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Roland Minnerath
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Quel avenir pour la confirmation ? ; un enjeu pastoral
Roland Minnerath
- Artege
- 19 Mai 2016
- 9782360401383
Un mouvement est en cours depuis le concile Vatican Il qui, en revenant aux sources de l'initiation chrétienne, a déjà permis de rétablir la séquence des trois sacrements que sont le baptême, l'eucharistie et la confirmation.
Il s'agit de passer de la doctrine, clairement exposée par le Magistère, au changement de nos pratiques pour parvenir à une administration de ces sacrements au plus jeune âge alors que la confirmation est souvent reportée à l'adolescence. Le résultat est que beaucoup de jeunes abandonnent le contact avec la vie de foi avant même d'être confirmés. Beaucoup de diocèses dans le monde reviennent à un âge plus précoce. Pour bien expliquer le sens de notre sacrement de la confirmation et les enjeux d'un renouveau de sa pratique pastorale, on se plongera dans les sources scripturaires et patristiques de l'initiation chrétienne. On suivra le développement de la confirmation en Occident. On examinera les textes magistériels qui invitent à se réapproprier toute la richesse théologique et liturgique de la confirmation dans sa relation avec le baptême et l'eucharistie. L'enjeu pastoral en est fondamental.
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Oui l'Église est en crise. Non, l'Évangile n'a pas dit son dernier mot. Face à un monde croulant sous les fausses promesses usées de la surhumanité, c'est au contraire lui la nouveauté. Et qui vaut autant pour les incroyants que pour les croyants. Un appel à la vraie vie.
Réseaux sociaux, neurosciences, intelligence artificielle... À l'heure des nouvelles technologies, le message de l'Évangile paraît d'un autre âge. Le christianisme semble en déclin. L'homme postmoderne se tourne vers des croyances de substitution. Peu à peu, il en vient à affirmer que toutes les religions se valent. Il se détourne des valeurs traditionnelles et ne cherche qu'à satisfaire ses désirs individuels.
Comment les chrétiens d'aujourd'hui peuvent-ils alors intéresser leurs contemporains à la Bonne Nouvelle ? Et comment l'Église, qui est signe et anticipation du Règne de Dieu, peut-elle évangéliser ? En laissant la parole à Jésus lui-même, nous répond avec discernement, éloquence et profondeur, dans ce livre rare, Mgr Roland Minnerath.
Cette parole de Jésus, forte et lumineuse, n'a pas pris la moindre ride. Elle constitue un enseignement moral indépassable. Elle est un appel adressé à notre liberté. Elle dessine les contours de l'humain universel. L'appel de Jésus à la conversion en vue du Règne de Dieu est absolument actuel. Jésus, avenir de l'homme, offre une espérance pour le monde qui se disloque au lieu de converger et de s'unir dans la richesse de sa diversité. -
La primauté de l'Evêque de Rome et l'unité de l'Eglise du Christ
Roland Minnerath
- Beauchesne
- Le Point Theologique
- 21 Octobre 2010
- 9782701015712
Le thème de la primauté de l'évêque de Rome a reçu une attention continue ces dernières années dans les dialogues oecuméniques. Qu'il suffise de rappeler les travaux de la Commission internationale anglicane-catholique romaine sur L'autorité dans l'Église, ceux du Groupe des Dombes où catholiques et protestants se sont penchés sur Le ministère de communion dans l'Église universelle (1985), l'annexe au Sixième Rapport du dialogue Église catholique - Conseil oecuménique des Églises sur L'Église locale et universelle, 1990, ou le document du Comité mixte catholique-orthodoxe en France sur La primauté romaine dans la communion des Églises (1991), outre les nombreux symposiums académiques sur la question de la primauté au premier et au deuxième millénaire.
La primauté de l'évêque de Rome est actuellement au centre des discussions de la Commission Mixte Internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe.
Il y a quelques années, le pape Jean-Paul II publiait son encyclique Ut unum sint (1995), invitant les Églises et les communautés ecclésiales à exprimer leur point de vue sur le nécessaire ministère d'unité au service de l'Église entière. Jean-Paul II invitait à distinguer entre le contenu essentiel de la primauté et les modes de son exercice.
