Yvonne Beauvais (1901-1951), fondatrice et première Supérieure générale de la Fédération des Augustines Hospitalières, a été reconnue par le général Audibert, chef de la Résistance bretonne - son hôte -, et par le générai de Gaulle qui tint à la décorer personnellement, comme une héroïne nationale. Sans faits de guerre ni engagement politique, elle avait vécu les seuls risques d'une charité sans bornes en soignant sous le même toit les blessés allemands, qui occupaient son couvent, et, clandestinement, ceux de la Résistance qu'elle abritait, on se demande comment.Cette vie, qui peut faire penser à celles de Thérèse de Lisieux ou d'Elisabeth de la Trinité, publiées au début de notre siècle. s'explique par l'inspiration profonde qu'elle eut, toute enfant, d'aimer le Christ «plus que tout le monde ». Elle fut ainsi menée par des voies étonnantes et difficiles. Des grâces et des épreuves exceptionnelles donnèrent à sa vie la forme étonnante d'une ligne brisée où tout converge en ligne droite, même les traverses. Tout se passe comme si Dieu, avec le concours de sa liberté généreuse et malmenée, réalisait paradoxalement la cohérence des incohérences. C'est à ce niveau de l'amour que l'aventure de soeur Yvonne-Aimée est intelligible et extraordinaire.En 1960, des publications superficielles sur les côtés insolites ou merveilleux de cette vie, firent arrêter sa Cause de canonisation, et le Saint-Office interdit toute publication sur elle. Après des années de travail sur un dossier de 30 000 documents, unique dans les annales de la mystique, R. Laurentin a obtenu de publier cette vie exemplaire, avec dispense du veto romain qui subsiste. C'est une bonne nouvelle que beaucoup attendaient.
Le Magnificat de Marie à la fin de la visitation est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il fut longtemps un des chants les plus populaires et les plus exaltants de la liturgie chrétienne.Son importance a diminué aujourd'hui, pour des raisons qu'explique Mgr Laurentin.
Ce livre explique les mots, les phrases, l'élan, la structures harmonieuse de ce cantique, son insondable richesse spirituelle : le sens qu'il donne à la priorité aux pauvres, offrant la révolution de Dieu qui n'est pas celle des hommes. Il ose accéder à l'expérience inspiratrice de Marie, qu'il faut rejoindre pour prier ce cantique bimillénaire.
Mois, jour et nuit, avec ses douze apôtres qui reçurent tous ses messages et fondèrent l'Eglise. A partir de l'Ascension et de la Pentecôte, ils vécurent en communauté avec Marie jusqu'à l'an 44, où la persécution d'Hérode provoqua leur dispersion.
C'est dans ce cadre où étaient ainsi réunies leurs connaissances profondément différentes et complémentaires, que Marie, nourrie de la Bible chaque shabbat à la synagogue de Nazareth, transmit aux apôtres, en héritière privilégiée de la fille de Sion, le dernier écrit hébreu du Nouveau Testament. Luc avait commencé à rassembler les récits des témoins oculaires de son évangile qui commençait alors au chapitre 3.
Passant à Jérusalem avec Paul, vers 51, il y recueillit le témoignage antérieur de Marie, Mère du Seigneur, qui en constitue les deux premiers chapitres. Bonne nouvelle pour tous ceux qui souffrent d'une division entre l'exégèse scientifique et la foi, ce livre, à contre- courant des préjugés dominants, est l'aboutissement de cinquante ans de travaux. Il sera écarté et tenu pour nul et non avenu, mais les preuves sont là.
Elles méritent examen.
Parmi les nombreux charismes extraordinaires dont fut favorisée Mère Yvonne-Aimée, l'un des plus attestés a été celui de la bilocation.
" Biloquer " c'est agir et se manifester à distance, le corps organique restant là où il est. Les bilocations sont choses rares, leur possibilité même a été discutée. Pourtant, elles sont signalées assez sérieusement chez quelques dizaines de saints, de saint Ambroise à don Bosco. Ce fut aussi le cas de Padre Pio, de Marthe Robin, et de plusieurs contemporains que l'abbé Laurentin a pu rencontrer. L'âme immortelle qui survit au corps et le transcende aurait-elle la capacité de le déborder, de s'en évader, d'agir au loin ? Pour expliquer des faits insolites, faut-il parler de corps spirituel avec saint Paul, ou éthérique avec la parapsychologie ? Comment situer le naturel et le surnaturel ? Comment éviter les illusions dangereuses en ce domaine ? René Laurentin et le docteur Patrick Maheo tentent d'élucider ce dossier insolite.
