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Paule Marie Duquesnoy
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Après la sidération du premier confinement, Paule Marie Duquesnoy entame son journal dans un coin de campagne corrézienne, celui qui l'a vue naître et ses aïeux aussi. Un an durant, non loin de son jardin où elle nomme avec soin pensées et rhododendrons, la sauvagerie stagnante du marais du Brezou lui sert d'exutoire. Magie ou maléfice de ses eaux troubles, il dilue les dates, confond l'actualité et les souvenirs. En promenade avec Paule Marie Duquesnoy, on ne se soucie que des saisons. On pouponne du regard de jeunes hérons, on contemple les lames vertes des iris, on s'étourdit du ballet des araignées d'eau, on fléchit dans la brise comme fanent les berces.
À travers une langue d'une poésie diffuse, les journées suspendent un fil humide entre la femme et l'enfant, entre les gracieuses libellules et les anneaux de Saturne, entre la Corrèze et la Corée. À chaque contemplation de la nature son échelle, profondément humaine : minuscule ou astronomique, vibrante ou statique.
Notre édition est illustrée par douze dessins naturalistes à l'aquarelle de Stéphanie Schouvey,qui prêtent leurs couleurs aux espèces du marais (oiseaux, fleurs, plantes et insectes). -
Dans ces poèmes en vers libres, Paule Marie Duquesnoy parle de l'amour, du départ des êtres chers et du temps qui passe. Sensible aux variations de la nature, puisant à la source de l'enfance, elle cultive les mots, au gré des saisons et des couleurs.
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Le monologue du poète inspiré par ce qui l'entoure en ces lieux habités : la maison aux mille pièces, le jardin aux mille plantes, environnement riche en objets chargés d'ans et de vivants, auxquels elle adresse ces mots dans une quête éperdue pour les rejoindre.
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Je parlerai de la lecture. Tout commence par la lecture. Ça remonte à l'enfance, des histoires de mots avec leur densité de rêve. Sophie brûlait sa robe dans la chaux. Mais le monde était bon. Cadichon écrivait ses mémoires aussi bien que Saint-Simon. Tous les animaux parlaient. Je ne m'endormais jamais en écoutant une histoire.
La voix « avait l'inflexion des voix chères qui se sont tues ».
Je ne cesserai pas de dire le mot, de dire l'écoute, car « je est un autre », je est l'autre. L'auteur est un ami qui ne me quittera plus, entre enfer et paradis je le rejoins.
Je parle de la lecture, car une vraie lecture donne une vie nouvelle à la pensée de l'écrivain, lui ajoute du temps et de l'espace, elle est déjà création, ouverture vers l'écriture. -
Petite porte une goutte de sang à son cou
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Un calendaire défini en fonction du saint fêté ce jour-là, dont la vie présentée d'après les affinités entretenues avec lui, est mise mise en regard avec les nouvelles du jour, rapportées sur le mode de la confidence, une manière de journal intime.
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Voyage au pays du plaqueminier , initiation vagabonde à la Corée du Sud
Paule-Marie Duquesnoy
- Atelier Des Cahiers
- 14 Janvier 2020
- 9791091555616
Récit de voyage illustré en Corée du Sud.
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52 poèmes pour un ginkgo de Corée
Paule-Marie Duquesnoy
- Atelier Des Cahiers
- 18 Octobre 2018
- 9791091555432
« J'ai vu à Jeonju, à l'entrée du hyanggyo, l'école confucéenne, un ensemble de ginkgos dont l'un cinq fois centenaire, au tronc imposant et à l'écorce sombre si magnifiquement craquelée qu'on a envie de la caresser (...) J'aime à imaginer Confucius lisant, réfléchissant, philosophant, enseignant sous un tel arbre, symbole de longévité et d'illumination. »
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La tulipe rouge
Paule-Marie Duquesnoy, Jan laurens Siesling
- Unicite Francois Mocaer
- 20 Avril 2017
- 9782373551129
Nous connaissons Paule Marie Duquesnoy pour sa poé-sie. C'est une voix unique, la sienne, dans le paysage fran-çais. Je devrais dire, ici, dans le jardin français, tant il est vrai que l'idée du jardin convient à sa poésie (à toute poésie peut-être ?). Mais dans le recueil que voici, elle prend le large, elle laisse ses arbres et ses buissons en attente, ses massifs de fleurs préférées et les plates-bandes, et elle se lance dans les grands paysages. Qu'elle parcourt à Grande Vitesse pour aller dans les grandes villes (les jardins d'hommes ?). Elle abandonne un instant la botanique et s'adonne à l'art. Quel nom trouver pour ces essais (exer-cices ?), pour cette approche originale du monde de l'art ? Pages d'un journal ? Journal de voyage ? Notes d'un pro-meneur, bloc-notes d'un visiteur d'art ? Commentaires d'une dilettante ? Poétique de la pérégrination moderne ? En feuilletant ces proses enjouées on n'échappera pas à se poser la question : avec quoi les comparer, avec quel format classique ? Car tout cela y figure, et plus ! Extrait de la préface de Jan Laurens Siesling