Le 60e anniversaire du concile qui a bouleversé l'Église On entend parfois dire que le concile de Vatican II est dépassé. Cet ouvrage en démontre au contraire toute la grandeur et l'importance.
Historien, théologien et acteur du Concile, le père Yves-Marie Congar était triplement qualifié pour en analyser les enjeux mais aussi les limites, dans un ouvrage essentiel réunissant des articles sur la théologie des conciles, la conjoncture propre de Vatican II, ou encore sa doctrine sur l'Église comme peuple de Dieu et Corps du Christ.
Un livre indispensable à la fois aux théologiens, aux historiens, mais aussi à la jeune génération, car il permet de nourrir la mémoire de son passé en vue de son présent et de son avenir.
La réforme liturgique voulue par le concile Vatican II doit beaucoup aux textes d'Yves Congar rassemblés dans cet ouvrage. L'un des plus sûrs témoins de l'enseignement pastoral et théologique de l'Église catholique livre ce qui fait le coeur de la liturgie chrétienne et le sens de la vie sacramentelle.
À la lumière des Écritures et des Pères de l'Église, entre le souci du respect de la Tradition et la nécessité d'un renouveau insufflé notamment par le rapprochement oecuménique, Yves Congar dévoile ici une pensée forte et structurée sur la liturgie du peuple de Dieu.
Un livre d'une grande richesse pour remettre en perspective les orientations du Concile qui ont façonné l'Église d'aujourd'hui.
Voici la grande synthèse historique d'Yves Congar sur la notion de tradition. Elle était bien nécessaire, car le mot « tradition », tel qu'il était employé dans le vocabulaire chrétien, tel qu'il est encore souvent compris, désigne des choses très diverses en même temps qu'apparentées.
De l'Ancien Testament à l'Église d'aujourd'hui se sont succédé un grand nombre de conceptions de la Tradition qui se trouvent ici groupées en six grandes périodes. Mais il ne s'agit pas pour autant d'une sorte d'encyclopédie historique comportant une suite de monographies sur chacun des auteurs considérés et chacune des périodes analysées : le père Congar, utilisant toutes les études existantes, a cherché à dégager les grands moments d'une histoire d'ensemble qui, comme telle, a son mouvement et sa logique.
Le premier tome de « La Tradition et les traditions », qui parut en 1960, un peu avant le concile Vatican II, a apporté à l'époque, et apportera encore aux chrétiens, des raisons nouvelles de croire en l'Église et de l'aimer.
Dans ce second tome, Yves Congar aborde la question de la tradition d'un point de vue théologique. Il procède d'abord à une sorte d'inventaire et de classement. Puis il étudie successivement les aspects les plus décisifs de la question, sans prétendre constituer un traité didactique rigoureusement articulé. Il s'agit davantage d'un essai que d'une synthèse, d'une recherche prenant en compte les débats du moment, tant dans le cadre du dialogue oecuménique qu'à l'intérieur du monde catholique. La question de la Tradition et de ses rapports avec l'Écriture fut abordée par le second concile du Vatican dès sa première session.
Ce second tome, paru en 1963, Yves Congar l'avait dédié « spécialement aux membres et aux présidents des Commissions qui, au compte du Conseil oecuménique des Églises, à New York, à Copenhague, ou à Rome, au compte du concile oecuménique du Vatican, oeuvrent aujourd'hui dans ce champ de travail, en vue de ce "réavoisinement" des chrétiens que S.S. Jean XXIII indiquait comme la première étape à accomplir dans la voie de l'unité ».
Le P.
Congar a publié trois volumes théologiques (1979-1980), qu'on a pu présenter comme une somme sur le Saint-Esprit. Des amis ont réclamé un texte plus bref, plus accessible, qui reste cependant substantiel. Il faut en effet que la connaissance soit à la hauteur de la ferveur. L'auteur a essayé de répondre à ces requêtes. Il part des objections qu'on peut soulever contre l'affirmation de l'existence d'une force d'en haut qui nous habite.
Il montre quelle source d'énergie et de liberté est cet Esprit. Il esquisse ou évoque enfin une théologie de la troisième personne, qu'on a pu appeler le " divin méconnu ". Mais il y a des réalités qui ne se révèlent que dans la prière.