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Beauchesne
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La question du droit met le philosophe en présence d'un secteur privilégié de l'activité humaine avec ses formes d'organisation institutionnelle, ses procédures, ses modes d'argumenter : une forme de vie qui, comme toute forme de vie, comporte ses jeux de langage spécifique. Pourtant les problèmes qui surgissent à partir de cette forme de vie n'ont rien de régional ; ils concernent le destin de l'homme en ce qu'il a de plus fondamental et, d'une certaine façon, la philosophie elle-même qui se découvre elle-même investie par la métaphore juridique dès lors qu'elle entreprend de définir sa propre rationalité. Les contributions réunies dans ce volume de la collection Philosophie tentent de situer la question fondamentale du droit dans le paysage philosophique de la modernité en dégageant trois carrefours centraux : le lien du droit et de la liberté avec ses enjeux concrets et fondamentaux - la controverse ancienne et moderne autour du droit naturel - le débat récent sur l'argumentation juridique.
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si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
l'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
le manuel de j. weingreen. a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939 ;1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du " classique " anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, comble donc un vide et est devenue rapidement le " classique" français d'hébreu, comme l'est devenue en grec l'initiation au grec du nouveau testament de j.
w . wenham. cette nouvelle édition revue et corrigée a été organisée, réalisée, en commun, par les sessions de langues bibliques. les hébraïsants francophones, qui sont nombreux, sauront, sans nul doute, en tirer le meilleur parti.
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L'effroyable suicide de la rue de la fidelité
Ion Luca Caragiale
- Beauchesne
- Feuilles D'herbe
- 23 Mai 2012
- 9782940358854
"La principale originalité de Caragiale, c'est que tous ses personnages sont des imbéciles", Eugène Ionesco.
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Les sept volumes de Gabrielle Bossis réunis en un seul.
Une nouvelle édition enrichie de nombreux documents et textes inédits.
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Si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
L'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
Le manuel de j. weingreen, a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939; 1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du "classique" anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, a comblé un vide.
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Guérir la société : Frédéric Ozanam ; pensées choisies.
Pierre Lefèvre
- Beauchesne
- 6 Décembre 2011
- 9782701015996
31 thèmes illustrés par 31 méditations de Frédéric Ozanam Au temps où vivait Frédéric Ozanam (1813-1853), l'idée dominante était celle du progrès. La science et la technique devaient amener la paix et le bonheur pour l'humanité. Mais, le progrès technique est une épée à deux tranchants : tout dépend de l'usage que l'on en fait. Ozanam pense que le véritable progrès c'est l'amélioralion du coeur de l'homme. Il n'y a pas de limites à ce progrès-là puisque le Christ nous a dit : « Soyez parfait comme votre Père du Ciel est parfait » (Mat, 5, 48). C'est pourquoi il n'y a pas deux Ozanam : le fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul est aussi le professeur en Sorbonne qui montre ? par l'Histoire ? que le christianisme civilise. Dans le choix de pensées d'Ozanam qui suit, il a été nécessaire de remplacer certains mots désuets par leur équivalent actuel pour ne pas trahir le contenu.
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La liturgie catholique au XXe siècle ; croire et participer
Daniel Moulinet
- Beauchesne
- 1 Mars 2017
- 9782701022161
La question de l'évolution de la liturgie au XXe siècle représente aujourd'hui, dans l'Église catholique, un sujet fréquemment polémique. C'est pourquoi il est nécessaire de l'éclairer par le recours à l'histoire. Celle-ci est souvent réduite à l'évocation d'un «temps court», en regardant seulement le concile Vatican II et les années qui l'ont immédiatement suivi. Il convient, au contraire, d'élargir la perspective, en retraçant l'histoire du mouvement liturgique dans la continuité duquel s'inscrit la réforme conciliaire, sans occulter pour autant la crise des années 1970. Cette mise en perspective, appuyée sur l'évocation de faits précis, permet ainsi un retour à l'essentiel sur cette question importante.
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Léo Strauss, judaïsme et philosophie
Danielle Cohen-Levinas, Marc de Launay, Gérald Sfez
- Beauchesne
- Le Grenier A Sel
- 3 Octobre 2016
- 9782701020938
Leo Strauss (1899-1973) a inscrit sa pensée dans l'héritage de la tradition grecque, mais également dans celui de la tradition biblique. Se rapportant au judaïsme comme à une révélation de la Loi (pour laquelle la dimension de la foi est secondaire), il fait retour à une pensée juive (Pourquoi nous restons juifs) et tente de prolonger la réflexion de Maïmonide dans les conditions nouvelles des temps présents.
