Pour la première fois, cet ouvrage raconte l'histoire des « traditionalistes », catholiques qui critiquent ou rejettent le concile Vatican II et la réforme liturgique qui s'ensuivit. Il décrit aussi l'histoire de ces prêtres ou de ces laïcs qui, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays, sans s'opposer au concile et à la « nouvelle messe », restent attachés à la liturgie traditionnelle et sont soucieux d'une défense de l'orthodoxie de la foi. En historien de l'Église, Yves Chiron dévoile les origines de ce mouvement à l'époque de Pie X. En fin connaisseur du catholicisme contemporain, il met en perspective son actualité au cours des pontificats de Benoît XVI et de François. Cette recherche, engagée depuis plus de vingt ans, se fonde sur de nombreuses archives et sources inédites, et sur une large enquête menée auprès de personnalités des communautés traditionalistes ou de sensibilité traditionnelle. Un dictionnaire biographique recensant plus d'une centaine de personnalités montre combien cet univers, traversé de tendances variées, est loin d'être monochrome. Un livre de référence qui fera date sur le sujet.
La vie du frère Giacomo de Balduina, religieux capucin dans l'entre-deux-guerres, fut dépourvue de tout attrait aux yeux des hommes. Atteint d'une encéphalite léthargique, incapable de briller par ses prédications, il consacra toutes ses forces au ministère de la confession, offrant ses souffrances « pour la sanctification des prêtres». Avec un zèle extraordinaire et une humble bonté, il encourageait ses pénitents qui faisaient auprès de lui l'expérience de la miséricorde de Dieu.
Parti en pèlerinage à Lourdes en 1948, il mourut quelques heures après son arrivée, sans même avoir pu se rendre à la grotte des Apparitions. Pourtant, sa tombe en ce lieu où il était inconnu est depuis l'objet d'un pèlerinage constant de la part des fidèles de nombreux pays, qui obtiennent par son intercession toutes sortes de grâces.
Cette première biographie en français retrace le parcours du « saint confesseur d'Udine », dont le procès de béatification est en cours, de sa naissance dans un village des environs de Padoue à sa mort « sous les ailes de la Madone ».
Dans la grande histoire de Lourdes, il est un personnage méconnu qui est pourtant une figure essentielle. Voici, grâce à Yves Chiron, la première biographie historique de celui qui aura été le « curé de Bernadette ».
Jamais Marie-Dominique Peyramale n'a quitté ses Pyrénées natales et il serait resté un obscur prêtre du diocèse de Tarbes s'il n'avait été nommé à Lourdes en décembre 1854. Quatre ans plus tard, en 1858, une de ses jeunes paroissiennes, Bernadette Soubirous, lui annonce que la Vierge lui est apparue. D'abord sceptique, puis convaincu, l'abbé quadragénaire va se faire le héraut de la jeune voyante. Il la défendra face au commissaire, au procureur, au préfet. Il la protègera des journalistes et des curieux. Il assistera aux premiers miracles, organisera les premiers pèlerinages, bâtira le premier sanctuaire.
Rien ne prédestinait l'abbé Peyramale à ce rôle de grand témoin. Mais ce prêtre bouillonnant, intègre, actif, empreint de charité, incarne la conversion au surnaturel qu'appelle Lourdes. C'est cet itinéraire exemplaire que Yves Chiron nous raconte ici à partir de documents inédits.
Un destin et un livre tous deux aussi passionnés que passionnants.
Le 16 mai 2002, trente ans après sa mort, Jean-Paul II béatifie Padre Pio.
C'est la reconnaissance officielle, par l'Eglise, de ses immenses vertus personnelles, de ses dons charismatiques et de la mission, exceptionnelle, qu'il a eue dans l'église du XXe siècle. de 1887 à 1968, son aventure spirituelle aura été celle d'un homme tout entier donné à Dieu. Ce don total explique les multiples phénomènes surnaturels qui ont marqué sa vie entière et, par-dessus tout, une stigmatisation " permanente " pendant cinquante années.
C'est ce personnage d'exception, qui a bouleversé et fasciné des centaines de milliers de fidèles, qu'Yves Chiron raconte en se fondant sur de nombreux documents inédits et inconnus, et après une enquête menée à San Giovanni Rotondo, dans le village et le couvent où Padre Pio a passé la plus grande partie de sa vie.
