Filtrer
Éditeurs
- Fayard (32)
- Le Livre De Poche Jeunesse (17)
- Le Livre De Poche (15)
- Tallandier (15)
- Albin Michel (12)
- Beauchesne (12)
- Hachette (11)
- Plon (10)
- Perrin (8)
- Seine (7)
- Chene (6)
- Le Leopard D'Or (6)
- Roudil (6)
- Corps 16 (5)
- Hachette Bnf (5)
- Hachette Enfants (5)
- Pocket (5)
- Flammarion (4)
- Marabout (4)
- Michel Lafon (4)
- Van Den Bosch (4)
- Actes Sud (3)
- Archipel (3)
- Belfond (3)
- Denoel (3)
- L'Harmattan (3)
- Tempus/Perrin (3)
- Bartillat (2)
- Cite (2)
- Dunod (2)
- Les Editions Retrouvees (2)
- Que Sais-Je ? (2)
- Sindbad (2)
- Somogy (2)
- Acr (1)
- Acropole (1)
- Archipoche (1)
- Balland (1)
- Bellefontaine (1)
- Cerf (1)
- Charles Corlet (1)
- Cherche Midi (1)
- Complexe (1)
- Editions 1 (1)
- Glenat (1)
- Grand Caractere (1)
- Hachette BNF (1)
- Helios France (1)
- Imprimerie Nationale (1)
- La Martiniere (1)
- Liber Minerva (1)
- Libra Diffusio (1)
- Magnard (1)
- Mame (1)
- Omnia (1)
- Pluriel (1)
- Presses De La Cite (1)
- Robert Laffont (1)
- Rocher (1)
- Seguier (1)
- Springer (1)
- Succes Du Livre (1)
- Un Deux Quatre (1)
Pierre Miquel
-
L'affaire Dreyfus a fini depuis longtemps de diviser le pays, les salons et jusqu'aux familles. L'innocence du capitaine Dreyfus ne souffre pas discussion. En revanche, l'Affaire elle-même, par son ampleur et ses conséquences, est devenue un objet d'histoire plus que jamais vivant.
De l'accusation d'espionnage à la réhabilitation de Dreyfus, c'est cette histoire que Pierre Miquel raconte, décrivant, à travers elle, l'antisémitisme de la France de la fin du XIXe siècle, le pouvoir de la presse, la naissance de la figure de l'intellectuel et le triomphe (tardif) de l'opinion sur les forces traditionnelles que sont le Parlement, le gouvernement, la justice et l'armée.
-
21 février 1916 : un déluge de feu, craché par mille trois cents obusiers, s'abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour. Après neuf heures de bombardement, les troupes d'assaut allemandes s'élancent et réalisent une percée presque décisive. Ainsi commence la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant huit mois, Français et Allemands vont se livrer une lutte sans merci, une impitoyable guerre d'épuisement. Car la bataille réclame chaque jour son lot de combattants : on dénombre plus de sept cent mille victimes, morts, blessés et disparus. La jeunesse d'Allemagne et de France est laminée sur ces quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples. Ce livre nous plonge dans l'effroyable quotidien de Verdun : les gaz, les pilonnages, les attaques au lance-flammes, les tranchées que l'on prend pour les reperdre aussitôt, la boue, et cette peur omniprésente qui étreint les combattants. Avec Verdun, un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle. La victoire de Verdun n'est pas, comme on l'a trop souvent décrite, celle de tel ou tel général. Qu'elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d'Allemands perdus au coeur de l'enfer.
-
Les enjeux de l'aventure politique, industrielle et intellectuelle du second Empire, qui va bouleverser le paysage des villes, forger la classe ouvrière et préparer l'avènement d'une société de consommation.
Le second Empire, après avoir eu mauvaise presse, est aujourd'hui réhabilité car on reconnaît, sous les cendres de la défaite de Sedan, la France d'aujourd'hui.
Avec Napoléon III, travaillent les équipes qui tracent les lignes de chemin de fer, agrandissent les ports, façonnent les grandes villes actuelles, qu'il s'agisse de Paris, Bordeaux, Marseille, Lyon, Le Havre. Le prix de cette modernisation : l'abandon, qu'on croit définitif, d'un régime libéral, le mépris envers un Parlement ramené au niveau d'un conseil général, la toute-puissance de l'administration, le gonflement des effectifs de la police et de l'armée qui doivent mouler la nouvelle société dans un corset d'acier, les classes populaires rassemblées en lisière des villes et la corruption installée au coeur de l'Etat !
