bernard shaw
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Le Professeur Higgins, spécialiste du langage et de la phonétique, fanfaronne devant son nouvel ami le colonel Pickering en prenant pour exemple une petite marchande de fleurs issue des bas quartiers de Londres et croisée par hasard un jour de pluie : « Vous voyez cette créature avec son anglais de trottoir ; l'anglais qui la maintiendra dans le ruisseau jusqu'à la fin de ses jours. Eh bien, monsieur, en trois mois, je pourrais faire passer cette fille pour une duchesse dans une garden-party d'ambassade. Je pourrais même lui trouver une place comme femme de chambre ou demoiselle de magasin, ce qui exige le meilleur anglais. » La petite marchande de fleurs a tout entendu et le prend au mot... Pygmalion est un des plus grands succès théâtraux de Bernard Shaw. La pièce a fait le tour du monde et a ensuite été adaptée par Alan Jay Lerner et Frederick Loewe en comédie musicale sous le nom de My Fair Lady. Il est temps de redécouvrir l'original, qui a gardé toute sa pertinence (et toute son impertinence).
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Alice Carew, jeune aristocrate au sans-façon charmant et à la minceur ondulante, tombe folle amoureuse d'un Hermès marmoréen au langage abominable, athlète frémissant et terrible : Cashel Byron, champion du monde de boxe, à mille lieues du gentleman anglais. Cashel l'aime en retour de tout son coeur, le grand souffle y est, mais « les autres veulent pas ! » Alors avec son âme sur ses lèvres, le combattant va parler fort pour dominer l'incohérent tumulte. En vain... Car comme l'écrit George Bernard Shaw (Nobel 1925), un rictus d'agonie aux lèvres : « La démence qui raisonne est la pire de toutes, parce qu'elle est armée contre la raison. » Mais l'amour ancien, blessé à mort, durera encore par ses fibres tenaces.
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L'homme du destin
Bernard Shaw
- Éditions du Brigadier
- Repertoire Britannique
- 15 Décembre 2024
- 9782494702233
Napoléon 1er, à l'époque encore le jeune général Bonaparte, commandant en chef de l'armée d'Italie, se repose dans une auberge après sa victoire de Lodi. Il bavarde avec l'aubergiste tout en attendant avec impatience son courrier. Lorsque celui-ci arrive enfin, le lieutenant chargé de la mission doit avouer que les lettres lui ont été dérobées par un jeune homme qui a abusé de sa confiance. Quand arrive l'autre pensionnaire de l'auberge, une dame mystérieuse qui voyage seule, le lieutenant croit reconnaitre en elle le jeune homme qui lui a volé les lettres... L'Homme du Destin est un délicieux marivaudage, dans lequel Bernard Shaw donne au futur empereur un (ou une) adversaire à sa taille, qui finira par le battre (ou peut-être pas).
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Des chrétiens hurluberlus, des Romains abrutis, et un empereur qui joint l'utile à l'agréable en regardant les lions dévorer des sujets éventuellement subversifs. Miracle : un lion épargne le petit tailleur chrétien Androclès, et l'empereur, fasciné, se convertit à la foi nouvelle.
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Rien ni personne ne peut résister à la milliardaire et à son argent.
Tout ce qu'elle veut, Epifania l'obtient de gré ou de force. Bernard Shaw, avec cette comédie satirique, nous conduit dans le Londres des années trente, de la High Society aux bas-fonds, sur les traces de cette " maîtresse-femme " qui, après avoir abandonné son mari, un beau champion de tennis au coup de poing un peu trop facile, n'échappera pas à son destin de milliardaire même lorsque, pour l'amour d'un homme, elle choisit la misère.
Les personnages qui gravitent autour d'elle ne sont que des pantins qu'elle manipule, insulte, bat, rejette ou séduit. En pleine montée du fascisme en Europe, Bernard Shaw fait le portrait d'un tyran d'autant plus redoutable qu'il a du charme. Mais il s'interdit tout didactisme : l'humour d'abord !
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Le parfait Wagnérien et autres écrits sur Wagner
Bernard Shaw
- Les Belles Lettres
- 18 Février 2022
- 9782251452494
Hormis Pygmalion, dans sa version cinématographique My Fair Lady, l'oeuvre de Bernard Shaw est aujourd'hui presque complètement inconnue du public français. Parmi les mélomanes, rares sont ceux qui ont lu le Parfait wagnérien ou qui en connaissent même l'existence ; plus rares encore ceux qui savent que ce célèbre essai était le fruit d'une familiarité professionnelle avec la musique.
C'est en effet comme critique musical, et rapidement l'un des plus talentueux d'Europe, que Shaw est entré dans la carrière journalistique et littéraire. Pendant près d'une vingtaine d'années (de 1876 à 1894), il a tenu avec un brio croissant une chronique musicale régulière dans la presse londonienne ; et même lorsqu'il cessa cette activité, il n'en continua pas moins à publier, de temps à autre, des articles marquants.