La vie des trois petits voyants de Fatima ouvre un chemin de spiritualité et de dévotion à Marie et révèle aussi une étonnante page de l'histoire de l'Église.Chacun de ces enfants a reçu une mission particulière et chacun a parcouru un chemin de sainteté unique : un chemin de purification et de contemplation pour François, un chemin de souffrance et de sacrifice pour Jacinthe, un chemin de confiance et de persévérance pour Lucie qui a encore bénéficié de grâces exceptionnelles après 1917.Yves Chiron retrace ici la vie de chacun d'eux, évoque leur milieu d'origine et leurs familles et montre comment ces trois vies ont été d'abord au service d'une mission exceptionnelle pour l'Église et le monde en vue de délivrer un « message extraordinaire » selon l'expression de saint Jean-Paul II.
Yves Chiron, historien spécialisé dans l'histoire religieuse contemporaine. Auteur notamment d'enquêtes historiques sur les apparitions mariales, les béatifications et canonisations et les miracles de Lourdes. Il a également publié Fatima, Vérités et légendes (Artège, 2017).
Le Père Lamy était considéré par l'archevêque de Paris, le cardinal Amette, comme un nouveau « curé d'Ars ». Le philosophe Jacques Maritain le comptait parmi les « saints que le Ciel a mis sur notre route ici-bas ».
Né en 1853 au Pailly, un village très catholique de la Haute-Marne, le jeune Édouard bénéficie d'apparitions et de grâces particulières dès son enfance. La vocation à la prêtrise sera également précoce, il sera ordonné en 1886. Il consacre dès lors toute sa vie au service des jeunes, en animant des patronages à Troyes, et des humbles, au milieu des « chiffonniers » de Saint-Ouen. Il poursuivra sa mission au service de tous comme curé de La Courneuve. Au long de son existence, il reçoit la visite du Christ et de Marie à de nombreuses reprises et fonde un pèlerinage à Notre-Dame des Bois, près de son village natal. Mais de ces grâces mystiques, dont il tremble de se prévaloir, il ne tire aucune gloire.
À la fin de sa vie, la rencontre avec Jacques Maritain et son Cercle d'études thomistes lui ouvre les portes du milieu intellectuel et littéraire, inconnu de lui. L'un d'eux, Paul Biver, deviendra l'ami fidèle des dernières années et lui permettra de répondre à la demande de la Vierge Marie de fonder la congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie.
Avec sa précision historique habituelle, Yves Chiron nous offre l'histoire d'un homme et d'une époque. La biographie exhaustive de ce saint prêtre nous plonge avec bonheur dans la période de l'entre-deux guerres décisive pour le renouveau catholique.
Une plongée dans les questions disputées sur Padre Pio un des saints le plus populaires du XX e siècle.
Cet homme est sans doute un des saints les plus vénérés du XX e siècle (avec mère Teresa ou Jean-Paul II) et pourtant il n'a cessé de poser questions à ceux qui, dans l'Église ou en dehors, doutaient de la véracité de ce que l'on rapportait de lui. Stigmates, phénomènes de bilocation, « transverbération », mais aussi les incroyables files d'attente devant son confessionnal, l'enthousiasme débordant, voire inquiétant, des femmes qui le côtoyaient ! Dossier après dossier, après une brève présentation de la vie du saint, Yves Chiron mène l'enquête dans toutes les directions : quels furent ses liens avec le fascisme? Pourquoi fut-il persécuté par le Saint-Office? Jean XXIII le désavoua-t-il?
Avec une précision redoutable, Yves Chiron renvoie à leurs imprécisions ceux qui obstinément et contre les données les plus récentes en notre possession font un procès au capucin de Pietrelcina. Mais, en creux, il livre aussi une extraordinaire analyse du fonctionnement de l'institution de l'Église catholique qui n'a pas toujoursété tendre avec un de ses figures les plus marquantes!
Du jamais vu ! Partout, aux quatre coins du monde, des milliards d'individus qui ne sont pas chrétiens reconnaissent dans l'actuel successeur de Pierre le témoin et le champion de l'humanité. Dans les frontières du Vieux Continent, aux États-Unis, et jusque entre les murs du Vatican, il se trouve toutefois des catholiques pour voir en lui le diable. Ce sont eux, les phobiques de François, qui distillent un François bashing permanent.