La plume de Pierre Miquel donne à ce bilan contrasté le souffle d'une aventure.
Parmi les nombreux succès de Pierre Miquel : L'affaire Dreyfus, Le chemin des Dames, La bataille de la Marne. -
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, l'Europe entière est convaincue qu'elle sera brève. Personne ne peut imaginer les souffrances et les horreurs que vont endurer ces hommes appartenant à des sociétés si avancées.
Plus de 250 000 poilus périssent durant les premiers mois de l'offensive. Quatre années de carnage et de désespoir s'ensuivent, qui changent radicalement l'image du combattant : en 1914, il monte au front avec l'illusion d'une victoire rapide. En 1917, il sait qu'il va à la mort. En 1918, équipé de grenades, appuyé par des chars et des avions, il s'agit déjà du combattant de 1940.
Le poilu est le héros sacrifié au début de ce conflit de trente ans. Dans cet ouvrage de référence devenu un classique, Pierre Miquel nous en raconte l'inimaginable tragédie. -
La marne est à la france ce que la bataille d'angleterre sera pour les anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion.
C'est pourquoi on parle du miracle de la marne. fin août 1914, la france est envahie, les soldats de joffre font retraite depuis quinze jours, le gouvernement est parti à bordeaux, trois armées allemandes marchent sur paris. la guerre est perdue. et c'est le miracle. sur 245 kilomètres, de meaux à verdun, la résistance s'organise. les civils aident les soldats, les soignent, les enterrent, renseignent, nourrissent, cachent.
Cinq journées atroces, durant lesquelles les pantalons rouges prennent leur revanche, et gagnent. le miracle, c'est leur courage et celui des populations. les poilus de la marne ont sauvé le pays. ils ne savent pas qu'ils en ont encore pour quatre ans.
-
Le 11 novembre 1918, les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais les hommes ont payé cette paix d'un lourd tribut. Le conflit n'a jamais été si meurtrier qu'en 1918.
21 mars : les Allemands attaquent sur le front de Saint-Quentin. Quatre mois durant, les Alliés frôlent la défaite.
18 juillet : les Français contre-attaquent, avec l'appui des Américains et des chars. Il faudra trois mois pour acculer l'Allemagne à la défaite.
11 novembre : à 10 h 55, le soldat Trébuchon tombe frappé d'une balle dans la tête, le dernier des huit millions de victimes.
Pierre Miquel a profondément renouvelé l'histoire de 1918, l'année de la victoire. Une victoire douloureuse, celle des poilus, mais aussi des nations combattant en France pour la paix et la liberté des peuples.
-
Plus de 140 000 ex. vendus tous formats confondus.L'affaire du Chemin des Dames est dans toutes les mémoires. C'est sans doute le théâtre d'un des drames les plus effroyables de la Première Guerre mondiale.
Une offensive française, lancée le 16 avril 1917 sur l'Aisne, aboutit à la perte de plus de 100 000 hommes en quelques jours. Qui est responsable de ce carnage et de l'échec de cette offensive ? Une commission d'enquête fut constituée par le gouvernement pour en déterminer les responsabilités. Pierre Miquel rapporte ici l'événement dans toute sa complexité et se livre à une passionnante étude sur les rapports du pouvoir politique et du pouvoir militaire. -
Au printemps de 1940, ceux qui attendent les chars et les avions nazis sont essentiellement des Français. Ils ne disposent pour tout secours étranger que des avions livrés par l'Amérique, et de rares divisions britanniques. Le rôle de la Grande-Bretagne est surtout maritime: elle barre le pas de Calais et tient la mer du Nord. L'Occident compte sur les Français pour tenir la ligne Maginot.Nul ne peut cependant ignorer que la France, saignée à blanc par la dernière guerre, dispose de trop peu d'hommes jeunes pour résister à son puissant voisin: la classe 1936 ne compte que 165 000 conscrits contre 480 000, la même année, en Allemagne. Le Reich a désormais 85 millions d'habitants, dont il peut tirer 12 millions de soldats. Quelle que soit la valeur des combattants français (on se souvient dans le monde entier de la Marne et de Verdun), comment pourraient-ils résister à une masse d'hommes entraînés, fanatisés, bardés de chars et casqués d'avions? Les premiers interrogatoires de prisonniers allemands ont permis de mesurer la détermination de l'adversaire: il se battra de toutes ses forces.Les Français ont-ils la possibilité de sortir de leurs casemates pour prendre l'offensive? Nullement: Belges et Néerlandais sont neutres. Ils ont juré aux Allemands qu'ils construiraient des fortifications au sud de la Belgique pour s'opposer à tout envahisseur, quel qu'il soit.La France est donc la sentinelle sacrifiée du monde atlantique. En est-elle consciente? Ceux qui sont en permission au mois de mai ne montrent aucune hâte à rejoindre leurs corps. Personne ne s'attend à l'agression. Le 10 mai 1940, avant l'aube, les avions allemands par milliers, grondent au-dessus des lignes, de la Hollande à la frontière suisse. Cette fois, la guerre est déclarée.Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, producteur d'émissions (télévison, radio), a publié notamment chez Fayard, Histoire de la France, les Guerres de religion et la Grande Guerre.
