Michel Dunand
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C'est Winston Churchill, dans un discours resté célèbre à la BBC, en 1942, qui qualifia Rawa-Ruska de « camp de la goutte d'eau et de la mort lente ». Dans une lettre au procureur général du procès de Nuremberg, le chef de camp, le lieutenant-colonel Borck écrivit, peu avant son exécution : « Rawa-Ruska restera mon oeuvre, j'en revendique hautement la création, et si j'avais eu le temps de la parachever, aucun Français n'en serait sorti vivant. Car je peux bien vous le dire maintenant, puisque je vais mourir, j'avais reçu des ordres secrets de Himmler d'anéantir tous les terroristes français. »
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« Je vais bien.
Je vais bien.
Merci.
Mourir d'aller ? Mourir de rester ? Je préfère à la seconde invitation la première. Il s'agit de rester vivant. Je tiens à rester vivant, voyez-vous. Le bonheur à la façon de, je m'en méfie. Je lui préfère, et de loin, le chemin, l'horizon, la quête. Avec tout ce que cela comporte.
En avant !
Rien de nouveau, donc ».
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Ni iconoclaste, ni conservateur, poète discret, mais sûr dans sa brièveté essentielle, avec un goût solaire de l'ailleurs, qui fonde sa belle écriture, Michel Dunand écrit court, serré, nomade. Ses textes sont toujours les maillons d'un voyage perpétuel à portée d'âme et de coeur. Il fait le pari d'une poésie qui pourrait s'apparenter à un pointillisme lyrique, dans la lignée des essentialistes qui vont des grands poètes chinois anciens à Dupin.
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« Il ne s'agit pas de respirer. J'écris pour vivre. À perdre haleine. Éperdument. »
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Fondateur de la Maison de la Poésie. Animateur de la revue « Coup de Soleil » (poésie et art) depuis 1984, « Au fil du labyrinthe ensoleillé » est son douzième recueil, après une trentaine de livres et travaux d'artistes. Trois de ses ouvrages ont été traduits en arabe et publiés à Tunis. Récitant très actif, il a travaillé avec des musiciens de tous bords. Ses poèmes ont été traduits dans une douzaine de langues. *** « Une élégance et une humilité presque orientale. On en ressort ébranlé.» (Serge Maisonnier). « On est ici en présence d'une poésie qui sublime l'émotion, colore le monde, dénonce les limites du langage et de la visibilité tout en nous donnant l'amour de la vie ; on est ici en présence d'une poésie qui nous permet de percevoir le réel dans sa totalité vibrante et d'ouvrir l'histoire de notre esprit à la lumière fragmentée de la métamorphose.» (Pierre Schroven). « Un trouble certain que Michel Dunand ravit au silence, afin d'implanter la méditation et la couleur autour des mots.» (Jean Chatard). « Dunand dans la lignée des Segalen, Bouvier, Orizet, nous entraîne dans ses lieux de fulgurance.» (Marie-Christine Masset).
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Sur un cahier standard « Oxford 96 pages », Michel Dunand a reporté, de sa fine écriture soignée, ses notes de voyage, dont on a du mal à déterminer s'ils sont réels ou imaginaires, en tout cas toujours liés aux littérateurs et poètes qu'il semble fréquenter intimement, comme des « compagnons secrets ».
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Dans ce recueil, la poète part à la découverte de soi et du monde.
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Le voyage ! C'est à dix-sept ans, nous confie Michel Dunand, qu'il fut atteint de "la maladie du voyage". Cette "maladie" ne l'a plus quitté, mais je parlerais plutôt d'une passion qui, d'année en année, le propulse aux quatre coins du monde. Dans cette frénésie du voyage, Dunand est à la recherche de quoi ? D'un ailleurs ? De l'inspiration ? De lui-même ? Tout cela à la fois, dirait-on, et voici, dans ce Hors piste, les traces littéraires que ces récents voyages ont laissées : traces singulières certes, et séduisantes par l'extrême concision des poèmes, la tension qui les habite, leurs connotations culturelles et émotionnelles. Jean JOUBERT.
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Ailleurs, toujours, est au soleil ; roi sans arpent
Michel Dunand
- L'Harmattan
- Poetes Des Cinq Continents
- 1 Novembre 2003
- 9782747537087
Le mérite de ce petit livre léger et intense est que voyage et écriture finissent par se confondre en un seul geste. Celui de casser les habitudes, celle de la perception, celles de pensée, pour être là, dans la nudité de la première fois: " Je me retrouve - écrit Michel Dunand- aussi nu que le désert. Un goût de mirage au fond de la bouche". En quoi il est poète, lui qui, dans l'espace de méditation du poème, sait être, selon la belle formule de Wallace Stevens, "la transparence du lieu où il se trouve".
