La comédie-française est un théâtre absolument original, seul en son genre, au champ d'action potentiellement vaste et engendrant tous les malentendus possibles, tout en servant de référence - chacun y voyant des spécificités diverses, voire contraires.
Etat dans l'etat, microcosme exemplaire de la société française à travers des époques historiques contrastées, accumulation de paradoxes produisant des spectacles à un rythme soutenu, pratiquant un mode de vie à la marge du théâtre tout en faisant figure d'emblème, se réclamant d'une " tradition " et se positionnant à la pointe des avancées sociales, enviée, adorée, détestée, vilipendée et admirée, la comédie-française est en fait mal connue ; sa singularité exceptionnelle demande à être étudiée de près, tant sur le plan artistique que sur celui d'une communauté humaine d'entreprise.
L'affaire Dreyfus a fini depuis longtemps de diviser le pays, les salons et jusqu'aux familles. L'innocence du capitaine Dreyfus ne souffre pas discussion. En revanche, l'Affaire elle-même, par son ampleur et ses conséquences, est devenue un objet d'histoire plus que jamais vivant.
De l'accusation d'espionnage à la réhabilitation de Dreyfus, c'est cette histoire que Pierre Miquel raconte, décrivant, à travers elle, l'antisémitisme de la France de la fin du XIXe siècle, le pouvoir de la presse, la naissance de la figure de l'intellectuel et le triomphe (tardif) de l'opinion sur les forces traditionnelles que sont le Parlement, le gouvernement, la justice et l'armée.
21 février 1916 : un déluge de feu, craché par mille trois cents obusiers, s'abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour. Après neuf heures de bombardement, les troupes d'assaut allemandes s'élancent et réalisent une percée presque décisive. Ainsi commence la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant huit mois, Français et Allemands vont se livrer une lutte sans merci, une impitoyable guerre d'épuisement. Car la bataille réclame chaque jour son lot de combattants : on dénombre plus de sept cent mille victimes, morts, blessés et disparus. La jeunesse d'Allemagne et de France est laminée sur ces quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples. Ce livre nous plonge dans l'effroyable quotidien de Verdun : les gaz, les pilonnages, les attaques au lance-flammes, les tranchées que l'on prend pour les reperdre aussitôt, la boue, et cette peur omniprésente qui étreint les combattants. Avec Verdun, un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle. La victoire de Verdun n'est pas, comme on l'a trop souvent décrite, celle de tel ou tel général. Qu'elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d'Allemands perdus au coeur de l'enfer.
Le Second Empire constitue-t-il une parenthèse dans la continuité française, un régime corrompu, tyrannique, entre Louis-Philippe et la III° République ? Après avoir eu mauvaise presse, cette période est aujourd'hui réhabilitée de toute par car on reconnaît, sous les cendres de la défaite de Sedan la France d'aujourd'hui. Napoléon III vaincu a fait naître l'Allemagne et l'Italie comme il a fçonné un pays moderne. Derrière lui travaillent les équipes qui tracent les lignes de chemin de fer, agrandissent les ports, façonnent les grandes villes actuelles, qu'il s'agisse de Paris, Bordeaux, Marseille, Lyon, Le Havre. Le prix de cette modernisation : l'abandon qu'on croit définitif, d'un régime libéral, le mépris encers un Parlement ramené au niveau d'un conseil général, la toute-puissance de l'administration, le gonflement des effectifs de la police et de l'armée qui doivent moulet la nouvelle société dans un corset d'acier. Les classes populaires rassemblées en lisière des villes sont les témoins d'un luxe indécent et de la corruption installée au coeur de l'Etat ! Le livre de Pierre Miquel est non seulement le récit fascinant de cette aventure politique et industrielle, mais aussi un troublant miroir qui nous renvoie à la réalité française actuelle.
La Campagne de 1814 ressemble à la première invasion des temps modernes. Elle met en scène l'arrivée des cosaques et des uhlans. Les Russes et les Prussiens se ruent dans les villages. Ces batailles mobilisent la dernière armée des conscrits qui aient servi la France : l'armée des Marie-Louise, derniers successeurs des « volontaires » de 1791, et qui combattent sous les ordres d'un des plus grands stratèges de l'Histoire. Car Napoléon est parfaitement génial dans cette campagne organisée autour de quatre fleuves : la Seine, l'Aube, la Marne, l'Aisne.
Par le jeu des circonstances, ces lieux de mémoire vont retrouver cent ans plus tard leurs fonctions de défense. On se déchire déjà en 1814 au Chemin-des-Dames et dans les marais de Saint-Gond.
