À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
Martin Eden (1909), l'un des plus romanesques parmi les romans de London, peut se lire entre les lignes comme une sorte d'autobiographie. Martin, ouvrier devenu écrivain, n'arrive plus à se reconnaître dans le prolétariat dont il est issu, mais vomit la bourgeoisie qui lui tend les bras. Amoureux d'une jeune fille riche, il comprend que sa place ne sera jamais auprès d'elle, refuse les compromissions qui lui permettraient de la conquérir. Se devinant voué à la solitude et à l'échec, il décide de précipiter sa fin.Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London : dans une traduction pour la première fois fidèle à l'original.
Quelque part dans les étendues glacées du Canada, un homme cherche à construire son chemin à travers l'impitoyable nature. Une nouvelle traduction et les images de Michel Galvin pour rendre au texte sa puissante dimension destinale. Une histoire qui reste présente à l'esprit bien longtemps après avoir refermé le livre...
Injustement condamné et confiné dans l'espace le plus surveillé d'une prison, Darrell Standing, sorte d'alter ego de London (lui-même incarcéré en 1894), va réussir l'exploit de s'évader !
Il le fait magistralement en revivant par la pensée ce que furent ses vies antérieures : naufragé sur une île déserte, légionnaire en Palestine, viking à bord d'un vaisseau guerrier, gamin assistant au massacre d'une caravane de pionniers ou même époux d'une princesse coréenne...
Des situations radicales où le héros témoigne de la folie des hommes et où London, une nouvelle fois, dans une fable toute de bruit et de fureur, véritable cathédrale dédiée à l'Imaginaire et à la Justice, donne la mesure d'un talent hors-norme.
2073...
dans une amérique revenue à l'état de nature, un vieillard raconte à ses petits-enfants, des sauvageons illettrés, comment, soixante ans plus tôt, une pandémie a dépeuplé la terre et ruiné toute civilisation. un texte d'une étonnante puissance prémonitoire, écrit par london peu avant sa propre mort et juste avant la grande guerre - comme s'il prévoyait le chaos dans lequel le monde allait sombrer, mais aussi un récit d'anticipation apocalyptique qui éveille d'étranges résonances dans les temps troublés que nous vivons...
l'an 2013 est proche, qui sait ce qu'il peut nous réserver ? quatre autres nouvelles nous permettent d'approfondir cet autre versant, méconnu mais essentiel, de l'oeuvre du grand jack : celui du fantastique, dans lequel il se révèle le digne héritier d'edgar poe. avec cet ouvrage, la collection " libretto " poursuit la publication - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'oeuvre de jack london : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.
C'est le plus grand livre que london aura consacré au monde du froid, mais c'est beaucoup plus que cela : par-delà l'aventure du chien buck, entraîné dans la terrifiante ruée vers l'or du klondike, rudoyé et humilié par la chiennerie humaine, c'est le plus bel hymne que le grand écrivain américain ait composé à la gloire - ambiguë - du monde sauvage.
Michel le bris a tenu à préfacer cette édition d'un texte à ses yeux capital, que les lecteurs de langue française, aussi étrange que cela paraisse, n'ont pu lire longtemps que dans une traduction aussi incomplète que peu fidèle.
Sous un titre enfin conforme à l'original (the call of the wild).
Une redécouverte, qui sera, pour le plus grand nombre, une véritable découverte.
Ecrit en 1900 et inspiré par la ruée vers l'or du Klondike on Jack London manqua de laisser sa peau. Le Fils du Loup est le premier livre du grand écrivain américain qui lui valut le surnom de "Kipling du Froid". Ce recueil de nouvelles, inspirées par la violente poésie des grands espaces du Nord, est une introduction idéale à l'imaginaire d'un auteur qui toujours proclama que la civilisation moderne périrait d'avoir oublié la grandeur de ses origines "sauvages".
La route du jeune Jack London est celle qu'il partagea en 1893-1894, à dix-huit ans, avec les vagabonds du rail en parcourant 20 000 kilomètres d'un pays ravagé par la crise ! C'est cette route libre qui va pour une bonne part le révéler à lui-même et permettre le formidable écrivain qu'il devint ; un homme fascinant de force et de faiblesses qui devait ensuite, sa vie durant, « brûler le dur » et voyager.
Cette route, c'est également le premier témoignage d'importance sur le vagabondage aux États-Unis, véritable document ethnographique et sociologique autant que récit d'aventures. Kerouac ne s'y trompa pas en intitulant son propre chef-d'oeuvre Sur la route en hommage à un homme étonnant de paradoxes et qui fut à la source de notre modernité.
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
Réédition de l'odyssée de Jack qui parcourt le Pacifique sur un navire construit il y a tout juste cent ans et qu'il apprendra à gouverner « sur le tas », en cours de route, après la désertion du capitaine. Ce voyage ne fut pas seulement pour lui l'occasion d'envoyer les articles qui constituent ce livre et dans lesquels il décrit avec l'humour et la ferveur qu'on lui connaît un monde dont la beauté sauvage semble être un hymne à sa liberté chérie ¿ hymne d'autant plus déchirant qu'il commence à être assourdi par cette drôle d'invention qu'est le progrès. Il fut aussi l'occasion pour lui d'écrire parmi ses plus grands livres ¿ dont Martin Eden ¿, de se découvrir un don pour le surf ¿ son texte en lance la mode aux États-Unis ¿ et de voir, mélancolique, son corps épuisé poser des limites à sa nietzschéenne volonté.
