Dans un récit exceptionnel, l'écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l'abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale, les arbres des vergers danser dans le vent, les moines marcher au loin, vers les coteaux. Les notes grégoriennes s'élèveront dans les hauteurs mystiques. Nous serons des enfants subjugués par les processions splendides. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur. Ce livre est une invitation à la joie, une invitation à nous faire découvrir la vie des moines pour nous aider à comprendre la paix qui les habite.
Nous pénétrons dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale. Pendant une année, nous suivons les bénédictins d'un monastère perdu du Bas-Berry, de la ferme au réfectoire, des ateliers d'art aux salles de classe, de l'infirmerie à l'hôtellerie, de l'imprimerie à la bibliothèque, de l'église au cloître, de la sacristie au scriptorium.
Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches.
Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice et délicate de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre, et les portes de l'abbaye.
Comment mourir ? Comment répondre à nos peurs ? Derrière les murs des monastères, les hommes de Dieu passent leur existence à préparer le grand passage. Peuvent-ils nous aider à comprendre la souffrance, la maladie, la peine et la solitude des derniers instants ? De Cîteaux à Lagrasse, de la Grande-Chartreuse à Solesmes, Nicolas Diat a recueilli les confidences de moines sur la fin de leurs vies. Au fil d'entretiens exceptionnels menés dans huit monastères, au plus près des "fils du silence", nous comprenons que leurs morts ne se ressemblent pas : il y en a de simples, d'heureuses, de belles et de lumineuses, des agonies lentes ou douloureuses.
L'auteur raconte le calvaire d'un jeune religieux atteint d'un mal fulgurant, ou d'un chanoine dévasté par sa bataille contre la leucémie, fait le portrait d'un frère dépressif qui a mis fin à ses jours, décrit les morts douces et angéliques des ermites. Si chaque expérience est singulière, les douleurs des moines, en revanche, nous sont familières : ce sont celles de tous les hommes. Porté par une écriture délicate, l'ouvrage de Nicolas Diat aborde avec grâce et sensibilité la question de la mort, en ouvrant les portes des abbayes.
« À la racine de l'effondrement de l'Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L'Occident ne sait plus qui il est, parce qu'il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l'a façonné, qui l'a constitué, tel qu'il a été et tel qu'il est. De nombreux pays ignorent aujourd'hui leur histoire. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. » Cette affirmation du cardinal Robert Sarah résume le propos de son troisième livre d'entretiens avec Nicolas Diat. Son constat est simple : notre monde est au bord du gouffre. Crise de la foi et de l'Église, déclin de l'Occident, trahison de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives d'un totalitarisme islamiste... Le temps est venu d'un diagnostic sans concession. Il ne s'agit pas seulement d'analyser le grand retournement de notre monde : tout en faisant prendre conscience de la gravité de la crise traversée, le cardinal démontre qu'il est possible d'éviter l'enfer d'un monde sans Dieu, d'un monde sans homme, d'un monde sans espérance.
Dans cette réflexion ambitieuse, le cardinal Robert Sarah se penche sans exclusive sur les crises du monde contemporain en livrant une importante leçon spirituelle : l'homme doit faire du chemin de sa vie l'expérience d'une élévation de l'âme, et ainsi quitter cette vie en créature plus élevée qu'il n'y était entré.
Le cardinal Robert Sarah est une figure majeure du monde catholique d'aujourd'hui.
Écrivain et spécialiste reconnu de l'Église catholique, Nicolas Diat est l'auteur d'un ouvrage de référence sur Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014 ; Pluriel, 2018), et d'Un temps pour mourir. Derniers jours de la vie des moines (Fayard, 2018 ; Pluriel, 2019. Prix du cardinal Lustiger, grand prix de l'Académie française).
Le cardinal Robert Sarah et Nicolas Diat ont publié ensemble Dieu ou rien. Entretien sur la foi( Fayard, 2015 ; Pluriel, 2016) et La Force du silence (Fayard, 2016 ; Pluriel, 2017).
Dans une époque de plus en plus bruyante, alors que la technique et les biens matériels ne cessent d'étendre leur emprise, c'est certainement une gageure que de vouloir écrire un livre consacré au silence. Pourtant, le monde émet tant de bruits que la recherche de quelques gouttes de silence n'en devient que plus nécessaire.
Pour le cardinal Robert Sarah, à force de repousser le divin, l'homme moderne se retrouve dans un grand silence, une épreuve angoissante et oppressante. Le cardinal veut rappeler que la vie est une relation silencieuse entre le plus intime de l'homme et Dieu. Le silence est indispensable pour l'écoute de la musique de Dieu : la prière naît du silence et y revient sans cesse plus profondément.