Avec son talent de conteur, Pierre Miquel rend vie et couleur à l'exploit prodigieux des derniers soldats de Napoléon qui ont retenu pendant soixante jours le souffle de l'Europe.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, l'Europe entière est convaincue qu'elle sera brève. Personne ne peut imaginer les souffrances et les horreurs que vont endurer ces hommes appartenant à des sociétés si avancées.
Plus de 250 000 poilus périssent durant les premiers mois de l'offensive. Quatre années de carnage et de désespoir s'ensuivent, qui changent radicalement l'image du combattant : en 1914, il monte au front avec l'illusion d'une victoire rapide. En 1917, il sait qu'il va à la mort. En 1918, équipé de grenades, appuyé par des chars et des avions, il s'agit déjà du combattant de 1940.
Le poilu est le héros sacrifié au début de ce conflit de trente ans. Dans cet ouvrage de référence devenu un classique, Pierre Miquel nous en raconte l'inimaginable tragédie.
La marne est à la france ce que la bataille d'angleterre sera pour les anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion.
C'est pourquoi on parle du miracle de la marne. fin août 1914, la france est envahie, les soldats de joffre font retraite depuis quinze jours, le gouvernement est parti à bordeaux, trois armées allemandes marchent sur paris. la guerre est perdue. et c'est le miracle. sur 245 kilomètres, de meaux à verdun, la résistance s'organise. les civils aident les soldats, les soignent, les enterrent, renseignent, nourrissent, cachent.
Cinq journées atroces, durant lesquelles les pantalons rouges prennent leur revanche, et gagnent. le miracle, c'est leur courage et celui des populations. les poilus de la marne ont sauvé le pays. ils ne savent pas qu'ils en ont encore pour quatre ans.
Le 11 novembre 1918, les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais les hommes ont payé cette paix d'un lourd tribut. Le conflit n'a jamais été si meurtrier qu'en 1918.
21 mars : les Allemands attaquent sur le front de Saint-Quentin. Quatre mois durant, les Alliés frôlent la défaite.
18 juillet : les Français contre-attaquent, avec l'appui des Américains et des chars. Il faudra trois mois pour acculer l'Allemagne à la défaite.
11 novembre : à 10 h 55, le soldat Trébuchon tombe frappé d'une balle dans la tête, le dernier des huit millions de victimes.
Pierre Miquel a profondément renouvelé l'histoire de 1918, l'année de la victoire. Une victoire douloureuse, celle des poilus, mais aussi des nations combattant en France pour la paix et la liberté des peuples.
Plus de 140 000 ex. vendus tous formats confondus.L'affaire du Chemin des Dames est dans toutes les mémoires. C'est sans doute le théâtre d'un des drames les plus effroyables de la Première Guerre mondiale.
Une offensive française, lancée le 16 avril 1917 sur l'Aisne, aboutit à la perte de plus de 100 000 hommes en quelques jours. Qui est responsable de ce carnage et de l'échec de cette offensive ? Une commission d'enquête fut constituée par le gouvernement pour en déterminer les responsabilités. Pierre Miquel rapporte ici l'événement dans toute sa complexité et se livre à une passionnante étude sur les rapports du pouvoir politique et du pouvoir militaire.
" J'ai pris un plaisir extrême et trouvé grand profit à une lecture que je conseille de faire d'affilée. A partir de quinze ans (avant même, si l'on est gourmand), et sans limite d'âge. " Ginette Guitard-Auviste, Le Monde " Ecrite dans un style vivant et familier, fourmillant d'anecdotes, voici une histoire bien faite pour nous rafraîchir la mémoire. " Le Nouvel Observateur " Admirable synthèse qui convoque à la tribune de l'Histoire la sociologie et l'économie, l'ethnographie et même la politique, afin d'éclairer en ces jours de remise en question la notion même de la France! " Le Bulletin du Livre " Un ouvrage qui offre à la fois toutes les garanties des meilleurs manuels et tout l'intérêt d'un merveilleux récit. " Robert Serrou, Paris-Match " Sobre, clair, efficace et complète, l'Histoire de la France de Pierre Miquel est à la fois livre de lecture et mémento. Elle rendra à ce double titre de grands services à tous ceux qui veulent commodément être renseignés sur les rois francs, les Années folles ou Azincourt... Et tout le reste! " Lire " Cette gigantesque fresque de l'histoire de notre pays a le mérite rare d'être claire et précise. L'auteur a su dégager, avec quelle habileté, les grandes lignes de l'épopée, ces siècles de rivalités et de luttes qui présidèrent à la naissance d'une nation: la nôtre. " Historama " Enfin une Histoire de la France originale, pratique à consulter et passionnante à lire " Journal des Instituteurs " Un manuel d'histoire pour tous ceux qui l'ont un peu oubliée pour tous ceux qui veulent l'apprendre sans s'ennuyer ", tel est le propos de l'auteur _ on devrait dire son pari. Un pari réussi. C'est clair, simple, complet, sans excès d'érudition, vivant comme la vie quotidienne. Indispensable dans une bibliothèque. " Claude Pasteur, Elle
De juillet à novembre 1916, un million de soldats britanniques, allemands et français, tombent, morts ou blessés, dans la boue du front de Somme. Pourtant en France, cette bataille a longtemps été oubliée, presque éclipsée, comme si l'on avait honte des deux cent mille poilus qui ont perdu la vie dans la plaine picarde. Le 1 er juillet 1916, les armées britanniques et françaises lancent une offensive d'une ampleur sans précédent sur le front de la Somme entre Bapaume, Péronne et Chaulnes.
