L'écopsychologie et l'écospiritualité vont toutes deux à la racine des problèmes écologiques en explorant les interrelations complexes entre la nature et la psyché humaine. Elles mettent à jour les composantes culturelles, psychologiques, émotionnelles et spirituelles de nos relations (souvent) déséquilibrées avec la Terre. Elles offrent des pistes pratiques pour une reconnexion en profondeur avec le vivant . L'ouvrage présente les principaux axes de ces nouveaux champs transdisciplinaires: les moyens de traverser l'écoanxiété , la conversion du regard pour redonner une âme à la Terre et redécouvrir la sacralité du vivant, les pistes pour redonner à l'être humain sa «juste» place comme trait d'union entre la Terre et le Ciel et la découverte de la nature comme dimension de notre identité.
« Saint sans frontière », « spirituel d'une modernité bouleversante », « figure prophétique », « moine le plus authentique du XXe siècle », « saint écologique », voilà comment est qualifié le starets href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Silouane_de_l%27Athos>Silouane, moine russe orthodoxe du href=https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_monastique_du_Mont-Athos target=_blank rel=noopener noreferrer=>Mont Athos (1866-1938) canonisé en 1987 par le href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_%C5%93cum%C3%A9nique_de_Constantinople target=_blank rel=noopener noreferrer=>Patriarcat oecuménique de Constantinople à travers ce Prier 15 jours avec Silouane.
Révélés par son disciple, l'archimandrite href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophrony_(Sakharov) target=_blank rel=noopener noreferrer=>Sophrony, la vie et les écrits de Silouane ont touché le coeur et changé l'existence d'innombrables personnes, bien au-delà des frontières de l'Église orthodoxe et même du christianisme. C'est que le href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Starets target=_blank rel=noopener noreferrer=>starets, qui a affronté l'athéisme militant et traversé le désespoir, est notre contemporain, un lumineux témoin de la miséricorde de Dieu et de la solidarité avec les souffrances des hommes, un apôtre de la compassion pour toute la création et de l'amour des ennemis.
Cet ouvrage fait découvrir un mouvement clé et très peu connu en Europe continentale : l'écopsychologie. Il s'est cristallisé dans les années 1990 aux Etats-Unis et développé essentiellement dans le monde anglo-saxon. Transdisciplinaire, inspirée par les traditions premières, l'écopsychologie estime que, pour répondre en profondeur à la crise environnementale, l'écologie et la psychologie ont besoin l'une de l'autre. Elle montre comment sortir du déni et de l'impuissance, traite à la racine l'aliénation de l'humanité envers son habitat naturel, qui ne serait pas étrangère aux formes d'addiction à la consommation. Elle propose un changement du regard, à travers les idées fécondes de moi et d'inconscient écologiques, qui réinscrivent la psyché humaine dans la Terre et sa mémoire. Il en résulte des thérapies prometteuses qui ouvrent la porte pour s'immerger dans la nature sauvage, interpréter autrement les rêves et coopérer avec les animaux. Un champ d'intervention primordial est l'éducation, qui doit permettre à l'enfant de se construire une identité en interrelation non seulement avec les autres humains, mais aussi avec la toile de la vie. L'ouvrage offre une synthèse de l'écopsychologie, de son histoire et de ses enjeux, agrémenté de portraits de quelques grandes figures : Carl G. Jung, Paul Shepard, Theodore Roszak et Joanna Macy.
Sociologue et journaliste de formation, Michel Maxime Egger travaille comme responsable d'ONG pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables. Il a fondé le réseau « Trilogies » qui met en dialogue traditions spirituelles et grandes problématiques de notre temps. Dernier livre paru : La Terre comme soi-même, Labor et Fides, 2012.
Écospiritualité :
« Méta-écologie » affirmant que l'écologie et la spiritualité forment un tout, parce que sans une nouvelle conscience et un sens du sacré, il ne sera pas possible de faire la paix avec la Terre.
S'ouvrir à la conscience d'une dimension de mystère qui échappe à notre compréhension, qui habite la nature et qui nous unit à la Terre : telle est la perspective défendue dans cet ouvrage pour construire un monde véritablement écologique, juste et résilient.
Selon Michel Maxime Egger, une double dynamique est en cours où convergent quête spirituelle et aspiration à des relations plus harmonieuses avec la Terre. Ainsi, il nous invite à redécouvrir la sacralité de la nature, à transformer votre cosmos intérieur et à développer des vertus écologiques comme la sobriété, la gratitude ou encore l'espérance. Avec à la clé une nouvelle manière de s'engager : le méditant-militant.
Un joli programme pour réenchanter nos relations avec la nature !
Le consumérisme est si omniprésent qu'il est devenu normal, quasi invisible. Aujourd'hui, l'enjeu ne consiste pas uniquement à apporter des correctifs au système, à réguler, réparer et réduire les impacts, mais à effectuer un véritable changement de paradigme. Un choix radical entre l'effondrement et la métamorphose. Pour cela, en complément des actions politiques et des écogestes au quotidien, une transformation doit se produire dans la conscience et le coeur de chacun. À travers l'exploration de trois questions essentielles où se joue notre passion de la consommation, notre obsession de la croissance et notre participation au système capitaliste : qui suis-je ? quel est mon désir ? de quoi ai-je peur ?
Ce sont ces dimensions intérieures - à la fois individuelles et collectives - de la transition écologique et sociale que l'auteur déploie au carrefour de la sociologie, de la psychologie, de l'écopsychologie et des traditions de sagesse.