Dans cet entretien avec Nicolas Diat, le cardinal s'interroge : les hommes qui ne connaissent pas le silence peuvent-ils jamais atteindre la vérité, la beauté et l'amour ? La réponse est sans appel : tout ce qui est grand et créateur est formé de silence. Dieu est silence.
Après le succès international de Dieu ou rien, traduit dans quatorze langues, le cardinal Robert Sarah entreprend de redonner au silence ses lettres de noblesse.
LE TEXTE EST SUIVI D'UN ENTRETIEN EXCEPTIONNEL AVEC DOM DYSMAS DE LASSUS, PRIEUR À LA GRANDE CHARTREUSE ET MINISTRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES CHARTREUX Né en juin 1945, le cardinal Robert Sarah est une des figures les plus importantes du monde catholique d'aujourd'hui - il est le numéro trois du Vatican.
Spécialiste reconnu de l'Église, écrivain, Nicolas Diat est l'auteur d'un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014).
Le cardinal Robert Sarah et Nicolas Diat ont publié chez Fayard en 2015 un premier livre, Dieu ou rien. Entretien sur la foi.
Né en mars 1956, dom Dysmas de Lassus est prieur au monastère de la Grande Chartreuse, et ministre général de l'ordre des Chartreux, fondé par saint Bruno en 1084.
Entré à la Grande Chartreuse à l'âge de vingt ans, il en fut maître des novices pendant de nombreuses années. Selon la tradition, le prieur ne sort jamais du désert de la Chartreuse.
Né dans la brousse africaine au sein d'une famille coniagui qui ne possédait qu'une modeste case de briques, il a quitté son village à onze ans afin d'entrer au petit séminaire, avec pour seul trésor une valise confectionnée par son père. Après avoir été ordonné prêtre dans un pays miné par l'une des dictatures les plus sanguinaires d'Afrique, il est devenu, à trente-trois ans, le plus jeune archevêque du monde, et a lutté avec une énergie formidable pour la liberté de son peuple.Sa vie est construite sur le roc de la foi, le combat pour la vérité de Dieu, l'humilité, la simplicité et le courage.
Cet homme profondément spirituel se nomme Robert Sarah. Jean-Paul II l'a appelé à Rome en 2001, Benoît XVI l'a créé cardinal en 2010, et François en a fait l'un de ses plus proches collaborateurs en le nommant à la tête de la prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. La vie entière du cardinal est une sorte de miracle, une succession de moments qui semblent impossibles sans l'intervention du Ciel.
Au fil d'un entretien exclusif, le cardinal, réputé pour sa liberté de parole, livre ses réflexions sur l'Église, les papes, Rome, le monde moderne, l'Afrique, l'Occident, la morale, la vérité, le mal, et Dieu, toujours.Le cardinal Robert Sarah, né en Guinée en 1945, est un des plus proches collaborateurs du pape François.Spécialiste reconnu des arcanes du Vatican et de l'Église, écrivain, Nicolas Diat est l'auteur d'un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014).
Dieu ou rien. Entretien sur la foi, est paru le 25 février 2015. La Force du silence suivait en octobre 2016. Puis, au printemps 2019, Le Soir approche et déjà le jour baisse.
Dès la publication du premier livre, le cardinal Robert Sarah, proche collaborateur des trois derniers papes, et l'écrivain Nicolas Diat ont rassemblé un grand nombre de lecteurs. Les trois ouvrages ont été des succès de librairie incontestés.
Dans Dieu ou rien, le cardinal évoquait son incroyable destin, celui d'un petit enfant de la brousse, né en Guinée, un des pays les plus pauvres d'Afrique, dont le chemin l'a conduit jusqu'au sommet de la hiérarchie Vaticane.
Dans La Force du silence, les auteurs s'interrogeaient sur l'impérieuse nécessité à s'éloigner du bruit pour retrouver le silence indispensable à l'écoute de la musique de Dieu.
Enfin, Le Soir approche et déjà le jour baisse constitue une fresque magistrale qui analyse sans faux semblant les multiples crises du monde contemporain.
Pour le cardinal, il existe une grande cohérence entre ces livres. Ils sont les Chemins spirituels qui donnent à chacun les clefs de la vie chrétienne.
Les éditions Fayard ont donc décidé de proposer aux lecteurs un coffret rassemblant les trois volets de ce triptyque, qui s'est déjà imposé comme une oeuvre de référence de la spiritualité du XXIe siècle.