Historien, théologien de l´Eglise, acteur au Concile Vatican II, le Père Congar était qualifié pour en parler en mettant en oeuvre ces trois qualités. On trouvera réunis ici des articles sur la théologie des Conciles, la conjoncture propre de Vatican II,
si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
l'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
le manuel de j. weingreen. a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939 ;1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du " classique " anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, comble donc un vide et est devenue rapidement le " classique" français d'hébreu, comme l'est devenue en grec l'initiation au grec du nouveau testament de j.
w . wenham. cette nouvelle édition revue et corrigée a été organisée, réalisée, en commun, par les sessions de langues bibliques. les hébraïsants francophones, qui sont nombreux, sauront, sans nul doute, en tirer le meilleur parti.
"La principale originalité de Caragiale, c'est que tous ses personnages sont des imbéciles", Eugène Ionesco.
C'est en prêchant une retraite en 1985 à la communauté des moines de Soligny que j'ai découvert l'existence de Gabrielle Bossis. J'ai été très étonné d'apprendre que, pour faire oraison, des trappistes trouvaient grand profit à lire et à relire les messages personnels que Jésus adressa pendant quatorze ans à cette actrice qui, à quarante-neuf ans, sur la suggestion de son curé, s'était mise à jouer avec beaucoup de succès, à travers le monde, des comédies dont elle composait le texte et la mise en scène et dont elle confectionnait les costumes et les décors.
Et voici qu'en lisant ces comédies, je me suis aperçu qu'elle glissait régulièrement dans les réparties de ses personnages des paroles de Thérèse dont elle voulait diffuser la spiritualité. Et, dans les messages qu'elle reçoit à partir de 1936, Jésus lui demande de vivre de beaucoup plus près sa « Petite Voie ».
Il nous semble donc intéressant de voir comment Jésus demande à une femme très engagée dans le monde de vivre jour après jour un profond coeur à coeur avec Lui, à l'école de la petite Thérèse. Jésus lui dit d'ailleurs explicitement : si s'Il l'a choisie comme confidente, c'est pour montrer à tous ceux et à toutes celles qui méditeront ces messages, qu'il est possible de vivre une très grande familiarité avec Moi sur les planches ou dans les coulisses d'un théâtre comme dans l'obscurité d'un carmel.
31 thèmes illustrés par 31 méditations de Robert Schuman « Tu ne mentiras pas, même pas en politique. » C'est ce que disait, après la seconde guerre mondiale, le ministre des affaires étrangères, Robert Schuman (1886-1963), et, oh miracle ! il le pratiquait. Dans son cas, on peut vraiment parler de « miracles ». Il en a fait, au moins deux : Il a réalisé la réconciliation franco-allemande. Il a jeté les fondements d'une nouvelle Europe unie. Peu de temps avant sa mort tragique, le président, J. F, Kennedy écrivit à Robert Schuman : « En moins de vingt ans, vous avez fait pour l'Europe plus qu'on en a fait pendant les vingt siècles précédents. » Schuman était un homme pragmatique. Il parlait de la réalité. C'est pourquoi sa méthode pourrait s'appliquer aussi dans d'autres cultures et dans d'autres continents.
31 thèmes illustrés par 31 méditations de Frédéric Ozanam Au temps où vivait Frédéric Ozanam (1813-1853), l'idée dominante était celle du progrès. La science et la technique devaient amener la paix et le bonheur pour l'humanité. Mais, le progrès technique est une épée à deux tranchants : tout dépend de l'usage que l'on en fait. Ozanam pense que le véritable progrès c'est l'amélioralion du coeur de l'homme. Il n'y a pas de limites à ce progrès-là puisque le Christ nous a dit : « Soyez parfait comme votre Père du Ciel est parfait » (Mat, 5, 48). C'est pourquoi il n'y a pas deux Ozanam : le fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul est aussi le professeur en Sorbonne qui montre ? par l'Histoire ? que le christianisme civilise. Dans le choix de pensées d'Ozanam qui suit, il a été nécessaire de remplacer certains mots désuets par leur équivalent actuel pour ne pas trahir le contenu.
Les sept volumes de Gabrielle Bossis réunis en un seul.
Une nouvelle édition enrichie de nombreux documents et textes inédits.
Si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
L'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
Le manuel de j. weingreen, a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939; 1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du "classique" anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, a comblé un vide.
