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Baker Street
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La maison sur le quai est un vaste immeuble d'habitations à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que Léon Rozental, un jeune garçon de douze ans. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures dans les couloirs et pièces cachées des différents appartements. Lors d'une expédition souterraine, Léon trouve un passage menant à un appartement situé au-dessus d'une salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont le logement est protégé par un gardien, un joueur d'échecs du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures. Koba est un officier soviétique haut-placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline...
Dans cette conversation entre un jeune garçon naïf et et un tyran paranoïaque, Robert Littell dépeint Staline sous un jour nouveau, avec une intimité choquante et un sens aigu de la façon dont un homme peut ignorer les conséquences de ses actes.
Le jeune Léon est à la fois étonnamment précoce intellectuellement et d'une candeur désarmante; son charme et sa spontanéité en font un jeune héros irrésistible, pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.
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En 1979, Robert Littell, ancien journaliste à Newsweek, a rencontré la veuve du grand poète russe, Osip Mandelstam, mort en route vers un goulag en Sibérie. En laissant repartir l'écrivain américain, la vieille femme lui a fait un adieu qui allait hanter le romancier depuis ce jour jusqu'à présent. Lui ouvrant la porte, jetant un regard furtif à droit et à gauche, elle lui a chuchoté à l'oreille, " Surtout ne parlez pas l'anglais dans les couloirs... " Dans ce roman il raconte l'obsession réciproque entre Staline et Mandelstam, artiste seul parmi tous qui ait osé prononcer un mot de révolte contre la terreur, qui soit allé jusqu'à dénoncer son auteur dans quelques poèmes d'une vérité crue et d'une audace folle, qui allaient lui coûter la liberté, l'art et la vie. Raconté à travers la voix de ses proches - sa femme, son amie intime la poétesse Anna Akhmatova, son frère en poésie Boris Pasternak, quelques autres personnages inventés ou réels - ainsi que sa propre voix, son long chemin de croix est le miroir des souffrances de la collectivité, de tout un peuple russe soumis à ce régime de terreur. Dans le long menuet qu'ils allaient danser à travers des années, qui allait les opposer de provocation en riposte, de protestation en représailles (arrestation, torture, privations, exil misérable loin de Moscou), la fascination mutuelle est si intense - mais aussi fantasmagorique - qu'il est difficile de dire de ces rencontres terrifiantes si elles sont réelles ou imaginaires, ambiguïté entretenue savamment par le romancier... Méditation historique d'une force rare, ce roman-récit révèle un autre versant de l'immense talent de chroniqueur des époques-tout-entières qu'est l'auteur de la grande saga de la CIA, La Compagnie : un versant plus intimiste et poétique, sur toile de fond d'une Russie en pleine décomposition.
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Philby ; portrait de l'espion en jeune homme
Robert Littell
- Baker Street
- 4 Novembre 2011
- 9782917559192
La légende du grand espion Kim Philby romancée et revisitée : connu pour son jeu d'agent double, était-il peut-être plus multiple encore ? Littell choisit, afiin de mieux cerner son sujet, de l'étudier dès sa jeunesse , bien avant la Guerre Froide, à l'aube de la Seconde guerre mondiale : sa participation dans les rébellions en Autriche et Hongrie, puis plus tard son travail de journaliste/espion en Espagne pendant le guerre civile. Un récit qui reste plus proche de l'histoire et doit moins à la fiction que certains livres de Littell, il n'en reste pas moins romanesque en diable...
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Lorsque Alexander Til, idéaliste infortuné, quitte l'Amérique pour retourner à Petrograd, à la veille de la Révolution d'Octobre, c'est sa vie qu'il va mettre en jeu dans l'espoir de transformer la Russie. Mais après avoir assisté à la naissance d'une nouvelle ère il voit les gens et ses propres idéaux piétinés par la montée en puissance du dictateur de la Russie, Joseph Staline, avec qui Til est fatalement destiné à se confronter.
Dans cette fresque historique d'une rare puissance, Robert Littell recrée de manière fascinante le souffle épique de l'agonie de la Russie à travers trois décennies d'espoir, de guerre et de répression. Qui sème la révolte est un chef d'oeuvre romanesque qui embarque le lecteur dans l'une des périodes les plus marquantes, et tragiques, de l'histoire moderne.
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Lemuel Gunn, ancien agent de la CIA, s'en est fait virer alors qu'il était en poste en Afghanistan. Installé dans un mobile home dans le Nouveau-Mexique, il est devenu détective privé.
En plein marasme financier et sentimental, il n'est pas insensible aux charmes d'une certaine Ornella Neppi qui vient frapper à sa porte, le chargeant de retrouver Emilio Gava, un individu arrêté pour une affaire de drogue, puis libéré sous caution dans l'attente de son procès. Car Gava semble s'être évanoui dans la nature, et l'oncle d'Ornella, garant de caution judiciaire, risque d'y perdre 125 000 dollars.
Gunn se lance sur sa piste mais sa mission va se compliquer singulièrement.
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Lilya, Tatiana, Elly, Nora. Quatre femmes réunies autour du jeune journaliste R. Litzky en 1953. Qu'ont-elles en commun ? Elles ont aimé le même homme, l'immense poète russe Maïakovski. Il a dédié des poèmes à chacune d'entre elles. Lilya Brik, volage et envoûtante. Tatiana Yakovleva, l'aristocrate, la seule qui s'est refusée à lui. Elly Jones, l'âme soeur. Nora Polonskaya, la belle comédienne. Elles pensent toutes connaître ses secrets. Et pourtant, vingt-cinq après sa mort, en confrontant leurs souvenirs du jeune bolchévique tourmenté, elles en apprennent long sur lui. Son suicide, magistralement mis en scène, ne fait qu'épaissir le mystère autour de cette figure emblématique de la Révolution.