Il s'oppose ainsi à sa rénovation par l'approche phénoménologique de Franz Rosenzweig comme à la pensée de Martin Buber, tout en se tenant à distance de la réflexion sur le mysticisme juif de Gershom Scholem avec lequel il dialogue.
Cet ouvrage interroge la manière dont Strauss pense les relations de corrélation et de conflit entre philosophie et judaïsme. En quoi la réflexion sur la Loi, dont il poursuit l'élaboration dans la lignée de la pensée médiévale et à contre-courant de la modernité des Lumières, représente- t-elle un approfondissement de la pensée juive et jette-t-elle une lumière crue sur la situation du judaïsme dans le monde ? Quels sont les termes du débat avec les penseurs contemporains du judaïsme avec lesquels il est en relation ? Quelles sont aujourd'hui les possibilités et les limites d'une telle réflexion pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie ?
Les études présentes ouvrent des voies différentes, voire divergentes, essentiellement heuristiques, sur les possibilités et les limites de la réflexion straussienne pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie. Elles s'accompagnent de la parution d'un texte inédit en français : « La situation religieuse actuelle » (1930), qui représente un moment décisif de la réflexion de Strauss sur la question.
Ont contribué à ce volume : Danielle Cohen-Levinas, Bruno Karsenti, Marc de Launay, Jean-Claude Monod, Géraldine roux, Gérald Sfez, Heinz Wismann.
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La psychanalyse française captive du politique
Jacquy Chemouni
- Beauchesne
- Pretentaine
- 13 Juillet 2010
- 9782701015453
Les psychanalystes ont toujours été soucieux de comprendre les ressorts inconscients de la réalité sociale et politique. Pour les premiers disciples de Freud que l'on regroupe dans le courant freudo-marxiste (Alfred Adler, Wilhelm Reich, Siegfried Bernfeld, Otto Fenichel, etc.), les névroses résultaient d'une société répressive dont il fallait modifier autant la morale que le système économique. Cette démarche obéissait, du temps de Freud, à un souci prophylactique. Il importait de transformer le monde et non plus de l'interpréter.
Une telle conviction les a conduits, pour certains, à militer activement au sein d'organisations sociales ou politiques.
Après l'avoir déserté, les psychanalystes réinvestissent aujourd'hui ce domaine dans le souci non pas de modifier les aspects du champ social considérés comme responsables du malaise psychique, mais de militer pour une Weltanschauung, une conception du monde dont Freud avait pris soin de préciser que la psychanalyse devait se tenir éloignée.
On assiste ainsi à un fourvoiement de la psychanalyse où la pensée privée et publique de Freud, subtilement manipulée, sert à justifier les positions politiques que l'on souhaite défendre. La psychanalyse insidieusement prise en otage par la politique - dans un mouvement d'autodestruction qui s'ignore -, voilà un risque plus dangereux que les critiques, parfois légitimes, qu'elle subit.
Preuves à l'appui, Jacquy Chemouni s'attache à démontrer, dans ce livre, l'utilisation partisane et idéologique qui en est faite : des seconds États Généraux de la Psychanalyse de 2003 à Rio de Janeiro, où certains propos ont pu être tenus à la tribune sans susciter de réprobation publique, aux incursions dans le conflit israélo-palestinien, en passant par cette lettre de Freud présentée comme inédite et publiée depuis trente-cinq ans, entre autres.
Il semble urgent que la psychanalyse s'interroge sur ses dérives, sur sa propre aliénation, et se demande pourquoi elle s'engouffre dans la haine de l'Occident.
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Leos Janacek, Jean Sibelius, Raplph Vaughan Williams ; un cheminement commun vers les sources
James Lyon
- Beauchesne
- 3 Novembre 2011
- 9782701015958
Pour la première fois, le Tchèque Leoš Janáček (1854-1928), le Finlandais Jean Sibelius (1865-1957) et l'Anglais Ralph Vaughan Williams (1872-1958) sont mis en perspective dans le même ouvrage. En effet, ces trois compositeurs - chacun avec sa personnalité bien affirmée - ont tissé des liens avec les sources orales du chant entonné par le peuple. L'étude commune et conjointe de leurs itinéraires s'est avérée stimulante tant les répertoires mélodiques de leurs mondes sonores est d'une richesse émouvante. Les trois hommes ont vécu pratiquement à la même époque.
Ils ont été confrontés aux tragédies de leur temps et y ont répondu en s'engageant personnellement dans la recherche de trésors dont ils pressentaient la proche disparition.