De confession chrétienne orthodoxe, Michel Maxime Egger développe dans ce livre les fondements d'une écospiritualité capable d'inverser la dérive actuelle vers les destructions de la planète.
Contre la modernité qui a installé un dualisme dangereux à l'origine de l'irrespect mortel de l'humain à l'égard de la nature, l'auteur propose une resacralisation de notre rapport à la création. En relisant les grands axes de la tradition orthodoxe, il souligne l'unité fondamentale existant entre l'humain, le cosmique et le divin qui conduit non seulement à préserver la nature, mais aussi à la célébrer et à favoriser son accomplissement.
Concrètement, il s'agit d'acquérir une autre forme de connaissance, d'opérer une transformation intérieure, de réhabiliter les valeurs féminines, d'expérimenter de nouvelles ascèses et de s'engager concrètement dans le monde.
Le voyage est un lieu privilégié du spirituel. Dans ses dimensions religieuses avec le pèlerinage ou en résonance avec l'exode et l'exil, si déterminant dans la constitution des monothéismes par exemple, tout déplacement vers l'ailleurs déroute les certitudes et offre ainsi un espace-temps favorable à la découverte d'un autre que soi. Dans ses réflexions visant à dégager les critères d'une spiritualité véritablement féconde, la revue La Chair et le Souffle, dont cette publication est la version livre se devait de traiter le voyage comme usage symbolique et initiatique du monde.
Sur le sens de la marche, l'expérience du désert, les quêtes de l'absolu qui ne disent pas leur nom ou une lecture itinérante de la Bible, cet ouvrage invite le lecteur à des déroutes au croisement desquelles il rencontrera notamment des auteurs aussi pénétrants que Nicolas Bouvier, Jean-Claude Guillebaud, Michel Cazenave ou Jean-Yves Leloup.
En réponse à la crise écologique, une nouvelle approche pour se reconnecter avec la Terre et les êtres qui l'habitent.
On ne pourra pas guérir la planète sans soigner l'esprit. L'écopsychologie va à la racine des problèmes écologiques en explorant les interrelations complexes entre la nature et la psyché humaine.
Les principaux axes de ce nouveau champ transdisciplinaire issu du monde anglo-saxon sont présentés : les origines de la déconnexion entre l'humanité et la nature, les raisons du hiatus entre l'information abondante sur les problèmes environnementaux et l'insuffisance des changements de comportement, la découverte de la nature comme dimension de notre identité et de notre inconscient, son rôle dans le développement de la personne.
Les différentes « écothérapies » qui existent ont pour but de permettre à la personne de sortir des sentiments d'impuissance et de découragement et faire des expériences de reliance avec les autres - humains et autres humains - ainsi qu'avec soi-même. Plusieurs exercices simples sont proposés au fil des chapitres.
« La transition n'est pas seulement une affaire de panneaux solaires et de carottes, nous estimons que ce qui se passe à l'intérieur de nous est aussi important que ce qui se passe en dehors », déclare Rob Hopkins, initiateur du mouvement des villes en transition et préfacier du livre. Ce sont ces dimensions intérieures - culturelles, psychologiques et spirituelles - de la transition que les 3 auteurs entendent explorer. Leurs expériences durant des décennies au sein des réseaux de transition belges et suisses confèrent à leurs propos une valeur inestimable. Ce livre est vouée à devenir un classique du genre.
Chaque tradition de sagesse a ses textes phares sur la connaissance des mystères divins. Dans l'Orient chrétien, c'est la Philocalie des Pères neptiques, une anthologie monumentale d'écrits mystiques du IVe au XIVe siècle. Elle est la source notamment de la prière du coeur ou de Jésus, popularisée par les Récits d'un pèlerin russe. Une trentaine d'auteurs, parmi lesquels des figures majeures comme Maxime le Confesseur et Grégoire Palamas, y tracent la voie de l'hésychasme (du grec hésychia, " paix " , " repos ") et de ses étapes vers l'expérience de la Lumière incréée : la purification du coeur par l'ascèse, la contemplation de Dieu dans la création et les Ecritures saintes, la déification ou l'union à Dieu.
L'être caché du coeur rassemble des extraits de la Philocalie, traduits par Jacque Touraille. Introduits et choisis par Michel Maxime Egger, ils proposent par leur agencement un véritable voyage spirituel centré l'ouverture au souffle de l'Esprit, l'unification intérieure et l'amour de la beauté.
Le bouddhisme est-il une religion « verte » ou cette image est-elle avant tout un produit de l'imagination occidentale ? L'écobouddhisme, qui a fleuri en Occident depuis une trentaine d'années, laisse plus ou moins entendre que le bouddhisme - du fait notamment de sa vision de l'interdépendance de toutes choses - serait « écologique » par essence.
Cependant, l'étude rigoureuse de la tradition originelle du Bouddha et de ses sources textuelles les plus anciennes, comme le canon pali, ne permettent pas d'accréditer une telle interprétation. En même temps, cela ne signifie pas que le bouddhisme ne dispose pas de ressources pour répondre au défi crucial de la crise écologique. Mais cela doit encore être pensé et articulé.
C'est ce que montre dans cet entretien Jean-Marc Falcombello, disciple proche depuis plus de trente-cinq ans de l'un des plus anciens maîtres tibétains vivants, Lama Teunsang.
La culture écologique ne peut pas se réduire à une série de réponses urgentes et partielles aux problèmes qui sont en train d'apparaître par rapport à la dégradation de l'environnement, à l'épuisement des réserves naturelles et à la pollution. Elle devrait être un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance face à l'avancée du paradigme technocratique.
Pape François.