Wagner et les interprètes wagnériens de son temps constituant le massif central de ses écrits sur la musique, ceux qui en traitent ont été ici rassemblés. Mais cette anthologie ne devrait pas intéresser seulement les wagnériens. Comme, dans les articles de Shaw, Wagner voisine souvent avec d'autres compositeurs précédents ou contemporains ; et que ses principaux interprètes outre-Manche, tant à l'opéra qu'au concert, venaient principalement de l'étranger et s'illustraient aussi dans d'autres répertoires, c'est une large part de la création et de la vie musicales européennes dans la seconde moitié du XIXe siècle qui s'y trouvent évoquée par un critique d'une indépendance de jugement et d'une verve incomparables.
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Madame Warren, issue d'un milieu très pauvre et autrefois prostituée, est devenue elle-même propriétaire de plusieurs maisons closes. Elle sait gérer ses affaires avec un talent et une énergie dignes d'un véritable « exploiteur » mais elle les cache, bien sûr, à sa fille, qu'elle fait éduquer dans un noble collège.
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Toute personne qui proposerait ou accepterait un contrat l'engageant non seulement à faire quelque chose, mais encore à aimer le faire, serait déclarée folle.
Cependant, la superstition populaire attribue au rite du mariage le pouvoir de fixer, même aux conditions les plus anormales qui soient, nos fantaisies ou nos affections pour la vie.
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Vieille demeure aristocratique, action discontinue où aucun personnage ne joue un rôle de premier plan : on pense, bien sûr, à La Cerisaie de Tchekhov. Mais la ressemblance reste tout extérieure.
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Pièces plaisantes Tome 1 ; l'homme et les armes ; Candida
Bernard Shaw
- L'Arche
- 13 Juin 1997
- 9782851812988
Dans L'Homme et les Armes, Raina, une jeune Bulgare, attend le retour de son fiancé qui s'est distingué au combat. Dans Candida, un jeune homme de bonne famille féru de poésie, s'éprend de l'épouse d'un pasteur anglican. Sommée de choisir entre ses deux prétendants, la jeune femme annonce qu'elle « s'abandonnera au plus faible des deux ».
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Publiées en 1903, ces "Maximes à l'usage du révolutionnaire" forment la dernière partie du livre de Bernard Shaw, "Le Bréviaire du révolutionnaire".
C'est avec une verve véhémente que l'écrivain irlandais s'exprime en aphorismes finement ciselés.
Auteur fort novateur et anticonformiste d'une oeuvre considérable, Bernard Shaw a reçu le prix Nobel de littérature en 1925.
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L'Homme du destin met en scène un Napoléon Bonaparte égoïste et ambitieux et une jeune Anglo-Irlandaise poussée à dérober des lettres compromettant Joséphine. Dans On ne peut jamais dire M. Valentin tombe amoureux de Gloria Clandon, élevée selon des principes féministes. Toutes les dissensions apparaîtront lors d'un déjeuner.
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" Être lu par les sourds ", telle a été l'ambition, pleinement réalisée, de Bernard Shaw critique musical. Un chef-d'oeuvre d'humour britannique et de drôlerie universelle.
C'est comme critique musical que Shaw est entré dans la carrière journalistique et littéraire. Pendant près d'une vingtaine d'années (de 1876 à 1894) il a tenu, avec un brio croissant, une chronique musicale régulière dans la presse londonienne ; et même lorsqu'il cessa cette activité, il n'en continua pas moins à publier, de temps en temps, des articles souvent remarquables. Paradoxe : c'est au moment où l'Angleterre a la réputation d'être une " nation sans musique " (" das Land ohne Musik ", comme disaient les Allemands) qu'elle produit un des critiques musicaux les plus talentueux d'Europe. Autodidacte, Shaw en a les qualités : l'indépendance d'esprit, l'originalité qui le font échapper au conformisme victorien où s'enlise alors la musique britannique. Wagnérien, il porte cependant un jugement lucide, et souvent désopilant, sur la façon dont sont interprétées à l'époque les oeuvres de Wagner, y compris Bayreuth. Mais sa passion pour le compositeur de Tristan ne l'empêche pas d'apprécier vivement Mozart, alors très négligé, ni surtout de saluer, un des tout premiers, la redécouverte de la musique ancienne que lancèrent les années 1890 quelques pionniers et dont nous pouvons mesurer aujourd'hui toutes les heureuses conséquences. Cette anthologie, complétée par un index détaillé, devrait être une source de plaisir pour l'amateur et un ouvrage de référence pour le connaisseur. -
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Pièce au sujet intimement français, la Sainte Jeanne de Bernard Shaw est une oeuvre allégorique, éloignée de tout mélodrame, où le monde féodal affronte les forces naissantes des temps modernes, les idées de nation et de réforme religieuse.
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In Shaw's classic battle of the sexes, John Tanner flees when Ann Whitefield declares her intention to marry him.
