Empreinte d'humilité, la viede Catherine Labouré (1806-1876), voyante et religieuse, demeurait secrète,alors même que sa «Médaille miraculeuse» se répandait à plus d'un milliardd'exemplaires avant sa mort. Elle serait, aujourd'hui encore, méconnue si cesapparitions dont elle fut témoin n'avaient pas été dévoilées, participant, après samort, à célébrer sa sainteté. Traitée par le mépris, qui se manifeste quand lasainteté se révèle aux plus pauvres, elle fut contestée au sein même de safamille religieuse : rêveuse, surfaite, selon ses détracteurs. Afin d'éclairer cette vie, et à la demande desSupérieurs lazaristes, René Laurentin a passé cinq années à étudier sesmystères, les apparitions, qu'on avait multipliées et parfois déformées. Ilrend justice à la sainteté profonde de cette paysanne tenace. Elle sut échapperà la gloire, envers et contre tout, pour rester au service des plus pauvresjusqu'à sa mort. L'abbé Laurentin retrace ici l'humble et merveilleuse histoired'une paysanne du XIXe siècle, dont la châsse est encore visitée, ruedu Bac, par une foule de pèlerins venant des cinq continents.
Bernadette de Lourdes (1844-1879) est aujourd'hui l'une des saintes les plus connues au monde. Mais la connaît-on vraiment ? Est-ce seulement la petite bergère, victime comme tant d'autres de la misère de son siècle ? Est-ce la voyante, témoin de phénomènes étonnants ? Ou la religieuse et l'infirmière qui finira ses jours dans la discrétion du couvent Saint-Gildard à Nevers ? Tout cela bien sûr, mais d'abord un authentique chemin de sainteté qui nous parle toujours et vient relayer les mots de Marie.Après vingt années d'études et vingt-cinq volumes de publications scientifiques qui font autorité, l'abbé René Laurentin, professeur honoraire à l'Université catholique, Docteur ès Lettres, mais aussi journaliste, a écrit une vie transparente et simple comme Bernadette, selon la consigne qu'elle a livrée à l'intention des historiens, sur son lit de mort : « Ce qu'on écrira de plus simple sera le meilleur. À force de vouloir fleurir les choses on les dénature. »Préface de Mgr Donze, évêque de Tarbes et Lourdes.
Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), né dans une famille de petite noblesse bretonne désargentée, engage, dès l'enfance, des dons précoces au service de Dieu et des pauvres, en union profonde avec la Vierge Marie. Sa créativité non conformiste lui attira tracasseries, persécutions, échecs ou épreuves, qu'il acceptait avec soumission, joie et humilité. Il a fondé des Congrégations au service des humbles et des pauvres, dans la perspective de l'évangélisation des derniers temps, où Marie révélera ses dimensions méconnues. Il meurt jeune, terrassé par ses excès de labeur et d'ascèse, tenant dans ses mains une statue de la Vierge et la Croix : les deux symboles de toute sa vie. Cet homme généreux et ardent, excessif et déroutant a été la cible des critiques : on le dit mariolâtre, sectaire, millénariste, voire inhumain... René Laurentin, fidèle à sa méthode de nouvelle hagiographie nous le fait découvrir de l'intérieur. Sa lucidité devant la matérialisation et la déchristianisation du monde moderne a fait de Grignion de Montfort l'inspirateur de toutes les Missions de France. Sa théologie, centrée sur la Sagesse, situe humblement Marie comme celle qui a procuré à Dieu Très Haut sa kénose : c'est-à-dire petitesse, humilité, souffrance et mort.
