Littérature
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Martin Eden (1909), l'un des plus romanesques parmi les romans de London, peut se lire entre les lignes comme une sorte d'autobiographie. Martin, ouvrier devenu écrivain, n'arrive plus à se reconnaître dans le prolétariat dont il est issu, mais vomit la bourgeoisie qui lui tend les bras. Amoureux d'une jeune fille riche, il comprend que sa place ne sera jamais auprès d'elle, refuse les compromissions qui lui permettraient de la conquérir. Se devinant voué à la solitude et à l'échec, il décide de précipiter sa fin.Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London : dans une traduction pour la première fois fidèle à l'original.
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Au cours de ses recherches aux Etats-Unis dans le cadre de l'écriture de la biographie de Jack London (prix Goncourt de la biographie en 2008), Jennifer Lesieur fait la découverte d'un véritable texte inédit de l'auteur américain le plus lu en France, qui contient en creux toute son oeuvre en devenir.
Nous sommes en 1894, Jack London a 18 ans. Le 6 avril de cette même année, il rejoint le détachement de San Francisco de « l'armée de Kelly », une longue marche de protestation constituée de cent mille chômeurs qui marchent sur Washington, pour contraindre le président à financer un vaste programme de travaux publics. À pied, à bord de radeaux de fortune ou de trains, ils traversent l'Amérique. Pendant cette aventure, le jeune débrouillard vagabonde, apprend et découvre. Composé comme le journal d'un chemineau, dans un argot novateur et savoureux, ce texte, considéré comme le premier écrit attesté de Jack London est une radiographie des États-Unis en pleine crise économique et contient en germe la découverte du socialisme. -
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Quelque part dans les étendues glacées du Canada, un homme cherche à construire son chemin à travers l'impitoyable nature. Une nouvelle traduction et les images de Michel Galvin pour rendre au texte sa puissante dimension destinale. Une histoire qui reste présente à l'esprit bien longtemps après avoir refermé le livre...
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Injustement condamné et confiné dans l'espace le plus surveillé d'une prison, Darrell Standing, sorte d'alter ego de London (lui-même incarcéré en 1894), va réussir l'exploit de s'évader !
Il le fait magistralement en revivant par la pensée ce que furent ses vies antérieures : naufragé sur une île déserte, légionnaire en Palestine, viking à bord d'un vaisseau guerrier, gamin assistant au massacre d'une caravane de pionniers ou même époux d'une princesse coréenne...
Des situations radicales où le héros témoigne de la folie des hommes et où London, une nouvelle fois, dans une fable toute de bruit et de fureur, véritable cathédrale dédiée à l'Imaginaire et à la Justice, donne la mesure d'un talent hors-norme.
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C'est le plus grand livre que london aura consacré au monde du froid, mais c'est beaucoup plus que cela : par-delà l'aventure du chien buck, entraîné dans la terrifiante ruée vers l'or du klondike, rudoyé et humilié par la chiennerie humaine, c'est le plus bel hymne que le grand écrivain américain ait composé à la gloire - ambiguë - du monde sauvage.
Michel le bris a tenu à préfacer cette édition d'un texte à ses yeux capital, que les lecteurs de langue française, aussi étrange que cela paraisse, n'ont pu lire longtemps que dans une traduction aussi incomplète que peu fidèle.
Sous un titre enfin conforme à l'original (the call of the wild).
Une redécouverte, qui sera, pour le plus grand nombre, une véritable découverte.
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La route du jeune Jack London est celle qu'il partagea en 1893-1894, à dix-huit ans, avec les vagabonds du rail en parcourant 20 000 kilomètres d'un pays ravagé par la crise ! C'est cette route libre qui va pour une bonne part le révéler à lui-même et permettre le formidable écrivain qu'il devint ; un homme fascinant de force et de faiblesses qui devait ensuite, sa vie durant, « brûler le dur » et voyager.
Cette route, c'est également le premier témoignage d'importance sur le vagabondage aux États-Unis, véritable document ethnographique et sociologique autant que récit d'aventures. Kerouac ne s'y trompa pas en intitulant son propre chef-d'oeuvre Sur la route en hommage à un homme étonnant de paradoxes et qui fut à la source de notre modernité.
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Réédition de l'odyssée de Jack qui parcourt le Pacifique sur un navire construit il y a tout juste cent ans et qu'il apprendra à gouverner « sur le tas », en cours de route, après la désertion du capitaine. Ce voyage ne fut pas seulement pour lui l'occasion d'envoyer les articles qui constituent ce livre et dans lesquels il décrit avec l'humour et la ferveur qu'on lui connaît un monde dont la beauté sauvage semble être un hymne à sa liberté chérie ¿ hymne d'autant plus déchirant qu'il commence à être assourdi par cette drôle d'invention qu'est le progrès. Il fut aussi l'occasion pour lui d'écrire parmi ses plus grands livres ¿ dont Martin Eden ¿, de se découvrir un don pour le surf ¿ son texte en lance la mode aux États-Unis ¿ et de voir, mélancolique, son corps épuisé poser des limites à sa nietzschéenne volonté.