Pourquoi le pape le plus apprécié hors de l'Église est-il le plus malapprécié au sein de l'Église ? Il fallait l'historien Yves Chiron pour décrypter les mensonges et les manoeuvres de militants et idéologues qui ont perdu le sens de l'Église et qui s'appuient sur certains hiérarques conservateurs. Ces « Françoisphobes » refusent de voir dans ce pontificat « un coup de poing dans l'estomac que nous a administré l'Esprit Saint pour nous réveiller », selon l'expression du cardinal Scola.
Que François apporte à toutes et à tous, sans discrimination, la Bonne nouvelle de l'amour, voilà l'intolérable pour ces nouveaux inquisiteurs. Quitte à ce que, complotant contre le pape de la compassion, ils se retrouvent à conspirer contre le Dieu de la miséricorde.
Une démonstration implacable, nourrie de révélations, au service de la vérité.
Le court pontificat de Jean XXIII (1958-1963) a bouleversé l'histoire de l'Église catholique. Sa mort, le 3 juin 1963, fut suivie d'un concert unanime d'éloges. Même le dirigeant soviétique Khrouchtchev adressa au Vatican un télégramme assurant qu'il garderait « un bon souvenir » de ce pape qui a oeuvré « au renforcement de la paix ».
Il est resté aussi comme le pape qui a ouvert en 1962 le concile Vatican II, « l'événement ecclésial le plus important du XXe siècle » dira un de ses successeurs, Benoît XVI.
Son procès de béatification et de canonisation a renouvelé la connaissance qu'on pouvait avoir du « pape au sourire ». Parallèlement, ont été connus les Carnets qu'il a tenus tout au long de sa vie (10 gros volumes, inédits en français).
Cette masse de notes personnelles, qui couvre les années 1905-1963, est importante pour appréhender et mieux comprendre cet homme d'Église qui fut successivement séminariste, prêtre, aumônier militaire, professeur de séminaire, visiteur apostolique en Bulgarie, délégué apostolique en Turquie pendant la Seconde Guerre mondiale, nonce à Paris dans les heures difficiles de la Libération et de l'épuration, patriarche de Venise, pape enfin.
Jean XXIII appartient à cette génération qui jusque dans les années 1920 voyageait à dos d'âne et en carriole, qui aura connu les débuts de l'automobile, puis a commencé à utiliser l'avion pour ses déplacements.
C'est aussi cette génération qui aura connu les deux guerres mondiales, vu la naissance du cinéma, de la radio, des satellites et des missions dans l'espace. Dans ce monde en mouvement, Jean XXIII aura été un grand spirituel en même temps qu'un homme d'Église ouvert au monde.
L'Enquête sur les apparitions de la Vierge est l'étude la plus complète et la plus précise possible sur un phénomène qui, pour le seul XXe siècle, est recensé des centaines de fois. Yves Chiron a mené une triple enquête: historique, thématique et synthétique. Il a disposé d'une vaste documentation, en provenance de diocèses et d'archives ecclésiastiques du monde entier ; il a visité des dizaines de lieux d'apparitions ou de supposées apparitions en France, en Espagne, au Portugal, en Suisse, en Italie, en Bosnie-Herzégovine et au Vietnam. On lira ici la réponse aux questions suivantes : qu'est-ce qu'une "apparition" de la Vierge ? Comment se manifeste-t-elle ? Y a-t-il des traits communs entre toutes les apparitions (âge, sexe, milieu social) ? Comment l'Église distingue-t-elle les "vraies" apparitions des "fausses" oeQuels sont les grands messages délivrés par la Vierge ? Quelle est l'influence du contexte politique et religieux ?
À l'occasion du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima en 1917, Yves Chiron offre un récit complet des événements, depuis les préparations (les apparitions de l'Ange en 1915 et 1916) jusqu'à aujourd'hui.Tout en s'appuyant sur les études les plus sérieuses consacrées à Fatima, l'auteur revient aux sources : les VI Mémoires rédigés par soeur Lucia, la biographie qu'ont publiée après sa mort les carmélites de Coimbra et la vaste Documentac¸a~o Cri´tica de Fa´tima inédite en français, qui recueille et reproduit toutes les pièces du dossier depuis les premiers interrogatoires des trois voyants (Lucia, Jacinta et Francisco) jusqu'au long procès canonique diocésain et la reconnaissance des apparitions en 1930. Le dernier grand acte fut, le 13 mai 2000, la béatification de Francisco et de Jacinta et la révélation du « troisième secret » par Jean-Paul II.Les controverses sur Fatima n'ont pas cessé. Depuis la critique néo-moderniste du P. Dhanis jusqu'à ceux qui estiment que la consécration de la Russie n'a pas été faite, que le secret révélé en 2000 est un faux ou est incomplet. Yves Chiron répond à ces objections. Il a aussi interrogé sur ce sujet le pape émérite Benoît XVI. Il publie sa réponse, inédite.
