La bataille la plus emblématique de la Première Guerre mondiale, aujourd'hui symbole de paix pour l'humanité.
Dans l'écosystème des batailles de la Grande Guerre, Verdun fait figure d'exception mais non à cause des pertes, objets de tous les fantasmes, ni du nombre d'obus tirés, de la violence, de tactiques nouvelles et de mille autres superlatifs - cet affrontement n'est ni plus ou moins violent ni plus meurtrier que d'autres. Cependant, elle dénote bel et bien par l'intensité du feu de l'artillerie, la concentration massive d'hommes et l'accumulation des moyens matériels. De ce point de vue, Verdun rassemble déjà toutes les caractéristiques de l'hyperbataille. Pourtant, ce sont les petits groupes de combattants qui font basculer ou relancent l'un des plus longs et meurtriers affrontements de l'histoire.
Emblématique de la guerre de tranchées, immobile, Verdun est pourtant en mouvement incessant sur terre et dans les airs : la guerre de mouvement dans un mouchoir de poche. Discrète dans ses dimensions spatiales, colossale dans les moyens matériels mobilisés pour détruire la nature et tuer les hommes, cette bataille à somme nulle au plan militaire est un géant mémoriel. Une vraie métaphore de la guerre pour les Français tant dans le duel franco-allemand qu'elle représente que dans la cinématique de l'offensive.
Verdun mérite son histoire intégrale dépoussiérée, rajeunie et démythifiée, connectée à l'histoire politique, sociale, économique, technique, culturelle mais avec ses spécificités, qui tiennent à la structure des armées, à leur finalité opérationnelle, aux relations intramilitaires. Ce présent livre l'aborde à hauteur d'hommes, de la vision du caporal à celle du général, de la tranchée aux états-majors, sans être une transcription de récits et sans opposer une histoire par le bas, celle des soldats et officiers qui se battent, souffrent, meurent à une histoire par le haut, celle des généraux et des décideurs. L'une n'existe pas sans l'autre.
1917 : la petite armée américaine se transforme en une force expéditionnaire colossale dont l'intervention bouleverse le cours de la guerre et contribue à façonner l'armée américaine du XXe siècle.
Soldats de la Première Guerre Mondiale - les uniformes, les armes, les matériels L'ouvrage présente les principaux combattants de la guerre 14/18 à travers leurs uniformes, armes et équipements.
D'une guerre courte à la guerre des tranchées, le soldat n'a eu cesse de s'adapter pour sa survie aux nouvelles techniques de la 1ere guerre technologique de l'Histoire. Cette guerre qui en 1914 était encore traditionnelle à la manière des guerres napoléoniennes a vu apparaitre l'aviation mais aussi les blindés en seulement 4 années et a totalement bouleversé les stratégies militaires.
Plus de 8,5 millions de soldats ont péri sur cette période qui a bel et bien sonné le glas de la "Belle Epoque". Comprendre les raisons et les enjeux de ce conflit permet une meilleure compréhension de l'histoire contemporaine.
À la veille de la Première Guerre mondiale, la Belgique est au centre de l'Europe, entre la France et l'Allemagne. Soucieuse de sauvegarder sa neutralité garantie par les puissances européennes, la Belgique entre dans la guerre malgré elle. 1914 est un traumatisme puisque la Belgique est presqu'entièrement envahie par l'armée allemande. Cependant, elle ne signe pas de paix séparée.
Son gouvernement se réfugie en France et son armée poursuit le combat pour défendre les lambeaux de la Belgique libre. En revanche, sa population est soumise durant cinquante mois à un régime d'occupation sévère. La résistance et l'héroïsme de la Belgique et de son peuple lui valent, au même titre que la Serbie, un prestige gigantesque au sein du camp allié. Le maintien de la petite armée belge, malgré les difficultés en particulier dans les relations interalliées, permet à la Belgique de participer à l'offensive finale de 1918 et à la victoire. Pourtant, elle sort de la guerre totalement exsangue et lègue une société fracturée.
En questionnant les liens entre petites et grandes patries, ce livre interroge le fait régional en guerre. Recrutement, solidarités d'origines géographiques communes, cultures gustatives, traditions musicales, langues locales contribuant à forger une « langue des tranchées », constitution et évolution de stéréotypes régionaux : la « petite patrie » contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. La région est donc ici l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.