Quand ce charisme a-t-il commencé chez Yvonne Beauvais ? A-t-il cessé ? Les témoignages sont-ils recevables ? Yvonne aurait-elle secourue des prisonniers, des naufragés ? Serait-elle intervenue pour empêcher des profanations eucharistiques ? Aurait-elle échappé elle-même aux prisons de la Gestapo ? Comment expliquer les faits allégués ?
Les pauvres constituent l'axe primordial et constant de la vie d'Yvonne Beauvais, religieuse augustinienne bien connue sous le nom d'Yvonne-Aimée de Malestroit, l'une des plus grandes mystiques du XXe siècle.
Dès sa petite enfance, elle leur donne ses jouets, ses souliers, son amitié. A 16 ans, dès 1917, elle secourt les misères sans fond de la " zone rouge " autour de Paris, bien avant que le Père Lhande (auteur, en 1927, d'un livre choc, Le Christ dans la banlieue) ne révèle cette responsabilité bouleversante à l'Eglise de France. Le mouvement missionnaire est sorti delà, Yvonne l'a précédé. Elle y prend en charge plus de vingt familles, grâce à de nombreuses activités : peinture, romans et nouvelles à succès, concerts dans la plus haute société...
Devenue supérieure des Augustines Hospitalières de Malestroit, l'aide prestigieuse qu'elle apporte aux parachutistes et aux résistants pendant la guerre n'est qu'un autre aspect de l'accueil qu'elle réserve à tous, quelles que soient les difficultés ou le péril. Le livre éclaire ces épisodes héroïques que le général de Gaulle tint à saluer en la décorant personnellement. Cet ouvrage révèle la dimension première et fondamentale de la sainteté d'Yvonne Beauvais - de toute sainteté - qui est d'abord l'attention aux pauvres et aux malheureux dans le droit fil de l'Evangile.
De cette exigence première de la charité, elle sut tirer toutes les conséquences concrètes, ingénieuses, surprenantes. Yvonne Beauvais, dont la cause vient d'être réintroduite à Rome, est un exemple magnifique de l'intelligence et du courage d'une vie totalement donnée au Christ.
Yvonne Beauvais a 20 ans. Son enfance (tome 1) avait été une longue nuit spirituelle. Et soudain, en juin 1922, Dieu se dévoile et son essor mystique commence. Elle reçoit une mission paradoxale pour renouveler un couvent fervent mais piégé par des rivalités internes. Elle est favorisée de charismes multiples et exceptionnels, donc discutés. Quelques années plus tard, ils feront de la première fondatrice d'une Fédération de monastères selon un modèle adopté par Pie XII, une héroïne nationale, décorée par de Gaulle. Cette période, qui va du 17 mars 1922 au 17 mars 1927, est la plus dramatique et la plus mouvementée de sa vie. Elle est aussi la mieux connue, car les témoins, étonnés, notaient au jour le jour, et elle-même reçut de ses directeurs, soucieux d'y voir clair, l'ordre de tout noter. C'est l'histoire extrême d'un amour vertigineux traversé d'épreuves mystiques inouïes, allant jusqu'aux sévices démoniaques, physiques et moraux. Satan avait-il discerné en elle un adversaire redoutable? Dieu ne ménage pas plus ses amis qu'Il ne s'est ménagé et n'a ménagé Sa mère. Vivant le pire sans regret, elle rayonnait la joie, et poursuivait une suractivité créative extraordinairement variée, malgré une santé désastreuse. En 1960, le Cardinal Ottaviani arrêta définitivement la cause de béatification d'Yvonne-Aimée, pour des raisons de prudence (peu après celle de la polonaise Soeur Faustine). Après 25 années de silence, le Cardinal Seper invita l'abbé Laurentin à discerner cette vie. Le Cardinal Ratzinger, leur successeur, confirma l'autorisation de continuer l'étude, sous sa seule responsabilité pour ne pas engager l'Eglise. Le travail est poursuivi par une équipe interdisciplinaire. Après les monographies sur les Prédictions, Stigmates, Bilocations, Charisme pour les pauvres et la Direction spirituelle, le tome 2 de la biographie paraît, avec le soutien d'un éminent comité de patronage.