Ce récit de l'enfance de Bernadette et des Apparitions de Lourdes se lit comme un roman. On y suit la marche de l'événement religieux le plus extraordinaire peut-être du XIXe siècle, à travers la personne de Bernadette : les surprises, les réactions des témoins, leurs oppositions, leurs conversions aussi. On assiste à la naissance de Lourdes par un reportage auquel rien n'échappe... Ce récit limpide est le fruit d'un travail scientifique de plus de quinze années, accompli à la demande de l'évêque de Lourdes, Monseigneur Théas. L'Abbé René Laurentin a dépouillé tous les fonds d'archives, découvert des milliers de documents inconnus, les a soumis à l'analyse. Il a édité sept volumes de Documents authentiques, et publié une Histoire authentique des Apparitions en six volumes : travaux qui font autorité. Le présent ouvrage livre le résultat de cette recherche au grand public sous forme d'un récit dont chaque détail a été rigoureusement établi dans les volumes antérieurs. Il manifeste, en conclusion, le sens évangélique de Lourdes, pour les pèlerins, pour les malades, pour tous ceux qui s'interrogent sur cet événement exceptionnel.
Yvonne Beauvais (1901-1951), fondatrice et première Supérieure générale de la Fédération des Augustines Hospitalières, a été reconnue par le général Audibert, chef de la Résistance bretonne - son hôte -, et par le générai de Gaulle qui tint à la décorer personnellement, comme une héroïne nationale. Sans faits de guerre ni engagement politique, elle avait vécu les seuls risques d'une charité sans bornes en soignant sous le même toit les blessés allemands, qui occupaient son couvent, et, clandestinement, ceux de la Résistance qu'elle abritait, on se demande comment.Cette vie, qui peut faire penser à celles de Thérèse de Lisieux ou d'Elisabeth de la Trinité, publiées au début de notre siècle. s'explique par l'inspiration profonde qu'elle eut, toute enfant, d'aimer le Christ «plus que tout le monde ». Elle fut ainsi menée par des voies étonnantes et difficiles. Des grâces et des épreuves exceptionnelles donnèrent à sa vie la forme étonnante d'une ligne brisée où tout converge en ligne droite, même les traverses. Tout se passe comme si Dieu, avec le concours de sa liberté généreuse et malmenée, réalisait paradoxalement la cohérence des incohérences. C'est à ce niveau de l'amour que l'aventure de soeur Yvonne-Aimée est intelligible et extraordinaire.En 1960, des publications superficielles sur les côtés insolites ou merveilleux de cette vie, firent arrêter sa Cause de canonisation, et le Saint-Office interdit toute publication sur elle. Après des années de travail sur un dossier de 30 000 documents, unique dans les annales de la mystique, R. Laurentin a obtenu de publier cette vie exemplaire, avec dispense du veto romain qui subsiste. C'est une bonne nouvelle que beaucoup attendaient.
Avec le langage imagé, enthousiaste, précis, qu'on lui connaît, le Père René Laurentin détaille passionnément et rigoureusement les Mystères du Rosaire, développant particulièrement les Mystères Joyeux pour lesquels il est particulièrement prolixe. Amoureux de Marie, il met ainsi son érudition et ses travaux de théologie mariale à la portée de tous.
Sainte Bernadette de Lourdes est morte le 16 avril 1879. Voici son centenaire, 20 ans après celui des apparitions. Depuis lors, l'importance de la voyante n'a cessé de grandir dans le pèlerinage. Qui est Bernadette ? La fille d'un meunier ruiné que l'excès de sa misère fit mettre en prison, une bergère, une voyante, un témoin étonnant : petit David, victorieux de plusieurs Goliath ligués contre elle, une religieuse, une infirmière qui finit dans l'emploi de malade en assumant sa passion de manière bouleversante. On a beaucoup mythifié autour de tout cela. La vérité est plus belle que les mythes. Bernadette est une sainte, tout simplement. Elle révèle la sainteté des pauvres, reçue de bonne source. Cette sainteté méconnue fut chez elle très antérieure aux apparitions.Après 20 années d'études et 25 volumes de publications scientifiques qui font autorité, l'abbé René Laurentin, professeur à l'Université catholique, Docteur ès Lettres, mais aussi journaliste, a écrit une vie transparente et simple comme Bernadette, selon la consigne qu'elle a livrée à l'intention des historiens, sur son lit de mort : Ce qu'on écrira de plus simple sera le meilleur. A force de vouloir fleurir les choses on les dénature . Rien de romancé... un style alerte, une histoire... vivante, je souhaite que beaucoup de chrétiens lisent ce livre : à bon droit, le livre du centenaire . (Préface de Mgr Donze, évêque de Tarbes et Lourdes).
