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Inspiré par la ruée vers l'or du klondike (ou london manqua de laisser la peau), le fils du loup (1900) est le premier livre du grand écrivain américain : celui qui lui valut le surnom de " kipling du froid.
" sous forme de récits d'une précision brutale, inspirés par la poésie des grands espaces du nord, une introduction idéale à l'imaginaire d'un auteur qui toujours proclama que la civilisation moderne périrait d'avoir oublié la libre grandeur de ses origines " sauvages ".
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L'amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand london publia la petite dame dans la grande maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un london étrangement féministe. une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de jules et jim.
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Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d'hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo.
La rencontre d'êtres " différents ", tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble. De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d'amour ou de sacrifice toujours possible. Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l'humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire tel qu'il l'avait souhaité.
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Ce recueil de 1906 regroupe huit nouvelles particulièrement pessimistes, marquées par la jalousie, la haine, la soif de vengeance. Si deux d'entre elles (« Couleur locale », « La Nuit des amateurs ») peuvent faire sourire le lecteur, d'autres se signalent par des phénomènes supra naturels inquiétants (« Planchette ») ou par des crimes particulièrement atroces (« Face-de-Lune », « L'Homme léopard»). On y rencontre des prospecteurs avides et des scientifiques bizarres s'entretuer (« Un canyon tout en or », « L'Ombre et l'Éclair »). Quant aux meurtres en série commis par la société secrète anarcho-socialiste dépeinte dans « Les Favoris de Midas », ils illustrent la lutte des classes sous un jour étonnamment barbare. Un certain sadisme latent chez l'auteur se donne donc ici libre cours dans la peinture de différents milieux.
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Jack London, tête brûlée éprise de liberté a, en quarante années d'une existence intensément vécue, semé sur sa route de nombreux romans, récits ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Marin en Sibérie et au Japon, blanchisseur, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, vagabond, chercheur d'or, militant socialiste, correspondant de guerre ou agriculteur. l'auteur de L'Appel de la forêt, de Martin Eden, du Peuple d'en bas, de John Barleycorn ou du Talon de fer aura bel et bien vécut plus de cent vies. Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l'image, a reflété son temps. Et de quelle manière ! Avec plus de 12 000 clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes, sans jamais se départir d'une sensibilité loin des images d'Épinal attendues.
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Enrôlé à seize ans à bord d'un patrouilleur chargé de donner la chasse aux nombreux " pirates " qui écument la baie de san francisco, jack met à profit sa science d'ancien braconnier - et rêve bientôt à d'autres horizons.
Quelques années plus tard (1905), il imagine, à partir de cet épisode mouvementé de son adolescence, une sorte de " roman " éclaté oú la réalité joue à cache-cache avec la fiction. patrouille de pêche - à quoi l'on a joint ici quelques récits maritimes évoquant eux aussi la jeunesse de l'écrivain - est sans doute le meilleur portique pour accéder aux grands livres marins qui suivront et qu'aucun amoureux de la mer ne peut se dispenser d'avoir lus.
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Roman épistolaire, L'Amour et rien d'autre occupe une place à part dans l'oeuvre de Jack London. D'abord parce qu'il s'agit de son seul ouvrage écrit en collaboration - avec Anna Strunsky, étudiante en sociologie et militante socialiste - , ensuite par son sujet: une méditation philosophique sur l'amour. Ayant décidé à l'été 1900 de s'engager dans cette rédaction, chacun d'eux adopta une personnalité: Jack London était Herbert Wace, jeune anglais étudiant à Berkeley, et Anne Strunsky son père adoptif, le poète anglais Dane Kempton, résidant à Londres. Les deux protagonistes échangèrent réellement vingt-neuf lettres par la poste, sur une période de deux ans... Mais cette discussion sur l'amour est également le prétexte à replacer l'homme et son avenir dans le contexte de ce tournant du siècle. Rôle de la femme, valeurs bourgeoises, précarité de la culture, tous ces thèmes abordés avec une étonnante maturité par ces jeunes "co-auteurs" sont, en gestation, tous ceux qui habiteront l'oeuvre de London.
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Jack London photographe
Philippe Adam, Campbell London Jack, Sara S.Hodson
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 13 Octobre 2011
- 9782752905796
Jack London, tête brûlée éprise de liberté a, en quarante années d'une existence intense, semé sur sa route de nombreux romans, récits ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l'image, a reflété son temps. Et de quelle manière ! Avec plus de 12 000 clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes. Miséreux de l'East End londonien, soldats lors du conflit russo-japonais, lépreux de l'île de Molokaï, cet homme en empathie avec ses sujets a partagé ses émotions sans jamais se départir d'une sensibilité loin des images d'Epinal attendues. Grâce au travail de Jeanne Reesman, Sara S. Hodson et Philip Adam qui ont sélectionné les 200 photos les plus marquantes de ce grand reporter s'il en est, un hommage est enfin rendu au Jack London photographe, tant chacune de ses prises de vue déborde d'humanité, de tendresse et de beauté. L'oeuvre littéraire de Jack London est restée dans les mémoires. Gageons qu'il en sera de même de ses photos.