Yves Chiron, directeur du Dictionnaire de biographie française, spécialiste de l'histoire de la papauté, est auteur d'ouvrages de référence sur les apparitions mariales, les miracles, les béatifications et les canonisations, traduits en plusieurs langues.
Les conciles ont toujours eu pour objet de définir, préciser ou réaffirmer la doctrine de la foi et de redresser ou réformer la discipline de l´Eglise. Le premier, connu sous le nom de « concile de Jérusalem », se tint en 49, soit une quinzaine d´années après la mort du Christ. A partir de ce moment, l´Eglise prit l´habitude de se réunir en conciles dont on distingue plusieurs genres : provincial, plénier ou national et oecuméniques (ou universel). Ce dernier type de concile, objet de ce livre, rassemble les évêques de l´oïkouménè (soit l´ensemble de la « terre habitée »). Son caractère universel fait qu´il peut imposer ses décisions à toute l´Eglise sous l´autorité souveraine du pape sans lequel il ne peut rien dans la mesure où c´est lui qui le convoque et ratifie ses décisions. L´histoire de l´Eglise est jalonnée de 21 conciles oecuméniques, depuis celui de Nicée I en 325 jusqu´à celui de Vatican II en 1962-1965. Chacun d´entre eux est ici raconté, l´accent étant mis sur la description du processus conciliaire : convocation, délibération, définition et promulgation. Passer au crible ces assemblées à vocation universelle permet de montrer comment le corpus doctrinal du christianisme s´est forgé au fil des siècles. C´est dire que l´histoire des conciles oecuméniques concerne aussi l´histoire de nos sociétés.
Sainte Rita de Cascia est une des saintes les plus populaires parmi les catholiques.
Elle est connue comme la sainte des " causes désespérées ", la " sainte de l'impossible ". Les chapelles qui lui sont dédiées à Paris, au coeur de Pigalle, à Nice, dans les ruelles du quartier populaire, ailleurs encore, voient passer des milliers de fidèles et de pèlerins chaque mois. Sans parler de Cascia, dans le centre de l'Italie, où des pèlerins affluent toute l'année des différentes régions du pays et de l'étranger.
Et pourtant, la vie de sainte Rita, morte en 1447, est peu connue même de ses fidèles. Ils savent qu'elle a porté un stigmate extraordinaire sur le front (une épine de la Passion du Christ), mais c'est à peu près tout. Or, il y a beaucoup de choses à découvrir. Yves Chiron, après une enquête sur les lieux où a vécu sainte Rita, en s'appuyant sur les documents d'époque et les travaux d'érudition les plus récents, restitue une personnalité étonnante et attachante.
Sainte Rita fut d'abord une mère de famille ordinaire dans une région reculée de l'Ombrie. Puis le drame entra dans sa vie : son mari fut assassiné, pour des raisons obscures, et ses deux enfants moururent. Rita entra alors dans un monastère augustin. C'est là qu'elle va connaître une ascension mystique, assortie de différents miracles, dont le plus étonnant fut sans doute la stigmatisation. Son destin après sa mort est tout aussi extraordinaire.
Sainte Rita n'a été béatifiée qu'au XVIIe siècle et proclamée sainte en 1900 seulement. Et pourtant, bien avant déjà, la dévotion envers elle avait connu, de manière assez inexplicable, un essor extraordinaire. Les miracles qui lui sont attribués sont innombrables. Des chapelles dédiées à sainte Rita sont répandues dans le monde entier.
L'ouvrage d'Yves Chiron part de l'histoire critique pour aboutir aux rivages d'une dévotion toujours très répandue.
Le grand mouvement de contestation qui a secoué la France en Mai-Juin 1968 n'a pas épargné l'Église. Certains clercs (prêtres séculiers, dominicains, jésuites) ont soutenu la contestation étudiante et sociale. Puis la contestation a visé l'Église elle-même comme institution, remettant en cause le rôle et l'image du prêtre.Longtemps le sujet a été tabou. Yves Chiron raconte cette année 1968 dans l'Église, sans se limiter à la France. Car cette année est marquée aussi par de grands événements ecclésiaux : face à une crise de la foi grandissante, Paul VI proclame un Credo solennel ; le pape publie aussi une encyclique sur la contraception, Humanae Vitae, qui sera très contestée, y compris par certains épiscopats ; la théologie de la libération émerge lors de la Conférence de Medellin.Le dépouillement systématique de la presse de l'époque et les témoignages des acteurs de cette année ont été complétés par l'exploration de diverses archives, notamment les très riches Archives diocésaines de Paris, faisant de cet ouvrage un document exceptionnel.