Héritiers naturels de William John Thoms (1803-1885), le créateur du mot Folk-Lore (« savoir du peuple »), en 1846, ils ont réussi à l'incarner à partir de l'expérience de leurs collectes fécondatrices de leurs musiques.
Cet ouvrage s'intéresse non seulement aux parcours biographiques de Janáček, Sibelius et Vaughan Williams mais aussi à leur conception philosophique du langage musical. Hommes de culture aux sens arnoldien et diélien du terme, ils ont compris la relation intime entre la psychologie, l'hymnologie et le processus créateur. En approchant les hommes et les femmes des campagnes, en s'appropriant leurs mélodies spontanées, témoignages de l'histoire d'une nation, et en les intégrant dans leurs oeuvres, ils se sont incorporés eux-mêmes dans l'éternel cheminement vers les sources. Un itinéraire biographique croisé introduit le propos avant trois parties distinctes consacrées à chacun des compositeurs.
Chaque partie comprend un chapitre consacré au chant populaire et deux autres dédiés à quelques partitions emblématiques de Janáček, Sibelius, et Vaughan Williams. Un dictionnaire biographique de quatre cent soixante-dix-sept entrées complète et conclut ce livre. Il est constitué de noms tchèques, finlandais et anglais, d'auteurs divers, musiciens, folkloristes, hymnologues, écrivains, poètes, historiens, hommes d'église, philosophes, théologiens, contemporains des trois auteurs traités, dont le rôle a été prépondérant pour ce qui concerne l'établissement et la préservation de la culture respective de la Moravie, de la Finlande et de l'Angleterre.
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Avec les Conjectures (1441-1443), la philosophie de Nicolas de Cues connait un tournant essentiel qui conduit à une reconfiguration générale de l'oeuvre. Cela tient précisément à la nouvelle compréhension cusaine de l'altérité sur la base du caractère symbolique des conjectures.
Mettant en cause la tradition théologico-philosophique, les Conjectures proposent, selon une expression lullienne, un art général des conjectures, c'est-à-dire une nouvelle méthode pour les arts d'investigation.
Privilégiant la modélisation de l'objet mathématique et de l'organisme vivant, les Conjectures amorcent une révolution gnoséologique. Ce mouvement, qui pense le savoir en termes relationnels, est fondé sur une réflexion théologique : comment la vérité en soi qu'est Dieu " pensée comme inatteignable dans son exactitude " peut-elle fonder mon savoir comme savoir d'une vérité inexacte, conceptualisée comme vérité dans l'altérité, sans en invalider la prétention de savoir ? Cette question, désormais centrale dans l'oeuvre cusaine, donnera lieu à des élaborations successives du rapport entre vérité et altérité, jusqu'aux théorisations du Non-Autre.
Les Conjectures sont ainsi le lieu de bifurcation dans l'oeuvre, d'où émerge une philosophie de l'esprit développée dans le Tétralogue du Profane. Car, l'exactitude ne pouvant être atteinte, c'est dans le déploiement du sens, toujours symbolique, que la conjecture peut-être plus ou moins vraie. Chacun fraie là son chemin singulier en déployant les dimensions de son humanité. L'agir humain se mesure à la capacité toujours singulière de l'individu à se (re)connaître comme mens et, ce faisant, à développer concrètement sa propre créativité mentale. L'intérêt des Conjectures est ainsi de montrer que la relation essentielle entre vérité et altérité permet d'explorer et de fonder les différents savoirs positifs.
Pour faciliter la compréhension du lecteur, l'appareil critique de cette première traduction française a été élaboré avec soin : plus de 600 notes viennent expliciter au fur et à mesure les références implicites aux auteurs de la tradition philosophique et théologique et éclairer les choix de traduction. Un glossaire en fin de volume précise le sens des concepts principaux des Conjectures et des autres oeuvres de Nicolas de Cues.
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La primauté de l'Evêque de Rome et l'unité de l'Eglise du Christ
Roland Minnerath
- Beauchesne
- Le Point Theologique
- 21 Octobre 2010
- 9782701015712
Le thème de la primauté de l'évêque de Rome a reçu une attention continue ces dernières années dans les dialogues oecuméniques. Qu'il suffise de rappeler les travaux de la Commission internationale anglicane-catholique romaine sur L'autorité dans l'Église, ceux du Groupe des Dombes où catholiques et protestants se sont penchés sur Le ministère de communion dans l'Église universelle (1985), l'annexe au Sixième Rapport du dialogue Église catholique - Conseil oecuménique des Églises sur L'Église locale et universelle, 1990, ou le document du Comité mixte catholique-orthodoxe en France sur La primauté romaine dans la communion des Églises (1991), outre les nombreux symposiums académiques sur la question de la primauté au premier et au deuxième millénaire.