-
La Grande Guerre au jour le jour
Pierre Miquel
- Les Editions Retrouvees
- 19 Novembre 2014
- 9782365590938
Spécialiste de l'histoire de la Première Guerre mondiale, Pierre Miquel (1930-2007) est l'auteur de très nombreux ouvrages qui surent rencontrer un large public.Ce livre n'est pas une nouvelle histoire de la guerre de 1914-1918, mais présente quantité d'histoires singulières, histoires de combattants et de non-combattants, de femmes et d'hommes, de la terre de France aux colonies ou aux terres étrangères, comme autant de témoignages d'un bouleversement inouï dans la vie des contemporains. Si les événements de la guerre constituent bien l'arrière-fond de ces récits, c'est bien davantage leur répercussion dans la vie quotidienne des individus que l'on rencontre, l'horreur des tranchées, mais aussi les soucis de l'arrière, les progrès techniques, les changements des moeurs, les nouveautés des sciences et des communications, les rêves d'égalité sociale... C'est un basculement sans précédent que provoque ce conflit et qu'évoquent ici ces voix retrouvées.
-
"je fais la guerre" ; Clémenceau, le père la victoire
Pierre Miquel
- Tallandier
- Texto
- 6 Février 2014
- 9791021004368
Surnommé le « Père la Victoire », Clemenceau est ce républicain intègre et victorieux qui a su prendre dans l'histoire du XXe siècle une figure mythique avant Charles de Gaulle. De sa naissance vendéenne en 1841 à sa mort en 1929, Clemenceau fut un témoin privilégié d'un des rares moments de l'histoire où le monde bascule. Ce livre rassemble la vie de Clémenceau dans les deux ans (1917-1919) où il s'est trouvé confronté à la guerre et à la paix, porteur des espoirs de son pays.
13 novembre 1917 : le gouvernement Painlevé vient de tomber. La situation de la France est critique et il faut trouver un successeur. Au même moment, les soldats français subissent la boue de Verdun et le sable glacé des Flandres. Les bolcheviks viennent de prendre le pouvoir à Saint-Pétersbourg et les divisions allemandes rapatriées de l'Est s'apprêtent à enfoncer le front occidental. Poincaré souhaite, à la tête du gouvernement, un patriote vigoureux et irréprochable. Le 15 novembre 1917, Georges Clemenceau est nommé par Poincaré président du Conseil. Le « Tigre » résume alors son programme : « Je fais la guerre ! ». Clemenceau se rend au front: adulé des Poilus, il ne ménage pas les généraux, hormis Pétain. «Il ne suffit pas d'un képi galonné pour transformer un imbécile en un homme intelligent», dit-il. Un an plus tard, le 11 novembre 1918, la France est victorieuse.
A 77 ans, le «Tigre» est devenu le «Père la victoire». L'historien Pierre Miquel retrace ces mois décisifs de la vie du «plus grand homme politique contemporain que la France ait connu avant Charles de Gaulle». Homme de tous les fronts, la scène politique comme la boue des tranchées l'ont fait entrer dans l'Histoire. Pour Clemenceau, la victoire sera amère. A Versailles, il ne réussit pas à imposer les vues de la France face à l'américain Wilson. Il devient le «Perd la victoire».