Le diable a envahi la presse et l'édition, mais en surface et par les à-côtés. L'abbé Leurentin, ancien expert du concile, membre de l'Académie théologique pontificale de Rome, apporte ici _ de bonne source _ des réponses essentielles: surprenantes, mais fondées sur l'Ecriture, la tradition et l'expérience bimillénaire de l'Eglise.
Passionnant itinéraire. On voit Satan émerger des folklores de l'antiquité à la lumière de la Révélation. Puis, c'est l'enseignement du Christ et son combat d'exorciste qui tient une place de premier plan dans son ministère, mais aussi le combat du démon contre lui: du désert à la Croix, où l'adversaire remporte sur Lui une victoire à la Pyrrhus.
Le livre manifeste ensuite la tradition et l'expérience de l'Eglise: son enseignement et son combat millénaire, par les armes ordinaires de la prière et l'arme extraordinaire de l'exorcisme.
On apprendra pourquoi tant de chrétiens, y compris théologiens et exorcistes, ne croient plus au démon. On décèlera l'enjeu de la réforme en cours des exorcismes.
On comprendra aussi les questions concrètes: qu'est-ce que la possessionoe Qui est possédé et pourquoioe Qu'est-ce que les exorcismesoe En quoi vont-ils être réformésoe Comment échapper à l'emprise du prince de ce monde dont la plus grande habileté est de faire croire qu'il n'existe pasoe L'abbé Laurentin est en relation avec plus de cinquante exorcistes de divers pays et les médecins qui travaillent avec eux. Il a été le théologien et chairman de leurs discrètes réunions internationales. Il a participé à de nombreux exorcismes. Il est bien placé pour en parler expérimentalement, au-delà des idéologies et des mythes.
L'abbé Laurentin a participé aux rédactions de Vatican II. Professeur à l'Université catholique de l'Ouest, il est visiting professor dans plusieurs universités d'Amérique et d'Italie.
L'abbé René Laurentin nous prend ici par la main, avec sa maîtrise incomparable des choses de Dieu mais aussi en pédagogue attentif aux besoins spirituels de tous, jusqu'aux plus démunis. Il nous aide à retrouver la prière, simplement, concrètement, mais à partir de l'essentiel : un nouveau regard sur Dieu méconnu.L'ouvrage comprend cinq parties, correspondant respectivement à chacun des actes fondamentaux de la prière personnelle : l'Adoration, l'Action de grâce, la Demande, l'Offrande et la Résolution. La prière se retrouve donc abordée par l'essentiel : Dieu Créateur, Dieu Sauveur des hommes qui vivent dans le péché. L'auteur, théologien qui met son savoir au service des humbles véritables, rappelle cette Existence méconnue, la seule qui tienne vraiment et qui donne sens à tous le reste.
D'une importance de premier ordre pour la crédibilité des incontournables visions de Maria Valtorta. Jean-François Lavère est ingénieur chimiste retraité. Il consacre depuis des années les loisirs de sa retraite à répertorier et évaluer l'ensemble des données matérielles contenues dans le récit de Maria Valtorta (lieux, historicité des personnages, archéologie, arts et techniques, us et coutumes, faune et flore et, bien sûr, cohérence de la chronologie). Après avoir vérifié plus de dix mille données qu'il a répertoriées, il obtient un taux de crédibilité de 99,9%. Monseigneur René Laurentin est prêtre et docteur en théologie, consulteur à la commission théologique préparatoire au Concile Vatican II (1960) et expert au Concile (1962-1965), journaliste professionnel pour le Figaro et Chrétiens Magazine où il est chroniqueur religieux à partir de 1963. C'est un mariologue (études de la Vierge Marie) et un spécialiste des apparitions. Il est promu prélat de Sa Sainteté Benoît XVI, le 30 avril 2009.
Le Magnificat de Marie à la fin de la visitation est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il fut longtemps un des chants les plus populaires et les plus exaltants de la liturgie chrétienne.Son importance a diminué aujourd'hui, pour des raisons qu'explique Mgr Laurentin.