Entre catholiques, orthodoxes et anglicans, il est clair que le premier siège est celui de Rome. Il s'agit encore de préciser « quel est son rôle spécifique dans une ecclésiologie de communion » comme le dit le document de Ravenne adopté en 2007 par la Commission Mixte Internationale.
Le dialogue avec l'Orthodoxie a mis en lumière que, pour l'Orient, la primauté - à tous les niveaux : diocésain, provincial, patriarcal, universel - est toujours articulée à la synodalité, dans une tension féconde alimentée à la communion trinitaire et eucharistique.
Dans le contexte nouveau où vit le monde globalisé, la communion des Églises du Christ est plus que jamais un but à atteindre, en fidélité à la volonté du Seigneur.
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Textes bibliques et conciliaires choisis et introduits par Mgr Roland Minnerath, Archevêque de Dijon. Dans le Nouveau Testament, l'Épître aux Hébreux est l'unique document qui nous présente explicitement le Christ comme Grand-Prêtre de la nouvelle Alliance. Les lecteurs de l'Épître aux Hébreux se demandaient si la fonction de médiateur, qui est au coeur de l'institution sacerdotale, était d'une manière ou d'une autre, accomplie dans le ministère du Christ. Prenons le temps de découvrir la nouveauté radicale du sacerdoce du Christ. Avec d'autres grands textes du Nouveau Testament, ainsi que des passage
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Doctrine sociale de l'Eglise et bien commun
Roland Minnerath
- Beauchesne
- Le Point Theologique
- 21 Octobre 2010
- 9782701015705
Qui a prêté assez d'attention à Léon XIII lorsqu'il a rappelé que l'homme passe avant l'outil et la production ? Qui a suivi Pie XI lorsqu'il a formulé le principe de subsidiarité qui est tronqué même dans l'Europe qui l'a inscrit dans son traité de Maastricht ? Qui a écouté Jean Paul II lorsqu'il lançait, au risque d'être incompris l'idée de l'employeur indirect - la collectivité - qui devrait prendre en charge tout salarié qui perd son emploi. On n'a pas attendu la crise de 2008 pour dire que le bien commun exige une instance de régulation à tous les niveaux où il se concrétise. Encore récemment, Benoît XVI, dans son encyclique Caritas in veritate (2009) rappelle que l'économie n'est pas le tout de l'homme et de la société, et que toute approche réductrice des phénomènes sociaux conduit à l'échec. L'homme est un mystère qu'aucun système ni aucune idéologie ne peuvent enfermer dans leurs limites.
C'est le mérite de la Doctrine Sociale de l'Église de revenir toujours à la racine de l'humain, là où le Créateur a inscrit ce que « la sagesse éthique de l'humanité appelle la loi naturelle » (Caritas in veritate 59). Rechercher ce qui est l'humain dans l'homme conduit à choisir entre « deux types de rationalité, celle de la raison ouverte à la transcendance et celle d'une raison close dans l'immanence technologique ». La Doctrine Sociale de l'Église est ce travail incessant de la raison sur les profondeurs de notre humanité, une raison illuminée par « la vérité de l'amour du Christ dans la société ».
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TH n°101 - De Jérusalem à Rome - Pierre et l'unité de l'église apostolique
Roland Minnerath
- Beauchesne
- 1 Avril 1995
- 9782701013213
Grâce à une approche historique renouvelée des Livres du Nouveau Testament, l'auteur rend aux événements des temps apostoliques leur relief insoupçonné. En se donnant pour fil conducteur le rôle spécifique joué par l'Apôtre Pierre, il met en lumière le processus par lequel les courants issus des missions judéo-chrétienne, paulinienne, johannique trouvent en Pierre un point de convergence et de ralliement dans leur effort pour garder ou retrouver l'unité voulue par le Fondateur.
Le livre commence avec la protophanie du Ressuscité à Pierre et se termine par la lettre de Clément de Rome aux Corinthiens. On voit Pierre exercer avec effacement et efficacité un ministère de discernement, de confirmation, d'intégration et de communion, dans un parcours qui l'amène à transférer de Jérusalem à Rome le centre de l'Église.
