Partant de l'Ordonnance générale du Missel romain, cette brochure vise à mieux faire connaître le Mystère du Salut célébré à la messe. Ainsi, nous pouvons prendre conscience de sa valeur, nous en nourrir et, dans l'enthousiasme de la rencontre avec le Christ et nos frères, passer véritablement de la célébration à la vie.
Le pape François, avec son style simple, direct et profond, nous accompagne pour devenir des hommes et des femmes eucharistiques dans notre vie quotidienne.
La préface est de Monseigneur Guido Marini, Maître des célébrations liturgiques pontificales.
Trésors de sagesse est une anthologie des citations les plus significatives tirées des discours du pape François aux personnes âgées.
Le Pape nous rappelle ce que représentent les aînés dans nos familles et dans la société : ils sont notre histoire, nos guides, des sources de sagesse. Ils doivent être chéris, aimés, écoutés, choyés, et reconnus comme des personnes actives parmi de nous. Dans ces pensées, nous découvrons la vision de société de François, son idée de communauté, son plaidoyer pour une alliance entre générations qui, au lieu de s'opposer, doivent se reconnaître réciproquement, s'écouter, partager. Le volume contient également des photos des rencontres de François avec des personnes âgées.
« La Lettre du pape François est un vibrant appel en faveur de la formation liturgique des fidèles. Elle constitue un véritable traité de théologie de la liturgie selon le pape François. Dans un temps de grand éclatement des manières de célébrer, alors que l'affrontement entre les sensibilités peut être pour beaucoup difficile à vivre, alors même aussi que les documents de synthèse des démarches synodales mettent en avant les difficultés des fidèles à l'égard des institutions et des pratiques actuelles, cette lettre est un texte de grande importance. Le Pape offre à l'Église latine des pistes pour une régulation de la vie liturgique qui ne s'appuie pas, comme certains le souhaiteraient, sur un renforcement de l'appareil disciplinaire, et donc sur la réaffirmation d'un nécessaire respect des rubriques, mais sur une formation approfondie reposant sur une intelligence de l'action. Il développe sa conception d'un art de célébrer dont le but est d'être le signe de la joie de l'Évangile. Pour le Pape, le vrai critère de la vie liturgique n'est pas la conformité à des règles, ni un déploiement cérémoniel en vue de défendre le caractère sacré des rites, mais la capacité à annoncer le mystère d'un Dieu qui s'est révélé en Jésus-Christ comme un Dieu de tendresse et de pitié, un Dieu qui aime et fait miséricorde » (Frère Patrick Prétot, bénédictiin dans La Croix).
Ensemble c'est beau ! est une anthologie des pensées les plus significatives du pape François au sujet des couples et des familles.
Il s'agit de pensées « lumineuses » et positives, de métaphores puissantes qui s'impriment dans la mémoire et transmettent un message clair. En quelques lignes, les réflexions de François brossent la réalité familiale dans ses traits quotidiens, dans la dynamique qui s'installe entre ses membres - parents, fratrie, grands-parents, jeunes et moins jeunes, membres malades ou fragiles et toute la communauté humaine qui les entoure - avec les joies, les difficultés, les drames et les défis que chaque famille, partout, doit affronter. Selon son style, le pape François n'expose pas seulement des concepts pour l'intelligence, mais il parle au coeur des personnes et il éveille notre mémoire affective.
Ces pensées dévoilent la conviction profonde du Pape, c'est-à-dire la beauté d'être famille et la force des liens familiaux lorsque Dieu en est la source.
Loué sois-tu (Laudato si'), tel est le titre de l'encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune, c'est-à-dire l'écologie et le respect de la création. Le discours du Pape se situe au niveau éthique et pastoral et confirme le souci manifesté depuis le début de son pontificat pour deux concepts-clé : l'urgence de la sauvegarde de la création et la lutte contre ce qu'il appelle la culture du déchet.
Il est une évidence, selon le pape François, que l'action des humains - surtout depuis le début de l'ère industrielle - a eu un impact très fort sur la nature et pourrait conduire à des conséquences désastreuses. D'où le rappel à une attitude de responsabilité qui n'est pas le seul apanage des croyants, mais de tous.