-
Petite histoire des stations de métro (édition 2013)
Pierre Miquel
- Albin Michel
- Pratique Albin Michel
- 24 Avril 2013
- 9782226217783
Chaque fois que vous prenez le métro, vous entrez sans le savoir dans l'Histoire. Et quelle Histoire ! En 400 stations, hommes illustres, parfaits inconnus, hauts lieux et lieux-dits oubliés racontent pêle-mêle toutes les époques. Dans cette parade insolite, Michel-Ange est associé à l'obscur général Molitor, le modeste jardinier Cadet côtoie Pasteur ou Victor Hugo, tandis que Réaumur, inventeur du thermomètre, est accolé à la ville de Sébastopol dont il ignorait l'existence... Avec ses élus et ses lacunes, le métro est moins innocent qu'il n'y paraît. De ligne en ligne, Pierre Miquel nous guide à travers notre culture souterraine. Il nous fait redécouvrir ce qui n'avait plus de surprise pour des millions d'entre nous et transforme nos trajets quotidiens en autant de passionnants voyages.
-
« J'ai pris un plaisir extrême et trouvé grand profit à une lecture que je conseille de faire d'affilée. A partir de quinze ans (avant même, si l'on est gourmand), et sans limite d'âge. » Ginette Guitard-Auviste, Le Monde « Ecrite dans un style vivant et familier, fourmillant d'anecdotes, voici une histoire bien faite pour nous rafraîchir la mémoire. » Le Nouvel Observateur « Admirable synthèse qui convoque à la tribune de l'His-toire la sociologie et l'économie, l'ethnographie et même la politique, afin d'éclairer en ces jours de remise en question la notion même de la France ! » Le Bulletin du Livre « Un ouvrage qui offre à la fois toutes les garanties des meilleurs manuels et tout l'intérêt d'un merveilleux récit. » Robert Serrou, Paris-Match « Sobre, clair, efficace et complète, l'Histoire de la France de Pierre Miquel est à la fois livre de lecture et mémento. Elle rendra à ce double titre de grands services à tous ceux qui veulent commodément être renseignés sur les rois francs, les Années folles ou Azincourt... Et tout le reste! » Lire « Cette gigantesque fresque de l'histoire de notre pays a le mérite rare d'être claire et précise. L'auteur a su dégager, avec quelle habileté, les grandes lignes de l'épopée, ces siècles de rivalités et de luttes qui présidèrent à la naissance d'une nation : la nôtre. » Historama « Enfin une Histoire de la France originale, pratique à consulter et passionnante à lire » Journal des Instituteurs « Un manuel d'histoire pour tous ceux qui l'ont un peu oubliée pour tous ceux qui veulent l'apprendre sans s'ennuyer », tel est le propos de l'auteur - on devrait dire son pari. Un pari réussi. C'est clair, simple, complet, sans excès d'érudition, vivant comme la vie quotidienne. Indispensable dans une bibliothèque. » Claude Pasteur, Elle
-
Voici le moment d'avoir du « discernement » (Apocalypse 13, 18). Cet avertissement de l'apôtre saint Jean est d'actualité en cette fin de millénaire où le retour du sacré, le foisonnement des sectes, jettent le désarroi dans les consciences. Comment situer la mystique par rapport à la théologie, à la métaphysique et à la poésie ? Le Dieu des mystiques est-il l'Absolu et l'Inconnu ?
« S'engager dans la mystique » est-il un désir ou un risque ? La mystique aurait-elle quelque parenté avec l'érotisme, le monachisme et l'intégrisme ? La mystique est vertigineuse, comment résister à ses tentations ? Comment distinguer le goût du merveilleux et la grâce de l'émerveillement ? Enfin la mystique a-t-elle son langage et sa méthode ?
Autant de questions qui imposent un discernement vigoureux pour éviter les dérives.
L'illustration de la couverture reproduit le polyptyque de Roger van der Weydan (1464) des Hospices de Beaune. L'archange saint Michel pèse les âmes lors du Jugement dernier, mais c'est à tout moment de l'histoire de l'humanité et à tout moment de chaque existence personnelle que s'opère le discernement.
