Le Pape François décrit le chemin à prendre pour suivre le Christ dans la joie et l'espérance.
« Jésus n'est pas venu pour nous enseigner une philosophie, une idéologie... mais une « voie », une route à parcourir avec lui, et la route s'apprend en la prenant, en marchant. Oui, chers frères, voilà notre joie : marcher avec Jésus. » Pape François Marcher est le verbe que le pape François a le plus utilisé depuis le début de son pontificat.
Dans la vision ecclésiale de François, le "marcher" résume l'image même de l'Église qui sort d'elle-même, de ses propres murs intérieurs, pour aller à la rencontre du peuple de Dieu et du monde ; de l'Église évangélisatrice, et en mission permanente, qui ressent la responsabilité et la joie de cette marche ; de l'Église qui n'a pas peur du chemin et de ce qu'elle peut trouver en marchant au milieu des gens, spécialement là où le cri des pauvres, des marginaux et des opprimés, se fait le plus entendre, aux périphéries de l'existence.
Avec une insistance accrue et des dénonciations toujours plus dures - visant à remuer les consciences et à les exhorter à renouveler les coeurs -, le Pape François poursuit d'un pas vif son chemin d'annonce de l'Évangile, sa mission de réforme de l'Église et, dans le même temps, son effort pour changer la direction de marche de ce monde qui ne sauvegarde ni la vie ni la dignité de l'homme.
Attentif aux conditions de vie de chacun, spécialement des plus pauvres, le Pape François transmet dans cet ouvrage un puissant message d'espoir. En effet, ses enseignements, ses réflexions et ses méditations interagissent toujours plus, et en permanence, avec son discours social sur le développement ou sur (comme il aime à le dire) une écologie pour l'homme dans laquelle la soif de posséder, l'égoïsme despotique, le calcul destructeur, le paradoxe de l'abondance qui provoque faim et exploitation, ont toujours moins de place, et dans laquelle, en revanche, la culture de la responsabilité et du respect, du dialogue et de la rencontre, de l'accueil et de la solidarité, ont davantage de place. L'annonce de l'Évangile est ainsi liée au dessein d'un humanisme chrétien qui, en témoignant de la vie nouvelle qui naît en rencontrant et en suivant Jésus, s'active par tous les moyens à faire sentir comment, dans l'Église - "mère sans limites et sans frontières", comme l'a dit le Pape (21 novembre 2014) - chacun apporte sa pierre à la construction de ce que le bienheureux Paul VI appelait la "civilisation de l'amour".
Un livre qui contient tous les enseignements particuliers chers au Pape François, et qui est aussi une forte dénonciation des si nombreux maux de la civilisation actuelle.