Le pape François exhorte nos contemporains à entrer dans une mentalité nouvelle, à bannir des conduites malsaines. En premier lieu, en développant une attitude de sauvegarde afin que le monde et ses habitants ne soient pas une ressource à exploiter de façon irresponsable mais plutôt un jardin à cultiver. Ensuite, en refusant la mentalité du jetable qui engendre le gaspillage et le mépris des plus pauvres.
Cette encyclique dépasse les frontières de l'Église pour s'adresser à toutes les personnes de bonne volonté, à tous les habitants de cette Terre que nous avons reçue en cadeau.
Entre 2014 et 2020, lors des audiences générales du mercredi, le pape François nous a offert les catéchèses sur les fondamentaux de la vie chrétienne que sont les Sacrements, les Commandements et les Béatitudes.
Mais peut-on croire vraiment que la vie chrétienne est une vie heureuse, épanouissante, comme le dit le titre de ce recueil ? N'a-t-elle pas son lot de contraintes et de règles qui la rend peu attrayante ?
Au contraire, la lecture de ces pages nous permettra de saisir que la vie chrétienne nous propose un itinéraire de libération de notre ego, prisonnier des idoles de l'avoir, du pouvoir, du plaisir comme fins en soi.
Le pape François réfléchit : « Pour vivre ainsi - c'est-à-dire dans la beauté de la fidélité, de la générosité et de l'authenticité - nous avons besoin d'un coeur nouveau, habité par l'Esprit Saint (cf. Ez 11, 19 ; 36, 26). Je me demande : comment cette «greffe» de coeur a-t-elle lieu, du coeur ancien au coeur nouveau ? À travers le don des désirs nouveaux (cf. Rm 8, 6) qui sont semés en nous par la grâce de Dieu, de façon particulière à travers les Dix commandements portés à leur accomplissement par Jésus, comme il l'enseigne dans «le discours de la montagne» (les béatitudes ; cf. Mt 5, 17-48) ... Ainsi, l'Esprit Saint rend fécond notre coeur en y plaçant les désirs qui sont un don de lui, les désirs de l'Esprit. Désirer selon l'Esprit, désirer au rythme de l'Esprit, désirer avec la musique de l'Esprit. »
Le Saint-Siège a annoncé mercredi 16 septembre que la nouvelle encyclique de François, « Fratelli tutti » (Tous frères, en français) serait publiée le 4 octobre, le lendemain de sa signature par le pape à Assise. La publication de ce texte sur la fraternité interviendra à une date symbolique, puisque le 4 octobre est le jour où l'Église catholique célèbre la Saint François d'Assise.
Pour cette nouvelle encyclique, le pape François choisit les paroles du saint d'Assise contenues dans ses Admonitions. Il inaugure une réflexion à laquelle il tient beaucoup, sur la fraternité et l'amitié sociale et qu'il entend donc adresser à toutes les soeurs et tous les frères, à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui peuplent la terre. À tous, de manière inclusive et jamais exclusive. Nous vivons à une époque marquée par la guerre, la pauvreté, les migrations, le changement climatique, la crise économique, les pandémies : se reconnaître frères et soeurs, reconnaître dans celui que l'on rencontre un frère et une soeur ; et pour les chrétiens, reconnaître dans celui qui souffre le visage de Jésus, est une façon de réaffirmer la dignité irréductible de tout être humain créé à l'image de Dieu. Et c'est aussi une façon de nous rappeler que nous ne pourrons jamais sortir seuls des épreuves actuelles, l'un contre l'autre, le Nord contre le Sud, les riches contre les pauvres, ou en étant séparés par quelque autre différence excluante.
L'encyclique sera une méditation sur le caractère « concret » de la fraternité, sa dimension interreligieuse et sa déclinaison dans le champ social. Pour saint François, comme pour le pape François, prendre soin des autres comme soi-même devient la voie et l'espace privilégié de l'évangélisation.
Raviver la dévotion à saint Joseph, accueillir sa leçon d'humilité.
Redécouvrir les vertus familiales vécues dans la famille de Nazareth.
Saint Joseph, une inspiration pour la figure du père dans le noyau familial aujourd'hui.