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George Bernard Shaw was the greatest British dramatist after Shakespeare, a satirist equal to Jonathan Swift, and a playwright whose most profound gift was his ability to make audiences think by provoking them to laughter. In one of his best-loved plays, Pygmalion, which later became the basis for the musical My Fair Lady, Shaw compels the audience to see the utter absurdity and hypocrisy of class distinction when Professor Henry Higgins wagers that he can transform a common flower girl into a lady--and then pass her off as a duchess--simply by changing her speech and manners. In Major Barbara Shaw spins out the drama of an eccentric millionaire, a romantic poet, and a misguided savior of souls, Major Barbara herself, in a topsy-turvy masterpiece of sophisticated banter and urbane humor. His brilliant dialogue, combined with his use of paradox and socialist theory, never fails to tickle, entertain--and challenge.
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Guide du débutant en astrophotographie : Capturer l'univers avec n'importe quel appareil
Mike Shaw
- First
- Focus
- 14 Mars 2024
- 9782412094341
Tout le monde peut apprendre à prendre de superbes photos du cosmos grâce à ce livre !
Le ciel nocturne est rempli d'une beauté et d'un mystère immenses, et il n'est pas étonnant que tant de photographes veuillent apprendre à prendre de superbes photos de tout ce qu'il contient : la lune, les étoiles, les planètes, les galaxies et au-delà. Mais pour les astrophotographes débutants, la plupart des livres s'aventurent beaucoup trop rapidement dans des considérations avancées, avec des théories complexes et de longues listes coûteuses d'équipements jugés indispensables. Si vous commencez tout juste votre aventure dans l'astrophotographie, voici le livre qu'il vous faut !
Le photographe Mike Shaw vous apprend tout ce que vous devez savoir pour capturer de superbes images du ciel nocturne, sans vous ruiner ni avoir besoin d'être diplômé en astrophysique.
Vous découvrirez d'abord ce qui compose le ciel nocturne, puis vous intéresserez à l'équipement nécessaire pour vous lancer. Quel que soit l'appareil photo que vous possédez (smartphone, reflex numérique ou hybride), vous pourrez prendre des photos dont vous serez fier. Ensuite, vous vous plongerez dans la technique de l'appareil photo : paramètres d'exposition, astuces de mise au point et techniques de composition pour obtenir les plus belles images. Vous découvrirez également les meilleures applications en matière d'astronomie, de météo, de planification et de navigation. Vous apprendrez également à planifier et préparer vos séances de prise de vue, puis à capturer vos images. Enfin, vous découvrirez quelques techniques de post-traitement pour sublimer vos images. -
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Guide de la femme intelligente en présence du Socialisme et du Capitalisme
George bernard Shaw
- J'ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 11 Janvier 2017
- 9782290137055
1928 : en Grande-Bretagne, les femmes sont autorisées à voter dès 21 ans. Des millions d'entre elles rejoignent le corps électoral, mais il faut encore les former aux idées politiques. A qui donner sa voix ? Que valent le socialisme et le communisme, et comment comprendre leur impact sur notre vie ? Dans ce guide aux entrées pratiques, George Bernard Shaw propose à ces nouvelles électrices de réfléchir aux idées en vigueur en s'émancipant de la domination masculine.
En leur montrant que leur affranchissement passe par des idées économiques autant que politiques, il partage son envie de substituer à un Capitalisme mesquin un Socialisme éclairé et libérateur.
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Como se vera mas adelante, Pigmalión necesita, no un prefacio, sino un apéndice, que he puesto en su debido lugar. Los ingleses no tienen respeto a su idioma y no quieren ensenar a sus hijos a hablarlo. Lo pronuncian tan abominablemente que nadie puede aprender, por si solo, a imitar sus sonidos. Es imposible que un inglés abra la boca sin hacerse odiar y despreciar por otro inglés. El aleman o el espanol suena claro para oidos extranjeros; el inglés no suena claro ni para oidos ingleses. El reformador que hoy le haria falta a Inglaterra es un enérgico y entusiastico conocedor de la fonética. Por esta razón, el protagonista de mi obra es el tal conocedor. Entusiastas por el estilo han existido en los tiempos pasados, pero clamaban en el desierto.
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"Pygmalion" is a play written by Irish playwright George Bernard Shaw. The play was first performed in 1912 and has become one of Shaw's most famous works. It is also the basis for the well-known musical adaptation, "My Fair Lady," created later.
The story of "Pygmalion" is inspired by the Greek myth of Pygmalion. The play features phonetics professor Henry Higgins, who makes a bet that he can transform Eliza Doolittle, a flower seller with vulgar language and a Cockney accent, into a high-society lady by teaching her to speak properly. The play explores themes of social class, identity, language, and personal transformation.
"Pygmalion" is praised for its humor, social commentary, and examination of Edwardian society norms in England. The play has been adapted in various forms, including film, and continues to be performed and studied to this day.