La question de l'évolution de la liturgie au XXe siècle représente aujourd'hui, dans l'Église catholique, un sujet fréquemment polémique. C'est pourquoi il est nécessaire de l'éclairer par le recours à l'histoire. Celle-ci est souvent réduite à l'évocation d'un «temps court», en regardant seulement le concile Vatican II et les années qui l'ont immédiatement suivi. Il convient, au contraire, d'élargir la perspective, en retraçant l'histoire du mouvement liturgique dans la continuité duquel s'inscrit la réforme conciliaire, sans occulter pour autant la crise des années 1970. Cette mise en perspective, appuyée sur l'évocation de faits précis, permet ainsi un retour à l'essentiel sur cette question importante.
Leo Strauss (1899-1973) a inscrit sa pensée dans l'héritage de la tradition grecque, mais également dans celui de la tradition biblique. Se rapportant au judaïsme comme à une révélation de la Loi (pour laquelle la dimension de la foi est secondaire), il fait retour à une pensée juive (Pourquoi nous restons juifs) et tente de prolonger la réflexion de Maïmonide dans les conditions nouvelles des temps présents.
Il s'oppose ainsi à sa rénovation par l'approche phénoménologique de Franz Rosenzweig comme à la pensée de Martin Buber, tout en se tenant à distance de la réflexion sur le mysticisme juif de Gershom Scholem avec lequel il dialogue.
Cet ouvrage interroge la manière dont Strauss pense les relations de corrélation et de conflit entre philosophie et judaïsme. En quoi la réflexion sur la Loi, dont il poursuit l'élaboration dans la lignée de la pensée médiévale et à contre-courant de la modernité des Lumières, représente- t-elle un approfondissement de la pensée juive et jette-t-elle une lumière crue sur la situation du judaïsme dans le monde ? Quels sont les termes du débat avec les penseurs contemporains du judaïsme avec lesquels il est en relation ? Quelles sont aujourd'hui les possibilités et les limites d'une telle réflexion pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie ?
Les études présentes ouvrent des voies différentes, voire divergentes, essentiellement heuristiques, sur les possibilités et les limites de la réflexion straussienne pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie. Elles s'accompagnent de la parution d'un texte inédit en français : « La situation religieuse actuelle » (1930), qui représente un moment décisif de la réflexion de Strauss sur la question.
Ont contribué à ce volume : Danielle Cohen-Levinas, Bruno Karsenti, Marc de Launay, Jean-Claude Monod, Géraldine roux, Gérald Sfez, Heinz Wismann.
Gabrielle Bossis (1874-1950) : une catholique dans le monde, animatrice, écrivain de théâtre, actrice, voyageuse intrépide. Cette joie d'agir pour les autres suffirait à combler une vie. Ce serait compter sans ce rayonnement, sans cette force que Gabrielle va puiser à la Source même, au cours de ce dialogue quotidien qu'elle noue avec Lui : le Christ.
Elle consigne cette conversation, jour après jour, dans ses carnets. Un livre suit en 1949, dont la diffusion ne fait que s'élargir, considéré aujourd'hui par beaucoup comme l'un des grands textes mystiques du XXe siècle. Lui et moi. Conversations spirituelles crée une chaîne d'âmes en quête de la Parole du coeur, conduite par la présence et la voix de Gabrielle Bossis. L'ensemble des Carnets sera publié dans en sept volumes.
Les objets de dévotion (images, chapelets, statuettes, chemins de croix portatifs...) font partie de la vie quotidienne des chrétiens depuis des siècles. La bibliothèque dominicaine du Saulchoir (Paris) est reconnue comme un point de passage obligé pour leur étude. Sa collection d'images de dévotion, qui compte plus de 200 000 pièces classées, constitue un corpus majeur dans ce domaine encore peu étudié.
Depuis la recherche pionnière d'Adolf Spamer en 1930 et, beaucoup plus tard, l'exposition sur Un siècle d' images de piété, 1814-1914 organisée au Musée-galerie de la SEITA en 1984, ce corpus et d'autres collections ont commencé à être défrichés. Mais il manquait une confrontation des diverses approches de ces images et un bilan ouvrant des pistes de recherches, à l'exemple des catalogues d'exposition réalisés à Piombino. Pour combler cette lacune, un colloque international, « Précieux souvenirs : histoire de l'imagerie de dévotion en Europe », organisé par la bibliothèque du Saulchoir en collaboration avec l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, s'est tenu à Paris les 21 et 22 novembre 2019.
Ce volume rassemble les contributions des intervenants à ce colloque, qui a accordé une large place aux collectionneurs et tracé de riches perspectives. Après un rappel de l'intérêt manifesté par l'ordre des Prêcheurs pour les images de dévotion, il offre un aperçu des recherches portant sur la création, l'édition et la diffusion en France de ces images, mais aussi sur leur iconographie et les courants artistiques qui les ont illustrées, sur la place qu'y tient l'histoire et sur leurs usages, y compris dans le monde protestant. Si la France occupe une place privilégiée dans ces études, plusieurs spécialistes élargissent notre regard en se penchant sur la production des images de dévotion en d'autres pays européens : l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne.