Le titre complet de ce texte est : Lettre apostolique « Patris corde - Un coeur de père » à l'occasion du 150ème anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme patron de l'Église universelle.
Avec ce document, le pape François décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph, du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.
La personne de saint Joseph est étroitement liée au mystère de la Rédemption ; il est le père discret de la famille de Nazareth, celui qui pourvoit à ses besoins et la protège.
Très présent dans la dévotion populaire, on recourt à lui dans les difficultés familiales, il est modèle pour les pères.
Dans cette Lettre, le pape François brosse un portrait exhaustif en sept tableaux de ce que Joseph représente dans la tradition chrétienne : père aimé, père dans la tendresse, père dans l'obéissance, père dans l'accueil, père au coeur créatif, père travailleur, père dans l'ombre.
Le Pape « désire partager quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d'entre nous...
Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l'homme qui passe inaperçu, l'homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés.
À quelques mois de la célébration de la session ordinaire du Synode des évêques sur la famille (Rome, 4-25 octobre 2015) et de la session extraordinaire de 2014 (5-19 octobre), le pape François offre à toute l'Église son Exhortation apostolique, très attendue et destinée à renouveler en profondeur la pastorale familiale.
Le document offre une synthèse de la pensée de l'Église catholique au sujet de la famille et de ses diverses problématiques, notamment : l'identité et la place de la famille aujourd'hui spécialement dans son rôle d'éducatrice ; le rapport homme-femme ; les dynamiques intergénérationnelles ; la complexité des questions pastorales au sujet des divorcés remariés et de leur admission aux sacrements, les cohabitations et les unions civiles, etc. Fidèle à son approche pastorale, le pape François invite tous les croyants à annoncer la beauté du mariage chrétien et de la famille.
L'Église a besoin de saints, et non de superhéros. Depuis ses premiers pas lors de son élection au Siège de Pierre, le pape François a souvent évoqué la sainteté de l'Église, et il a tracé non seulement le profil de ce qui caractérise le fait d'être saint, tout en indiquant aussi ce qu'un saint n'est pas.
Le 2 octobre 2013, lors d'une audience générale, il avait souligné que l'Église « offre à tous la possibilité de parcourir la route de la sainteté, qui est la route du chrétien » vers la rencontre avec Jésus. L'Église, avait-il observé, « ne refuse pas les pécheurs », elle les accueille et les invite à se laisser « contaminer par la sainteté de Dieu ». François met en garde contre une imagerie statique et artificielle associée aux saints, car la sainteté est quelque chose de beaucoup plus profond, alimenté par des gestes, « de nombreux petits pas », que chacun peut accomplir là où il vit et travaille. « Chaque état de vie mène à la sainteté », affirme-t-il. Pour le pape François, « il n'y pas de saint sans passé, ni de pécheur sans futur ». La sainteté ne peut s'acheter ni se vendre, mais elle est un don à accueillir. « La sainteté est un chemin vers la présence de Dieu, et un autre ne peut pas le faire en mon nom. C'est un chemin que l'on doit faire avec courage, avec l'espérance et avec la disponibilité de recevoir cette grâce. »
La crèche de Noël, cette représentation de la Nativité chère à la tradition religieuse de nos pays, malgré les bougonnements de la laïcité, demeure un aspect vivant de la saison de Noël. Le pape François, avec sa Lettre apostolique "Le merveilleux signe de la crèche" nous invite à découvrir l'oeuvre d'évangélisation qu'elle représente, la tendresse de Dieu qui s'y déploie et à "sentir" et "toucher" la pauvreté et la simplicité de la venue de Dieu parmi les humains.
Stupeur et émerveillement. C'est avec ces sentiments que le pape François ouvre sa lettre apostolique sur le sens et la valeur de la crèche. En fait, la stupeur et l'émerveillement sont immédiats lorsque l'on visite, pendant la période de Noël, les différentes crèches. Nos églises, et souvent nos places, sont le scénario le plus approprié où la représentation du mystère de Bethléem est reproduite presque à l'échelle humaine.