Yves Chiron, historien, directeur du Dictionnaire de biographie française, est notamment l'auteur de biographies des papes contemporains (Pie IX, Pie X, Benoît XV, Pie XI, Jean XXIII, Paul VI) qui ont été traduites en diverses langues.
Gérard Calvet, entré dans l'ordre bénédictin en 1950, ordonné être en 1956, a été un moine bâtisseur et un moine "résistant". Dans la tourmente de l'après-concile, pour conserver la liturgie traditionnelle et la tradition monastique, il fonde en 1970, avec l'accord de ses supérieurs, le monastère Sainte-Madeleine, installé à Bédoin d'abord, au Barroux ensuite. Dom Gérard fondera aussi avec Mère Élisabeth de La Londe le monastère Notre-Dame de l'Annonciation et, plus tard, le monastère Sainte-Marie de La Garde.
Ses relations avec les autorités de son ordre et avec le Saint-Siège furent difficiles à partir de 1974, allant jusqu'à l'expulsion de l'ordre bénédictin. Mais sans jamais désespérer de l'Église, Dom Gérard a recherché, dès la fin des années 1970, une réconciliation avec Rome, qui interviendra en 1988.
Pape italien de 1963 à 1978, Giovanni Battista Montini prend le nom de Paul VI en hommage au Pontife qui mit en oeuvre les décisions du Concile de Trente. Né d'un père journaliste de Brescia, ordonné prêtre sans être passé par le séminaire, il poursuit ses études à la Grégorienne et à la Sapienza avant de gravir les marches du pro-secrétariat d'État de Pie XII. Archevêque de Milan en 1954, cardinal en 1958, il est élu pape à la mort de Jean XXIII. Historien du catholicisme, Yves Chiron se penche sur l'intimité quotidienne d'un pape méconnu et revisite à la lumière des archives les événements clefs d'un pontificat marqué par les soubresauts de Vatican II.
Trente ans après sa mort au jour de la Transfiguration, c'est le visage d'un pape déchiré entre progressisme et tradition qui apparaît, pape décrié de la morale conjugale (Humanae vitae), et pape controversé de la réforme liturgique, de l'Ost Politik et de l'oecuménisme. Un portrait captivant de ce fils de patricien pétri de saint Augustin et habité par le désir d'une impossible conciliation entre Église et modernité.
La Chine compte aujourd'hui dix millions de catholiques. Cette minorité a une histoire plus que millénaire dans le pays. Le christianisme est arrivé dans l'empire chinois par des vagues successives de missionnaires dès le VIIe siècle ; « nestoriens » d'abord, puis franciscains, jésuites, lazaristes, prêtres MEP..., et ce, jusqu'au XIXe siècle. Ce christianisme n'est pas pour autant un produit d'importation : le premier évêque chinois est sacré dès 1685 et on compte plus d'un millier de prêtres chinois au début du XXe siècle.La longue histoire du catholicisme de Chine est aussi celle de persécutions récurrentes et l'héritage de nombreux martyrs de la foi. En 1949, l'instauration d'un régime communiste a ainsi chassé tous les missionnaires occidentaux et la tentative de création d'une Église nationale séparée de Rome s'ensuivit.Yves Chiron raconte cette histoire tourmentée et héroïque, jusqu'au très controversé « Accord provisoire » conclu entre le Saint-Siège et la Chine communiste en septembre 2018. Il a rencontré, lors d'un de ses séjours en Chine, le cardinal Zen et l'Église clandestine pour mieux comprendre le passé et nous raconter l'actualité brûlante de l'Église catholique.
Yves Chiron, né en 1960, directeur du Dictionnaire de biographie française est historien spécialisé dans l'histoire de l'Église catholique, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux papes contemporains, traduits en plusieurs langues.
Comment devient-on un saint ?