-
TH n°86 - Le vocabulaire de l'expérience spirituelle - Dans la tradition patristique grecque du IV
Pierre Miquel
- Beauchesne
- 1 Octobre 1991
- 9782701012384
Après son enquête sur Le vocabulaire latin de l'expérience spirituelle dans la tradition monastique et canoniale de 1050 à 1250, publié dans la même collection en 1989, l'auteur étudie ici, dans un véritable florilège, le vocabulaire de l'expérience spirituelle dans la tradition patristique grecque du IVè au XIVè siècle. Les mots clés de ce vocabulaire sont « dépistés » quant à leur fréquence et à leur acception d'abord chez les Pères grecs d'Irénée à Damascène, puis chez les moines grecs du Ps. Macaire à Nicolas Cabasilas.
Par delà les réticences catholiques de l'emploi du mot expérience lors de la Contre Réforme et du Modernisme, on perçoit l'importance de cette approche de Dieu, face à une théologie parfois trop conceptuelle et spéculative. La mystique grecque est expérimentale sans cesser d'être apophatique. À une époque de renouveau charismatique, ce rappel de la tradition permet de discerner les conditions, les limites et l'authenticité de l'expérience spirituelle.
-
-
Reconnue, célébrée et collectionnée avec passion, l'oeuvre de Narcisse Diaz de la Peña a su séduire ses contemporains les plus illustres, Delacroix, Renoir, Van Gogh, et demeure aujourd'hui incontournable pour tout collectionneur ou collection du XIXe siècle. Paysagiste et peintre de genre, de l'Orient, de nus, de fleurs et de chiens en sous-bois, Diaz laisse une oeuvre considérable et extrêmement variée, réalisant une synthèse originale entre le paysage barbizonien et le goût orientalisant et de frivolité de son époque.
Chef de file et pilier, avec Théodore Rousseau, de l'École de la Nature, son oeuvre - où la forêt est omniprésente - traduit l'enchantement joyeux de la réverbération de la lumière. Admiré par Monet et Monticelli sur lequel il exerce une énorme fascination, artificier de la lumière et de la couleur, le peintre profile à travers son oeuvre une manière encore inédite d'appréhender la lumière. Tachiste, il use de l'imprécision volontaire de la forme dans son détail en juxtaposant les couleurs, désagrégeant l'effet lumineux en séparant chaque touche. Pré-impressionniste, grand virtuose de la palette, Diaz éblouit l'oeil par toutes les séductions de la lumière et l'envoûtement d'un grand coloriste.
-
Les enfants de la patrie tome 2 - la tranchee
Pierre Miquel
- Le Livre De Poche
- 5 Mai 2004
- 9782253067795
Pierre Miquel
Les Enfants de la patrie
La Tranchée **
Septembre 1914 : Léon est mort au front. Il laisse une épouse, une mère, désormais seule pour diriger loeexploitation agricole de loeAllier, et trois frères frappés par loeinjustice de son sort.
A loearrière, on veut encore croire à une guerre éclair. Au front, loeheure noeest plus à la victoire en chantant. Les classes 16 ont été levées, des jeunes de dix-neuf ans prennent les armes.
Raymond, le benjamin des fils Aumoine, est du lot. A Verdun, cette forte tête se révèle un as du téléphone de campagne, indispensable pour la coordination des fronts au sol et dans les airs. Julien, loeartilleur, passe le sombre hiver 1915 dans le Soissonnais, soeépuisant en offensives et contre-offensives. Jean, accablé par la disparition de Clelia, la belle aristocrate allemande qui loeaida à soeévader des prisons ennemies, se porte volontaire pour les missions doeespionnage les plus dangereuses dans les cavernes de loeAisne.
Coeest parce quoeil les aime, ces braves et humbles poilus, sacrifiés du champ doehonneur, que Pierre Miquel leur redonne vie. Et rompu à loeart du récit, il livre des pans secrets de cette funeste épopée ? commerce de femmes, évacuation de populations indésirables, dénonciations. Sombre répétition de tragédies à venir.
-
La Poudrière d'Orient, tome 2 : Le vent mauvais de Salonique
Pierre Miquel
- Le Livre De Poche
- 18 Janvier 2006
- 9782253113263
Pierre Miquel
Le Vent mauvais de Salonique
La Poudrière d'Orient **
31 décembre 1915. L'expédition franco-britannique des Dar-danelles s'est achevée dans le sang. Du pont de l'Algérie, les
rescapés de l'enfer découvrent Salonique. Sitôt débarqués, ils sont emprisonnés dans un camp insalubre cerné de barbelés et d'espions.
