Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Littérature
-
Sur l'illustration en couverture, des silhouettes espiègles jaillissent des décombres d'un mur éventré. Elles expriment l'entrain des personnages d'« Heureuse Crise ». Intrépides parce que solidaires, ils déjouent les frasques du destin. Ainsi, deux d'entre eux, spécialistes des algues marines, se trouvent compromis, à leur insu, dans une arnaque pseudo-écologique. L'équipe fait front, démasque l'escroc, et continue à voguer allègrement, toutes voiles dehors, sur l'avancée fulgurante des savoirs. Mais ils sont conscients, comme nous tous, que l'enthousiasme technologique a un revers. Des bouffées d'exaspération déchaînent ceux qui ne font qu'assister au progrès, sans y participer. Pourtant ces émeutes, à Tian'anmen, à la Plaza del Sol, et dans tant d'autres pays, sont appelées « Printemps », promesses d'éclosion d'idées fraîches. Après tout, l'imagerie cérébrale prouve que notre cortex est mieux irrigué quand nous ne sommes pas engourdis par ce que pensent les autres. Socrate le répétait, avec les mots de son temps, aux jeunes Athéniens. Alors, idées fraîches ou subversion ? Le lecteur peut éviter le débat et suivre, en roue libre, les péripéties du récit. Mais il peut aussi s'interroger avec Lionel, Yann, Margot, Alexandre et leurs amis : les tapages du XXIe siècle ne sont-ils pas les ressorts d'une Heureuse Crise ?