C'est la grande attaque de 1916 voulue par les généralissimes anglais et français, Haig et Joffre et retardée par la bataille de Verdun. Au premier instant, la vague se brise : trente mille hommes sont tombés à la première heure, soixante mille au premier jour, un par soixante centimètres de front. Le massacre va pourtant se poursuivre jusqu'au 28 novembre. Pierre Miquel raconte l'histoire de cette bataille oubliée, qui fit plus de morts qu'à Verdun : 1 million deux cent mille tués et blessés.
Les lourdes pertes de la bataille ont eu pour conséquence le limogeage de deux illustres généraux français, Joffre et Foch, et celui de l'Allemand Falkenhayn.
Comment vivaient les habitants de ce pays morcelé et montagneux , Quelles ont été leurs croyances ? En quoi leur civilisation a-t-elle marqué aussi fortement le monde occidental ? Une collection pour plonger dans la vie de nos ancêtres et les comprendre.
Chaque fois que vous prenez le métro, vous entrez sans le savoir dans l'Histoire. Et quelle Histoire !
En 400 stations, hommes illustres, parfaits inconnus, hauts lieux et lieux-dits oubliés racontent pêle-mêle toutes les époques. Dans cette parade insolite, Michel-Ange est associé à l'obscur général Molitor, le modeste jardinier Cadet côtoie Pasteur ou Victor Hugo, tandis que Réaumur, inventeur du thermomètre, est accolé à la ville de Sébastopol dont il ignorait l'existence...
De ligne en ligne, Pierre Miquel transforme nos trajets quotidiens en autant de passionnants voyages.
Au printemps de 1940, ceux qui attendent les chars et les avions nazis sont essentiellement des Français. Ils ne disposent pour tout secours étranger que des avions livrés par l'Amérique, et de rares divisions britanniques. Le rôle de la Grande-Bretagne est surtout maritime: elle barre le pas de Calais et tient la mer du Nord. L'Occident compte sur les Français pour tenir la ligne Maginot.
Nul ne peut cependant ignorer que la France, saignée à blanc par la dernière guerre, dispose de trop peu d'hommes jeunes pour résister à son puissant voisin: la classe 1936 ne compte que 165 000 conscrits contre 480 000, la même année, en Allemagne. Le Reich a désormais 85 millions d'habitants, dont il peut tirer 12 millions de soldats. Quelle que soit la valeur des combattants français (on se souvient dans le monde entier de la Marne et de Verdun), comment pourraient-ils résister à une masse d'hommes entraînés, fanatisés, bardés de chars et casqués d'avionsoe Les premiers interrogatoires de prisonniers allemands ont permis de mesurer la détermination de l'adversaire: il se battra de toutes ses forces.
Les Français ont-ils la possibilité de sortir de leurs casemates pour prendre l'offensiveoe Nullement: Belges et Néerlandais sont neutres. Ils ont juré aux Allemands qu'ils construiraient des fortifications au sud de la Belgique pour s'opposer à tout envahisseur, quel qu'il soit.
La France est donc la sentinelle sacrifiée du monde atlantique. En est-elle conscienteoe Ceux qui sont en permission au mois de mai ne montrent aucune hâte à rejoindre leurs corps. Personne ne s'attend à l'agression. Le 10 mai 1940, avant l'aube, les avions allemands par milliers, grondent au-dessus des lignes, de la Hollande à la frontière suisse. Cette fois, la guerre est déclarée.
Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, producteur d'émissions (télévison, radio), a publié notamment chez Fayard, Histoire de la France, les Guerres de religion et la Grande Guerre.
Voici le moment d'avoir du « discernement » (Apocalypse 13, 18). Cet avertissement de l'apôtre saint Jean est d'actualité en cette fin de millénaire où le retour du sacré, le foisonnement des sectes, jettent le désarroi dans les consciences. Comment situer la mystique par rapport à la théologie, à la métaphysique et à la poésie ? Le Dieu des mystiques est-il l'Absolu et l'Inconnu ?