280pages. 23x15x3cm. Broché.
Ce court traité sur la vierge marie, simple, lisible, est appuyé sur chaque question par des références précises et des notes documentaires.
Il a été édité en plusieurs langues et inlassablement mis au point; notamment après vatican ii, auquel le père laurentin a participé comme expert officiel du concile. voici la sixième édition de ce livre introuvable depuis longtemps. son épilogue explique la crise conciliaire, les renouveaux et les perspectives d'avenir. la nouveauté du court traité, c'est qu'il assume la perspective historique dans ses deux parties.
Développement du dogme, de la révélation biblique au concile, en six étapes. développement de la destinée de marie, de sa préservation immaculée à la parousie, en six étapes également. le concile vatican ii a repris cette ordonnance historique et ecclésiologique et l'identification de marie à l'eglise, dont elle est le principe et l'icône eschatologique (constitution lumen gentium, chapitre viii.
Alphonse Ratisbonne est connu comme ce jeune banquier juif à quila Vierge apparut, à Rome, le 20 janvier 1842, selon l'effigie de laMédaille miraculeuse. L' événement frappa l'opinion catholique du XIXesiècle. il fut exploité de manière triomphaliste, non sans blessures pourles relations judéo-chrétiennes.
A l'heure où le Concile invite à restaurer ces relations fondamentales,fallait-il ensevelir la vie mystérieuse d'Alphonse Ratisbonne.Cette solution prévalait non sans malaise. Pourtant Jean Guitton avaitosé rompre le silence, sans trouble, grâce au recul de la philosophie.
L'abbé René Laurentin fait de même grâce au recul de l'histoire, quiéteint les passions brûlantes par une compréhension plus intégrale desévénements.
Ce premier volume de la vie d'Alphonse Ratisbonne s'en tient à sajeunesse dans le judaïsme pilote de Strasbourg. A partir de l'expériencelumineuse du 20 janvier 1842, Alphonse en voyait surtout les ombres.Ce livre en restaure les lumières. L'enfance d'Alphonse n'a rien deténébreux. Il doit ses racines à une famille juive exemplaire. Sonarrière-grand-père, le patriarche Cerf Berr, une des grandes figures dujudaïsme des temps modernes, réussit à vaincre (avec Louis XVI puisavec la Révolution), la discrimination dont les Juifs étaient l'objet. Lejudaïsme qui vivait intensément dans le monde clos et concentré desghettos s'ouvrit alors au monde où il s'illustra en tous domaines. Mais ilsubit ainsi le premier choc de la sécularisation que connaît aujourd'huile christianisme post-conciliaire. Leur expérience pilote éclaire unproblème actuel et essentiel : oecuménique au-delà du judaïsme et duchristianisme, avec les mêmes chocs et les mêmes solutions : reconversiondu religieux dans les engagements sociaux ou retour au piétisme.Alphonse a vécu généreusement cette expérience dont ce premiervolume ne considère que la phase juive.
Ce livre apporte ainsi, par des biais inattendus de nouveauxéclairages oecuméniques au problème mystérieux du lien radical entrejuifs et chrétiens : à la fois son passé historique tourmenté et son avenirmystérieux entrevus par les prophètes d'Israël.
C'est sous ce titre que la France, puis le monde, découvrait à partir du " livre reportage " de l'abbé Laurentin les premières apparitions de Medjugorje.
