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Jean baptiste Pedini
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Rester en plaine, dans une campagne si plate que le ciel lui glisse dessus. Laisser le soleil rebondir contre les arbres qui clignent cà et là, tiennent tête à la monotonie.
Rejoindre un champ de pâquerettes, un terrain vague dans le regard. Arracher un à un les pétales serrés de l'enfance. prendre le temps.
J.-B. P.
Grand format 17.00 €Indisponible
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Le ciel se couche et à tes pieds une bouche remue.
Le temps picore par petits bouts,
engloutit jusqu'aux décors sans désir.
Un monde à nu. -
C'est quand il commence à pleuvoir que la plage reprend des couleurs. On découvre que les corps en pillaient la matière. Ils n'en laissaient qu'un contour fait de boutiques de souvenirs et de résidences lasses. D'odeurs de frites et de crèmes bon marché. Et tout à coup, on est ému.
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Pistes noires
Jean-baptiste Pedini
- Editions Henry
- La Main Aux Poetes
- 18 Septembre 2014
- 9782364690806
Quelqu'un secoue des ombres à la fenêtre. La poussière flâne dans la lumière, avant de s'écrouler jusqu'au pli de la rue. Là où s'entassent les pages cornées, les bruits sourds de minuit, les empreintes de pas qui noircissent dans la neige. Les peurs et les mots qui rassurent. On les retrouve ici, en manière d'éclaireurs.
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Souffler droit vers le ciel pour relever la frange des nuages.
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Comme le fleuve au paysage
Jean-baptiste Pedini, Vincent Motard-avargues
- Editions De L'Aigrette
- 29 Septembre 2020
- 9782490132157
"...De ce fleuve, la Garonne, qui relie leurs régions. Ce même fleuve qu'ils ont fréquenté de façon totalement différente, parce qu'il évolue, le long de son cours, s'adapte aux terres qui le bordent, aux populations qui l'habitent. Alors, de ce lien géographique trouvé, naît un lien métaphorique, poétique. Le fleuve devient un personnage littéraire, l'hétéronyme des deux poètes qui mettent de côté leurs aspirations personnelles, leurs recherches littéraires, pour fondre leur écriture en celle d'un troisième individu, un être d'eau. Quarante poèmes, comme un seul - le poème du fleuve." " Vient le souvenir c'était ça le fleuve avalait les ombres projetées sans le savoir hors la masse floue des berges apatrides que deviennent ces mouvements puisqu'ils vivent mobiles que regarde le ciel quand les eaux ne se retournent plus vient le souvenir ce n'était pas ça. Vient le souvenir trituré usé jusqu'à plus rien jusqu'à peu d'eau dans les mains jointes du fleuve c'est ça les veines battent et c'est vert et tout reste en surface c'est ça on ne cherche pas plus loin pas plus juste et à quoi bon on ne retrouve ici que bouts d'écorce plastique au mieux cette petite flaque qui vient toujours devant comme en avance sur la mémoire."