Il ressort de ce livre que le ministère d'unité et de communion, que les Églises et les communautés ecclésiales recherchent toujours, leur a été donné par le Fondateur, comme une Parole appelée à s'incarner dans l'histoire pour y rendre présent le Seigneur, « pierre angulaire » et Pasteur de son Église .
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Pour une éthique sociale universelle ; la proposition catholique
Roland Minnerath
- Cerf
- 23 Septembre 2004
- 9782204077484
L'humanité a besoin d'un code éthique commun pour vivre en paix et promouvoir justice et compréhension entre les hommes et les cultures. Pour guider les hommes dans leurs relations avec les autres et avec la société, un tel code de conduite pratique ne peut que surgir de ce que tous les hommes ont en commun, et répondre aux aspirations inscrites dans leur être même. L'éthique sociale a pour fondement l'homme vivant en société. Elle s'élabore à partir de l'expérience et se communique dans un discours rationnel pour servir à l'échange entre les cultures. Elle englobe tous les aspects de la vie de l'homme en société, depuis la famille, la communauté de travail, la société civile, la société politique, jusqu'à la communauté internationale, face aux défis actuels de la globalisation, des fondamentalismes, et des nouvelles formes de violence. -- If we are to live in peace, promote justice and understanding between men and their cultures, humanity needs a universal ethical code to guide men in their relations with others and within society. Such a practical behavioural code can only emerge from what all men have in common, and must respond to the aspirations of their inner being. The social ethic is based on man's life in society, elaborated by experience and communicated in rational terms, in order to serve as an exchange between cultures. It covers all the aspects of man's life in society, from the family, the working community, civil society, the political world... to the international community and today's challenges of globalisation, fundamentalisms, and new forms of violence. Archbishop of Dijon since March 2004, Roland Minnerath is a member of the Pontifical Academy of Social Sciences and the International Theological Commission.
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Nul besoin d'être prophète pour pressentir que nous sommes en train de changer d'époque : la globalisation, le réchauffement climatique, l'effondrement démographique en Occident, la domination de l'économie, le rejet de toute référence transcendante, la mise en coupe réglée de l'anthropologie judéo-chrétienne, le conditionnement médiatique, l'absence de perspective et de projet mobilisateur pour l'avenir donnent une image inquiétante de la cité des hommes.
Notre situation fait penser à celle qu'a connue saint Augustin au début du Ve siècle, pris de vertige saisit devant les ruines d'un monde finissant et l'incertitude de celui qui vient.
Bouleversé à la nouvelle de la prise de Rome par les Goths en 410, Augustin, évêque d'Hippone, nous a livré une des plus grandioses méditations sur l'histoire humaine dans La cité de Dieu.
Cette oeuvre majeure interprète toute l'histoire humaine à la lumière de l'histoire du salut. Pourquoi Dieu permet-il que soient mises en échec les réalisations humaines favorables à la diffusion de son offre de salut ? Augustin voit les hommes se diviser en deux cités selon qu'ils accordent leur confiance à Dieu ou à eux-mêmes. « Deux amours ont fait deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la cité céleste » (civ XIV, 28).
Aujourd'hui la cité des hommes a besoin d'une bouffée d'oxygène salutaire et d'une ouverture vers le haut, vers « la vérité tout entière » que nous ne pouvons plus nous dispenser de rechercher ensemble. La cité terrestre ressemble à un système en phase d'entropie. Le christianisme est un réservoir -hélas méconnu - d'informations capables de lui faire prendre un nouvel essor. Voilà tout le sens de ce livre rempli d'une bonne dose d'espérance pour aborder l'avenir.