Comme l'auteur le faisait remarquer avec émotion, il n'avait étudié jusqu'à ce jour les apparitions qu'en " historien dans la poussière des archives de Lourdes, de Pontmain ou de la rue de Bac, sans contact avec les voyants, décédés depuis longtemps " - Brusquement, d'historien spécialiste, René Laurentin est devenu journaliste et, surtout, témoin exceptionnel. Le succès considérable de ce livre, l'autorité de l'auteur, ont sans doute eu une importance décisive pour faire connaître en France, puis dans le monde, ce qui allait devenir un des plus grands événements spirituels de cette fin de siècle, touchant, bouleversant, convertissant des millions de personnes, dont la vie a changé parce que la Vierge Marie marquait à nouveau concrètement sa sollicitude pour ses enfants.
Les oppositions multiples, le grand travail de discernement, d'innombrables voyages sur les lieux amenèrent l'auteur à refondre complètement ce livre pour tenir compte de toutes les informations, témoignages et réflexions accumulés en dix ans d'un immense labeur. Le résultat est donné dans ce " livre bilan ", limpide et très accessible, qui est l'indispensable introduction au grand renouveau spirituel auquel la Vierge Marie nous invite à Medjugorje.
A l'origine ou plus exactement comme élément décisif de la mise en route des libérations à l'Est, c'est-à-dire comme détonateurs : les chrétiens. A y regarder de près, cette dimension spirituelle est la plus sérieuse explication du grand événement, véritable conclusion, de ce siècle. 1. 50 ans d'une action charismatique et patiente en Pologne, dominée par les trois W : - Wyszynski, le cardinal Primat, promoteur du mouvement, - Wojtyla, le pape Jean-Paul II, - Walesa, chapelet au cou, insigne de la Vierge à la boutonnière : cet ouvrier spécialisé, fondateur du plus grand syndicat du monde, fit la preuve que le marxisme n'était pas du côté des ouvriers. 2. La résistance chrétienne, souterraine et publique, et la vague de conversions dans la jeunesse formée par l'athéisme, disqualifièrent la science marxiste , qui annonçait la prompte disparition de la religion sous le régime communiste : un immense réseau capillaire que manifestent Yakounine et Soljenitsyne. 3. Ce livre ose aborder le fil mystique : les prophéties de la Vierge à Fatima, à Medjugorje et à Grouchevo, annonçaient, contre toute vraisemblance, la fin des persécutions et la conversion de la Russie : un dossier surprenant mais cohérent. Medjugorje montre le chemin de l'oecuménisme par l'amour. L'abbé Laurentin a rencontré les grands confesseurs de la foi, il rapporte leur témoignage : J. Terelya, Tatiana Goritcheva ; les prêtres députés du Soviet suprême, l'extraordinaire Ogorodnikov ; de nombreux prêtres mariés et évêques en Roumanie et en Ukraine ; le cardinal Glemp... et les archives de la prière des temps héroïques en Pologne. Des documents révélateurs sur l'élite chrétienne méconnue qui a travaillé inlassablement à ces soulèvements surprenants.
Comment aller au Christ ? A la suite d'innombrables saints, de mystiques et de l'immense foule des anonymes qui en ont fait l'expérience, le Pape Jean-Paul II répond sans hésiter : par Marie. C'est le sens de la devise choisie pour son pontificat : Totus Tuus (Tout à Toi). Dans son livre N'ayez pas peur , le Pape explique le rôle décisif de Grignion de Montfort dans sa vie : La lecture de Grignion de Montfort (Traité de la vraie dévotion) a marqué dans ma vie un tournant décisif. Je dis tournant, bien qu'il s'agisse d'un long cheminement intérieur qui a coïncidé avec ma préparation clandestine au sacerdoce. C'est alors qu'est tombé entre mes mains ce Traité singulier : un livre qu'il ne suffit pas d'avoir lu. Je me rappelle l'avoir porté longtemps sur moi, même à l'usine de soude, si bien que sa belle couverture était tachée de chaux. Je revenais sans cesse (...) sur certains passages. Je me suis aperçu bien vite qu'au-delà de la forme baroque du livre, il s'agissait de quelque chose de fondamental. Il s'est ensuivi que la dévotion de mon enfance et même de mon adolescence envers la Mère du Christ a fait place à une nouvelle attitude... venue du plus profond de ma foi, comme du coeur même de la Réalité Trinitaire et théologique. Alors qu'auparavant je me tenais en retrait, de crainte que la dévotion mariale ne masque le Christ au lieu de lui céder le pas, j'ai compris, à la lumière du Traité de Grignion de Montfort, qu'il en allait en vérité tout autrement. Notre relation intérieure à la Mère de Dieu résulte organiquement de notre lien au Mystère du Christ. Il n'est donc pas question que l'un nous empêche de voir l'autre. ... On peut même dire qu'à celui qui s'efforce de le connaître et de l'aimer, le Christ lui-même désigne sa Mère comme il l'a fait au calvaire pour son disciple Jean (Jn 19, 25-27). C'est précisément à cette découverte que nous invite ce livre très documenté où l'abbé Laurentin établit le texte définitif du Secret de Marie dans lequel Montfort, l'apôtre des pauvres, proposait un chemin de sainteté si original et si puissant : la consécration à Marie pour trouver la seule tendresse de Dieu.