« S'engager dans la mystique » est-il un désir ou un risque ? La mystique aurait-elle quelque parenté avec l'érotisme, le monachisme et l'intégrisme ? La mystique est vertigineuse, comment résister à ses tentations ? Comment distinguer le goût du merveilleux et la grâce de l'émerveillement ? Enfin la mystique a-t-elle son langage et sa méthode ?
Autant de questions qui imposent un discernement vigoureux pour éviter les dérives.
L'illustration de la couverture reproduit le polyptyque de Roger van der Weydan (1464) des Hospices de Beaune. L'archange saint Michel pèse les âmes lors du Jugement dernier, mais c'est à tout moment de l'histoire de l'humanité et à tout moment de chaque existence personnelle que s'opère le discernement.
Quels sont les peurs et les espoirs des hommes du Moyen Âge ? Comment, à travers guerres, peste, famines, la société médiévale se transforme-t-elle et s'achemine vers un monde de liberté ? Plonge dans la vie de tes ancêtres grâce à de superbes reconstitutions historiques illustrées et découvre tous les détails de leur quotidien. Avec La Vie privée des hommes, remonte le fil de l'histoire de l'humanité et réunis une incontournable collection de référence ! Nouveau: 1 dépliant avec 2 pages de vignettes à découper à la fin du livre !
Spécialiste de l'histoire de la Première Guerre mondiale, Pierre Miquel (1930-2007) est l'auteur de très nombreux ouvrages qui surent rencontrer un large public.Ce livre n'est pas une nouvelle histoire de la guerre de 1914-1918, mais présente quantité d'histoires singulières, histoires de combattants et de non-combattants, de femmes et d'hommes, de la terre de France aux colonies ou aux terres étrangères, comme autant de témoignages d'un bouleversement inouï dans la vie des contemporains. Si les événements de la guerre constituent bien l'arrière-fond de ces récits, c'est bien davantage leur répercussion dans la vie quotidienne des individus que l'on rencontre, l'horreur des tranchées, mais aussi les soucis de l'arrière, les progrès techniques, les changements des moeurs, les nouveautés des sciences et des communications, les rêves d'égalité sociale... C'est un basculement sans précédent que provoque ce conflit et qu'évoquent ici ces voix retrouvées.
Découvre l'Europe du XVe au XVIIIe siècle, une Europe alors essentiellement agricole : le développement des villes - Londres en particulier -, l'essor du commerce, de l'industrie, des sciences, de la souveraineté et le célèbre règne de Louis XIV. Grâce à
Surnommé le « Père la Victoire », Clemenceau est ce républicain intègre et victorieux qui a su prendre dans l'histoire du XXe siècle une figure mythique avant Charles de Gaulle. De sa naissance vendéenne en 1841 à sa mort en 1929, Clemenceau fut un témoin privilégié d'un des rares moments de l'histoire où le monde bascule. Ce livre rassemble la vie de Clémenceau dans les deux ans (1917-1919) où il s'est trouvé confronté à la guerre et à la paix, porteur des espoirs de son pays.
13 novembre 1917 : le gouvernement Painlevé vient de tomber. La situation de la France est critique et il faut trouver un successeur. Au même moment, les soldats français subissent la boue de Verdun et le sable glacé des Flandres. Les bolcheviks viennent de prendre le pouvoir à Saint-Pétersbourg et les divisions allemandes rapatriées de l'Est s'apprêtent à enfoncer le front occidental. Poincaré souhaite, à la tête du gouvernement, un patriote vigoureux et irréprochable. Le 15 novembre 1917, Georges Clemenceau est nommé par Poincaré président du Conseil. Le « Tigre » résume alors son programme : « Je fais la guerre ! ». Clemenceau se rend au front: adulé des Poilus, il ne ménage pas les généraux, hormis Pétain. «Il ne suffit pas d'un képi galonné pour transformer un imbécile en un homme intelligent», dit-il. Un an plus tard, le 11 novembre 1918, la France est victorieuse.
A 77 ans, le «Tigre» est devenu le «Père la victoire». L'historien Pierre Miquel retrace ces mois décisifs de la vie du «plus grand homme politique contemporain que la France ait connu avant Charles de Gaulle». Homme de tous les fronts, la scène politique comme la boue des tranchées l'ont fait entrer dans l'Histoire. Pour Clemenceau, la victoire sera amère. A Versailles, il ne réussit pas à imposer les vues de la France face à l'américain Wilson. Il devient le «Perd la victoire».