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Aux bourguignons qui croient au ciel et à ceux qui n'y croient pas
Roland Minnerath
- Editions De Bourgogne
- Libre Parole
- 15 Décembre 2006
- 9782902650057
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Ce petit ouvrage fait le point sur une question très précise concernant la doctrine catholique de la primauté pontificale : Pape exerce-t-il ses fonctions de pasteur universel au titre d'évêque de toute l'Église ou au titre de primat ? Concile Vatican II a répondu implicitement à cette question en restaurant l'ecclésiologie de communion et en élaborant la doctrine de la collégialité épiscopale. Du coup, la fonction pontificale était resituée dans sa perspective traditionnelle la plus authentique. En analysant les développements auxquels ont donné lieu les discussions au premier Concile du Vatican, et accessoirement à Vatican II, l'auteur n'apporte pas seulement une contribution à l'histoire de la théologie, son intention est de montrer que même les textes de Vatican 1 autorisent les catholiques à parler avec les autres églises chrétiennes un langage commun à propos de la nature du ministère de l'unité qui est celui de Pierre.Roland MINNERATH a acquis sa formation théologique à Strasbourg, Paris et Rome. Il s'est spécialisé dans l'histoire de l'Antiquité chrétienne et les problèmes ecclésiologiques.
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Pour moi vivre c'est le Christ ; à l'écoute de l'apôtre Paul
Roland Minnerath
- Traditions Monastiques
- 1 Janvier 2009
- 9782878100723
Ce recueil des lettres de l'apôtre paul est destiné à t'aider à mieux découvrir ou redécouvrir les grands axes de son enseignement.
Il regroupe par thèmes quelques grands passages des lettres pauliniennes : le christ, l'esprit saint, le salut par la foi, la vie nouvelle selon l'esprit, l'église et ses ministères, la résurrection des morts. mais tout d'abord, nous faisons connaissance de saint paul lui-même, depuis sa conversion jusqu'à sa mort, et nous l'écoutons nous dire en quoi consiste sa mission d' "apôtre, non de la part des hommes.
Mais par jésus christ et dieu le père" (ga 1, 1). ami lecteur, n'aie pas peur d'entrer dans la pensée de l'apôtre paul. il te communiquera le feu intérieur d'un homme pour qui "vivre, c'est le christ " (ph 1,21).
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Les organisations malades de la science ; la rationalité du management
Roland Minnerath
- Beauchesne
- 1 Avril 1982
- 9782701010489
Les praticiens - et plus encore les théoriciens - du management considèrent volontiers leur spécialité comme une science. Et elle l'est sans doute, si l'on entend par science une méthode critique de connaissance et d'action.
Le management est un processus politique de conduite d'une organisation vers sa finalité spécifique. Il joue habituellement sur deux registres: d'une part, il élabore des stratégies en réponse aux contraintes internes et externes de l'organisation, et d'autre part, il légitime ses méthodes par leur conformité à des modèles de rationalité tirés des sciences physiques ou biologiques.
Ce double mouvement empêche souvent le management d'appréhender l'action collective à partir de son dynamisme interne et de son contenu: dans la motivation des hommes qui travaillent ensemble en vue d'un but qui a un sens. La mystérieuse maladie évoquée dans le titre se réfère donc à un usage inadéquat de la "science" appliquée au management. La science de la direction de l'action collective organisée doit être celle des hommes et non des choses.
L'auteur est lui-même Docteur d'Etat ès Sciences de Gestion. Il livre ici les résultats de son expérience et de ses réflexions pour inviter à de nouveaux approfondissements.
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" Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone. "
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La religion dans la République laïque - Actes du XXe colloque national de la Confédération des Juristes catholiques de France
Collectif, Minnerath Roland
- Tequi
- 1 Décembre 2005
- 9782740312407
Apparu au sein de la civilisation chrétienne, le principe de la laïcité de l'État connaît, de nos jours, une crise majeure en France. On en attend une nouvelle définition dans sa relation avec les religions traditionnelles en vue de la reconnaissance de leur importance historique pour la culture et la vie sociale. Mais on s'interroge aussi sur sa capacité à se mesurer à une nouvelle religion issue d'une autre civilisation et dont les nombreux adeptes demeurent encore largement étrangers à la distinction entre la foi et la politique qui caractérise nos sociétés sécularisées. Si bien que les pouvoirs publics se retrouvent aujourd'hui souvent entravés par la loi du 9 décembre 1905 qu'ils ne cessent par ailleurs d'invoquer de manière quasi incantatoire. Faudrait-il en envisager la révision alors même qu'elle est considérée par le Président de la République comme une colonne du temple ? Quoi qu'il en soit, la laïcité devra faire la preuve de sa pertinence pour surmonter les défis politico-religieux auxquels est d'ores et déjà confrontée la France du XXIe siècle.