite d'avoir conservé au bon cinéma un public de fidèles rétifs à la déferlante du bluff d'un certain cinéma commercial ? Cet essai analyse la notion d'auteur sous toutes les coutures.
René Prédal, professeur de cinéma à l'Université de Caen, auteur d'une trentaine de livres sur le cinéma et maître d'oeuvre d'une dizaine de numéros de CinémAction, est aussi réalisateur de films sur l'art. Directeur de la collection 7e Art, Guy Hennebelle a fondé et dirige les revues CinémAction et Panoram ues.