Ce livre explique les mots, les phrases, l'élan, la structures harmonieuse de ce cantique, son insondable richesse spirituelle : le sens qu'il donne à la priorité aux pauvres, offrant la révolution de Dieu qui n'est pas celle des hommes. Il ose accéder à l'expérience inspiratrice de Marie, qu'il faut rejoindre pour prier ce cantique bimillénaire.
Plusieurs titres représentent les dénominations diverses mais corrélatives sous lesquelles on a tenté de définir les fonctions actuelles de Marie dans l'Église (Mère de Dieu, médiatrice, reine, auxiliatrice, avocate, adjutrice.). On trouve aussi dans la tradition d'autres titres à l'égard desquels on a pris des distances : « salvatrice », « rédemptrice », « corédemptrice », etc. Le mot « présence » est celui qui exprime le mieux ce que disent diversement ces titres. La présence de Marie, c'est la présence de la première des créatures, au-dessus des anges, non par nature ou stature, mais par le plus grand amour qui soit dans une simple créature, dans le rayonnement de l'amour divin. Elle a été la plus aimées des créatures, celle qui a le mieux répondu, qui, a le mieux aimé Dieu qui a donné naissance humaine à la personne du Fils de Dieu. Présence discrète, modeste, sans ostentation. La plus glorieuse des créatures est aussi la plus humble. Elle est « la plus grande parce qu'elle était la plus petite » (Péguy).
Pour le cent-cinquantenaire des Apparitions de la rue du Bac en mai 1980, l'abbé Laurentin a réalisé cette biographie entièrement renouvelée de Catherine Labouré.
Jusque là, les apparitions de la rue du Bac étaient méconnues. On ne savait pas combien il y en avait : " au moins cinq ", croyait-on, toutes pareilles, jusqu'à l'automne 1831. En fait, il y a trois apparitions de la Vierge seulement, toutes en 1830 : un enchaînement harmonieux. À la suite de celles-ci, Catherine Labouré revint à l'obscure condition de la foi, comme Bernadette après les apparitions de Lourdes.
Catherine était restée une inconnue. On la cachait derrière le mythe de son secret. On la suit dans ce livre au jour le jour, dans sa vie quotidienne et ses aventures ignorées. On évoque son héroïsme pendant la Commune. Elle apparaît comme le témoin d'un nouveau type de sainteté, sans gloire ni triomphes humains, que l'Esprit Saint commençait à susciter peu à peu pour nos contemporains. Une vie de Catherine Labouré lumineuse...
Pierre est le nom le plus souvent cité dans l'Évangile (78 fois, et plus de 60 fois dans les Actes). C'est l'Apôtre que le Christ a choisi comme le premier des Douze. Il est le seul dont on puisse écrire la vie, pittoresque et substantielle, pour une large période qui commence avant l'an 30 et finit par son martyre à Rome. Pourtant, on n'écrit guère de Vie de Pierre. On publie beaucoup sur sa primauté et sur sa tombe. Mais sa personne disparaît derrière la polémique attachée à sa fonction! Entre l'imagerie fade et la critique fastidieuse, René Laurentin propose, depuis sa Vie de Bernadette, qui connaît toujours un grand succès, une nouvelle bagiographie qui raconte les saints, concrètement, de l'intérieur, pour faire percevoir l'essentiel. Telle est cette nouvelle vie. Elle suit pas à pas saint Pierre, du premier appel de Jésus aux premiers pas de l'Eglise. C'est une aventure héroïque contrastée, car Pierre était bouillant et fragile. Il a pleuré amèrement ses fautes, mais Jésus l'a aimé et l'a formé, à travers ses défauts mêmes, pour en faire le fondement visible de son Eglise. La Basilique Saint-Pierre de Rome a été édifiée sur le lieu de son martyre et sur sa tombe même, authentifiée par les derniers travaux de l'archéologie.