Jean-Paul II a proclamé durant son pontificat plus de bien-heureux et de saints que tous ses prédécesseurs réunis. Parmi eux, deux papes (Pie IX et Jean XXIII), des évêques, des prêtres, des religieux et des religieuses, des laïcs, des enfants aussi. L'auteur explique les procédures suivies pour aboutir à une béatification puis à une canonisation, quels sont les spécialistes intervenant dans les procès canoniques (postulateurs, rapporteurs, promoteur de la foi plus communément appelé l'« avocat du diable »), et présente les différents types de sainteté (le martyre ou l'exercice héroïque des vertus). Une enquête historique souvent surprenante sur un sujet finalement mal connu.
Alors que se poursuivent depuis près de trente ans les " apparitions " de la Vierge à Medjugorje, petite ville de Croatie et que des centaines de milliers de catholiques dans le monde croient encore à l'origine surnaturelle de ces phénomènes, voici le témoignage critique de l'historien autant que de l'homme de foi.
L'auteur s'est rendu à Medjugorje pour les besoins de son enquête. Il y a rencontré voyants et guides spirituels, assisté aux " apparitions " et interrogé l'évêque du lieu. II livre ici le résultat de ses recherches avec pour la première fois en français le texte de la longue conférence de Mgr Péric donnée en 2004 où l'évêque de Mostar analyse les faits, en souligne les contradictions et rappelle le " constat de non supernaturalitate ".
Outre trois autres interventions épiscopales, Yves Chiron fait également le point sur la position du pape Benoît XVI et les condamnations les plus récentes du Saint Siège, éclairant catholiques et tout homme soucieux de vérité.
9791090029576 Titre de l'ouvrage: Pie XI Auteur:
Yves Chiron Editeur: Via Romana Date de publication: 28/11/2013 Reliure: Broché Prix public/catalogue hors taxes: EUR 23,70 TVA: 5.5% Prix public taxes comprises: EUR 25,00 Nombre de pages: 663 Langue: français Sujet: Spiritualités / Histoire des religions Description: Pie XI (1857-1939) fut le pape de l'entre-deux-guerres. Il fut à la fois confronté au traumatisme de 14-18 dans les consciences européennes, à l'affirmation des totalitarismes, à la faillite de la paix, le tout sur fond de déchristianisation en Occident. Rien ne préparait Achille Ratti, né en Lombardie au milieu du XIXe siècle (1857), à une époque où les États du pape couvraient un tiers de l'Italie, à assumer une telle tâche. Certes, ce bibliothécaire érudit a découvert la diplomatie dans la nouvelle Pologne d'après 1918, mais, devenu pape, il doit mener un aggiornamento à marche forcée. Il règle la question romaine avec Mussolini par les accords du Latran (1929). Il organise la présence catholique en Europe centrale, pacifie les relations avec la France et multiplie les missions. Mais ce sont deux encycliques, promulguées en 1937, qui donnent la mesure de l'homme et de son action : en dénonçant le nazisme (Mit brennender Sorge), puis le communisme (Divini Redemptoris), Pie XI se pose en vigie d'un monde libre. Yves Chiron a eu accès aux Archives Secrètes du Vatican.
Biographie de l'auteur: Yves Chiron, né en 1960, est membre de la Société d'histoire religieuse de la France et directeur de la lettre d'informations religieuses Aletheia. Il a récemment publié chez Via Romana une biographie d'Urbain V le bienheureux (2010), ainsi qu'une Histoire des conclaves, chez Perrin (2013)
Un choix de textes du P. Fillère permet de découvrir l'originalité d'une pensée toujours en éveil, attentive aux grands débats contemporains. Il se révèle une figure attachante et même prophétique.
Jeune prêtre, l'abbé Louis-Édouard Cestac est scandalisé par la misère des enfants, jeunes filles mendiantes ou prostituées. Il initie alors une oeuvre d'accueil en s'ingéniant à développer une pédagogie et des formations adaptées. Il permettra ainsi à des centaines de jeunes filles de se reconstruire et préparer leur avenir, les arrachant définitivement à leur condition de malheur. L'abbé Cestac laisse à sa mort, en 1868, une congrégation de plus de 900 Servantes de Marie, avec une branche contemplative, les Bernardines ; et quelques 150 maisons (écoles, orphelinats, etc.) dans plusieurs départements et en Espagne. L'accès à la riche documentation et aux archives des Servantes de Marie a permis à l'historien Yves Chiron de nous conter ici le récit d'un homme et d'une oeuvre originale, entièrement guidée par une immense dévotion à Marie. Son procès de béatification est en cours.