Cependant, quand on pense aux crèches, l'esprit court immédiatement à celle préparée à la maison. Qu'elle soit grande ou petite, cette crèche nous appartient, car elle exprime la chaleur de la famille qui s'apprête à fêter Noël. Le pape François, dans un langage simple et direct, rejoint enfants, parents et grands-parents pour les inviter tous à contempler Jésus en qui nous sommes fils et frères et à "remercier Dieu qui a voulu tout partager avec afin afin de ne jamais nous laisser seuls" .
Dans son introduction à l'Exhortation, le pape François déclare : « Je souhaite exprimer les résonances qu'a provoqué en moi ce parcours de dialogue et de discernement [que fut le Synode]. Je ne développerai pas toutes les questions abondamment exposées dans le Document de conclusion. Je ne prétends pas le remplacer ni le répéter. Je désire seulement fournir un bref cadre de réflexions qui incarne, dans la réalité amazonienne, une synthèse de certaines grandes préoccupations que j'ai exprimées dans mes documents antérieurs, et qui aide et oriente vers une réception harmonieuse, créative et fructueuse de tout le chemin synodal. » « Voilà pourquoi je me permets humblement, dans cette brève Exhortation, d'exprimer quatre grands rêves que l'Amazonie m'inspire.
Depuis son élection au pontificat il y a un an, le nouveau visage de l'Église, voulu par pape François, a pris forme. Le point central de son programme pastoral est la miséricorde : dans le dialogue entre la faiblesse humaine et la miséricorde divine, l'Église doit accueillir, accompagner, aider tout le monde à découvrir la Bonne Nouvelle de l'espérance chrétienne.
Ainsi, pape François répète inlassablement aux croyants qu'ils doivent être chrétiens « à temps plein » et non pas « chrétiens de salon », qu'ils doivent aller à la rencontre de l'autre dans le monde, là où plus pressant est le besoin de témoigner du Dieu-Amour. Dans la vision de l'Église du pape François, le chrétien s'oppose à la logique du pouvoir, au culte de l'argent, à l'arrivisme et privilégie la simplicité et la solidarité de l'Évangile. Ce florilège de textes est l'outil idéal pour nous mettre en syntonie avec le programme pastoral du pape François et le suivre sur la route de la nouvelle évangélisation.
Samedi 11 avril 2015 dans la Basilique Saint-Pierre au Vatican, à l'occasion de la célébration des premières vêpres du Dimanche de la Miséricorde, le pape François a publié la Bulle Misericordiae Vultus (Le visage de la miséricorde) par laquelle est officiellement convoqué le Jubilé de la Miséricorde.
Miséricordieux comme le Père est la phrase-clé de l'Année Sainte, qui, en plus des aspects habituels sur la prière et le pèlerinage, met un accent particulier sur toutes les dimensions de la réconciliation, se veut un appel pressant à combattre toutes les formes de corruption et une invitation à pratiquer les oeuvres de miséricorde, corporelles et spirituelles. La miséricorde est le pilier qui soutient la vie de l'Église.
Redécouvrir la miséricorde de Dieu dans l'Écriture, dans la réflexion et la pratique ecclésiale, sera une source de consolation, de renouveau, de témoignage courageux au coeur de tous les événements dramatiques du monde contemporain, de sa quête de sens et de fraternité.
Pour que la miséricorde ne soit pas seulement protagoniste d'une année, le Pape François proclame dans une lettre apostolique le temps de la miséricorde. Ce texte intitulé Misericordia et Misera (Miséricorde et pauvreté) a été rendu public lundi 21 novembre 2016, au lendemain de la clôture de l'Année jubilaire.
Le pape François y met en lumière un certain nombre d'expériences et d'initiatives de l'année écoulée, comme l'envoi de Missionnaires de la Miséricorde ou les vendredis de la miséricorde mais il invite surtout à regarder de l'avant, soulignant que la miséricorde ne peut être une parenthèse dans la vie de l'Église.
Le Pape annonce plusieurs gestes significatifs comme l'instauration d'une journée mondiale des pauvres et d'un dimanche entièrement consacré à la Parole de Dieu. Il concède par ailleurs à tous les prêtres, au-delà de la période jubilaire, la faculté d'absoudre le péché d'avortement. Il établit également que l'absolution reçue en se confessant aux prêtres lefevristes sera là aussi valide et licite au-delà de l'année sainte.