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Dans Dunand, il y a « dune » et l'insondable poussière que nous sommes. Dans Dunand, il y a « and » aussi, bref maillon anglais de l'universel langage des hommes. En quête d'équilibre entre son désir d'habiter un grain de sable et d'embrasser l'univers, le casanier du monde marche, s'arrête, respire, renaît, croise ici ou là le sillage de quelques grands aînés. Guetteur de joie et de louanges par-delà les démons qui rôdent, le poète aux yeux de berger écoute le chant du coq, le muet murmure des prières, l'insistant appel de l'amour. Pèlerin qui s'ignore, il pose sa plume sur son cahier d'écolier, modeste façon pour lui d'ajouter quelques mots au cosmogonique concerto des échos liés. Vide, à ras-bord, Michel Dunand regorge de modestie et de ferveur. La lumière est un devoir et un droit, clame-t-il. Dans Dunand, il a « dû ». Au fond, l'auteur des Toits du coeur, n'a qu'un but : Réconcilier les infinis. Les ennemis supposés. Le reptile et l'oiseau. Dans Dunand, il y a « un ».
Didier Pobel -
Dernieres nouvelles de la nuit et autres poemes (1980-1993)
Michel Dunand
- Petit Vehicule
- 1 Avril 2018
- 9782371455788
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Michel Dunand dessine ici le lieu de l'écriture et de la vie. Ce sont là les seuls biens qu'il ne faut pas épargner tant que cela est possible. Le poète y trace son périple, brouille la mélancolie à travers lectures et paysages. À savoir : Tous les fruits [qui] font rêver. / Ceux qui ne tomberont jamais. / Ceux qui tomberont. La propre vie du poète ? en ses « écarts » de voyages, de lectures, sa sagesse et son écriture ? rappelle qu'il faut demeurer fidèle à qui et ce qui nous retient à l'existence. Que demander de plus à la poésie lorsqu'une telle décision radicale l'impose ? Dunand y ose son intimité sans le moindre égotisme. Il recolle par lambeaux les morceaux qui le font : seul l'idiot ne verra pas qu'il s'agit des nôtres. Et si l'auteur affirme : Dors en paix, monde inconnu, il poursuit son rêve fou. Je renonce à tout sauf au rien, écrit-il. Et ce au nom d'un instinct vital. Dès lors les déserts d'ennui se dissipent là où les chats glissent vers le tronc de nos heures sous divers pelages. Jean-Paul Gavard-Perret.
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Rien de plus
Michel Dunand
- Livres Du Monde
- Poesie De La Vague Et Des Galets
- 1 Mars 2022
- 9782919117468
Rien de plus est un recueil qui regroupe des textes poétiques, en vers ou en prose, dans lesquels l'auteur revient sur des personnes, des lieux et des oeuvres qui lui sont chers : le père et la cour de la maison d'enfance à Annecy, Arles et Van Gogh, Tahiti et Gauguin, Picasso, Larbaud, Bashô, un chemin en Pologne, un café à Royan...
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Ce témoignage authentique est un appel à l'accueil dans l'Eglise des personnes homosexuelles, à la fois cri du coeur pour témoigner que de nombreux homosexuels sont travaillées par la vie spirituelle et la vie avec le Christ, et état des lieux de la question dans la vie ecclésiale et sociale.
Jean-Michel Dunand a pris concience de son homosexualité à l'adolescence. Habitant en province, il est contraint de vivre ses premières expériences en cachette, puis de les nier. Mais surtout, il se retrouve très vite tiraillé entre la position de l'Eglise par rapport à l'homosexualité et la foi intense qui l'anime et le pousse vers le sacerdoce.
Après avoir traversé bien des épreuves, il tentera même de se faire exorciser, l'auteur a fini par accepter et assumer son homosexualité. Il témoigne aujourd'hui de son parcours pour nourrir le débat sur toutes les situations que vivent les personnes homosensibles, mais aussi transgenres, dans l'Eglise : peut-on être homosensible, transgenre et aimé de Dieu, vivre en Eglise ? Quelle place leur est-il accordée ? A l'image de l'action de l'auteur au sein de la Communion Béthanie où il aide ces personnes à vivre leur foi, ce livre est à la fois un appel à l'Eglise pour plus de tolérance et d'ouverture, et une parole d'espérance à ceux qui n'y ont pas encore trouvé leur place.