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La Petite Dame dans la Grande Maison
Jack London
- Libretto
- Litterature Etrangere
- 3 Octobre 2016
- 9782369142980
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
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A travers l'aventure picaresque, frénétique, d'un chercheur d'or risque-tout et généreux qui ne craint pas de tenter le sort et devient, rentré au pays, un as de la finance, puis un révolté , puis une sorte de « Candide » qui renonce à l'or et choisit délibérément la ruine pour avoir le loisir de cultiver en paix son pauvre jardin, c'est un London plein d'une étrange et douloureuse sagesse qui
s'adresse à nous. Le livre à sa parution fut mal compris. Francis Lacassin, spécialiste incontesté de l'écrivain, n'hésite pas à y voir son « chef-d'oeuvre inconnu » à ranger, selon lui, à la même altitude que Martin Eden.
Radieuse Aurore (1910) est le dix-neuvième volume de l'Intégrale des Romans et Nouvelles de London entreprise par Phébus, dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues (une quarantaine de titres sont prévus). Une entreprise d'édition saluée par toute la presse.
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Fasciné par l'action et ses ambiguïtés, london est peut-être le premier écrivain à avoir rendu ses lettres de noblesse au corps humain, ce grand oublié de la littérature issue de la tradition judéo-chrétienne.
Lui-même sportif et praticien de la boxe, il a consacré de nombreuses chroniques à la défense et à l'illustration du " noble art " ; et ces deux longues nouvelles exemplaires, " l'enjeu " (the game, 1905) et " la brute " (the abysmal brute, 1911), oú il décrit avec une précision qui ne fait grâce de rien la grandeur et l'horreur des combats du ring. deux textes qui, sur le sujet, n'ont jamais été dépassés.
(traduction nouvelle. ).
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Entre pessimisme lucide et convictions révolutionnaires, London nous présente dans ce recueil de sept nouvelles, datant de 1914, des êtres en lutte contre la fatalité qui les domine. Et, comme dans La Peste écarlate, il imagine des visions d'apocalypse, nous dévoilant l'avenir terrifiant qui pourrait être le nôtre si nous ne réagissons pas :
Un pays entier détruit, et même la survie humaine menacée par un génie malfaisant.
Cependant, si les hommes surmontent leur individualisme et leur égoïsme, font les choix qui s'imposent et, collectivement, prennent en main leur destin, ils sont capables de vaincre l'oppression dont ils sont victimes et de faire triompher un mode d'existence radieux.
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Une île des mers du Sud où un planteur anglais miné par la maladie se trouve menacé .de mort par les indigènes. Or voici qu'une jeune Américaine surgit des flots au cours d'une tempête telle une Vénus moderne. Elle n'a pas froid aux yeux. Cette Joan Lackland et prend la situation en main. Mais pour cette jeune femme indépendante pas question de recevoir de leçons d'un homme - encore moins se faire demander en mariage !. Naufrages, révoltes, explorations dans la jungle, quête de l'or, lutte contre des chasseur de têtes, duel entre deux rivaux se disputant le coeur de la belle - les péripéties abondent dans ce grand roman d'aventures paru en 1911, qui séduira île le lecteur contemporain par son exotisme et sa vision décapante des rapports entre les sexes.
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Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d'hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo. Ces nouvelles datent pour la plupart de 1911.
La rencontre d'êtres « différents », tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble.
De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d'amour ou de sacrifice toujours possible.
Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l'humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire, enfin publié tel qu'il l'avait souhaité.
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De son aventure au Klondike à l'époque de la Ruée vers l'or, London rapportera quelques grammes de métal jaune et le scorbut. Mais aussi, mais surtout, une brassée d'histoires violentes qui immortaliseront ce coin déshérité du monde... bientôt abandonné à sa solitude de toujours. Dans Les Enfants du froid (1902), l'écrivain décide de raconter cette chronique de l'humaine folie « du point de vue indien, comme à travers les yeux des Indiens ». Lui-même dira un jour de l'un des textes ici rassemblés (« La ligne des vieux ») : « C'est la meilleure nouvelle que j'aie jamais écrite. » L'une des plus terribles assurément.
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John Barleycorn : le cabaret de la dernière chance
Jack London
- Libretto
- 26 Septembre 2018
- 9782369145165
Préface de Jeanne Campbell Reesman. John Barleycorn, littéralement John Graindorge, c'est pour l'Américain moyen la personnification familière de l'alcool, c'est-à-dire du whisky, le mauvais génie des compagnons de comptoir, le Dionysos du pauvre, l'Ange noir sur l'épaule. Publié quatre ans avant la mort de l'auteur, ce livre est en quelque sorte son autobiographie d'alcoolique dans laquelle l'immense écrivain raconte sa vie ¿ toute sa vie ¿ vue à travers la lentille déformante de la bouteille. Son dernier très grand texte, qui défraya la chronique, est un récit terrible, lucide, et une façon bouleversante de connaître l'auteur baroudeur de Croc-Blanc et de Martin Eden.
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c'est avec ce livre de 1912.
sorte de roman découpé en nouvelles, que jack london fait ses adieux au klondike de la ruée vers 1'or. et si l'on décèle entre les lignes un rien de nostalgie, c'est - pour une fois - la bonne humeur qui domine... encore qu'à l'arrière-fond se laisse entrepercevoir (comment faire autrementoe) toute l'âpreté de la lutte pour la vie. un récit, un ensemble de récits, à tonalité picaresque, mais, auquel la figure du héros -prototype du bon zigue touchant de maladresse, candide égaré parmi les chercheurs d'or, jamais découragé dans son désir d'aider les copains - prête une couleur résolument bon enfant.
a relire ces épisodes d'une vive drôlerie, mais modelés dans une belle pâte humaine, on s'explique le succès constant de ce livre : l'un des plus populaires de tous les london depuis bientôt un siècle.