Comment croire en Dieu après Darwin et la physique quantique, après Kant et Freud ? Le développement du scientisme, du nihilisme, du panthéisme et de l'athéisme, a radicalement changé le rapport que l'homme entretient avec Dieu. Dans notre culture scientifique rationnelle mais empêtrée dans certaines philosophies et psychanalyses, la croyance en Dieu ne peut plus rester celle de nos ancêtres. Néanmoins, elle demeure plus que jamais possible. René Laurentin entraîne le lecteur sur trois voies différentes : celles de la Science, de la Philosophie et de la Révélation. Si seule cette dernière permet d'accéder à une véritable expérience de Dieu, Trinité et Amour, elle ne saurait suffire. D'où l'importance de faire le point sur les deux autres. Cet ouvrage-testament, écrit par un homme mêlé de très près aux évolutions de l'Église depuis plus d'un demi-siècle, offre une synthèse rare à tous ceux qui ne veulent lâcher ni la foi ni le savoir scientifique.
Une étude de ce que peut être la période "la vierge des derniers temps" première période de la fin des temps.
280pages. 23x15x3cm. Broché.
Mois, jour et nuit, avec ses douze apôtres qui reçurent tous ses messages et fondèrent l'Eglise. A partir de l'Ascension et de la Pentecôte, ils vécurent en communauté avec Marie jusqu'à l'an 44, où la persécution d'Hérode provoqua leur dispersion.
C'est dans ce cadre où étaient ainsi réunies leurs connaissances profondément différentes et complémentaires, que Marie, nourrie de la Bible chaque shabbat à la synagogue de Nazareth, transmit aux apôtres, en héritière privilégiée de la fille de Sion, le dernier écrit hébreu du Nouveau Testament. Luc avait commencé à rassembler les récits des témoins oculaires de son évangile qui commençait alors au chapitre 3.
Passant à Jérusalem avec Paul, vers 51, il y recueillit le témoignage antérieur de Marie, Mère du Seigneur, qui en constitue les deux premiers chapitres. Bonne nouvelle pour tous ceux qui souffrent d'une division entre l'exégèse scientifique et la foi, ce livre, à contre- courant des préjugés dominants, est l'aboutissement de cinquante ans de travaux. Il sera écarté et tenu pour nul et non avenu, mais les preuves sont là.
Elles méritent examen.
Cet ouvrage est le résultat d?un travail que Mgr René Laurentin a préparé entre 1992 et 2010, par une patiente écoute des prêtres spécialement mandatés par l?Église pour mener le rude et délicat combat contre les forces du mal, et en particulier par le Père René Chenesseau, lui-même prêtre exorciste.
Cette étude explore également des faits liés à l?exorcisme, non seulement en France, mais aussi dans d?autres nations et d?autres cultures, de plus en plus présentes dans notre pays. Ceci pour nous rappeler que le combat spirituel concerne le même Adversaire et que la victoire du Christ, ?
Qui enjoignit aux disciples d?expulser les démons ?, demeure possible, par la vie ordinaire et la prière incessante de l?Église.
Maria Valtorta est une mystique italienne, laïque, morte en 1961 à l'âge de 64 ans. Elle a écrit sept ouvrages en 16 volumes représentant 15 000 pages de cahiers d'écolier. Ils ont été rédigés de 1943 à 1950, d'une seule traite, sans plan préalable ni ratures, de façon quasi quotidienne. Ces ouvrages comportent soit des visions de scènes évangéliques, soit des dictées pour notre époque.
L'ouvrage principal est L'Évangile tel qu'il m'a été révélé : 4 800 pages relatant, en dix volumes, la vie du Christ il y a 2000 ans, presque au jour le jour. Le succès mondial de cette oeuvre est constant depuis sa publication.
Ce dictionnaire confronte méthodiquement les descriptifs des 700 personnages de Maria Valtorta aux données de l'Évangile, comme à celle des traditions ou de l'Histoire. Le dictionnaire ouvre le débat sur l'historicité des personnages nominativement cités dans l'Évangile (une soixantaine) ou simplement évoqués. Le caractère adéquat et surprenant des connaissances encyclopédiques de Maria Valtorta est détaillé et justifié dès l'introduction.