Constantin, le roi des Grecs, affiche son amitié pour les Allemands. Dans l'ombre, le baron prussien Schenk manipule l'opinion. Le général Sarrail a beau se battre sur tous les fronts, il reste pris en tenailles entre Grecs et Bulgares, tandis que les Anglais observent et attendent.
Paul Raynal survit au nom d'un seul espoir : retrouver Carla,
l'infirmière rencontrée sur le port de Marseille. Emile Duguet infiltre les services de renseignements ennemis. Chargé de nettoyer la région des terroristes à la solde des Bulgares, Edmond Vigouroux parcourt les montagnes, accompagné d'Alexandra, la jeune institutrice grecque dont il est épris.
Insolations, typhus, moustiques ravagent les troupes plus rapidement que les combats eux-mêmes. Des ruelles de Salonique aux lambris des salons de Sofia, les soldats sillonnent une poudrière de nationalismes. Ainsi va l'Histoire dans ces Balkans loin d'être unifiés. Ainsi va l'amour dans cet Orient tragique où chaque jour est le jour le plus long.
La suite intitulée La Poudrière d'Orient comprend :
1. L'Enfer des Dardanelles
2. Le Vent mauvais de Salonique
3. Le Guêpier macédonien
4. Le Beau Danube bleu
-
La Campagne de 1814 ressemble à la première invasion des temps modernes. Elle met en scène l'arrivée des cosaques et des uhlans. Les Russes et les Prussiens se ruent dans les villages. Ces batailles mobilisent la dernière armée des conscrits qui aient servi la France : l'armée des Marie-Louise, derniers successeurs des « volontaires » de 1791, et qui combattent sous les ordres d'un des plus grands stratèges de l'Histoire. Car Napoléon est parfaitement génial dans cette campagne organisée autour de quatre fleuves : la Seine, l'Aube, la Marne, l'Aisne.
Par le jeu des circonstances, ces lieux de mémoire vont retrouver cent ans plus tard leurs fonctions de défense. On se déchire déjà en 1814 au Chemin-des-Dames et dans les marais de Saint-Gond.
Avec son talent de conteur, Pierre Miquel rend vie et couleur à l'exploit prodigieux des derniers soldats de Napoléon qui ont retenu pendant soixante jours le souffle de l'Europe.
-
" La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de " 14-18 " ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerre allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations.La " grande " guerre était déjà " totale " et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations " scientifiques " de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations " déplacées ", sans oublier le " génocide " des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXe siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXe siècle.On l'appelle aussi " Première Guerre mondiale ". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine: elle a bien engendré la révolution _ dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première.Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des " empires " ou des " alliances " plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, l' " impérialisme ", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats.La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'histoire. "Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à Paris-Sorbonne, est producteur d'émissions (télévision, radio). Il a publié, notamment, chez Fayard, Histoire de la France, Les Guerres de religion, La Seconde Guerre mondiale et Les Hommes de la Grande Guerre.
-
Petite Histoire des fleurs de l'Histoire : Des iris de Clovis aux cent fleurs de Mao
Pierre Miquel
- Albin Michel
- 20 Avril 2021
- 9782226463937
Azalée, jasmin, orchidée, camélia ... Des fleurs, on aime le parfum, la beauté délicate, l'harmonie des couleurs, et le langage secret qui est aussi celui du coeur. Mais que sait-on de la petite histoire des fleurs de l'Histoire ? Symboles de luttes, de guerres ou de révolutions, emblèmes des monarques et des puissants, marques de reconnaissance ou de ralliement, signes de solidarité ou de communion, les fleurs, sauvages ou cultivées, nobles ou humbles, ont toujours accompagné les hommes. Du lys blanc des rois de France aux chrysanthèmes de Mao, des oeillets rouges des républicains sous Louis-Philippe aux coquelicots de Verdun, des roses rouges des socialistes aux marguerites qui accompagnèrent le général de Gaulle jusqu'à sa dernière demeure, en passant par le muguet de mai si cher aux travailleurs, Pierre Miquel nous convie à parcourir les sentiers fleuris du jardin de l'Histoire. Avec son incomparable talent de conteur, savant alliage d'érudition, de charme et de truculence, il a composé ce bouquet d'anecdotes croustillantes, de faits insolites et néanmoins historiques, de légendes savoureuses et de révélations cocasses. Un précieux florilège pour ceux qui veulent en savoir plus sur la petite histoire des fleurs sans pour autant oublier la grande Histoire des hommes.