La primauté de l'évêque de Rome est actuellement au centre des discussions de la Commission Mixte Internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe.
Il y a quelques années, le pape Jean-Paul II publiait son encyclique Ut unum sint (1995), invitant les Églises et les communautés ecclésiales à exprimer leur point de vue sur le nécessaire ministère d'unité au service de l'Église entière. Jean-Paul II invitait à distinguer entre le contenu essentiel de la primauté et les modes de son exercice.
Entre catholiques, orthodoxes et anglicans, il est clair que le premier siège est celui de Rome. Il s'agit encore de préciser « quel est son rôle spécifique dans une ecclésiologie de communion » comme le dit le document de Ravenne adopté en 2007 par la Commission Mixte Internationale.
Le dialogue avec l'Orthodoxie a mis en lumière que, pour l'Orient, la primauté - à tous les niveaux : diocésain, provincial, patriarcal, universel - est toujours articulée à la synodalité, dans une tension féconde alimentée à la communion trinitaire et eucharistique.
Dans le contexte nouveau où vit le monde globalisé, la communion des Églises du Christ est plus que jamais un but à atteindre, en fidélité à la volonté du Seigneur.
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Sur bien des points, conjugalité, sexualité, domaine scientifique, les déclarations officielles l'Église sont l'objet d'une indifférence polie ou d'une hostilité virulente.
Cependant le théologien moraliste estime qu'il ne peut y avoir de contradiction entre la vérité de l'homme et la vérité de la foi chrétienne. Ne pouvant ni refuser le dialogue avec les recherches contemporaines en philosophie morale ni méconnaître la nouveauté de l'Évangile, il est invité à un vigoureux effort pour une meilleure intelligence de la vie morale.
C'est à ce projet ambitieux que s'est attaqué Laurent Sentis.
Son éthique des vertus est un " précieux guide de la route ".
La richesse de ses connaissances, son approche historique, la vision stimulante de sa pensée nous permettent d'entrer dans un dialogue critique avec les recherches contemporaines.
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« En décidant de raconter sa vie, Junior croyait prendre du recul. Mais pour plaire à ses lecteurs, il se laisse emporter par son propre rôle... Les fêtes se multiplient et sa vie tourne au n'importe quoi ! Il croise des morts et quand ces morts sont des écrivains qui l'encouragent à finir son roman, quand il discute avec les dieux, c'est sûr qu'il ne contrôle plus rien. Il est à la merci de la feuille blanche. Il aimerait abandonner mais fonce droit dans le mur. Ses potes et Nathalia sont là pour l'aider. Mais sauve-t-on celui qui n'en a pas envie ? » Pas facile, la vie : une histoire qui serait un document sur la vie des jeunes. potes, Alcool, fumette, peur du HIV, travail, s'engager ou pas dans la vie, sortir ou pas des limites de son petit territoire familier, et l'amour-toujours en question, avec le sexe à côté. Des questions sur la vie, qui tourne bien, qui tourne mal, la dérive ou comment s'en protéger, ou y sombrer. Tout ce qui donne à ce roman, attachant ou exaspérant, son aplomb et sa présence.
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Jésus mon frère ; essai sur les entretiens spirituels de Gabrielle Bossis
Patrick de Laubier
- Beauchesne
- 1 Janvier 1997
- 9782701013671
Les entretiens spirituels d'une laïque contemporaine, Gabrielle Bossis (1874-1950)n constituent un ouvrage majeur de la spiritualité. Le premier volume, publié en 1948, a été suivi de 6 autres et l'ensemble de ces 7 petits ouvrages offre plus de mille pages d'entretiens de Gabrielle Bossis avec Jésus : c'est un fruit de l'Evangile pour aujourd'hui, dans un monde de solitude généralisée.
Cet essai se propose de donner une vue d'ensemble de ces volumes. Ils forment une unité dont on s'applique à suivre l'évolution chronologique. De brefs commentaires permettent de mettre ne relief l'originalité et la profondeur de ces entretiens centrés sur Jésus que Gabrielle entendait mais ne vit jamais de ses yeux.
C'est dans le Foi qu'elle accepta, pendant les 15 dernières années de sa vie (1936-1950), d'écrire ce qu'elle entendait et de converser avec Celui qui un jour d'août 1936, sur un transatlantique, l'invita à causer avec Lui. »
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On connaît Denys le chartreux par ses nombreux écrits.