Ce livre s'adresse à toute personne intéressée par la connaissance approfondie des Évangiles.
Les sources sont documentées et constituent un intérêt en elles-mêmes. Les notices des personnages ont été écrites de façon vivante de manière à faire ressortir leur authenticité psychologique. La forme même du dictionnaire rend la lecture souple.
Les pauvres constituent l'axe primordial et constant de la vie d'Yvonne Beauvais, religieuse augustinienne bien connue sous le nom d'Yvonne-Aimée de Malestroit, l'une des plus grandes mystiques du XXe siècle.
Dès sa petite enfance, elle leur donne ses jouets, ses souliers, son amitié. A 16 ans, dès 1917, elle secourt les misères sans fond de la " zone rouge " autour de Paris, bien avant que le Père Lhande (auteur, en 1927, d'un livre choc, Le Christ dans la banlieue) ne révèle cette responsabilité bouleversante à l'Eglise de France. Le mouvement missionnaire est sorti delà, Yvonne l'a précédé. Elle y prend en charge plus de vingt familles, grâce à de nombreuses activités : peinture, romans et nouvelles à succès, concerts dans la plus haute société...
Devenue supérieure des Augustines Hospitalières de Malestroit, l'aide prestigieuse qu'elle apporte aux parachutistes et aux résistants pendant la guerre n'est qu'un autre aspect de l'accueil qu'elle réserve à tous, quelles que soient les difficultés ou le péril. Le livre éclaire ces épisodes héroïques que le général de Gaulle tint à saluer en la décorant personnellement. Cet ouvrage révèle la dimension première et fondamentale de la sainteté d'Yvonne Beauvais - de toute sainteté - qui est d'abord l'attention aux pauvres et aux malheureux dans le droit fil de l'Evangile.
De cette exigence première de la charité, elle sut tirer toutes les conséquences concrètes, ingénieuses, surprenantes. Yvonne Beauvais, dont la cause vient d'être réintroduite à Rome, est un exemple magnifique de l'intelligence et du courage d'une vie totalement donnée au Christ.
Yvonne Beauvais a 20 ans. Son enfance (tome 1) avait été une longue nuit spirituelle. Et soudain, en juin 1922, Dieu se dévoile et son essor mystique commence. Elle reçoit une mission paradoxale pour renouveler un couvent fervent mais piégé par des rivalités internes. Elle est favorisée de charismes multiples et exceptionnels, donc discutés. Quelques années plus tard, ils feront de la première fondatrice d'une Fédération de monastères selon un modèle adopté par Pie XII, une héroïne nationale, décorée par de Gaulle. Cette période, qui va du 17 mars 1922 au 17 mars 1927, est la plus dramatique et la plus mouvementée de sa vie. Elle est aussi la mieux connue, car les témoins, étonnés, notaient au jour le jour, et elle-même reçut de ses directeurs, soucieux d'y voir clair, l'ordre de tout noter. C'est l'histoire extrême d'un amour vertigineux traversé d'épreuves mystiques inouïes, allant jusqu'aux sévices démoniaques, physiques et moraux. Satan avait-il discerné en elle un adversaire redoutable? Dieu ne ménage pas plus ses amis qu'Il ne s'est ménagé et n'a ménagé Sa mère. Vivant le pire sans regret, elle rayonnait la joie, et poursuivait une suractivité créative extraordinairement variée, malgré une santé désastreuse. En 1960, le Cardinal Ottaviani arrêta définitivement la cause de béatification d'Yvonne-Aimée, pour des raisons de prudence (peu après celle de la polonaise Soeur Faustine). Après 25 années de silence, le Cardinal Seper invita l'abbé Laurentin à discerner cette vie. Le Cardinal Ratzinger, leur successeur, confirma l'autorisation de continuer l'étude, sous sa seule responsabilité pour ne pas engager l'Eglise. Le travail est poursuivi par une équipe interdisciplinaire. Après les monographies sur les Prédictions, Stigmates, Bilocations, Charisme pour les pauvres et la Direction spirituelle, le tome 2 de la biographie paraît, avec le soutien d'un éminent comité de patronage.