-
Comme Verdun ou les Éparges, Vimy compte parmi les pages les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale. Parce que la ville domine et protège Lens, ses mines et ses terrils, les Allemands en ont fait une forteresse imprenable.
Attaquer cette position relève de l'impossible, mais Pétain en donne l'ordre : en mai 1915, il lance sa division marocaine au coeur des lignes ennemies. Au prix d'énormes pertes, la percée semble réussir. Joffre a promis des renforts, qui n'arriveront jamais. Plus de 130 000 hommes vont s'embourber dans ce succès militaire transformé en désastre par des erreurs de commandement.
Parmi les rares rescapés, se trouvait un volontaire nommé Blaise Cendrars...
-
Depuis 1945, l'histoire du monde domine celle des nations : anciennes et nouvelles, elles doivent s'intéger, bon gré mal gré, aux ensembles économiques et stratégiques qui font évoluer la planète. Que la population mondiale ait doublé en un demi-siècle donne la mesure des pulsions sociales qui affectent certaines zones, failles sanglantes de l'écorce terrestre : le Proche et le Moyen-Orient, le Sud-Est asiatique, l'Afrique, la mer des Caraïbes... Dans ces régions s'affrontent les nouveaux empires par l'intermédiaire de petites nations à la démographie galopante.
En un récit continu, précis, passionnant, Pierre Miquel situe les régions de conflit dan l'évolution des ensembles, rendant compréhensibles les crises du quotidien, trop souvent mal perçues - comme la guerre dans les Balkans - parce qu'elles ne sont pas reliées à un demi-siècle d'évolution.
Depuis 1989, la boussole de l'Histoire semble perdre le nord : la chute du Mur de Berlin sonne le glas de l'empire des nouveaux tsars, ouvrant sur le territoire de l'ex-URSS une zone de tempêtes, la guerre du Golfe semble amorcer la reconstitution du "monde un" dont rêvait Roosevelt sous la houlette puritaione de Washington. Mais la guerre économique se poursuit entre l'Amérioque du Nord, l'Europe et l'Asie du Sud-Est, et les nations du "quart-monde" sont plus que jamais offertes aux trois plaies de la guerre, des épidémies et de la famine.
Auteur d'une Histoire de France que tous les français ont lue, Pierre Miquel s'eforce dans ce livre de marquer la place de la France dans cette avenure contemporaine de la planète. Une France plus que jamais située au carrefour des axes Sud-Nord et Est-Ouest, au coeur du nouveau cyclone qui commence à se former en Europe, annonçant le fracassant retour de l'Histoire sur le continent qui l'a vu naître. -
Comment Vincent de Paul, fils d'un petit paysan de Pouy, près de Dax, est-il devenu l'une des figures les plus célèbres de son temps et de l'Histoire, un saint assurément pas comme les autres, dont la canonisation sera d'ailleurs singulièrement difficile?Dans un XVIIe siècle marqué par les guerres, les famines et les pestes, mais aussi par la Contre-Réforme et le renouveau de la foi catholique en lutte contre toutes les hérésies, il est celui qui parvient à se faire le confident des plus grands en même temps que l'ami des pauvres.Grâce à ses protecteurs _ parmi les plus illustres familles: les Gondi, les Marcillac _, lui-même persuadé que le message du Christ ne peut être entendu qu'une fois les plus grandes souffrances soulagées, il s'emploie à pratiquer la charité, fondant les Lazaristes et lançant des missions dans les pires lieux de misère, non seulement en France mais aussi aux quatre coins du monde. Avec ses missionnaires et grâce à l'aide précieuse des femmes _ qu'il fait sortir des couvents pour les envoyer sur les chemins de misère _, il porte secours sans relâche, tout au long de sa vie, aux indigents et aux affamés, aux galériens et aux esclaves, aux malades et aux prisonniers, aux enfants abandonnés et aux paysans pillés, qui tous deviennent des assistés du Christ.Car la force du combat de Vincent de Paul, en même temps que sa singularité, est là: dans la foi extraordinaire qui l'a accompagné jusqu'à son dernier souffle.Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, est l'auteur de nombreux ouvrages tels que Histoire de France, Les Guerres de religion, La Grande Guerre, parus chez Fayard.