Ce livre veut nous aider à nous engager authentiquement avec Dieu. Il nous appelle à vivre avec Lui une vie consacrée : la vie divine, la vie éternelle, but de toute existence humaine. Et cette vie commence sur cette merveilleuse planète terre où le Christ est venu vivre et mourir avec nous. Il n'est pas d'enjeu plus important pour Dieu, pour le monde, pour nous. Ce livre aborde un problème fondamental mais difficile : le monde humain, qui est né avec le sens du sacré, a passé ces quatre derniers siècles à se désacraliser, à se séculariser, à s'éloigner de Dieu. Est-ce le péché du monde moderne ? Pas absolument s'il s'agissait de reconnaître un certain bien fondé de la sécularisation, c'est à dire de la distinction entre le spirituel et le temporel, mais le plus souvent il ne s'agit plus de distinguer mais de rejeter ; c'est pourquoi Dieu est le grand oublié de ce monde où Il n'a plus sa place sinon sous les travestis inquiétants de certains fanatismes. Face à ce grand mouvement de paganisme croissant, les saints et les masses chrétiennes ont tenté de nouvelles voies de consécration dans un monde où tant de baptisés restent comme des enfants morts-nés. Ces mouvements souvent improvisés sont mal vus des théologiens et des docteurs. Ce livre va au fond du problème, il réconcilie les préventions des uns et la ferveur des autres. De Grignon de Montfort à Maximilien Kolbe, de Fatima à Medjugorje, ce livre est une fresque de nos évolutions historiques pour tenter de redonner sa place à Dieu qui nous aime et nous appelle ; il nous propose de poursuivre la route vers l'authentique consécration que Dieu peut faire en nous et pour laquelle Notre Dame nous guidera.
Le 20 janvier 1842, Alphonse Ratisbonne, jeune banquier de Strasbourg, très éloigné du christianisme, en voyage d'agrément à Rome, eut une brève et silencieuse apparition de la Vierge Marie, sous le signe de la Médaille miraculeuse : mains rayonnantes de la lumière de Dieu, selon Apocalypse, chapitre 12, verset I. et un signe grand s'est fait voir dans les cieux une femme revêtue de soleil et la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris, déclare-t-il. En un instant, sa vie fut bouleversée. L'authenticité du miracle fut reconnue par le Pape en tant qu'Evêque de Rome. L'événement a fasciné les philosophes et les écrivains : William James, Bergson, Jean Guitton, Mauriac. André Frossard y a trouvé une proche lumière. L'abbé Laurentin raconte l'événement à partir de bases nouvelles et exhaustives. En 1980, il avait établi le récit historique de l'apparition de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac. Il reprend la même méthode scientifique et simple pour étudier le fait de l'apparition du 20 janvier 1842, qui en est la suite. Ce livre renouvelle notre connaissance de l'événement au jour le jour, heure par heure. Dans la paix, l'auteur fait toute la lumière sur un point névralgique des relations judéo-chrétiennes. Le recul historique, la rigueur scientifique et l'objectivité débrouillent et dédramatisent un événement où le judaïsme de Strasbourg, comme les milieux chrétiens de Rome, font bonne figure. Au centre, mystérieusement, cette jeune femme juive, bénie entre les femmes, que Ratisbonne rencontrera, au delà de toute expression, comme lumière dans la lumière.