Un volume essentiel pour mieux mesurer la diversité inattendue de ces images et leur fonction dans la société, et ainsi mieux cerner certains aspects du christianisme vécu en Europe du XVIe siècle à nos jours.
Cet ouvrage constitue un travail inédit en langue française sur le priscillianisme, lequel n'a pas été étudié sous forme de monographie depuis celui d'E.-Ch. Babut, Priscillien et le priscillianisme (1909). Etudiant la pensée de Priscillien et analysant les doctrines et les pratiques du mouvement à partir du fondateur jusqu'à la fin du vie siècle, Sylvain J. G. Sanchez laisse de côté les vieilles interrogations sur hétérodoxie et orthodoxie, et déplace le débat : Priscillien, chrétien non conformiste, est le fondateur d'un mouvement ascétique. Et se pose une question : les courants gnostiques ou la religion de Mani ont-ils pu influencer sa pensée ou non ? Ni manichéen, ni gnostique, ni encratite, Priscillien d'Avila connaît les enseignements de ces courants, le fonds philosophique commun à tous qui l'influence, mais sa doctrine est inspirée surtout par la Bible et la tradition chrétienne. A la génération suivante, les priscillianistes des Ve et VIe siècles radicaliseront et amplifieront des éléments appartenant à la gnose (le mythe de la Chute, le dualisme anthropologique, l'origine divine de l'âme, etc.) présents dans les Traités de Wurzbourg et fruits de réminiscences néoplatoniciennes. Par le choix des problèmes et des pratiques que les priscillianistes considèrent comme importants (un regain pour l'astrologie, la descente mystique de l'âme, une exaltation de la virginité et un rejet du mariage, le goût du mensonge et du secret, l'abstinence alimentaire, etc.), l'image du mouvement sera celle d'un courant dissident de Galice.
Les psychanalystes ont toujours été soucieux de comprendre les ressorts inconscients de la réalité sociale et politique. Pour les premiers disciples de Freud que l'on regroupe dans le courant freudo-marxiste (Alfred Adler, Wilhelm Reich, Siegfried Bernfeld, Otto Fenichel, etc.), les névroses résultaient d'une société répressive dont il fallait modifier autant la morale que le système économique. Cette démarche obéissait, du temps de Freud, à un souci prophylactique. Il importait de transformer le monde et non plus de l'interpréter.
Une telle conviction les a conduits, pour certains, à militer activement au sein d'organisations sociales ou politiques.
Après l'avoir déserté, les psychanalystes réinvestissent aujourd'hui ce domaine dans le souci non pas de modifier les aspects du champ social considérés comme responsables du malaise psychique, mais de militer pour une Weltanschauung, une conception du monde dont Freud avait pris soin de préciser que la psychanalyse devait se tenir éloignée.
On assiste ainsi à un fourvoiement de la psychanalyse où la pensée privée et publique de Freud, subtilement manipulée, sert à justifier les positions politiques que l'on souhaite défendre. La psychanalyse insidieusement prise en otage par la politique - dans un mouvement d'autodestruction qui s'ignore -, voilà un risque plus dangereux que les critiques, parfois légitimes, qu'elle subit.
Preuves à l'appui, Jacquy Chemouni s'attache à démontrer, dans ce livre, l'utilisation partisane et idéologique qui en est faite : des seconds États Généraux de la Psychanalyse de 2003 à Rio de Janeiro, où certains propos ont pu être tenus à la tribune sans susciter de réprobation publique, aux incursions dans le conflit israélo-palestinien, en passant par cette lettre de Freud présentée comme inédite et publiée depuis trente-cinq ans, entre autres.
Il semble urgent que la psychanalyse s'interroge sur ses dérives, sur sa propre aliénation, et se demande pourquoi elle s'engouffre dans la haine de l'Occident.
Dans ce travail de recherche, nous nous proposons d'analyser la pensée de Maître Eckhart au regard de plusieurs oeuvres "béguinales" que sont Le Miroir des âmes simples de Marguerite Porete, La lumière fluente de la Divinité de Mechthilde de Magdebourg ainsi que les Lettres, les Poèmes et les Visions de Hadewijch d'Anvers, et ce afin de mieux saisir l'originalité d'Eckhart et de mieux comprendre son point d'ancrage. Quels sont les points communs entre ces oeuvres spirituelles écrites en langue vernaculaire ? Qu'ont-elles aujourd'hui à nous dire ?