Fasciné par l'action et ses ambiguïtés, london est peut-être le premier écrivain à avoir rendu ses lettres de noblesse au corps humain, ce grand oublié de la littérature issue de la tradition judéo-chrétienne.
Lui-même sportif et praticien de la boxe, il a consacré de nombreuses chroniques à la défense et à l'illustration du " noble art " ; et ces deux longues nouvelles exemplaires, " l'enjeu " (the game, 1905) et " la brute " (the abysmal brute, 1911), oú il décrit avec une précision qui ne fait grâce de rien la grandeur et l'horreur des combats du ring. deux textes qui, sur le sujet, n'ont jamais été dépassés.
(traduction nouvelle. ).
A travers l'aventure picaresque, frénétique, d'un chercheur d'or risque-tout et généreux qui ne craint pas de tenter le sort et devient, rentré au pays, un as de la finance, puis un révolté , puis une sorte de « Candide » qui renonce à l'or et choisit délibérément la ruine pour avoir le loisir de cultiver en paix son pauvre jardin, c'est un London plein d'une étrange et douloureuse sagesse qui
s'adresse à nous. Le livre à sa parution fut mal compris. Francis Lacassin, spécialiste incontesté de l'écrivain, n'hésite pas à y voir son « chef-d'oeuvre inconnu » à ranger, selon lui, à la même altitude que Martin Eden.
Radieuse Aurore (1910) est le dix-neuvième volume de l'Intégrale des Romans et Nouvelles de London entreprise par Phébus, dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues (une quarantaine de titres sont prévus). Une entreprise d'édition saluée par toute la presse.
Entre pessimisme lucide et convictions révolutionnaires, London nous présente dans ce recueil de sept nouvelles, datant de 1914, des êtres en lutte contre la fatalité qui les domine. Et, comme dans La Peste écarlate, il imagine des visions d'apocalypse, nous dévoilant l'avenir terrifiant qui pourrait être le nôtre si nous ne réagissons pas :
Un pays entier détruit, et même la survie humaine menacée par un génie malfaisant.
Cependant, si les hommes surmontent leur individualisme et leur égoïsme, font les choix qui s'imposent et, collectivement, prennent en main leur destin, ils sont capables de vaincre l'oppression dont ils sont victimes et de faire triompher un mode d'existence radieux.
Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d'hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo. Ces nouvelles datent pour la plupart de 1911.
La rencontre d'êtres « différents », tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble.
De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d'amour ou de sacrifice toujours possible.
Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l'humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire, enfin publié tel qu'il l'avait souhaité.
LIVRE : Voici le premier roman de l'auteur, qu'il publia à vingt-six ans. Le
héros est un fils de bonne famille, Joe Bronson : s'ennuyant ferme au lycée, où
il accumule les mauvaises notes, il décide de partir à l'aventure en
s'engageant comme mousse sur le navire le Dazzler. Seulement voilà, il ignore
qu'il s'agit d'un bateau pirate dont le patron se livre au pillage d'huîtres
dans la baie de San Francisco (on retrouve ici les expériences du jeune London,
racontées plus tard dans Patrouille de pêche) - et à d'autres activités encore
plus répréhensibles... Mais Joe se trouve vite un allié et un ami en la
personne d'un matelot, Frisco Kid. La différence de classe sociale entre le
jeune bourgeois et le petit prolétaire sans famille ne les empêche pas de
sympathiser ; ils sont même fascinés l'un par l'autre. À eux deux,
parviendront-ils à échapper aux naufrages toujours possibles sur la mer
déchaînée, et surtout à la déchéance morale qui les guette ? AUTEUR : Nul
besoin de présenter Jack London. La collection « Libretto » s'est donné pour
tâche de rééditer ses principales oeuvres dans des traductions revues et
complétées. L'entreprise a été confiée à Noël Mauberret, le meilleur
spécialiste français de l'auteur ; elle a pour conseiller scientifique
l'universitaire américaine Jeanne Campbell Reesman. La Croisière du Dazzler est
le trente-cinquième volume de cette série qui devrait en en comprendre au moins
une quarantaine.
Une île des mers du Sud où un planteur anglais miné par la maladie se trouve menacé .de mort par les indigènes. Or voici qu'une jeune Américaine surgit des flots au cours d'une tempête telle une Vénus moderne. Elle n'a pas froid aux yeux. Cette Joan Lackland et prend la situation en main. Mais pour cette jeune femme indépendante pas question de recevoir de leçons d'un homme - encore moins se faire demander en mariage !. Naufrages, révoltes, explorations dans la jungle, quête de l'or, lutte contre des chasseur de têtes, duel entre deux rivaux se disputant le coeur de la belle - les péripéties abondent dans ce grand roman d'aventures paru en 1911, qui séduira île le lecteur contemporain par son exotisme et sa vision décapante des rapports entre les sexes.