Quarante-deux volumes figurent dans la monumentale édition cartusienne de Montreuil-sur-Mer. Le " Docteur extatique " du XVe siècle, mort en 1471 en laissant derrière lui un modèle de vie ascétique, une expérience mystique intense et une oeuvre considérable tant du point de vue exégétique et spirituel que philosophique, n'a cependant pas négligé de s'intéresser aux plus humbles aspects de la vie monastique quand on le sollicitait sur tel ou tel point.
Ainsi est né ce petit traité de la vie recluse, écrit à la demande d'une recluse qui désirait être conduite d'une main sûre sur le chemin de perfection. Rien d'intellectuel ou de savant ne vient rider la simplicité de ces " consignes de vie " données avec bonté, rigueur, mesure, et un sens évident des choses concrètes. Il s'agit d'aller droit au but : durer dans l'amour de Dieu en solitude. Aussi Denys le chartreux n'encombre-t-il pas l'esprit de la recluse avec de hautes considérations théologiques, mais, au contraire, lui simplifie la tâche en ouvrant un chemin de dépouillement, de paix intérieure et de fidélité, qui prend corps dans la prière et l'effacement de soi pour l'amour de Dieu.
C'est à cette simplicité que ce traité doit sa fraîcheur toujours d'actualité qui justifie sa présence dans cette collection.
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En s'ouvrant à l'Ancien Testament, la collection Verbum Salutis devait sans tarder faire sa place au Deutéronome. Bien qu'un classement dans ce domaine n'ait guère de sens, on doit considérer ce livre comme un des plus importants de l'Ancien Testament. En lui convergent tous les courants qui animaient la vie religieuse d'Israël à l'époque de la monarchie : alliance, sagesse, prophétisme s'y retrouvent dans une synthèse parfaitement équilibrée. Le Deutéronome constitue un résumé complet de cette étape de la révélation qui s'achève avec l'exil à Babylone au VIe siècle. Il y aura encore d'autres étapes marquantes dans la révélation : elles supposeront toujours celle-là.
Le Deutéronome est un livre relativement long sur lequel il y aurait énormément à dire. Pour garder au commentaire des dimensions raisonnables, il fallait choisir. Dans l'optique de la collection, l'auteur a surtout cherché à mettre en évidence le message adressé jadis à Israël mais qui vaut pour le peuple de Dieu dans tous les temps. Pour saisir ce message, un travail d'érudition considérable est nécessaire ; si on ne présente ici que les résultats de ces recherches, elles restent toujours à l'arrière-plan du commentaire, ne serait-ce que par les références bibliographiques qui permettent au lecteur de prendre, s'il le veut, un contact direct avec les travaux des spécialistes sans lesquels on ne pourrait rien dire de sérieux sur ce livre attachant, mais d'un abord parfois difficile.
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Gabrielle Bossis (1874-1950) : une catholique dans le monde, animatrice, écrivain de théâtre, actrice, voyageuse intrépide. Cette joie d'agir pour les autres suffirait à combler une vie. Ce serait compter sans ce rayonnement, sans cette force que Gabrielle va puiser à la Source même, au cours de ce dialogue quotidien qu'elle noue avec Lui : le Christ.
Elle consigne cette conversation, jour après jour, dans ses carnets. Un livre suit en 1949, dont la diffusion ne fait que s'élargir, considéré aujourd'hui par beaucoup comme l'un des grands textes mystiques du XXe siècle. Lui et moi. Conversations spirituelles crée une chaîne d'âmes en quête de la Parole du coeur, conduite par la présence et la voix de Gabrielle Bossis. L'ensemble des Carnets sera publié dans en sept volumes.
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Voici, sans retouche aucune, un certain nombre de textes Il s'agit là de témoins privilégiés de la pensée si singulière de Gadamer, vouée tout entière et toujours plus profondément à l'herméneutique, à l'intelligence donc de ce qui nous précède, nous habite, nous engage : les textes, l'oeuvre d'art, l'histoire, autrui même.
Témoins privilégiés parce que, sur une durée d'environ quinze ans, ils rouvrent à nouveau pour nous, qui les parcourons déjà comme des sites très anciens, les chantiers où, par excellence, s'est exercée la pensée nouvelle de Gadamer : la mise au jour des ressources du langage quand il n'est plus saisi dans la construction spéculative ou dans les disciplines scientifiques, y compris les sciences sociales.
Gadamer traite ces questions avec élégance, virtuosité, un grand savoir et une rare qualité de méditation. A côté du philosophe, l'artiste se révèle aussi dans l'art des portraits qu'il campe, de figures marquantes parce que, chez ces auteurs évoqués, philosophie et éthique sont toujours inséparables. Ces textes, presque tous circonstanciels ou commandés, sont comme un hôte sur le pas de la porte qui invite chacun à penser en parlant.